Découvrir Saint-Léger-les-Mélèzes
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Découvrir Saint-Léger-les-Mélèzes Décembre 2009 1
  • déclenchement de la reconquête des alpes par les comtes de provence
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  • esprit général de l'esprit de la pédagogie de la découverte
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Découvrir
Saint-Léger-les-Mélèzes
Décembre 2009
1Sommaire
Avant-propos 3
Un sacré voyage 4
Plan du village 7
Bref historique 8
La vie autrefois 10
Création de la station 11
Construction d’un cadran solaire 12
Loup ! Loup ! Es-tu là ? 14
Le ski alpin 16
Le ski nordique 18
La montagne : quelques éléments de vocabulaire 20
Les zones de végétation 21
Faire parler une carte 22
Notes personnelles 23
2Avant-propos
Aux titulaires de classe
Après « Des Pistes pour les Classes de Neige », un outil à usage local pour le
séjour sur place complète le matériel pédagogique déjà proposé, sans
renoncer toutefois à l’option de base des classes de découvertes des CPAN :
Les enfants voyagent….
… le titulaire accompagne leurs découvertes !
Les enfants sont acteurs….
… le titulaire de classe est le metteur en scène !
Si les « Pistes pour les Classes de Neige » vous proposent des scénarios
d’activités, le présent document vient planter les éléments du décor et
apporter les accessoires utiles aux réalisations, en particulier pour ceux qui
arrivent pour la première fois sur les lieux.
Nous voudrions éviter de fournir ici une sorte d’ « anti-Pistes » qui ferait du
titulaire de classe le guide d’un groupe de touristes passifs.
Les données qui vous sont fournies sont à utiliser comme bon vous semble,
dans l’esprit général de l’esprit de la pédagogie de la découverte.
Ce cahier présente une première information concernant ce village ainsi que
des textes d’intérêt général.
Les CPAN ne doutent pas que l'inventivité des enseignants permettra
d'améliorer le contenu en faisant partager les découvertes des uns et des
autres.
Les pages qui suivent sont proposées par quelques-uns de nos
accompagnateurs en Classes de neige.
Nous les en remercions.
3fi


Un sacré voyage
Depuis le début des Classes de Neige en 1963, le voyage… c’est une affaire de train …
Mais depuis l’année 2000, c’est aussi une histoire d’autocar !
Mais par quelles villes passerons-nous ?
En Belgique : …
Dans le Luxembourg : …
En France : …
J’ai entendu parler, DONC je m’informe…
Grenoble : …
Hautes Alpes : …
Parc des Ecrins : …
Vallée de Champsaur : …
L’Isère : …
Le Drac : …
Gap : …
45Saint-Léger est un village des Hautes Alpes composé de 3 hameaux :
le Moulin du Serre, le Lauza et les Forests.
6Le plan du village
7Bref historique
Il est difficile de dater exactement la fondation du village de St-léger. Les
edocuments écrits n’apparaissent qu’au 15 siècle. Les seuls éléments sont les
chartes des ordres religieux, heureusement conservés. Comme la plupart des
villages de la vallée, la fondation de St-léger semble dater du Xe siècle.
Auparavant, nous savons que la vallée, d’après les vestiges retrouvés, était
habitée dès l’âge du bronze ( 1500 ans avant Jésus-Christ ).
Au temps de l’invasion romaine, Jules César appelait Tricoriens les habitants de
la vallée du Drac. Nous savons qu’une route reliait Manse à Orcières, en passant
au sud du village actuel.
A partir de l’an 500 débutent les grandes invasions : Lombards, Burgondes, et
surtout, vers 700, les Sarrasins qui occupent le pays.
Vers 980, St-Mayeul, abbé de Cluny, est arrêté près de chez nous par les
Sarrasins. Sa liberté est monnayée contre forte rançon. C’est le déclenchement
de la reconquête des Alpes par les comtes de Provence pour libérer la région
des bandes arabes.
A partir de là s’instaure la sécurité. Les Provençaux occupent le territoire et
construisent des châteaux. La féodalité s’installe avec le régime des Seigneurs
locaux. La population se sédentarise, les villages se construisent.
Saint-Léger appartient au mandement du Comte de Faudon ( représentant du
comte de Provence ). A l’époque, il se nomme encore ‘ le Serre’ ou petite colline
au sommet duquel fut édifié le tout premier château.
La paix revenue, les moines évangélisent le pays. Ceux de Saint-André de Gap
fondent un prieuré et une église à Saint-Léger, sans doute en hommage à l’ancien
évêque d’Autun, que les moines de Gap, filiale de Cluny, portaient en vénération.
Pendant 2 siècles, le village se développe sous l’entière autorité des seigneurs.
Vers 1250, le mandement de Faudon passe sous l’autorité du Dauphin et
bénéficie de plusieurs libertés : droit d’élire des consuls (délégués communaux ),
droit de fournage ( d’avoir un four banal ou commun ), droit de pâturage, droit
d’arrosage ( le canal d’Ancelle à Saint-Léger date de 1250 ).
8Peu à peu, les gens, aidés par le Dauphin, se libèrent du seigneur,.
La population augmente, l’agriculture se développe : la principale ressource étant
‘ l’aver ‘, c’est-à-dire ‘ l’avoir ‘ ou le capital. D’ailleurs dans le langage du cru,
cette appellation est restée pour désigner le mouton.
En 1335, au recensement delphinal, Saint-Léger compte 77 feux ou familles soit
près de 500 habitants.
L’actuel château de Saint-Léger date de 1612. Il appartenait aux nobles du
Serre dont Antoine, dit « Capitaine Rivail ». C’est l’un de ses fils, Charles
Salomon, évêque de Gap qui paya la construction, (sur les fonds de l’évêché
disent les mauvaises langues).
En 1870, l’église, en ruines est reconstruite sur le même emplacement et, vers la
même époque, est achevée la première route vraiment carrossable qui ouvre le
village vers Chabottes.
En 1921, le quartier du Serre, jusqu’au bas du village, est ravagé par un incendie.
Ce sinistre va causer le départ de plusieurs familles.
C’est en 1966, avec la création de la station de ski, que le village va retrouver une
seconde jeunesse et une transformation comme jamais connue au cours de 10
siècles d’existence.
9La vie autrefois au village
L’arrivée du tourisme a provoqué un essor économique, mais a aussi bouleversé le
mode de vie de nos villages ; certes, le tourisme n’est pas le seul responsable :
les voitures, la télévision, les progrès techniques, les échanges, … ont beaucoup
contribué à cette évolution…
Le village constituait tout un petit monde à part, très replié sur lui, avec son
originalité, son cachet particulier, parfois même son accent propre.
A 90 % agricole, au rythme des saisons, les travaux des champs tenaient une
grande place ; sans machine, les paysans abattaient des journées de labeur
interminables.
Quelques artisans : maçons, menuisiers, cordonniers, charrons, bourreliers,
meuniers … et des ambulants : le « mani » (rétameur), « l’émoulet » (l’aiguiseur),
le rempailleur de chaises, les ramoneurs, les « porte-balles » (ils transportaient
à dos, dans une sorte de malle énorme des tas de choses : fils, aiguilles,
chaussettes, ciseaux, tissus,…).
Peu de commerces : épicerie et surtout l’auberge (centre très actif ).
Tout ce monde voisinait, s’entraidait, une vie très collective se déroulait. Chacun
à son tour cuisait au four banal son pain sur la place publique. On s’y retrouvait
volontiers pour discuter.
Durant les longues veillées d’hiver les gens se réunissaient : les femmes
tissaient la laine, les hommes bluaient (effilaient) le chanvre ou tressaient
paniers et paillasses.
Le moindre détail avait son importance : un mariage, une naissance, un décès, …
Peu d’argent, pas de loisirs, on saisissait toutes les occasions pour se distraire.
Les fêtes religieuses, nombreuses et interminables, à grands sons de cloches, un
cérémonial qui tenait du folklore (processions, reposoirs,…).
Lors de la fête du village (la vogue), on venait de loin et la jeunesse dansait le
« rigaudon » sur la place publique autour du « maï », le grand sapin enrubanné.
Une table bien garnie avec les fameuses tourtes arrosées de « mesurons ».
Les Frézelles ou feux de joie étaient allumés sur les hauteurs en début de
Carême dans toute la vallée. Cette coutume est encore respectée dans certains
villages du Champsaur.
10

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