in si pit n m invar LITTRÉ mot lat 3e pers sing indic de incipere commencer
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Niveau: Secondaire, Collège, Troisième

  • mémoire


1 INCIPIT (in-si-pit). n. m. invar. (1887, LITTRÉ mot lat., 3e pers. sing. indic. de incipere, « commencer ») Se dit des premiers mots d'un manuscrit, d'un livre... [Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Tome Troisième, 1963. Paul Robert, p.687] SOMMAIRE 1er type de définition 2ème type de définition Éléments pour une grille de lecture à partir de l'incipit d'un roman Un 1er exemple : Nathalie Sarraute « Enfance » Un 2ème exemple : Maupassant « Bel Ami » Incipit et clausules dans les historiettes et comptines Sitographie Bibliographie

  • relation auteur-narrateur

  • mot courant

  • temporalité dans le récit

  • auteurs dans l'antiquité et au moyen age

  • littré mot lat


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Langue Français

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INCIPIT
(in-si-pit). n. m. invar. e (1887, LITTRÉ mot lat., 3 pers. sing. indic. de incipere, « commencer ») Se dit des premiers mots d'un manuscrit, d'un livre...[Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Tome Troisième, 1963. Paul Robert, p.687] SOMMAIRE
er 1 type de définitionème 2 type de définitionÉléments pour une grille de lecture à partir de l’incipit d’un romaner Un 1 exemple : Nathalie Sarraute « Enfance »Un 2ème exemple : Maupassant « Bel Ami »Incipit et clausules dans les historiettes et comptinesSitographieBibliographie
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er 1 type de définition Unincipitest le début d'un texte, en général d'un roman(du latin incipio, is, ere : « commencer »).À l'origine, on désignait par ce titre la première phrase d'un roman, aussi nommée « phrase-seuil ». Il est cependant commun de nos jours de le considérer plutôt comme ayant une longueur variable. Il peut ne durer que quelques phrases, mais aussi plusieurs pages. Contrairement à l'incipit, l'excipit(ou clausule) est la fin d'un chapitre, d'un ouvrage(les derniers paragraphes, les dernières phrases). ROLE DE L'INCIPIT L'incipit répond généralement à trois caractéristiques. Il informe, intéresse et noue le contrat de lecture. ·Il informe en mettant en place les lieux, les personnages et la temporalité du récit. ·Il intéresse par divers procédés techniques, par exemple l'utilisation de figures de style ou encore en une entrée in medias res (le récit débute dans le feu de l'action). ·Il noue le contrat de lecture en indiquant au lecteur le code qu’il doit utiliser dans le cadre de sa lecture ; bref, il place différents signes annonciateurs du genre littéraire auquel il appartient. INCIPITS CELEBRES Certains incipits sont insolites et désarçonnent le lecteur en jouant avec les conventions du roman ; d'autres, par leur concision, leur force ou leur humour, ont marqué les esprits et ont su rester dans les mémoires. ·« Jacques le Fataliste », (1773), Denis Diderot Comment s'étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s'appelaient-ils ? Que vous importe? D'où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l'on sait où l'on va? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. ·« Point de lendemain», (1777), Vivant Denon J'aimais éperdument la comtesse de *** ; j'avais vingt ans, et j'étais ingénu ; elle me trompa, je me fâchai, elle me quitta. J'étais ingénu, je la regrettai ; j'avais vingt ans, elle me pardonna ; et comme j'avais vingt ans, que j'étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l'amant le mieux aimé, partant le plus heureux des hommes. ·« Moby-Dick »,(1851), Herman Melville Appelez-moi Ismaël. Il y quelques années de cela — peu importe combien exactement — comme j'avais la bourse vide, ou presque, et que rien d'intéressant ne me retenait à terre, l'idée me vint de naviguer un peu et de revoir le monde marin.(traduction de Philippe Jaworski) ·« Salammbô »,(1862), Gustave Flaubert C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar. ·Du côté de chez Swann(1913), Marcel Proust Longtemps je me suis couché de bonne heure. ·« L'Étranger », (1942), Albert Camus Aujourd’hui, Maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. ·« Mémoires de guerre », (1954), Charles de Gaulle Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France... Le sentiment me l'inspire aussi bien que la raison. ·« Les Racines du mal », (2003), Maurice G. Dantec Adreas Schaltzmann s'est mis à tuer parce que son estomac pourrissait. (un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre)
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ème 2 type de définition L’incipit est la première phrase d’un texte. C’est l’accroche, ce qui nous pousse à continuer ou à abandonner la lecture. L’incipit pose également le pacte de lecture entre l’auteur et le lecteur en indiquant : - le ton : sentimental, dramatique, mystérieux… - le rythme : phrase longue, phrase courte - le style : poétique, journalistique… - le niveau de langage : mots courants, ou recherchés - le mode narratif : focalisation zéro, interne ou externe - Une atmosphère étrange - Des sentiments violents dramatiques - Une énigme, un mystère - Un personnage extraordinaire Ils suggèrent en tous les cas de l’implicite, et poussent le lecteur à poursuivre, pour comprendre. Un jour, j’étais âgée déjà, dans le hall d’un lieu public, un homme est venu vers moi.Marguerite DURAS « L’amant » éditions de Minuit Il y avait une fois une petite fille, toute charmante, toute mignonne.Andersen « les chaussons rouges » Bibliothèque précieuse CETTE saloperie de sang jaillit d’abord à travers ses narines, puis fit vibrer les veines de son cou, explosa en torrent écarlate dans sa bouche, atteignit ses yeux, l’aveugla et le fit choir, choir, choir, choir, choir.James Baldwin « Harlem quartet » Bibliothèque cosmopolite Stock. – Nous mourrons tous…- et elle plonge sa main dans la poussière : la vieille Délira Délivrance dit : nous mourrons tous : les bêtes, les plantes, les chrétiens vivants, ô Jésus-Maria la Sainte Vierge ; et la poussière coule entre ses doigts.Jacques Roumain« Gouverneurs de la rosée » Les éditeurs français réunis. En latin « Incipit » signifie « il commence ». Les auteurs dans l’Antiquité et au Moyen Age désignaient ainsi leurs textes, par les premiers mots, la première phrase. Ce terme remonte donc à l’époque des incunables, quand les ouvrages imprimés ne comportaient pas de page de tête, et commençaient toujours par cette formule :"Incipit"("Ici commence"). On donne souvent l’exemple des encycliques papales : Rerum novarum ou Master magistra. On l’utilise aussi en poésie : -« j’ai une peau… » (Eloges de Saint John Perse) -« …Toujours il y eut cette clameur.. » (Exil de Saint John Perse) site « mémoires créoles »
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Éléments pour une grille de lecture PREMIERES PAGES D'UN ROMAN (INCIPIT) I- LA FICTION (qu’est-ce qui est raconté ?) 1- LA MISE EN PLACE : les circonstances ·Le temps de l'histoire : date ? durée ? ·Le lieu ·Le décor 2- L'ACTION ·? (D'ailleurs elle n'est aps nécessairement exposée auSituation initiale : est-elle définissable début du roman) ·Enjeu de l'action ·Personnages : le personnage central est-il présent ? ·Forces agissantes : quelles forces apparaissent-elles ? II- LA NARRATION (comment est-ce raconté?) 1- LE TEMPS ·Ordre de la narration : situation de l'acte narratif par rapport à l'histoire racontée ? ·Rythme de la narration : rapport entre la durée de l'histoire et la durée du récit ? 2- QUI RACONTE ? A QUI ? ·Situation du narrateur par rapport à l'histoire ? relation auteur-narrateur ? ·Y a-t-il un destinataire défini ? Quel est son statut ? 3 - QUI VOIT ? (focalisation, point de vue) 4 - MODES D'EXPRESSION: narration, description, dialogue ? III – THÈMES Quels sont les thèmes qui apparaissent dès le début du roman ? IV - LE PACTE DE LECTURE Il s'agit d'une sorte de programme de départ : tout texte propose à son lecteur d'accepter un certain nombre de conventions et de contraintes. Préalablement au pacte de lecture, l'attente du lecteur est créée et orientée par un certain nombre d'éléments: le fait qu'il a choisi de lire un roman, le nom de l'auteur, le titre, la présentation du livre
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er Un 1 exemple : Nathalie Sarraute « Enfance »
Nathalie Sarraute (1900-1999),Enfance(1983), incipit
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POUR LE COMMENTAIRE... L'incipit d'Enfance met en scène deux interlocuteurs dont on ne connaît pas, de prime abord, l'identité. On dit qu'il s'agit d'un incipitin medias res(= au milieu de l'action ; en l'occurrence au milieu d'une conversation).Ce sont les déictiques "ça" et "Évoquer tes souvenirs d'enfance" (l'expression est entre guillemets, ce qui signifie que l'interlocuteur reprend l'expression du narrateur principal) qui nous montrent que la conversation semble déjà avoir commencé. Les premières lignes de notre extrait sont marquées par un refus du projet autobiographique traditionnel en ce sens que ce dernier serait une "retraite" (littéraire) : « [...] est-ce que ce ne serait pas prendre ta retraite ? te ranger ? [...] ». o ·Le narrateur principal est "tenté" par l'évocation des souvenirs d'enfance et se défend d'abandonner l'esthétique qu'il a adoptée dans ses précédentes œuvres : « — Mais justement, ce que je crains, cette fois, c'est que ça ne tremble pas... [...] o — Rassure-toi pour ce qui est d'être donné... [...] je voudrais, avant qu'ils disparaissent... ». Son interlocuteur, le "double", permet au narrateur principal de se justifier sur son o projet littéraire, de s'interroger sur ses motivations. C'est lui qui contribue à faire naître la vérité sur l'entreprise littéraire de son interlocuteur. Le locuteur et son double : ·Ils semblent bien se connaître (tutoiement) ; le double connaît l'esthétique littéraire de l'écrivain : « Tu n'as vraiment pas oublié comment c'était là-bas ? [...] ». Comme ces deux locuteurs se connaissent bien, le double garantit l'authenticité des propos autobiographiques du narrateur principal car il est présenté dans l'incipit comme apte à remettre en cause les énoncés. ·Le double n'hésite pas à railler le narrateur principal et utilise un vocabulaire familier. ·Dans « Oui, ça te rend grandiloquent. Je dirai même outrecuidant. », "grandiloquent" et "outrecuidant" ne sont pas accordés au féminin —> cette instance narrative est asexuée, neutre.d’après le site “études littéraires”, rubrique « figures stylistiques »
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ème Un 2 exemple : Maupassant « Bel Ami » BEL-AMI DE GUY DE MAUPASSANT (Chapitre 1) L'extrait cité consiste en l'ouverture du roman où le romancier nous propose le portrait en mouvement de son héros, Georges Duroy.Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Comme il portait beau, par nature et par pose d'ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d'un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon, qui s'étendent comme des coups d'épervier. Les femmes avaient levé la tête vers lui, trois petites ouvrières, une maîtresse de musique entre deux âges, mal peignée, négligée, coiffée d'un chapeau toujours poussiéreux et vêtue d'une robe toujours de travers, et deux bourgeoises avec leurs maris, habitués de cette gargote à prix fixe. Lorsqu'il fut sur le trottoir, il demeura un instant immobile, se demandant ce qu'il allait faire. On était au 28 juin, il lui restait juste en poche trois francs quarante pour finir le mois. Cela représentait deux dîners sans déjeuners, ou deux déjeuners sans dîners, au choix. Il réfléchit que les repas du matin étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir, il lui resterait, en se contentant des déjeuners, un franc vingt centimes de boni, ce qui représentait encore deux collations au pain et au saucisson, plus deux bocks sur le boulevard. C'était là sa grande dépense et son grand plaisir des nuits et il se mit à descendre la rue Notre-Dame-de-Lorette. Il marchait ainsi qu'au temps où il portait l'uniforme des hussards, la poitrine bombée, les jambes un peu entrouvertes comme s'il Venait de descendre de cheval et il avançait brutalement dans la rue pleine de monde, heurtant les épaules, poussant les gens pour ne point se déranger de sa route. Il inclinait légèrement sur l'oreille son chapeau à haute forme assez défraîchi, et battait le pavé de son talon, il avait l'air de toujours défier quelqu'un, les passants, les maisons, la ville entière, par chic de beau soldat tombé dans le civil. A. L'incipit d'un roman Dans l'incipit d'un roman on retrouve généralement des caractéristiques typiques. 1.Le cadre spatio-temporel Le romancier installe toujours au début de son roman, le cadre où se déroule l'histoire. 1.espace L'histoire se déroule à paris: "rue de Notre-Dame-de-Lorette", dans un quartier populaire comme l'indique le mot "gargote", à proximité des boulevards, où se trouve les endroits de distraction, bar, brasserie, café, théâtre... Et les grands journaux. 2.temps En été, le 28 juin, dans les années 1880. On peut supposer par le utilisation de" on" qui installe le lecteur dans une immédiate complicité chronologique. Il y a une contemporanéité entre le temps supposé de l'histoire, de l'intrigue, le temps réel de l'écriture et le temps du lecteur embarqué dans l'histoire. Le récit est ancré dans le réel par l'utilisation de mots qui renvoient à la réalité matérielle et sociale des années 1880. La monnaie, les distractions, et le mot "dîneur", "bock", "collation au pain et aux saucissons", et de la hiérarchie sociale "caissière", "ancien sous-officier", "ouvrière", "maîtresse de musique", "bourgeoise", "hussard". 2.Présentation du personnage Dans l'incipit, on présente le personnage principal qui ici est Georges Duroy, un ancien militaire.
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B. Un portrait en mouvement 1. Le portrait physique Georges Duroy est un bel homme. Maupassant présente essentiellement son allure plaine de prestance : "porter beau", "cambre sa taille", "friser la moustache", "regard de joli garçon". Il attire le regard des femmes (3ème paragraphe): " la poitrine bondée", "chic de beau soldat". Viril, puissant, c’est un mâle. : "moustache", "le geste familier et militaire", "cours d'épervier". Le "les jambes un peu entre ouvertes", " brutalement", "portait", "battait", "défier" ... 2.Le portrait psychologique Georges Duroy est un homme relativement fier de lui, orgueilleux : "pause d'anciens sous-officiers", "regards circulaires rapides", "pour ne point se déranger", "chic", "défier" les, "battait le pavé" (pour se faire remarquer). Le Georges Duroy est atteint d'homme calculateur. Le roman commence par une anecdote sur l'argent. Le quatrième part être entièrement consacrée à sa réfection sur son budget. Qu'en, qu'il était immobile, il a réfléchi à l'argent. Georges Durand apparaît comme un être brutal avec le verbe et additif du dernier paragraphe. 3.Le statut social du personnage. La première chose que l'on apprend est que Georges Duroy est pas un ancien sous-officier dans les tsars. "pause d'anciens sous-officiers", outre les " autres étant où il portait l'uniforme des hussards", au "jambes entre ouvertes comme s'il descendait de cheval". Il a contre une puissant puis il est tombé dans la déchéance : a "tombé dans le civil". "il lui restait juste en poche 3 francs 40", "assez défraîchi", " tombé dans le civil". Il va vouloir retrouver un statut social valorisant. C. La mise en œuvre des thèmes du roman - Un roman Réaliste ou Naturaliste. 1.Présence d'un certain nombre d'éléments qui nous installent dans la réalité matérielle des années 1880 et dans un décor particulier "de la ville". 2.Argent! Dans Bel-Ami, l'une des thèmes majeurs est le rapport à l'argent. Le roman s'ouvre sur un rendu de monnaie. Puis sur un paragraphe entier est consacré au calcul du héros pour optimiser le peu d'argent qu'il a et en obtenir le meilleur rendement. Cette aptitude d'optimiser est constante chez GD Il transforme un chapitre défraîchi en élégance, plus tard il se servira de son expérience d'ancien militaire et des conseils de Mme Forestier pour devenir journaliste. Il fait toujours fructifier son bien, c'est comme ça, qu'il va faire fortune. Son investissement, se fait essentiellement par les femmes. L'incipit le montre déjà. 3.Les femmes. - L'un des autres thèmes majeurs du roman est "Les Femmes". GD est défini comme un séducteur et c'est se qui le ramènera à la réussite. "Toutes les femmes le regardent", "trois petites ouvrières", "la maîtresse de musique", "les bourgeoises". GD est Bel-Ami.
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Incipit et clausules dans les historiettes et comptines Il existe dans le conte occitan, comme dans tous les contes, des formulettes spécifiques.Les formulettes initiales sont à peu près invariables: Jo sabi un conte Je sais un conte I aviá Il y avait Un còp i aviá Il y avait une fois Elles sont plus minimalistes que les formules finales qui sont des variations sur le fait que le conte se termine, avec des variantes thématiques, phonétiques, lexicales. En voici quelques-unes, acabat (achevé) rimant au choix avec prat (pré), gat (chat), sac (sac) : Tric ! Trac ! Et tric et trac ! Som passat per un prat, Je suis passé par un pré Mon conte es acabat Et mon conte est achevé En passant dins un prat En passant dans un pré Marchèri sur la coeta d'un gat Je marchai sur la queue d'un chat Que fasquèt "coic coic coac coac" Qui fit "couic couic couac couac" E mon conte es acabat ! Et mon conte est achevé ! E cric e crac Et cric et crac Sèm al fons del sac On est au fond du sac Mon conte es acabat ! Mon conte est achevé ! Outre le plaisir des sons et des mots, une petite histoire s'esquisse, un paysage se dessine, une vie rurale est évoquée, un peu comme dans des comptines : E cric crac Et cric crac Mon conte es acabat Mon conte est achevé Soi passat per un prat Je suis passé par un pré Ai pres un lampada de fen J'y ai pris une lampée de foin E me'n soi anat ! Et je m'en suis allé ! E cric crac Et cric crac Mon conte es acabat Mon conte est achevé Passèri per un prat Je passai par un pré Portavi solièrs de veire Je portais des souliers de verre Los copèri sense los veire ! Je les cassai sans les voir ! On retrouve dans les contes de tous pays des formules d'incipit, de clausules ou internes au conte. Les formulettes peuvent même se développer en chansonnettes. Le petit chaperon rouge : "Tire la chevillette et la bobinette cherra". Blanche-Neige et le dialogue en refrain du miroir de la reine. Le grain magique (Taos Amrouche) : "Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil", "Mon conte est comme un ruisseau, je l'ai conté à des seigneurs". Dans les contes marocains une des formules rituelles de fin les plus répandues est : "Je suis allée chez ma tante et mon bol s'est cassé" ou "Voilà ce que les gens de bien nous ont raconté ; à notre tour nous le racontons à d'autres gens de bien". Les difficultés de traduction sont telles que souvent le traducteur laisse ces formules rituelles dans la langue d'origine : homophonies, homonymie, assonances, rimes... étant intraduisibles ou perdant sel et sens en français. D’après « le conte occitan » (CRDP Toulouse)
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Sitographie  Une collection qui répertorie actuellement http://www.incipit.org/œuvres de 398 auteurs 709 Gilles G. Jobin - Buckingham, QC, Canada  365 incipit issus d’ouvrages de la littérature, http://christian.mathis.club.fr/incipit.html un par jour de l’année, rangés dans un calendrier A vous d’écrire ! L’incipit vous est proposé. A http://opus-la fin, vous découvrez le véritable texte d’où all.paris.iufm.fr/ecritatel/atel_0/oper/incipit_frm.htmil est extrait. http://magneb.club.fr/generateurs/incipit-roman.htmlPérec : un peu moins de 20 000 Georges débuts de romans : -lire un des 3 débuts imaginés par Pérec -combiner aléatoirement un début http://www.cafe.umontreal.ca/cle/accueil.html Liste d’incipit rangés par ordre alphabétique
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BIBLIOGRAPHIE En référence B.O Hors série n°3 du 19/06/08o Ouvrages de pédagogie Pour une lecture complète : ·«Former des enfants lecteurs et producteurs de poèmes», Groupe d’Ecouen – Hachette éducation, coll. Pédagogie pratique à l’école ·«Des enfants lecteurs et producteurs de textes »2 et 3), Joëlle Jolibert et Christine (cycles Sraïki – Hachette éducation, coll. Profession enseignant ·«Apprentissages progressifs de l’écrit à l’école maternelle», groupe PROG – hachette éducation, coll. Didactiques Quelques chapitres intéressants dans : ·«Lire la littérature à l’école, pourquoi et comment conduire cet apprentissage spécifique de la GS au CM ?», Catherine Tauveron, Hatier, coll. Pédagogie ·«Travailler par cycles en français», Chantal Mettoudi et Alain Yaïche – Hachette éducation, coll. L’école au quotidien·«Des images à parler, à lire, à écrire» (cycles 1, 2 et 3), CRDP Nord/Pas-de-Calais, coll. Démarches et outils pour la classe·«Travailler le récit au cycle 3», Antonio Valzan, Hachette éducation, coll. Pédagogie pratique à l’école - 2004Ouvrages à utiliser dans la classe ·«Lettres en folie», petite fabrique de littérature 2, A.Duchesne – Magnard ·«A vos plumes», 1001 conseils pour écrivains et conteurs en herbe, M.Mallié – Casterman ·«Jouons avec les mots», I.Coran – Casterman, coll. Les heures bonheurs ·«J’écris des poésies», des poèmes à lire, des jeux pour en écrire, R.Causse – Albin Michel Jeunesse ·«Tautogramme», N.Charbonnaux – éditions Frimousse ·Dans la collection Humour en mots - Albin Michel jeunesse : -«Ton porc te ment tôt», J-H. Malineau -«Chats mots», J-H. Malineau -«Dix dodus dindons», le trésor des virelangues françaises, J-H. Malineau
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