Corrige IEPP Histoire 2005 MASTER
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Procédure d’admission Epreuves d’histoire Rapport 2005 Quatre sujets au choix étaient proposés aux candidats qui avaient choisi l’épreuve d’histoire. . L'équilibre de la terreur, une chance pour la paix ? . Les "révolutions de velours" en Europe centrale et orientale . Les Noirs dans la vie politique des Etats Unis (1865 – 1968) . Le pacifisme, une force politique en France ...

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Langue Français

Extrait

Procédure d’admission
Epreuves d’histoire
Rapport 2005
Quatre sujets au choix étaient proposés aux candidats qui avaient choisi l’épreuve d’histoire.
. L'équilibre de la terreur, une chance pour la paix ?
. Les "révolutions de velours" en Europe centrale et orientale
. Les Noirs dans la vie politique des Etats Unis (1865 – 1968)
. Le pacifisme, une force politique en France (1918 – 1991) ?
Les copies sont d'un niveau correct, l'expression, le style et l'orthographe sont
satisfaisants, les étudiants ont le souci d'être lisibles et même plaisants à lire. Toutefois,
l'introduction est trop souvent un commentaire laborieux du sujet, qui est à nouveau posé, ce
qui n'est alors qu'une fausse problématique. La plupart des copies, même les bonnes, ne
fournissent pas d'indication sur le plan ou celui-ci n'est pas présenté de façon claire, on ignore
le plus souvent les bornes chronologiques choisies, si une évolution est prise en compte. La
clarté du développement doit être recherchée, il faut à la fois expliquer et donner des
informations précises qui étayent la réflexion. Le choix d'un plan thématique destiné à
masquer des connaissances inégales conduit souvent à des redites, des retours en arrière
inutiles, et surtout des digressions. les conclusion sont souvent indigentes.
« Le pacifisme, une force politique en France (1918 – 1991) ? » est le sujet qui a donné lieu
aux meilleures copies. Les connaissances sont dans ce cas, très approfondies et réparties
également sur le long terme. Les introductions oublient trop souvent de problématiser, de
réfléchir sur les termes pour les définir (antimilitarisme / pacifisme) ; y a-t-il un ou des
pacifismes ?). Les copies moyennes n'ont sur cette question que des connaissances partielles
qui deviennent alors partiales (oubli de l'antifascisme, ou des mouvements de la paix ou de
l'anticolonialisme ; assimilation des mouvements d’anciens combattants au pacifisme).
Le terme de force politique est parfois défini de façon très étroite, parti ou politique du
gouvernement. La paix est alors un règlement des conflits et non une ou des idéologies. C’est
ainsi que gauchisme et pacifisme sont souvent assimilés, sans évoquer la dénonciation de la
guerre impérialiste.
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