Le corps et l espace
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Niveau: Supérieur, Master, Bac+4
Page 1 sur 5 Le corps et l'espace: Note de Cours par Jules-Henri Greber) M1-M2 Philosophie du corps Nancy Université 2006-2007 Bibliographie: -La peau et le toucher, un premier langage, Ashley Montagie, Seuil -Lecture d'henri Wallon, éditions sociales -Cours sur la perception (1964-1965), Gilbert Simondon -Intellectica, Repenser le corps, l'action et la cognition avec les neurosciences, 2003/1-2, n°36-37 -Phénoménologie de la perception, Merleau Ponty, Tel Gallimard -Les espaces de l'homme, Alain Berthoz, O. Jacob, 2002. I. La spatialité: Si on se situe par rapport au corps, alors il faut distinguer trois types d'espace: -Espace physique extérieur à moi; -Espace perçu (espace cérébré). Espace construit par le cerveau. Ce n'est pas un espace faux, illusoire. C'est un espace qui nous permet d'agir dans l'espace physique; -Espace vécu (espace du corps propre). On ne peut pas séparer ces trois espaces. « L'espace n'est pas un concept extérieur au cerveau de l'homme, il est perçu et il est vécu. » Berthoz. La différence avec Berthoz, c'est que nous posons un espace physique, extérieur. Berthoz ne refuse cependant pas cet espace.

  • constitution tactile de l'espace

  • espace corporel

  • extérieur

  • perception directe

  • corps


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Le corps et l'espace:
Note de Cours par Jules-Henri Greber)
M1-M2 Philosophie du corps
Nancy Université
2006-2007
Bibliographie:
-
La peau et le toucher
, un premier langage, Ashley Montagie, Seuil
-
Lecture d'henri Wallon
, éditions sociales
-
Cours sur la perception (1964-1965)
, Gilbert Simondon
-
Intellectica, Repenser le corps, l'action et la cognition avec les neurosciences
, 2003/1-2, n°36-37
-
Phénoménologie de la perception
, Merleau Ponty, Tel Gallimard
-
Les espaces de l'homme
, Alain Berthoz, O. Jacob, 2002.
I.
La spatialité:
Si on se situe par rapport au corps, alors il faut distinguer trois types d'espace:
-Espace physique extérieur à moi;
-Espace perçu (espace cérébré). Espace construit par le cerveau. Ce n'est pas un espace faux,
illusoire. C'est un espace qui nous permet d'agir dans l'espace physique;
-Espace vécu (espace du corps propre).
On ne peut pas séparer ces trois espaces. « L’espace n'est pas un concept extérieur au cerveau de
l'homme, il est perçu et il est vécu. » Berthoz.
La différence avec Berthoz, c'est que nous posons un espace physique, extérieur. Berthoz ne refuse
cependant pas cet espace.
Notre relation à l'espace passe par le corps. La connaissance que nous avons de l'espace objectif
extérieur passe par des référentiels incarnés.
P.128, Berthoz distingue trois niveaux de relations à l'espace. La première relation: « le cerveau est
lui même le reflet du corps dont il contient des modèles internes des propriétés géométriques et
dynamiques ». L’efficacité de l'entraînement est de permettre au cerveau de construire
progressivement des référentiels.
La deuxième relation: le corps est lui même spatial. Il est à la fois sujet percevant et objet perçu. Ce
qui fait la propriété de l'homme est que théoriquement, ce dernier peut faire la différence, la
distinction entre regardant et regardé. Il y a une régulation entre le sujet percevant et l'objet perçu.
Nous sommes des sujets percevant perçus. Nous sommes dans l'empiètement, le recroisement.
La troisième relation: l'espace vécu comme « l'ensemble des intentions, des croyances, des émotions
et des actions que génère le sujet percevant ». L’espace subjectif est le résultat subjectif de la
perception. Les sportifs ont construit une théorie de leur espace vécu. Cette théorie ne peut pas être
reproductible. L'espace subjectif de x ne peut pas être reproduit par y. Il y a un vécu propre de
l'espace. Il y a une construction d'un espace subjectif. C'est une synthèse subjective de l'espace
perçu. L'espace vécu est construit sur une croyance particulière.
Derrière cela, se pose le problème de l'intersubjectivité: l'intersubjectivité est possible dans l'espace
perçu mais impossible dans l'espace vécu. L'hallucination est-elle une perception perçue ou une
perception vécue? La perception vécue attribue des propriétés à la perception perçue. L'espace vécu
va attribuer des propriétés à l'espace visuel.
Cours du Professeur Bernard Andrieu : Le corps et l’espace
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Berthoz fait la distinction entre l'espace égocentré (corps percevant et corps vécu) et l'espace allo-
centré.
Les modèles internes fonctionnent en même temps que l'espace perçu. Les modèles internes
permettent de viser l'objet perçu en même temps que l'objet perçu nous touche et est internalisé.
La chambre de Ames: « l'illusion vient du fait que le cerveau considère que la chambre est
symétrique, en dépit de la réalité physique, et il transforme plutôt la taille perçue de ces deux
personnes pour la rendre compatible avec cette « hypothèse de symétrie » ». (p.143)
Nous percevons à travers le corps. Le cerveau émet une hypothèse symétrique, il calcule. L'espace
vécu peut prendre des décisions contraires à celles prises par le cerveau. Le cerveau calcule l'espace
géométrique. Il calcule par rapport à l'objet extérieur (espace allo-centré). Mais il n'est pas séparé de
l'espace égocentré, vécu. L'I-A cherche à séparer le cerveau de l'espace ego-centré, vécu. Pour nous,
cela est impossible, car le cerveau est dans le corps, il subit les caractéristiques physiologiques. L'I-
A cherche à isoler le cerveau.
Le corps nous donne une connaissance non pas illusoire de l'espace mais une connaissance vécue
(i.e égocentré) de l'espace.
J.J. Gibson, en 1977, donne le concept d' « affordance ». C'est l'accord interactif entre le sujet et
l'objet. « ce sont des invariants (élaboré par le cerveau; les référentiels construits par le cerveau) qui
mesurent la faisabilité de l'action (i.e le contexte de l'action), l'intention, les caractéristiques de
l'objet ».
Exemple: la solidité du sol. « Les invariants sont liés à la synthèse corporelle que fait l'agent de son
environnement ». C'est une perception directe: l'information est perçue directement. Il y a aussi une
internalisation par le système nerveux des propriétés physiques. La perception directe est en relation
avec les modèles internalisés (ces modèles constituent en quelque sorte notre habitude).
Pour Gibson, il n'y a pas de représentation mentale de l'environnement. On a des perceptions
directes de l'environnement à partir desquelles on constitue des modèles internalisés et des
référentiels.
En réalité, il y a des représentations mentales mais elles ne nous permettent pas d'agir. Ces
représentations sont produites par les référentiels et les modèles internalisés. Elles ne nous
permettent pas de nous adapter aux accidents. C'est la perception directe qui nous permet d'agit et
de nous adapter. Le processus adaptatif provient de la perception directe de l'environnement à partir
de laquelle nous allons construire des référentiels et internaliser des modèles physiques. Sans la
perception directe, il nous serait impossible de nous adapter à la réalité.
Quels sont les référentiels qui constituent l'espace dans le cerveau?
Nous avons une perception homogène et unique de l'espace alors qu'en réalité, c'est une synthèse
d'une multitude de référentiels. Le passage du multiple à l'unique est, encore aujourd'hui,
inexplicable. On ne sait pas comment s'effectue ce passage. On sait, par contre, que la perception
homogène de l'espace est un résultat.
Malgré cela, Berthoz réalise une synthèse des différents capteurs (p.152-153):
-Les capteurs du système vestibulaire qui codent le mouvement de la tête dans un référentiel;
-Les capteurs musculaires et articulaires qui codent les déplacements dans des référentiels
intrinsèques à chaque membre.
Comment le cerveau reconstruit une perception unique et cohérente de l'espace? Pour Berthoz, la
décomposition de l'environnement par le cerveau a conduit à une spécialisation (thèse
évolutionniste). « Autrement dit, bien que les différentes parties du cerveau travaillent dans des
référentiels différents, des principes généraux permettent de mettre facilement en correspondance
les différents traitements ». p.153
Sans l'unité de l'espace perçu, il n'y aurait pas d'adaptation, il y aurait une contradiction dans
l'information, des conflits dans l'information reçue. L’évolution du cerveau a suivi deux voies
parallèles:
La première voie: la simplification de la neuro-computation (calcule neuronal nécessaire pour la
circulation de l'information). Cette simplification a conduit à l'élaboration de trois systèmes:
-un qui évalue les directions de la tête dans l'espace. Il exploite les informations visuelles.
Cours du Professeur Bernard Andrieu : Le corps et l’espace
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-un second qui est une sorte de boussole neuronale. C'est un système qui analyse les
directions des objets.
-un troisième qui permet de situer dans l'environnement les objets et leurs propriétés.
La deuxième voie: la flexibilité des référentiels. « Le cerveau choisit des référentiels extrêmement
différents suivant les actions ». Il y a une variété de mécanismes.
Exemple: distinction entre le corporel, le péricorporel et le lointain.
L'espace d'action, de projection, de locomotion, de lointain... tous ces espaces fonctionnent en
même temps. Il y a une covariation des espaces dans l'action. Ils autorégulent les uns par rapport
aux autres.
II.
Espace propre du corps: Merleau Ponty :
M-P s'appuie, comme Wallon, sur la notion de schéma corporel. Que nous permet le schéma
corporel? Il nous permet de connaître la position de chacun de mes membres. Dans le schéma
corporel, nos membres sont enveloppés.
Wallon fait la différence entre l'intéroceptif et le proprioceptif.
Intéroceptif: le vécu tactile, articulaire, kinesthésique du corps.
Proprioceptif: le fait de rapporter le changement de position au schéma corporel global.
C'est à travers le schéma corporel que nous connaissons l'espace.
On distingue une spatialité de position et une spatialité de situation.
Spatialité de position: le lieu, l'entendue, la localisation de mon corps dans l'espace.
Spatialité de situation: engagement du corps dans l'action; caractère dynamique du schéma corporel.
Le schéma corporel est une manière d'exprimer que mon corps est au monde. L'espace est déjà en
nous. « Loin que mon corps ne soit pour moi qu'un fragment de l'espace, il n'y aurait pas d'espace
pour moi si je n'avais pas de corps » p.119, MP.
Le mouvement est la mise en action de l'espace. C'est l'activité de l'espace. Qu'est-ce qui se passe
quand il y a une désactivation du schéma corporel? Un malade (cécité psychique) « ne peut pas
davantage décrire la position de son corps ou même de sa tête ni les mouvements passifs de ses
membres... » (p.119). Il y a une modification de l'espace corporel. Il y a un rapport proportionnel
entre qualité du Schéma corporel et qualité des l'espace corporel.
« Ce n'est jamais notre corps objectif que nous mouvons mais notre corps phénoménal(corps
vécu) ». p.126
D'où l'idée de spatialité du corps propre. « Il ne faut pas dire que notre corps est dans l'espace mais
qu'il habite l'espace ». Un mouvement n'est appris que lorsqu'il l'a compris, i.e lorsqu'il l'a incorporé
à son monde. C'est la motricité qui définit l'habitat, l'espace. L'espace chez Merleau-Ponty n'est pas
transcendantal. « Mouvoir son corps, c'est viser à travers lui, les choses ».
c'est le mouvement qui
définit la spatialité du corps propre. Dans la paralysie, nous avons un corps propre, mais on ne sait
pas comment le mettre en action: on cherche des moyens pour le mettre en action.
Merleau Ponty reconnaît que l'action de la perception reconstitue la profondeur du cube. Notre
perception reconstruit un espace invisible (p.304).
Dans la perception de l'espace, nous avons à faire à une synthèse de l'espace. Il faut distinguer la
perception de l'espace et la spatialité du corps propre.
Il faut distinguer la relation motrice à l'espace et la relation intellectuelle à l'espace. Berthoz cherche
à faire la relation entre les deux. Merleau Ponty n'avait pas les outils pour le faire.
III.
La constitution de l’espace : la peau et le toucher :
La thèse principale qui est soutenue par les psychologues empiristes est que l’espace se constitue
par l’expérience du toucher.
Cours du Professeur Bernard Andrieu : Le corps et l’espace
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La mémoire dans la peau (imprinting) repose sur les relations précoces entre la mère et le nouveau
né. Les stimulations tactiles garantissent le développement de l’organisme. A travers la caresse, le
léchage, la toilette, l’épouillage, le portage se constitue la conscience d’un espace extérieur.
L’espace extérieur se constitue par une délimitation de la peau comme frontière, surface, limite
entre l’extérieur et l’intérieur.
Dans l’hospitalisme (clinique spécialisée pour les enfants abandonnés), on expérimente l’isolement
sensoriel, l’absence de contact tactile. Cet isolement déstructure l’estime de soi, l’espace corporel,
le corps propre, l’image du corps…
Harlow (année 30) introduit des substituts matériels chez les chimpanzés. Les bébés chimpanzés
dépérissent si on les coupe d’un contact avec la chaleur d’un tissu ou de la mère. Les singes
stimulés avec une mère en tissu survivent plus longtemps qu’avec une mère grillagée. D’où
l’importance de l’allaitement, du maternage, du contact physique. Le fait de prendre soin du corps
de l’autre permet à l’enfant de constituer son schéma corporel et son espace social.
La constitution d’une enveloppe corporelle (qui est aussi psychique) est une représentation
imaginaire de son espace corporel.
Les effractions du corps de l’autre : je rentre dans son espace intime corporel, dans son moi peau
(enveloppe psychique, représentation imaginaire qui entoure son corps). Le moi peau est relatif à la
personne, à la culture et à la relation touché-touchant, avec autrui. Il y a des facteurs culturels qui
définissent le moi-peau. Le moi-peau dépend aussi de l’histoire corporelle du sujet touché.
Je pénètre dans un espace psychique corporel intime. C’est un espace représentationnel intime et
subjectif. Le viol constitue une déconstruction de cet espace représentationnel intime. D’où le
problème de la communication intersubjective dans l’espace.
On distingue sur ce point trois types de communications :
-
Une lecture posturale du corps : la façon dont le corps occupe l’espace. Il y a une
conscience posturale (comment j’occupe l’espace avec mon corps). La posture incarne,
indique comment le schéma corporel est mis en action dans l’espace.
-
La qualité du contact ; l’intensité du geste, du massage ; la qualité de la sensation
ressentie va être proportionnelle d’une part à l’intensité du geste et d’autre part au vécu
corporel du sujet. On découvre le vécu intéroceptif du corps propre à travers le massage,
la caresse… L’espace interne du corps a des sensations internes. Comment ressentir
l’espace interne ? Nous le ressentons dans la douleur ou dans le plaisir. On ne le ressent
qu’à travers des sensations. Dans le massage, il y a un vécu sensoriel de l’espace interne.
Le but de la sexualité est la découverte de l’espace du corps propre. Elle ne se résume
pas à l’orgasme. La multiplicité des dispositifs nous montre que le génital n’est pas la
seule zone de l’espace du corps propre. Le Bondage fait éprouver au sujet un autre
schéma corporel. Le schéma corporel est une convention de l’espace interne du corps
propre. Une expérience peut changer le schéma corporel en nous faisant découvrir par la
sensation des espaces nouveaux ou différents du corps propre.
-
Aspect culturel : l’espace culturel des corps. Chaque culture a sa manière propre
d’éduquer, de sensibiliser ses enfants à différente forme de contact et de stimulation
tactile de façon à atténuer ou à accentuer les traits caractéristiques de leur tempérament,
de leur constitution physique et de leur organisme ». beaucoup de société sont fondées
sur le non-toucher et la vue, le visuel. On construit des espaces de communications très
différents de celles qui sont fondées sur le toucher, le contact.
Winnicott distingue le Handling et le Holdling. Le foetus ressent les parois quand il est dans
le ventre de sa mère. Il peut sentir qu’il est entouré. Après l’accouchement, il arrive dans un
Cours du Professeur Bernard Andrieu : Le corps et l’espace
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espace qui est vide. Il s’agît de savoir si la mère est capable physiquement et psychiquement
de remplacer les parois ; i.e de remplacer l’espace tangible interne par un espace
communicationnel, relationnel.
Handling
: on tient le bébé en dessous pour le sécuriser. L’espace de son corps est soutenu
par le parent. Le bébé n’a pas encore à supporter le poids du corps propre : effet de
sécurisation. Il lâche prise (la maitrise du corps propre).
Holdling : la mère ne doit pas enfermer l’enfant. Elle doit le tourner vers…, elle sert
d’espace transitionnel. Elle permet à l’enfant d’être sécurisé, mais aussi d’assurer
l’autonomie motrice, fonctionnelle et psychique de l’enfant.
La relation Handling/Holdling ne se perd jamais. Il y a des cultures qui vont favoriser la
constitution tactile de l’espace. En Afrique, le bébé est tout le temps porté. En occident, on a
des poussettes… on a abandonné petit à petit cette constitution tactile de l’espace car on voit
l’enfant comme un être autonome et rationnel qui passe sa vie à interpréter des signes
visuels, qui apprend par la vue. Ici, la sémiotique, chez les occidentaux, de l’espace n’a rien
à voir avec le caractère tactile de l’espace. La violence dans les sociétés occidentales vient
d’un manque d’élaboration tactile. Cette élaboration n’est que visuelle chez nous. On n’a
plus conscience du rapport physique. Il y a constitution de l’espace considéré comme un
espace visuel, géométrique. Dans les maternelles, on a réintroduit des jeux ludiques tactiles.
IV. Conclusion : Simondon
Simondon nous propose une théorie virtuelle de la perception de l’espace. Il utilise trois arguments :
- La perception de la distance. La perception de la distance dans l’espace est multi-
sensorielle. Il serait faux d’isole un seul sens pour décrire la distance. En réalité, on surdétermine la
vision. Mais il ne faut pas oublie l’ouïe, le son, le toucher. « Il ne faudrait pas dire perception de la
distance, mais perception de la proximité, car pour la vivant dans le milieu c’est la proximité qui est
positive et qui correspond à une alerte ».
- La perception de l’espace est organisée par la perspective. On a inventé la perspective
picturale (dans l’art) pour reconstruire l’espace géométrique, la manière dont nous nous
représentons et percevons l’espace. La perspective n’est pas une reconstruction intellectuelle mais
le résultat du paradoxe binoculaire. Quand on est aveugle, on ne construit pas le même espace que
quand on est voyant. Ce sont les conditions du vivant qui définissent l’espace perçu, qui en
constituent les propriétés. L’espace est vivant et non objectif.
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