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  • cours - matière potentielle : des prochaines années
  • cours - matière potentielle : cuisine
  • cours - matière potentielle : réalisation
Education : tous partenaires L'éducation est l'affaire de tous. Une affirmation qui résume bien les objectifs du Projet éducatif local engagé par la municipalité. Après une première étape de concertation avec les habitants et acteurs éducatifs, l'heure des propositions et actions approche. Retour sur une démarche en cours qui met l'enfant et le jeune au cœur des ses préoccupations. Rédaction : Sheidia Badja, Catherine Mercadier et Ahmed Talbi LE DOSSIER PROJET ÉDUCATIF LOCAL 24 IVRY ma ville ● AVRIL 2011
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Langue Français

Extrait

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LE DOSSIER
IVRYmavilleAVRIL 2011
PROJET ÉDUCATIF LOCAL
Un PEL, pour quoi faire ?
Qui est concerné ?
Quelles propositions émergent ?
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AVRIL 2011IVRYmaville
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LE DOSSIER
PROJET ÉDU
Développer les activités de loisirs pour les jeunes dans les quartiers, une des demandes exmprimée lors des rencontres avec les habitants.
A voir, à entendre Du 5 avril au 18 juin, l’exposition « L’éducation fait grandir » est présentée à l’Espace Gérard Philipe situé dans le centre Jeanne Hachette (côté rue Raspail). Elle détaille les enjeux du Projet éducatif local ainsi que les premières actions mises en place dès la rentrée 2011. Dans ce cadre, Claude Escot, spécialiste des sciences de l’éducation, donnera une conférence jeudi 5 mai, à 18 h 30 à l’Espace Gérard Philipe sur le dévelop-pement de la citoyenneté et de l’esprit critique. Venez débattre avec lui !
IVRYmavilleAVRIL 2011
En savoir plus : www.ivry94.fr rubrique...
EC R O I S ÉN T R E T I E N Les loisirs sont éducatifs ! Francis Vernhes est un pédagogue - instituteur à la retraite - et militant à l’association d’éducation populaire des Francas. François Rousseau est, lui, sociologue, directeur du cabinet d’ingénierie sociale Cirèse. Tous deux ont accompagné la Ville à l’occasion du Projet éducatif local. Rencontre avec deux passionnés d’éducation.
Pourquoi les Villes mettent-elles en place des Projets éducatifs locaux (PEL) ? Francis Vernhes :
Sur leur territoire, les Villes construisent des équi-pements culturels ou sportifs, proposent des activités…. à destina-tion des jeunes et des enfants. Mais elles s’aperçoivent qu’il y a besoin de cohérence et de complémenta-rité entre tous les acteurs éducatifs : ani-mateurs, enseignants... Voilà pourquoi elles travaillent des Projets éducatifs locaux. Un exemple simple : dans un gymnase, les règles ne sont pas toujours les mêmes si on s’y rend avec son profes-seur ou avec un éducateur sportif.
François Rousseau :A Ivry, il y a une inten-tion politique et édu-cative forte visant à développer la citoyen-neté, la laïcité, l’esprit critique… Ivry est une ville en pleine mutation, avec un renou-vellement important de sa population. On note l’arrivée de personnes favorisées d’un côté, et de personnes socialement précaires de l’autre. Ces deux groupes
ont des pratiques éducatives différentes, des rapports à l’école différents… Il y a donc nécessité de coordonner les actions éducatives, pour répondre aux besoins de tous. L’enjeu est important puisque c’est celui du vivre ensemble.
Quelle est la particularité du PEL d’Ivry ? FR :J’ai accompagné une vingtaine de villes dans la mise en place de PEL. A Ivry, la démarche de concertation est exceptionnelle. Il y a eu plusieurs réu-nions de travail avec différents services municipaux et élus, des rencontres avec les habitants dans les quartiers, des ateliers thématiques avec des profession-nels, des enquêtes auprès des enfants, des collégiens…
FV :Le PEL, c’est la création de partena-riats entre les différents acteurs éducatifs. Pour y parvenir, il faut prendre le temps de se connaître, et de reconnaître chacun dans ses responsabilités éducatives. C’est une des conditions de la réussite du PEL.
Quels enseignements tirez-vous de la concertation réalisée à Ivry ? FV :La concertation n’est pas terminée mais on voit déjà quelques pistes se dessiner. Qu’elle soit municipale ou
associative, l’offre éducative est impor-tante sur la ville mais il semble qu’il faille la développer encore. Il faudrait lui don-ner plus de visibilité, amplifier l’informa-tion en direction notamment des familles en difficulté. Il faut rappeler que tout est matière éducative pour l’enfant : il apprend à l’école, au centre de loisirs… mais aussi face à la télévision ou sur Internet. Or les intentions de certains ne sont pas forcément éducatives et visent à en faire un consommateur plutôt qu’un citoyen. Il faut donc offrir des loisirs de qualité, l’aidant à comprendre la société, à se forger un sens critique.
FR :Aujourd’hui, les parents demandent souvent plus d’école. Ils oublient que les enfants apprennent aussi beaucoup lors des activités péri ou extra-scolaires. Comme le dit le pédagogue Philippe Meirieu :« même si l’école remplissait parfaitement ses missions, dans les meil-leures conditions possibles, elle ne suffi-rait pas ». L’enfant doit confronter ses apprentissages scolaires, en les mobili-sant dans d’autres cadres. Pendant le temps des loisirs, il est amené à travail-ler, par exemple, la lecture ou l’écrit, à en comprendre l’utilité. Sur le temps non scolaire, il apprend d’autres savoir-faire, valorisants pour lui, et il découvre aussi le savoir-être : comment se com-porter avec les autres, quelles sont les règles sociales ? Voilà pourquoi les loisirs sont indispensables !
Musique, arts plastiques, sport... Les loisirs sont éducatifs pour l’enfant et contribuent au développement de sa personne. Comme la chorale du conservatoire municipal, ici en pleine répétition.
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LE DOSSIER
PROJET ÉDUCATIF LOCAL
TÉ M O I G N A G E S Le PEL, ça vous parle ? Une vingtaine de réunions thématiques, de quartier, de rencontres avec des associations, des services municipaux… La concertation du Projet éducatif local a vu large. Les acteurs et publics rencontrés reflètent cette diversité. Petit échantillon.
Awa, Fatoumata, Koudjedji, Maria, Niakalé, Faffa, Sadio, Rizwana, Participantes aux ateliers d’Alizep*.
Nos enfants ne participent pas à des activités sportives ou culturelles encadrées. Ils ne vont pas au centre de loisirs non plus. Malgré les aides de la municipalité, ça reste cher pour nous. Voilà pourquoi, pour le PEL, nous proposons de développer ce qui est en accès libre, des terrains de jeux… Il faudrait également ouvrir l’école aux parents après les heures de classe, pour qu’ils puissent, en pré-sence de personnes réfé-rentes, venir avec leurs enfants. Notamment l’hiver, quand les parcs sont inaccessibles. Cela permettrait d’être dans un lieu connu, de rencontrer d’autres parents.Pour nous, l’école est quelque chose d’important.Depuis que nous participons à ces ateliers, nous pouvons nous intéresser de près aux devoirs de nos enfants, au cahier de corres-pondance. Enfin, sans doute faut-il également réfléchir à la place des adolescents dans la ville et trouver des espaces ou des actions qui permettent une bonne cohabitation de tous.
* Cette association propose aide à l’insertion et apprentissage du français pour les mères de familles d’enfants scolarisés dans les groupes scolaires classés en zone d’éducation prioritaire.
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Jean-Charles Pétron Coordinateur de l’atelier relais, pour les collégiens de e e 6 et 5 en difficulté scolaire. Le projet éducatif local me permet d’identifier et mieux connaître les personnes res-sources sur la ville.La problé-matique des familles fragili-sées me concerne particulière-ment,qu’il s’agisse de familles monoparentales, d’Ivryens arrivant de l’étranger… Cela crée parfois des situations d’isolement. J’ai à cœur de mieux comprendre ces per-sonnes et savoir ce qui, dans la commune, pourrait les aider à créer du lien social, de la cohésion. Ce sont les per-sonnes en difficulté dont les enfants risquent d’être en très grande difficulté. On se rend compte que la mixité sociale est en baisse dans les collèges, mais cela commence à être visible en primaire. Les col-lèges devraient « se vendre » davantage, créer du lien avec les parents dans d’autres cadres et ne pas seulement les faire venir quand ça va mal.
Bahri Sebkhi Coordinateur au sein de l’association Les Bergers en scène Je suis membre du comité de pilotage du PEL et ai parti-cipé à l’ensemble des réu-nions sur le projet. Notre association touche beaucoup de jeunes. Je fais en sorte qu’ils viennent aux rencontres de quartier. Plusieurs se sont déplacés, parfois exprimés, même si ce n’est pas simple. Mais on les accompagne dans cette démarche.L’adolescen-ce est une période compliquée qui demande de l’attention. J’aimerais que les projets en partenariat qui émergeront de tout ce travail prennent en compte la spécificité des jeunes, leur accès aux struc-tures culturelles. Et qu’on fasse d’eux des acteurs, pas de simples consommateurs. Mais hélas, peu de monde vient aux réunions, alors que la problé-matique est d’importance et nous concerne tous.
Gilles Montmory Chargé d’opérations à l’atelier municipal d’urbanisme L’espace public est fait pour ceux qui se déplacent. On pense habitants et salariés. Le traitement de l’enfant est confiné à la sécurité aux abords de l’école.Tout ceux qui s’arrêtent, se regroupent ou qui utilisent l’espace de façon ludique et détournée, sont « suspects ».C’est sur ces points que nous devons tra-vailler. Ce qui est notamment fait pour le projet Ivry Confluences où est pris véri-tablement en compte l’enfant dans la ville, les chemins pour l’école, l’après-scolaire. Cela se traduit par des liaisons douces, des parcs en cœur d’îlots. Les habitants nous interpellent toujours sur les équipements : que proposer en fonction des âges ? Alors que d’autres formes d’accom-pagnent sont à inventer.
Raymond Mendy Animateur au centre de loisirs Joliot-Curie élémentaire
J’attends du PEL qu’il impulse des projets en partenariat. Je travaille dans un centre de loisirs, au sein d’une école, participe à l’interclasse. J’ai de bonnes relations avec les enseignants, mais nous ne fai-sons aucun travail ensemble. On intervient dans les mêmes locaux, on s’occupe des mêmes enfants : c’est à peu près tout ce qu’on partage.J’aimerais des ateliers en commun, où chacun apporte sa spécificité, comme dans certains autres établissements. On pourrait aussi élaborer ensemble les règles de vie. Ce serait, à mon sens, plus simple pour les enfants. De même, j’aimerais que les parents investissent davantage le centre de loisirs et l’animation de quartier, pour savoir réellement ce qu’y font leurs enfants durant la journée.
Elodie, 10 ans et Chalsh, 10 ans et demi Porte-paroles de la classe de CM2 B de l’école Makarenko
Avec notre classe, nous avons imaginé de nouvelles activités pour les enfants ivryens : une salle de hip hop, la transfor-mation de l’atelier de sculp-ture qui est sur le chantier de la RN 305 en salle d’exposi-tion, de nouveaux sports venus de pays étrangers ou encore une chaîne de télé sur Ivry qui donnerait aussi des informations sur Vitry. Mais nous avons finalement voté à la majorité pour la création de cours de cuisine.Nous avons aimé faire de la pâtisse-rie en classe de découverte et certains sont fans de l’émis-sion Top Chef ! Nous vou-drions aussi faire de l’équita-tion et du patin à glace à Vitry car cela n’existe pas sur Ivry. Les enfants de Vitry pour-raient, eux, venir chez nous faire des activités qui leur plaisent.
Yolande Ciccarelli Directrice de l’école élémentaire Maurice Thorez A
Ce qui m’a intéressée tout de suite, c’est la consultation des élèves. Un conseil des enfants fonctionne déjà dans notre école, pour les questions de règles de vie et les projets transversaux. On cherche par-fois à le dynamiser, mais ça reste « in vitro », au sein de l’école. Là,avec le PEL, on fait « pour de vrai », avec des répercussions possibles sur la ville. Un questionnaire a été travaillé en classe pour les CE2, CM 1 et 2, distribué aux familles pour les CP et CE1. Tous les élèves l’ont eu en main. L’objectif était de faire émerger une proposition pour l’école et, ensuite, d’aller la défendre dans ce qu’on pour-rait appeler un conseil muni-cipal junior, en mairie.
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PROJET ÉDUCATIF LOCAL
DU L L O C A LO C A L A U A chaque quartier sa spécificité Connaître au mieux chaque quartier permet de repérer les particularités de l’un ou de l’autre et de réfléchir efficacement aux solutions éducatives les plus appropriées. Voici une (toute petite) photographie par territoire, avec des données tirées du recensement 2004-2008 ou entendues lors des réunions du PEL dans les quartiers.
P L A T E A U-M O N M O U S S E A U-V É R O L L O T
« Beaucoup d’équipements »
6 259 habitants dont 5 300 personnes de plus de 15 ans. Des familles très majoritairement à un ou deux enfants Proportion d’enfants des écoles élémentaires du public issues des catégories dites « défavorisées » inférieure à la moyenne communale.
Entendu en réunions de quartier PEL: « Le quartier compte beaucoup d’équipements mais mal répartis. » « Développer un partenariat avec Vitry pour les habitants vivant à proximité. »
« Pourquoi aucune école du quartier n’est considérée comme zone d’éducation prioritaire ? »
« Les jeunes ont du mal à fréquenter les équipements culturels sans l’accompagnement d’acteurs jeunesse. »
« Travailler l’axe intergénérationnel. »
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P E T I T-I V R Y « Pas de maison de quartier ! »
C’est le quartier le plus densément peuplé d’Ivry. Bordé par le périphérique, e le 13 , la RD 5, il concentre de nombreux projets d’aménagements urbains à venir ou en cours de réalisation (logements, activités, transports, équipements).
Entendu en réunions de quartier PEL: « Il manque une bibliothèque pour enfants » « Quel est le pourcentage d’enfants du quartier qui ont accès au conservatoire ? »
« Les terrains de jeux de la cité PMC ne sont pas fonctionnels »
« Le centre socioculturel PMC n’est pas assez exploité »
« Pas assez d’équipements sportifs et culturels sur le quartier »
« Il manque de loisirs pour les familles durant les vacances »
L O U I S B E R T R A N D-M I R A B E A U-S É M A R D
« Un petit village »
6 902 habitants dont 1 090 entre 15-24 ans. Proportion de bacheliers et diplômés de l’enseignement supérieur plus importante que dans les autres quartiers. 51 % des effectifs des écoles primaires sont issus de familles défavorisées ou très défavorisées.
Entendu en réunions de quartier PEL:
« Le quartier ressemble à un petit village. La mixité sociale y est une vraie richesse. »
« Il existe des liens intergénérationnels. »
« La circulation difficile dans le quartier empêche les enfants de s’approprier la ville. »
« La construction de l’école Guy Môquet a créé du lien social. Mais c’est le seul équipement public. »
« Pas de lieu associatif, de structure de la petite enfance, ni d’équipement sportif. »
« Pourquoi le collège du secteur n’est-il pas Henri Wallon ? »
I V R Y-P O R T « La mixité sociale est une richesse »
30 % de la population habite le quartier. Très peu de personnes âgées sur Ivry-Port nord, soit 5 % de 65 ans et plus. Plus de la moitié des ménages habitant Ivry-Port sud correspond à une personne seule. Une population scolaire relativement défavorisée, notamment en primaire. Nombreux équipements publics, inégalement répartis.
Entendu en réunions de quartier PEL:
« La Ville possède de beaux équipements culturels comme la médiathèque ou le Hangar mais ils sont loin du quartier. »
« L’accès aux équipements sportifs d’Ivry-Port est restreint. »
« La mixité sociale sur ce quartier est une richesse. »
« Certaines familles ont du mal à accéder à l’information. Elles ne savent pas où chercher et sont aussi confrontées à la barrière de la langue ».
C E N T R E-M A R A TE T V I L L E -P A R M E N T I E R « les centres de loisirs sont dynamiques »
15 881 habitants : 74 % sur le centre-ville et 26 % sur Marat-Parmentier. Ouvriers, employés, cadres : la population est bien équilibrée d’un point de vue des catégories socio-professionnelles. Plus de 36 % des enfants des écoles élémentaires sont issus de foyers défavorisés. Un tiers des familles sont mono-parentales. La plupart des équipements structurants sont au centre-ville : médiathèque, cinéma, conservatoire… Mais la proportion d’entreprises est faible.
Entendu en réunions de quartier PEL:
« Les centres de loisirs sont très dynamiques. Mais les conditions d’accueil ne sont pas identiques partout. Il faudrait que tous les locaux soient de qualité. »
« Les tarifs des activités sportives devraient être en fonction du quotient familial. »
« La mixité sociale existe au sein des écoles élémentaires mais beaucoup de familles mettent leurs enfants dans le privé ou sur Paris au niveau du collège. Il faudrait lutter contre l’évitement scolaire. »
« Le parc des Cormailles est très agréable mais n’offre pas d’activités suffisantes pour les jeunes. »
Sandrine Bernard Adjointe au maire en charge de l’enseignement Éduquer en réseau
Pourquoi s’engager dans un Projet éducatif local ? La Ville alloue depuis longtemps d’importants moyens aux questions scolaires, périscolaires, culturelles, sportives, et plus largement aux loisirs. Sans remettre en cause les choix passés, il nous a paru nécessaire, face aux nouvelles difficultés sociales, scolaires et sociétales, de questionner l’ensemble de ces actions. D’abord pour coller davantage aux réalités, ensuite pour renforcer la cohérence et la transversalité entre elles. Nous avons pour cela souhaité engager une vaste démarche partenariale, afin que tous les acteurs éducatifs se mettent en réseau pour répondre ensemble aux enjeux qui se posent à eux.
De quels moyens dispose la Ville ? Concernant le plan d’action, la question ne se pose pas seulement en termes de moyens. Le diagnostic a mis en évidence la grande richesse des ressources et actions éducatives existantes. La plupart des évolutions consisteront à mettre en cohérence ces actions, mais aussi à mener quelques actions innovantes : sur l’apprentissage de la citoyenneté, le soutien aux parents, l’action en direction des adolescents, la sécurité des déplacements. Nous travaillons déjà avec nos partenaires institutionnels - CAF et Education nationale pour l’instant - sur la prise en charge de certains chantiers. Pour le reste, il s’agira de mieux organiser les réponses, de renforcer les partenariats et de réorienter certains budgets.
Quel bilan tirez-vous de cette démarche et quelles suites seront données ? Malgré l’importance de l’enjeu, il est encore difficile de mobiliser sur l’éducation. Mais ceux des acteurs - Education nationale, services municipaux, Département, associations, parents - qui se sont investis dans cette démarche, l’ont fait avec conviction et disponibilité. Les travaux et réflexions furent de qualité. Nous allons annoncer le 26 mai ce qui sera retenu. Tout restera alors à faire ! Nous souhaitons mettre en œuvre certaines actions dès la rentrée prochaine. Le schéma de développement du PEL précisera de quelle manière seront mises en place les autres d’ici 2014. Le travail partenarial continuera, afin d’évaluer et faire évoluer le projet au cours des prochaines années en y associant les enfants, les jeunes mais aussi les parents.
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