Oeuvres III
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Rosa Luxembourg (1913) Oeuvres III L'accumulation du capital I Contribution à l'explication économique de l'impérialisme Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: Site web pédagogique : Dans le cadre de la collection: Les classiques des sciences sociales Site web: Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web:
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Langue Français

Extrait

Rosa Luxembourg (1913)
Oeuvres III
L’accumulation du capital I
Contribution à l’explication économique
de l’impérialisme
Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay,
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi
Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca
Site web pédagogique : http://www.uqac.ca/jmt-sociologue/
Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales"
Site web: http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales
Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque
Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi
Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htmRosa Luxembourg (1913), Oeuvres III : l’accumulation du capital (1) 2
Cette édition électronique a été réalisée à partir de :
Rosa Luxembourg (1913)
Oeuvres III
L’accumulation du capital I.
Contribution à l’explication économique
de l’impérialisme
Paris : François Maspero, Petite collection Maspero, no 47. 1969, 285 pages.
Présentation d’Irène Petit. Traduction de Marcel Ollivier et Irène Petit.
Police de caractères utilisée :
pour le texte: Times, 12 points.
Pour les citations : Comic Sans 10 points.
Pour les notes de bas de page : Times, 10 points.
Édition numérique réalisée le 4 novembre 2004 à Chicoutimi, Ville de Saguenay,
province de Québec, Canada.Rosa Luxembourg (1913), Oeuvres III : l’accumulation du capital (1) 3
Table des matières
Tome I
Préface du traducteur
Avant-propos de l'auteur
I LE PROBLÈME DE LA REPRODUCTION
1. Objet de l'analyse
2. L'analyse du procès de la reproduction chez Quesnay et chez Adam Smith
3. Critique de l'analyse de Smith
4. Le schéma de la simple reproduction de Marx
5. La circulation de l'argent
6. La reproduction élargie
7. Analyse du schéma de reproduction élargie de Marx
8. Les tentatives de solution de la difficulté chez Marx
9. La difficulté du point de vue du procès de la circulation
II EXPOSÉ HISTORIQUE DU PROBLÈME
Première polémique : controverse entre Sismondi-Malthus et Say-Ricardo-
Mac Culloch.
10. La théorie de la reproduction d'après Sismondi
11. Mac Culloch contre Sismondi
12. Ricardo contre Sismondi
13. Say contre Sismondi
14. Malthus
Deuxième polémique : controverse entre Rodbertus et von Kirchmann.
15. La théorie de la reproduction de Von Kirchmann
16. Rodbertus et sa critique de l'école classique
17. L'analyse de la reproduction par Rodbertus
Troisième polémique : Struve-Boulgakov-Tougan-Baranowsky contre
Vorontsov-Nicolai-on.
18. Nouvelle version du problème
19. Vorontsov et son « excédent »
20. Nicolai-on
21. Les « tierces personnes » et les trois empires mondiaux de Struve
22. Boulgakov et son complément à l'analyse de Marx
23. La « disproportionnalité » de Tougan-Baranowsky
24. La fin du marxisme russe « légal »
Tome IIRosa Luxembourg (1913), Oeuvres III : l’accumulation du capital (1) 4
III LES CONDITIONS HISTORIQUES DE L'ACCUMULATION
25. Les contradictions du schéma de la reproduction élargie
26. La reproduction du capital et son milieu
27. La lutte contre l'économie naturelle
28. L'introduction de l'économie marchande
29. La lutte contre l'économie paysanne
30. L'emprunt international
31. Le protectionnisme et l'accumulation
32. Le militarisme, champ d'action du capital
IV CRITIQUES DES CRITIQUES ou : CE QUE LES ÉPIGONES ONT FAIT
DE LA THÉORIE MARXISTE
1.
2.Rosa Luxembourg (1913), Oeuvres III : l’accumulation du capital (1) 5
Préface
Retour à la table des matières
L'Accumulation du Capital parut en 1913. Dans sa courte introduction à l'ouvrage,
Rosa Luxemburg en explique l'origine et la conception : son activité de professeur à
l'École du Parti, depuis 1907, l'avait amenée à entreprendre la composition d'une
1Introduction à l'Économie politique qui devait décrire, sous une forme accessible à
un large public, les différentes étapes de l'histoire et des doctrines économiques, pour
aboutir à un exposé des théories de Marx. Or, dans cette dernière partie, voulant
expliquer le processus économique global du capitalisme, elle se trouva arrêtée par
2des difficultés d'ordre conceptuel. L'étude de ces difficultés l'amena à écrire un
nouvel ouvrage, l'Accumulation du capital. Elle y reprenait le problème exposé par
Marx de manière fragmentaire et inachevée dans le livre deuxième du Capital,
donnant des conclusions qui n'ont cessé d'être discutées jusqu'à aujourd'hui.
En voulant expliquer les fondements scientifiques du socialisme, Rosa Luxem-
burg se heurta à une contradiction que nul jusqu'alors n'avait aperçue dans l’œuvre de
Marx. Le livre deuxième du Capital donne une représentation schématique d'ensem-
ble de la reproduction du capital, de l'accumulation capitaliste. Or les schémas de
Marx, fondés sur des exemples numériques, semblent prouver la possibilité d'un
développement indéfini du capitalisme, d'une accumulation sans entraves ni limites, à
condition toutefois que les proportions soient respectées entre les deux grandes
sections de la production. Cette démonstration arithmétique semble démentir les
conclusions du reste de l'ouvrage, où Marx insiste sur les contradictions immanentes
du capitalisme, qui provoquent des crises périodiques de plus en plus violentes et
doivent fatalement entraîner l'effondrement économique du capitalisme.
Comment concilier ces deux points de vue ?

1 Cet ouvrage n'a jamais été achevé. Les fragments écrits par elle ont été publiée après sa mort, par
Paul Levi en 1925, sous le titre Einführung in die Nationalökonomie. Cf. Paul Frölich Rosa
Luxemburg, Maspero, 1965, p. 189 et suiv.
2 Voir l'Avant-propos de Rosa Luxembourg.Rosa Luxembourg (1913), Oeuvres III : l’accumulation du capital (1) 6
Il est nécessaire de résumer ici brièvement l'exposé schématique de Marx et
l'analyse qu'en donne Rosa Luxemburg.
S'inspirant du Tableau économique de Quesnay, Marx entreprit d'exposer le
processus de la reproduction du capital social total. Il distingue dans la production
deux grandes sections : la section I, correspondant à la production des moyens de
production, et la section Il à celle des moyens de consommation. A l'intérieur de
chaque section, le produit global annuel se décompose comme suit : c (capital cons-
tant) + v (capital variable) + pl (plus-value). Le capital constant représente les
machines, bâtiments, matières premières; le capital variable correspond à la somme
des salaires payés dans la société au cours de l'année, et pl ou la plus-value, la somme
totale des plus-values obtenues par les capitalistes individuels.
Si l'on considère le cas-limite (pratiquement inexistant dans la société capitaliste)
où le capital se reproduit à la même échelle, où la production se poursuit sur une
même base - autrement dit dans l'hypothèse de la reproduction simple - c est utilisé à
remplacer la partie usée du matériel fixe (machines etc.), et pl passe entièrement à la
consommation personnelle des capitalistes.
Marx avait choisi l'exemple numérique suivant :
Section I : 4 000 c + 1000 v + 1000 pl = 6 000 moyens
de production
Section Il : 2 000 c + 500 v + 500 pl = 3 000 moyens
de consommation
Ces chiffres sont arbitraires mais leurs rapports sont importants.
On a en effet les équations suivantes :
I- c 1 + V 1 + pl 1 = c 1 + c 2
II- c 2 + v 2 + pl 2 = v 1 + v 2 + pl 1 + pl 2
Autrement dit : c 2 = v 1 + pl 1.
Cette formule traduit le tait que la société capitaliste repose entièrement sur
l'échange de marchandises, et, plus précisément, que « les ouvriers et les capitalistes
de la section I ne peuvent recevoir de la section II qu'autant de moyens de consom-
mation qu'ils peuvent eux-mêmes lui fournir... [de] moyens de production. Mais les
besoins en moyens de production de la section Il sont mesurés par l'importance de son
capital constant » (cf. p. 51).
Après Marx, Rosa Luxemburg insiste sur deux points :
1) Le développement de la production capitaliste exige que les proportions (telles
qu'elles sont indiquées dans le schéma de Marx) entre les deux sections soient
respectées;
2) La circulation des marchandises se fait par le moyen de

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