Cahier numérique de philosophie, TES et TS - "Et ce sera justice!" (droit et justice)
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« Et  ce  sera  justice ! »(Droit et justice) Expressions:● Le juste. Agir avec justice. Se battre pour la justice. Faire régner la justice. C'est justice, ce n'est que justice. Exercer la justice. Justice sommaire, expéditive. Faire justice....● La  justice. Demander l'aide de la justice. Aller en justice. La police judiciaire. Témoigner en justice. Officier de justice. La justice civile, la justice pénale...● Le  droit.  Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La déclaration universelle des droits de l'homme, Avoir le droit à, avoir le droit de...Raphaël, Le jugement de Salomon, 1518   ● Les droits. Le droit objectif. Le droit naturel. Le droit des gens. Qui de droit...Droit et justice1/ La loi et le droit2/ La vertu de justice● Le juste. Agir avec justice. Se battre pour la justice. Faire régner la justice. C'est justice, ce n'est que justice. Exercer la justice. Justice sommaire, expéditive. Faire justice....● La  justice. Demander l'aide de la justice. Aller en justice. La police judiciaire. Témoigner en justice. Officier de justice. La justice civile, la justice pénale...● Le  droit.  Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La déclaration universelle des droits de l'homme, Avoir le droit à, avoir le droit de...   ● Les droits. Le droit objectif. Le droit naturel. Le droit des gens. Qui de droit...

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Publié le 21 mai 2012
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 73 Mo

Extrait

« Et
Expressions:
ce sera
(Droit et justice)
 Le juste.  Agir avec justice. Se battre pour la justice. Faire régner la justice. C'est justice, ce n'est que justice. Exercer la justice. Justice sommaire, expéditive. Faire justice....
La justice.  Demander l'aide de la  justice. Aller en justice. La police judiciaire. Témoigner en justice. Officier de justice. La justice civile, la justice pénale...
 Le droit. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La déclaration universelle des droits de l'homme, Avoir le droit à, avoir le droit de... L  es droits.  Le droit objectif. Le droit   naturel. Le droit des gens. Qui de droit...
justice ! »
Rapha ë l, Le jugement de Salomon , 1518  
Droit et justice 1/ La loi et le droit 2/ La vertu de justice
 Le juste.  Agir avec justice. Se battre pour la justice. Faire régner la justice. C'est justice, ce n'est que justice. Exercer la justice. Justice sommaire, expéditive. Faire justice....
 La justice.  Demander l'aide de la justice. Aller en justice. La police judiciaire. Témoigner en justice. Officier de justice. La justice civile, la justice pénale...
 Le droit. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La déclaration universelle des droits de l'homme, Avoir le droit à, avoir le droit de...
 L  es droits.  Le droit objectif. Le droit naturel. Le droit des gens. Qui de droit...
 
Droit et justice 1/ La loi et le droit 2/ La vertu de justice
 Le juste.  Agir avec justice. Se battre pour la justice. Faire régner la justice. C'est justice, ce n'est que justice. Exercer la justice. Justice sommaire, expéditive. Faire justice....
 La justice.  Demander l'aide de la justice. Aller en justice. La police judiciaire. Témoigner en justice. Officier de justice. La justice civile, la justice pénale...
 Le droit. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La déclaration universelle des droits de l'homme, Avoir le droit à, avoir le droit de...
  Les droits.  Le droit objectif. Le droit naturel. Le droit des gens. Qui de droit...
Ainsi, est au fondement de toute société civile l'égalité devant la loi qui fonde le pacte social et instaure la liberté politique. Ce faisant, est au fondement de la société tant l’exercice que l’idée de justice . Aussi on peut se demander si le sentiment du juste et de l’injuste  est la chose du monde la mieux partagée? Or, de l’enfant à l’adulte, il est un sentiment d’indignation face à une action que nous
l’adulte, il est un sentiment d’indignation face à une action que nous n’hésitons pas à qualifier immédiatement d’injuste sans un détour par un raisonnement. Ce faisant, il est une réaction sensible, subjective, née d’une émotion, mais consistant en un état plus durable que l’émotion et non du côté de la connaissance qui relève de la raison. Réaction irréfléchie , le sentiment de justice peut être injuste tant ses débordements sont parfois irrationnels (vengeance...). Comment cette aspiration à la justice peut-elle motiver un progrès vers le juste? Autrement dit, comment élargir ce sentiment  en vertu  pour mener à la justice ? Si la justice est issue d’un sentiment, elle-même ne peut pas être un simple sentiment radicalement subjectif, faible, intermittent et infondé en raison. Dès lors, la justice est-elle une vertu à acquérir par l’éducation?
 
Doute sur la distinction  entre  ce qui, dans la conduite humaine, relèverait de la nature , et ce qui ne résulterait que de la seule coutume (=tradition). Mise en évidence de la puissance de la coutume laquelle finit toujours par être vécue comme naturelle. Le naturel  n’est autre, alors, que nos principes accoutumés . Aussi, bien des conduites ont leur source non dans une certaine justice naturelle, mais simplement dans la force de l’habitude, propre à faire oublier leur caractère arbitraire. Croyance dans la légitimité de l’ordre social comme fondement du respect des normes imposées par les puissants  : Ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on « a fait que ce qui est fort fût juste.  » Or, pour assurer cette justification de la force, la force seule ne suffit pas. Intervient alors l’imagination qui assure la maintien d’un certain ordre sans qu’ait lieu une lutte perpétuelle pour la domination ,grâce aux idoles imaginaires qui transforment le fait en droit : « l’élection des peuples », « la succession des naissances » n’ont ainsi, selon Pascal aucune valeur en elles-mêmes, mais donnent une apparence de légitimité à l’ordre social. Croyance en la justice comme ressort essentiel à la paix civile . Il est bon que le peuple croit que les lois sont justes, car les motifs rationnels d’obéissance aux lois (comme le maintien de la paix) sont de peu d’influence chez les hommes gouvernés par l’imagination.
Texte 1| Pascal – « Plaisante justice... »
 
 
« Plaisante justice qu’une rivi è re borne ! V é rit é  au-de çà  des Pyr é n é es, erreur au-del à  » Pascal, Pens é es
Pascal procède ici de façon elliptique à une critique de l’idée de justice qui, tout en relevant d’une intention apologétique (nier la possibilité de valeurs purement humaines et terrestres afin de montrer en Dieu la seule source de salut) le conduit à dégager les principes de la croyance en la justice de l’ordre social , c’est-à-dire à analyser les mécanismes de la légitimation , plutôt que de rechercher des normes de justice fondées en raison. Il ne s'agit donc pas tant de dire que les principes du juste sont relatifs que de montrer que ces principes sont l'objet d'une coutume.
Ditrot  eustide jrtu a veecoi lLa/ e1icstjuL /2tiord el te 
Droit et justice 1/ La loi et le droit
2/ La vertu de justice
Texte 2| Platon – L'anneau de Gygès
 
 
F i ch e d e s n t h è s e
C o n t r a i n t e e t o b l i g at i o n La République, Platon
Contradiction apparente: nous n'obéissons à la loi que parce nous y sommes contraints; libérés de cette contrainte, la loi serait une règle sans fondement.
a ujstci en'est aps aimée 
« L  comme un bien, mais honorée à cause de l'impuissance où l'on est de commettre l'injustice. »
Exemple du mythe de l'anneau de Gygès :  si nous avions le pouvoir de désobéir à la loi sans être puni, on suivrait les caprices de notre plaisir plutôt que les raisons de la loi. Or, cette attitude cache mal notre incapacité à comprendre les raisons de notre   obéissance .
 Platon, dans la République , se fait le porte parole d'une thèse de Glaucon : nous n'obéissons à la loi que parce que nous sommes dans l'impuissance de lui désobéir.  Le mythe de l'anneau de Gygès (repris par H.G. Wells dans l'homme invisible ) en est la démonstration : si nous avions l'assurance de ne pas être puni, nous prendrions la liberté de désobéir à la loi. Ce faisant, Platon nous montre que l'obéissance à la loi est fondé sur une absurdité : nous obéissons par peur d'être puni ( la loi comme limitation de notre liberté individuelle ) sans voir que la loi a un fondement. Par exemple, nous voulons bien commettre l'injustice, mais pas la subir. Aussi, on ne voit pas combien l'obéissance à la loi est aussi ce qui nous protège de la violence d'autrui ( la loi comme droits et devoirs ).
Droit et justice 1/ La loi et le droit
2/ La vertu de justice
Texte 3| Hobbes –  Droit de nature et droit naturel
 
 
Droit et justice 1/ La loi et le droit
2/ La vertu de justice
Texte 4 | Rousseau – La loi comme volonté
 
 
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