GEOLOGIE DES MONTS d’OR
15 pages
Français

GEOLOGIE DES MONTS d’OR

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
15 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

  • cours - matière potentielle : des âges suivants
  • cours - matière potentielle : des âges
  • cours - matière potentielle : des siècles passés
  • cours - matière potentielle : des millions d' années
  • mémoire
GEOLOGIE DES MONTS d'OR Sommaire ➢ Les temps primitifs ➢ Les premiers êtres vivants ➢ Un peu de géologie ➢ Les carrières de Couzon ➢ Le soulèvement Alpin ➢ Les effets de l'érosion ➢ La Saône ➢ Les traces d'animaux ➢ Sources. Les temps primitifs Au commencement, lorsque la Vie sur Terre cherchait encore sa voie dans l'eau des océans primitifs, Neuville sur Saône était quelque part au fond d'un immense golfe marin, allant du Massif Central au-delà des Alpes et du Jura.
  • face ouest de la roche de saint-fortunat et du mont thou
  • monographie géologique des monts
  • chemin allant au moulin ampère
  • musée original
  • traces de vies
  • traces de vie
  • ouest
  • fossiles
  • fossile
  • roche
  • roches
  • calcaire
  • calcaires

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 812
Langue Français

Extrait

GEOLOGIE DES MONTS d'OR
Sommaire
➢ Les temps primitifs
➢ Les premiers êtres vivants
➢ Un peu de géologie
➢ Les carrières de Couzon
➢ Le soulèvement Alpin
➢ Les effets de l'érosion
➢ La Saône
➢ Les traces d'animaux
➢ Sources.
Les temps primitifs
Au commencement, lorsque la Vie sur Terre cherchait encore sa voie dans l'eau des océans
primitifs, Neuville sur Saône était quelque part au fond d'un immense golfe marin, allant du
Massif Central au-delà des Alpes et du Jura.
Les premiers êtres vivants
Les premiers êtres vivants qui nous ont laissé leurs traces sont des mollusques marins. Leurs
coquilles sont restées comme témoins dans les pierres dorées des Monts d'Or. Depuis plus d'un
siècle des générations de géologues et d'écoliers ont ramassé dans les carrières et les balmes,
les coquilles élégantes en spires annelées de nombreuses espèces d'Ammonites, les crayons
fuselés, seuls restes des coquilles des Bélemnites, les Gryphées, ancêtres de nos huîtres, dont
les coquilles blanches ornent les calcaires bruns ou noirs que nous retrouvons dans les dallages
ou les escaliers des vieilles maisons.
Essayons d'imaginer ce qu'était l'aspect et la vie à l'emplacement du massif des Monts d'Or
lorsque voici 200 millions d'années ses premières assises se formaient.
Laissons de côté la partie la plus ancienne formée par les derniers étages du Trias et
contentons-nous de venir au Jurassique puisqu'il constitue à lui seul la plus importante
1formation de notre région.
Le début de l'ère secondaire fut marqué par une nouvelle incursion marine et au cours des
millions d'années qui permirent la création par voie sédimentaire du massif, les avancées et les
retraits de la mer se succédèrent laissant dans les couches géologiques des traces minérales ou
animales permettant aux spécialistes de dresser la carte approximative du moment.
Mais cette mer, dont les sédiments déposés au cours des âges constitue le sol que nous foulons
n'était pas une mer morte ou peu peuplée, loin de là. Les rivages lorsqu'ils émergeaient
n'étaient pas des déserts arides. C'est à la période du Jurassique que les êtres les plus fabuleux
que la terre n'eut jamais porté se développèrent.
Puisque la place où nous sommes a été surtout occupée par la mer voyons quels en étaient les
principaux habitants :
Sur le fond, des Crinoïdes ou lys de mer. Ce sont des échinodermes à aspect de fleurs, se
développant en colonie. Certaines formes fossiles nageaient librement, mais la plupart étaient
fixées par une tige, faite de disques ou d'anneaux de formes variées, surmontée d'un calice
entouré d'un faisceau de bras. On en retrouve facilement des traces dans les calcaires à
gryphées sous forme de fragments ressemblant à de petites étoiles empilées. Il a été découvert
dans le calcaire aalénien appelé calcaire à entroques, des débris de crinoïdes, radioles d'oursins,
etc. ainsi que les restes d'un calice avec son faisceau assez bien conservé, ce qui est rare.
Notons toujours au fond la présence d'oursins. Il arrive d'en trouver les fossiles. Nous en
connaissons deux échantillons recueillis à Saint-Didier au Mont d'Or, lieu dit " Narcel, daté de
l'Hettangien" et un autre à la "Roche percée datée du Sinémurien."
Si la présence de débris de radioles est fréquente dans le calcaire Aalénien, les spécimens
complets ne sont pas très abondants.
De nombreuses espèces de gastéropodes vivant en eau peu profonde ont laissé des fossiles que
l'on trouve assez couramment dans les argiles et plus rarement dans les calcaires.
Des Brachiopodes aussi très nombreux, Rhynchonelles et Térébratules, pour ne parler que des
espèces dont nous avons rencontré les représentants.
Des Pélécypodes parmi lesquels se rangent les huîtres fossiles que sont les fameuses Gryphées,
mais aussi un grand nombre de bivalves et de lamellibranches dont certains fossiles
ressemblant aux coquilles Saint-Jacques que tout le monde connaît bien.
Et puis les Céphalopodes, mollusques marins très évolués, parmi eux se situent les Ammonites,
les nautiles et les Bélemnites. Des foules d'Ammonites se pressaient dans ces mers. Certains
gigantesques pouvaient atteindre deux mètres de diamètre. Ce fut une famille extrêmement
diversifiée.
Ces animaux apparurent au dévonien, une lointaine époque dont 400 millions d'années nous
séparent ; ils connurent leur apogée au Jurassique pour s'éteindre complètement au Crétacé.
2Cela donnerait à penser que les espèces trop envahissantes telles que les Ammonites et tels
aussi les Dinosaures, tout comme les civilisations trop sophistiquées ou trop corrompues,
disparaissent. Tout le monde a vu ou possède des exemplaires de ces fossiles, soit complets,
soit fragmentés. Il s'en trouve en excellent état dans les argiles du Toartien, exemple vers le "
saut de roche " et " Vinouve " à Couzon.
Une particularité que l'on observe sur les Ammonites est la complexité des lignes de sutures ?
Réunissant les cloisons de la coquille, ce qui fait que certains profanes prennent ces dessins
pour des empreintes de feuillage. Ce sont ces lignes de sutures dont les types varient suivant les
espèces qui contribuent à l'identification des sujets.
Ces fossiles se rencontrent dans toutes les couches des Monts d'Or, mais avec plus ou moins
d'abondance et de diversité. Les spécimens que l'on trouve dans le Bajocien (ciret) sont silicifiés
et comme la roche qui les entoure est assez gélive, on peut parfois obtenir des sujets
parfaitement dégagés et nets.
Les Nautiles vivaient également dans ces eaux et l'on en trouve des fossiles dans les argiles du
Toarcien et les différents calcaires Sinémurien et Bajocien.
Quant aux Bélemnites dont le vestige courant est ce petit cône plus ou moins allongé que tout
le monde connaît bien et qui s'appelle " un Rostre," elles étaient également très nombreuses.
L'animal s'apparentait aux seiches actuelles. Le rostre était la partie postérieure du squelette
interne ; c'est dans la généralité, la seule partie conservée jusqu'à nous. Comme les seiches
modernes, les Bélemnites ont dû être des créatures carnivores marines, probablement
grégaires à en juger par l'abondance de leurs rostres à certains endroits tel le calcaire
Plienbaschien, appelé encore calcaire à Bélemnites.
Voici une description incomplète et sommaire des invertébrés habitant en ces lieux. Mais ces
eaux étaient fréquentées par d'étranges créatures beaucoup plus importantes.
Dans ce domaine les Ichtyosaures et les Plésiosaures étaient les dominateurs carnivores.
Les Ichtyosaures nageaient comme des poissons, se propulsant en avant grâce à la force
motrice de leur queue. Leur forme hydrodynamique les faisait ressembler à des dauphins, les
dents aiguës de leur museau leur permettant de happer leurs proies en chasse. Ils pouvaient
atteindre de 3 à 6 m, suivant les espèces.
Les Plésiosaures étaient des animaux de grande taille pouvant atteindre pour certains jusqu'à
12 m. Munis de quatre ailerons latéraux, ils s'en servaient comme rames pour propulser un
corps massif terminé par un long cou qu'ils projetaient en avant ou en arrière pour s'emparer
de leurs proies lorsqu'ils nageaient à travers les bancs de poissons. Dans une autre branche, par
contre se manifestait la tendance à l'agrandissement du crâne qui se traduisait par un
prodigieux allongement des mâchoires, chez certain, la tête a atteint jusqu'à 3,50 m, mais le
cou était relativement court.
Des ossements de ces animaux se rencontrent dans le calvaire Sinéniurien. Les carrières de
Saint-Fortunat en ont livré des restes lorsqu'elles étaient en activité notamment des vertèbres
3se présentant sous la forme de disques pétrifiés biconcaves. Sur le bord des rivages, lorsqu'ils
étaient proches de notre région, on pouvait rencontrer les ancêtres des crocodiles les
Téléosaures, guettant leurs victimes parmi la végétation aquatique. Sur ce rivage au milieu
d'une luxuriante végétation comprenant de nombreux conifères, des fougères g

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents