Université Claude Bernard Mathématiques M2 Convexité en grande dimension et théorie quantique de l information
3 pages
Français

Université Claude Bernard Mathématiques M2 Convexité en grande dimension et théorie quantique de l'information

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
3 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Niveau: Supérieur, Master, Bac+5
Université Claude Bernard Mathématiques M2 Convexité en grande dimension et théorie quantique de l'information Examen final : corrigé succinct Exercice 1 Comme t1P1 + · · ·+ tkPk contient un cube de côté 10?3, on a une minoration de sa largeur moyenne : w(t1P1 + · · ·+ tkPk) > w(x+ [0, 10 ?3]n). La largeur moyenne est 1-homogène et invariante par translation, donc w(x+ [0, 10?3]n) = 10?3 2 w([?1, 1]n). La largeur moyenne de Bn∞ se calcule via les gaussiennes (G est un vecteur aléatoire de loi ?n) et vaut w([?1, 1]n) = 1 ?n E?G?1 ? c √ n. Par ailleurs, w(t1P1 + · · ·+ tkPk) = t1w(P1) + · · ·+ tkw(Pk) 6 maxw(Pi), donc il existe i tel que w(Pi) > c ?√n. Enfin, si N est le nombre de sommets de Pi, on peut majorer w(Pi) = 1 ?n E max v sommet de Pi ?v,G?. La variance de ?v,G? vaut ?v?2 = √ n. L'espérance du maximum de N gaussiennes de variance √ n est majoré par C √ n √ logN , et donc w(Pi) 6 C √ logN.

  • ??p · ?v

  • largeur moyenne de bn∞

  • cv ??p

  • vecteur aléatoire de loi ?n


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 28
Langue Français

Extrait

UniversitÉ Claude BernardMathÉmatiques M2 ConvexitÉ en grande dimension et thÉorie quantique de l’information Examen final : corrigÉ succinct Exercice 1 3 Commet1P1+∙ ∙ ∙+tkPkcontient un cube de cÔtÉ10, on a une minoration de sa largeur moyenne : 3n w(t1P1+∙ ∙ ∙+tkPk)>w(x+ [0,10 ]). La largeur moyenne est1-homogÈne et invariante par translation, donc 3 10 3n n w(x+ [0,) =10 ]w([1,1] ). 2 n La largeur moyenne deBse calcule via les gaussiennes (Gest un vecteur alÉatoire de loiγn) et vaut 1n w([1,1] )=EkGk1c n. βn Par ailleurs,w(t1P1+∙ ∙ ∙+tkPk) =t1w(P1) +∙ ∙ ∙+tkw(Pk)6maxw(Pi), donc il existeitel que 0 w(Pi)>c n. Enfin, siNest le nombre de sommets dePi, on peut majorer 1 w(Pi) =Emaxhv, Gi. βn vsommet dePi √ √ La variance dehv, Givautkvk2=n. L’espÉrance du maximum deNgaussiennes de variancenest √ √ majorÉ parC nlogN, et donc p w(Pi)6ClogN . 0 0 On en dÉduitN>exp(C n)pour une constanteC.
Exercice 2 1. Comme|xihx|est un État pur, il est sÉparable si et seulement si il est de la forme|uihu| ⊗ |vihu| d pouru, vC. Autrement dit,|xihx|est sÉparable si et seulement sixest un tenseur pur, i.e. si et seulement siλmax(x) = 1. 2. LadÉcomposition de Schmidt correspond À la dÉcomposition en valeurs singuliÈres si on interprÈte xcomme une matrice. Ainsi le plus grand coefficient de Schmidt correspond au carrÉ de la plus grande valeur singuliÈre, c’est-À-dire À la normed’opÉrateur. La norme d’opÉrateur d’une matriceA est kAkop= maxkAuk2= max|hAu, vi|= max|trA|uihv||. d dd uC,kuk2=1u,vC,kuk2=kvk2=1u,vC,kuk2=kvk2=1
Exercice 3 d dd dt On noteH=CC, etT:M(C)M(C)l’application de transpositionT(A) =A(attention : c’est bien la transposition et non la transconjugaison), etT1=TIdM(C):M(H)M(H)la d transposition partielle. 1. Siρest sÉparable, il s’Écrit comme une combinaison convexe d’États produits. La transposition t ρ2) =ρ1aussi un partielle d’un État produit est encore un État, carT1(ρ1ρ2, doncT1(ρ)est État.
1
Id 2. Oncalcule la transposition partielle deρ=t+ (1t)|xihx. La matrice deρest 4   t/4 + (1t)/2 00 (1t)/2 0t/04 0   .   0 0t/4 0 (1t)/0 (12 0t)/2 +t/4 Pour obtenir la matrice deT1(ρ)on transpose chaque bloc2×2   t/4 + (1t)/0 02 0 0t/4 (1t)/2 0   .   0 (1t)/2t/4 0 0 00 (1t)/2 +t/4 Cette matrice est positive si et seulement si le bloc central2×2l’est, i.e.t>2/3. Par la question 1,ρest donc intriquÉ lorsquet <2/3.
Exercice 4 1. Supposonsle lemme montrÉ lorsqueBest diagonale À coefficients rÉels positifs. SoitA, B, Cquel-conques vÉrifiant l’hypothÈse du lemme; par la dÉcomposition en valeurs singuliÈres, il existe des matrices unitairesU, Vtelles queU BVsoit diagonale positive. On Écrit alors      ∗ ∗U0A BU0U BVU AU ∙ ∙= ∗ ∗∗ ∗0V BC0V CVV VB U La matrice de droite est positive (on a conjuguÉ une matrice positive par une matrice unitaire), 2∗ ∗ donc par le lemme (cas «Bdiagonal »), on akU BVk6kU AUkp∙ kV CVkp. Mais la norme p 2 k.kpest invariante par multiplication par un unitaire, donckBk6kAkpkCkp. p    aiibiA B 2. Lamatrice estune sous-matrice de la matrice, donc elle est positive et son biciiB C dÉterminant aussi. 3. Ona  !1/2 !1/2 X XX X p/2p p p/2p p kBk=b6a c6a c p iii iiii ii i ii i par l’inÉgalitÉ de Cauchy–Schwarz. Pour finir, diag(A)sp(A)pour une matrice auto-adjointeA, P 1/p p d’oÙ on tire que(|aii|)6kAkp, et la preuve du lemme. 4. Parla dÉcomposition en valeurs singuliÈres, d {AM(C),kAk161}= conv{±|xihy|;kxk2=kyk2= 1}. Par le thÉorÈme spectral, d {AMsa(C),kAk161}= conv{±|xihx|;kxk2= 1}. On en dÉduit le rÉsultat (la fonction convexek ∙ kpatteignant son maximum sur un point extrÉmal).   |xihx| |yihx| 5. Lamatrice|uihu|s’Écrit par blocs commeM=. Cette matrice est positive, donc |xihy| |yihy| Id)(M)aussi, et donc   Φ(|xihx|) Φ(|yihx|) >0 Φ(|xihy|) Φ(|yihy|) Le lemme implique que  2 2sa y|)k6kΦk. kΦ(|xihy|)k6kΦ(|xihx|)kpkΦ(|yihp1p p sa On en dÉduit donckΦk1p6kΦk. L’autre inÉgalitÉ est Évidente. 1p
2
Exercice 5 1. Soit{pi, ρi}iun ensemble admissible. On dÉcompose chaque Étatρicomme combinaison convexe P d’États purs :ρi=pijρij. Alors{pipij, ρij}i,jest un ensemble admissible pour lequel la quantitÉ j À maximiser est plus grande que pour{pi, ρi}i: le premier terme est inchangÉ et le terme prÉcÉdÉ du signea diminuÉ par concavitÉ de l’entropie. 2 2. Soit{pi, ρi}iun ensemble admissible, avecpi>0et au moinsd+ 1ÉlÉments. Comme la dimension 2d de l’ensemble des États estd1(c’est de codimension 1 dansMsa(C)), il existe une liaison affine P P entre lespi: il existeqiavecqi= 0etqiρi= 0. L’ensemble{pi+tqi, ρi}iest admissible lorsque pi+tqi>0. De plus, la fonction  !! X X t7→SΦ (pi+tqi)ρi(pi+tqi)S(Φ(ρi)) i i est affine (le premier terme ne dÉpend pas det) et donc maximale au bord de l’ensemble dest admissibles. Mais pour un telt0,pi+t0qi= 0pour un certaini. Ainsi on a diminuÉ de1la longueur de l’ensemble{pi, ρi}i. En itÉrant ce processus, on construit 2 un ensemble admissible de longueurdpour lequel la quantitÉ À maximiser est supÉrieure ou Égale À ce qu’elle valait pour{pi, ρi}i.
3
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents