Correction du baccalauréat S Nouvelle–Calédonie novembre
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Description

Niveau: Secondaire, Lycée
[ Correction du baccalauréat S Nouvelle–Calédonie \ novembre 2004 EXERCICE 1 5 points Commun à tous les candidats z ? = z2?4z. 1. a. Soit zA = 1? i ; alors zA? = (1? i)2?4(1? i)= 1?1?2i?4+4i=?4+2i. zB = 3+ i ; alors zB? = (3+ i)2?4(3+ i)= 9?1+6i?12?4i =?4+2i= zA? . b. Supposons que z1 et z2 aient la même image par f , alors : z21 ?4z1 = z 2 2 ?4z2 ?? z 2 1 ? z 2 2 ?4z1 +4z2 = 0 ?? (z1+Z2)(z1? z2)? 4(z1? z2)= 0 ?? (z1? z2) [z1+ z2?4]= 0 ?? { z1? z2 = 0 z1+ z2?4 = 0 ?? { z1 = z2 z1+ z2 = 4 Conclusion : si deux points ont la même image : – ou ils sont égaux ; – ou ils sont symétriques autour du point d'affixe 2 (car z1+ z2 2 = 2). 2. Soit I le point d'affixe ?3. a. OMIM ? est un parallélogramme si et seulement si ses diagonales [OI] et [M M ?] ont le même milieu soit si ? 3 2 = z + z ? 2 ?? ?3= z + z ? ?? ?3= z + z2 ?4z ?? z2?3z +3=

  • ?4z2 ??

  • symétriques autour du point d'affixe

  • demême vn

  • vn

  • ??

  • points commun


Informations

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Publié le 01 novembre 2004
Nombre de lectures 126
Langue Français

Extrait

[Correction du baccalauréat S Nouvelle–Calédonie\ novembre 2004
EX E R C IC E1 Commun à tous les candidats
5 points
2 z=z4z. 2 ; alorsz=(1i)4(1i)=112i4+4i= −4+2i. 1. a.SoitzA=1iA 2 2i=z. ′ ′ zB=3+i ; alorsz=(3+i)4(3+i)=91+6i124i= −4+A B b.Supposons quez1etz2aient la même image parf, alors : 2 22 2 z4z1=z4z2⇐⇒zz4z1+4z2=0⇐⇒(z1+Z2) (z1z2)1 21 2 ½ z1z2=0 4 (z1z2)=0⇐⇒(z1z2) [z1+z24]=0⇐⇒ ⇐⇒ z1+z24=0 ½ z1=z2 z1+z2=4 Conclusion : si deux points ont la même image : – ouils sont égaux ; z1+z2 – ouils sont symétriques autour du point d’affixe 2 (car=2). 2 2.Soit I le point d’affixe3. a.OMIMest un parallélogramme si et seulement si ses diagonales [OI] et 3z+z [M M] ont le même milieu soit si⇐⇒− = 2 2 2 2 3=z+z⇐⇒ −3=z+z4z⇐⇒z3z+3=0. µ ¶µ ¶ 2 2 3 93 3 2 b.z3z+3=0⇐⇒z+− −3=0⇐⇒z− +=0⇐⇒ 2 42 4 à ! µ ¶2 2 3 i3 z− −=0. 2 2 p 3 i3 3i 3 D’où les deux solutions :z1= +etz2= −. 2 22 2 2 2 3. a.(z+4)=z4z+4=(z2) .De cette égalité il découle : 2 2 ¯¯ – enégalant les modules|z+4| =(z2)= |z2|, £ ¤ 2 – enégalant les arguments arg(z+4)=arg (z2)=2arg(z2). b.On considère les points J et K d’affixes respectiveszJ=2 etzK= −4. Si un pointMappartient cercle (C) de centre J et de rayon 2, alors|z2| = ′ ′ 2 ; d’après laquestion précédente son imageMa une affixeztelle que 2 2′ ′ |z+4| = |z2| =2=4 : ceci signifie queMappartient au cercle (C) de centre K et de rayon 4. π π iπii 2 2 c.zE= −43i. Donc (zE+4)= −43i+4= −3i=3e×e=3e . π D’après la question3. a.il résulte que arg(z2)= −. 4 π π 2− − 4 4 De (z+4)=(zdécoule que ou2) ilz2=3e ouz2= −3e , π π66 6 − − 4 4 soit 2+3e ou2encore3e ouz1=2+ −i ouz2=2− + 2 22 p 6 i . 2
EX E R C IC E2 Commun à tous les candidats
5 points
Baccalauréat S
On appelle I et J les milieux respectifs des segments [EF] et [ FG]. L est le barycentre de {(A, 1) ; (B, 3)}. Soit (π) le plan d’équation 4x4y+3z3=0. 31.Par définition de L, LA+LB=0⇐⇒AL=AB . Les coordonnées de L sont : 4 µ ¶ 3 ; 0; 0. Réponse :b. 4
2.Le point L appartient de façon évidente à (π)Le plan (πle point G(1) ;; 1); 1 µ ¶ 1 aussi (44+33=; 11 ;pas le point J0) ; le point E(0 ; 0 ; 1) aussi ; mais 2 (car 42+33=0 est fausse) ; enfin A n’appartient pas au plan (π). Conclu sion (π) est le plan (GLE). Réponse :a.
3.Un plan parallèle à (π) a une équation de la forme : 4x4y+3z+d=0 ; ¡ ¢ 1 I ;0 ; 1(π)⇐⇒20+3+d=0⇐⇒d= −5. 2 La droite (FB) a pour équations :x=1 ety=en reportant dans l’équation0 ; 1 du plan on obtient 4+3z5=0⇐⇒z=. Le point M a donc pour coordon 3 µ ¶ 1 nées 1; 0 ;. Réponse :c. 3 ¡ ¢ −→ 3 4.On a EL; 0 ;1 quiest colinéaire au vecteur (3 ; 0 ;4). Une équation de 4 x=3t la droite (EL) est donc :y=0tR. Un système d’équations de z=14t la droite (FB) estx=1 ety=0. En remplaçant dans les équations de (EL), on 1¡ ¢ 1 obtient 1=3t⇐⇒t=et finalement les coordonnées de N sont1 ; 0 ;3 3 qui est bien le symétrique de M autour de B. ¡ ¢ 1 2 On a IM; 0 ;qui est colinéaire au vecteur (3 ; 0 ;4) donc au vecteur 2 3 IM . Réponses :a.etb. 5.On prend comme base du tétraèdre FIJM le triangle rectangle FIM, avec FI 1 21 =, FM=et comme hauteur FJ=: 2 32 Ã ! 1 2 × 1 11 2 3 Le volume est donc égal à× =. 3 22 36 Réponse :a.
EX E R C IC E3 Commun à tous les candidats x f(x)=. x ex
5 points
Partie A x Soitgla fonction définie surRparg(x)=ex1. 1.gsomme de fonctions dérivables surRest dérivable et x0xg(x)=e1. Comme e=1, e>1, six>0 on en déduit le signe deg(x) donc les variations degEtudier les variations de la fonctiongsurR.
gest décroissante de+∞à 0 sur ]− ∞;; 0] g(0)=0 ; gest croissante sur [0 ;+∞[ ga donc un minimum 0 pourx=0. Conclusion Quel que doitxR,g(x)>0.
Nouvelle–Calédonie
2
novembre 2004
Baccalauréat S
x x 2.De la question précédente il résulte que ex1>0⇐⇒(ex)>1>0.
Partie B 1 1. a.– Pourx6=0,f(x)=x. e 1 x x e Comme lim= +∞, limf(x)=0. x→+∞x→+∞ x – Commelim e=0, limf(x)= −1. x→−∞x→−∞ b.Les résultats précédents montrent que l’axe des abscisses est asymptote à (C) au voisinage de+∞et que la droite d’équationy= −1 est asymp tote à (C) au voisinage de−∞. 2. a.D’aprèsA. 2.le dénominateur defn’est pas nul :fest donc dérivable et x xx exxe+xe (1x) f(x)= =. x2x2 (ex) (ex) x xComme eet exsont supérieurs à zéro, le signe def(x) est celui de 1x.
b.Six<1,f(x)>0 etfest croissante ; Six>1,f(x)<0 etfest décroissante.
x−∞0 1+∞ f(x)+0 1 e1 f(x) 0
1 0 3. a.On af(0)=1 etf(0)=0. M(x;y)(T)⇐⇒yf(0)=f(0)(x0)⇐⇒y=x. x b.La courbe (C) est au dessus de la droite (T)⇐⇒ >x⇐⇒x> x ex x x x(ex)⇐⇒x(ex1)<0⇐⇒x<0, car on a vu à la questionA. 1. x que ex1>0. On obtient de manière analogue que la courbe (C) est au dessous de la droite (T) six>0. 4.
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0 -6 -5 -4 -3 -2 -1 01 2 3 4 5 6 4 4 -1
-2
EX E R C IC E3 Exercice de spécialité Dans cet exercice,aetbdésignent des entiers strictement positifs.
Nouvelle–Calédonie
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novembre 2004
Baccalauréat S
1. a.Supposons qu’il existe un diviseur commundàaet àb. Il existe donca ′ ′etbtels quea=d aetb=d b. ′ ′′ ′ L’égalitéau+bv=1 peut s’écireud a+d bv=1⇐⇒d(a u+b v)=1. Ceci montre queddivise 1, doncd=1, ce qui montre queaetbsont premiers entre eux. 2 22 b.(a+abb)=1 peut s’écrirea×a+b(ab)=1. Avecu=aetv=ba, ceci montre d’après le cours queaetbsont premiers entre eux. ¡ ¢ 2 2 2 24 2. a.Lorsquea=b, l’égalité s’écrita+aa=1⇐⇒a=1⇐⇒a=1. b.On vient de voir que (1 ; 1) est un couple solution. 2 2 Sia=2,b=3, alors (4+69)=1=1, donc (2 ; 3) est un couple solution. 2 2 Sia=5,b=8, alors (25+4064)=1=1, donc (5; 8) est un couple solution.. 2 22 c.(a;b) est solution donc (a+abb)=1 et sia<b⇐⇒ab<0 , alors 2 2 ab=(a+b)(ab)<0 cara+bsomme de deux positifs est positif. ¡ ¢ 2 2 24 3. a.Si (x;y) est une solution avecx y6=1 alorsx+x yy=1⇐⇒x+ 2 24 32 23 x y+y+2x y2x y2x y=1. £ ¤¡ ¢ 2 2 2 22 22 2 Calculons (yx)+x(yx)x=y+x2x y+x yxx= ¡ ¢ 2 2 24 22 43 22 3 yxx y=y+x y+x2x y2x y+x y=1 (d’après l’égalité cidessus. ¡ ¢¡ ¢ 2 2 2 22 2 De même calculonsy+y(y+x)(y+x)=y+x yx2x y= ¡ ¢ 2 2 2 yxx yque l’on vient de calculer et qui est égal à 1. Si (x;yest un couple solution, alors (yx;x) et (y;y+x) en sont deux autres b.De de2. b.et3. a.on en déduit que le couple (2 ; 3) fournit les couples (1 ;2) et (3; 5) et que le couple solution (5; 8) donne les couples (3; 5) (déjà trouvé) et (8 ; 13) solutions. 4.Démonstration par récurrence :
– Initialisation: le couple (a0;a1)=(1 ; 1) est solution ; – Hérédité: supposons que le couple de rangn, (an;an+1) soit solution. De la question3. a.il résulte que le couple (an+1;an+1+an)=(an+1;an+2) est aussi solution. On a donc démontré par récurrence que pour toutn>0, les couples (an;an+1) sont des couples solutions. D’après la question1. b.les nombresanetan+1sont premiers entre eux. Les premiers nombres de la suite (de Fibonacci) sont 1; 1; 2; 3 ; 5; 8 13; 21; . . .: deux termes consécutifs sont premiers entre eux.
EX E R C IC Epoints4 5 Pour les candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité On considère les deux suites (un) et (vn) définies, pour tout entier natureln, par : ( ( u0=3v0=4 un+vnun+1+vn un+1=vn+1= 2 2 7 715 15 3+4 7+4 15+29f r ac298+59 2 24 4 1.u1= =,v1= =,u2= =etv2= =. 2 22 42 82 16 2.Soit la suitewn=vnun.
un+1+vnun+1+vn2un+1vnun+1 a.Calculonswn+1=vn+1un+1= == = 2 2 2 un+vn vnvnun1 2 = =wn. 2 44
Nouvelle–Calédonie
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Baccalauréat S
1 La suite (wn) est donc une suite géométrique de raison. 4 µ ¶ n 1 b.On sait quewn=w0×; orw0=43=1. 4 1 Doncwn=. n 4 1 1 Comme la raisonest comprise entre 0 et 1, on sait quelim=0+. n n→+∞ 4 4 vnunwn 3.On aun+1un>= =0, car la suite (wn) est positive. 2 2 La suite (un) est donc croissante. un+vn vn un+1+vnunvn1 2 De mêmevn+1vn= −vn= == −(vnun)= 2 24 4 1 wn<0. 4 La suite (vn) est donc décroissante. D’autre part la différencevnunégale àwna pour limite 0. Les deux suites (un) et (vn) sont donc adjacentes. Elles ont donc la même li mite. un+2vn 4.Soittn=. 3 un+vn +u+v u+2 n+1vn+1 2n+1nun+vn+2vn+un+vn a.On atn+1= == = 3 36 2un+4vnun+2vn = =tn. 6 3 u0+2v011 La suite (un) est donc constante ettn=t0=. 3 3 un+2vn11un+2vn b.Detn=lim, on déduit quetn= =lim=. n→+∞n→+∞ 3 33 11 Conclusion :limun=limvn=. n→+∞n→+∞ 3
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