Après une école d ingénieurs un DEA et un doctorat Laure Aït Ali est devenue en chargée de valorisation l INRIA Institut national de recherche en informatique et en automatique
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Niveau: Supérieur, Doctorat, Bac+8
Après une école d'ingénieurs, un DEA et un doctorat, Laure Aït-Ali est devenue, en 2007, chargée de valorisation à l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique). Ne lui parlez pas « d'insertion professionnelle desdoctorants », vous risqueriezd'attiser son courroux !Car l'unedes fiertésdeLaureAït-Ali, aujourd'hui chargée de valorisation à l'INRIA- Rocquencourt (78), c'est d'avoir contribué à faire voter, à l'Assemblée nationale, un amen- dement reconnaissant le caractère profession- nel dudoctorat. En tant que coordinatrice de la Confédérationdes jeuneschercheurs (CJC)puis au sein d'une association rennaise de jeunes chercheurs, elleapassé«quatreansàvaloriser ledoctorat auprèsdes industriels, et essayéde faire comprendre que les doctorants ne sont pas des étudiants attardés ». Engagement A 30 ans, son métier consiste désormais à détecter dans les équipes de recherche les technologies « transférables », c'est-à-dire pouvant intéresser les industriels. Ensuite, elle doit déterminer lameilleure voie de transfert : partenariats, licensing,oucréationdestart-up. Car ses années d'engagement associatif ne l'ontpasdétournéede lapaillasse. Pendant la même période - de novembre 2003 à août 2007 -, Laure Aït-Ali prépare son doctorat au sein de l'IRISA (Institut de recherche en infor- matique et systèmes aléatoires), une unité mixte installée au sein du centre INRIA de Rennes ( En 2007, elle repère une offre d'emploi pour un poste de chargé de valorisation à pourvoir au sein de l'organisme et se renseigne sur le concours... sans tropycroire, car l'INRIAapour habitude de

  • tête de la direction générale pour la recherche

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  • chercheurs en sciences physiques et en ingénierie

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  • recherche publique vers les industriels

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  • institut national de recherche en informatique


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DOC PRO.NEWS Septembre 20095 LE MP O U RA G A Z I N ELD E SI N S E R T I O ND O C T E U R SJ E U N E SLA V E C’ A B G Elle est chargéede valorisation à l'INRIA Après une école d'ingénieurs, un DEA et un doctorat,est devenue, en 2007, chargée de valo-risation à l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique). Après une école d'ingénieurs, un DEA et unun poste de chargé de valorisationCentre Inria de Rocquencourt doctorat, Laure Aït-Ali est devenue, en 2007,à pourvoir au sein de l'organisme chargée de valorisation à l'INRIA (Institutet se renseigne sur le concours... national de recherche en informatique et ensans trop y croire, car l'INRIA a pour automatique).habitude de n'embaucher que des gens expérimentés sur ce type de Ne lui parlez pas « d'insertion professionnelleposte. « Je ne pensais vraiment pas des doctorants », vous risqueriez d'attiser sonexercer ce métier-là dès le début », courroux ! Car l'une des fiertés de Laure Aït-Ali,confesse-t-elle. aujourd'hui chargée de valorisation à l'INRIA-Rocquencourt (78), c'est d'avoir contribué àNégociation faire voter, à l'Assemblée nationale, un amen-Quand Laure arrive sur le site de dement reconnaissant le caractère profession-Rocquencourt, en région pari-nel du doctorat. En tant que coordinatrice de lasienne, dans les anciens bâtiments Confédération des jeunes chercheurs (CJC) puisde l’OTAN, le fonctionnement et les au sein d'une association rennaise de jeunesinstances de l'organisme public ne chercheurs, elle a passé « quatre ans à valoriserlui sont pas étrangers. La jeune Crédit photo : Ioana Doklean/AEFC le doctorat auprès des industriels, et essayé defemme comprend rapidement que la négocia-Expérience faire comprendre que les doctorants ne sonttion et les relations humaines sont primor-Son doctorat l'a finalement amenée vers pas des étudiants attardés ».diales dans cette fonction qui nécessite ded'autres horizons. Il lui a surtout beaucoup mettre en place une relation de confiance avecapporté : une expérience professionnelle Engagementet technique pointue, des notions surles chercheurs. A 30 ans, son métier consiste désormais àUn « savoir-être », selon ses mots, dont ellele « marché ». Laure Aït-Ali souligne que détecter dans les équipes de recherche lesa saisi l'importance à l’INSA Rouen, l'écolechaque jour « le thésard apprend à position-technologies « transférables », c’est-à-dired'ingénieurs en génie mathématiques, où ellener son résultat dans l'existant ». « Il le fait pouvant intéresser les industriels. Ensuite, ellea commencé ses études. À l'époque, elle ne voitdans des termes techniques, mais ce n'est ni doit déterminer la meilleure voie de transfert :pas la recherche comme un débouché. Et, pourplus ni moins du marketing », martèle-t-elle. partenariats, licensing, ou création de start-up.valider sa dernière année d'école, elle partAutre avantage non négligeable de la thèse pour Car ses années d'engagement associatif neà Madrid, suivre des cours de « doctorado » :exercer son métier, celui de connaître les l'ont pas détournée de la paillasse. Pendant laune révélation ! Elle découvre « des gensdocteurs, « et savoir comment ça fonctionne » même période - de novembre 2003 à aoûtpassionnés, des profs excellents ». De retour enplaisante-t-elle. Ses engagements passés 2007 -, Laure Aït-Ali prépare son doctorat auFrance, Laure Aït-Ali décide de s'inscrire au DEAl'aident aussi. Mener de front des activités de sein de l’IRISA (Institut de recherche en infor-de mathématiques à l'ENS Cachan et derecherche et d’enseignement ainsi qu'un inves-matique et systèmes aléatoires), une unitédevenir enseignante-chercheuse. « Dans latissement associatif fort ont développé chez elle mixte installée au sein du centre INRIA derecherche, il manque un aspect managérial etun grand sens de l’organisation. Pour les autres Rennes(http://www.irisa.fr/irisa).humain, que je retrouvais en encadrant les pro-compétences indispensables (propriété intel-En 2007, elle repère une offre d'emploi pourjets de mes élèves », explique-t-elle.lectuelle, entreprenariat…), pas de panique ! Elle fait confiance à la formation continue. Avec son statut de fonctionnaire, elle gagne Parcours •Laure Aït-Alideux fois moins que si elle était ingénieur : 30 000 euros par an au lieu de 60 000, estime-2003 – 2006 : Doctorat en traitement du signal de l’Univer-t-elle. Mais les enjeux sont importants : sité de Rennes 1 – Rennes[Analyse d’images médicales] « J'emmène la recherche publique vers les 2002 – 2003 : DEA Mathématique/Vision/Apprentissage, industriels ». Ce qui n'écarte pas la possibilité ENS Cachan – Paris[Mention Bien] de basculer dans le privé pour accompagner 1997 – 2002 : Ingénieur INSA Génie Mathématique – Rouen des PME dans l'innovation. « Plus tard », dont un an à Madrid, Espagne[Mathématiques, statistiques, assure-t-elle. C'est peut-être là sa prochaine traitement des images, algorithmique] bataille.
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