UNIVERSITE MARC BLOCH STRASBOURG II THESE pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L UNIVERSITE DE STRASBOURG Discipline Philosophie présentée et soutenue publiquement par ANNE LISE LARGE Titre La brûlure du visible aux limites de l image photographique et de l acte d écrire Thèse dirigée par Monsieur Gérard Bensussan Septembre
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UNIVERSITE MARC BLOCH STRASBOURG II THESE pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L'UNIVERSITE DE STRASBOURG Discipline Philosophie présentée et soutenue publiquement par ANNE LISE LARGE Titre La brûlure du visible aux limites de l'image photographique et de l'acte d'écrire Thèse dirigée par Monsieur Gérard Bensussan Septembre

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Description

Niveau: Supérieur, Doctorat, Bac+8
1 UNIVERSITE MARC BLOCH - STRASBOURG II THESE pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L'UNIVERSITE DE STRASBOURG Discipline : Philosophie présentée et soutenue publiquement par ANNE-LISE LARGE Titre : La brûlure du visible — aux limites de l'image photographique et de l'acte d'écrire Thèse dirigée par Monsieur Gérard Bensussan Septembre 2008

  • savoir ……………………………………………

  • ……………………………………………………………

  • image blessée

  • ………………………………………………………………

  • dangereuse obsession du visible ……………………………………………………

  • déconstruction du regard

  • ……………………………………………………………………

  • explosion du livre …………………………………………

  • lumière de la lumière ………………………………………………


Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 septembre 2008
Nombre de lectures 70
Langue Français
Poids de l'ouvrage 87 Mo

Extrait

UNIVERSITE MARC BLOCH - STRASBOURG II THESE pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’UNIVERSITE DE STRASBOURG Discipline : Philosophie présentée et soutenue publiquement par ANNE-LISE LARGE Titre :  La brûlure du visible — aux limites de l’image photographique et de l’acte d’écrire Thèse dirigée par Monsieur Gérard Bensussan Septembre 2008 1
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« Page dépliée par le vide d’écriture. (…) Merci pour ces mots qui n’ont pas été dits. »  Maurice Blanchot,Le Pas au-delà.
TABLE DES MATIERES INTRODUCTION : En proie aux images et à la dérive d’écrire ..……………………….. 6 PREMIERE PARTIE LA FRAGMENTATION DU VISIBLE CHAPITRE I. SEJOUR AUPRES DE LA LUMIERE ………………………………..... 11 I. Le fond lumineuxau fond………………………………..…....... 12de tout ce que je vois II. L’origine : la lumière de la lumière ………………………………………………........ 18 III. Ce qui s’éclaire en l’absence de tout point de vue …………………………………… 23 IV. Au détour du visible et de l’invisible ………………………………………………… 29 CHAPITRE II. AU PLUS PRES DE LA PRESENCE ………………………………….. 35I. Proximité et intimité …………………………………………………………….……... 36 II. Le visage : lafacialitéinvisible ……………………………………………………….. 42 III. Surexposé à l’Autre …………………………………………………………………... 49 IV. De l’autobiographie à l’autoportrait ………………………………………………….. 55 V. La nudité dusans63rapport ……………………………………………………………... CHAPITRE III. L’IMAGE ENIGMATIQUE ……………………………………………. 69 I. Est-ce encore toi que je vois ? ………………………………………………………….. 70 II. Au coeur du secret …………………………………………………………………….. 77 III. Derrière l’image. L’autre côté de la question ………………………………………… 83 IV. Ce que nous aurions pu dire,si nous avions pu……………………………………… 89V. Le morcellement des êtres et des choses ……………………………………………… 95 CHAPITRE IV. LA SURFACE REFLECHISSANTE DE L’ECRITURE ……………… 100I. L’exigence fragmentaire ……………………………………………………………….. 101 II. Espace et jeu d’évidement …………………………………………………………….. 107 III. Distance et effacement ……………………………………………………………….. 112 IV. La raréfaction des mots ………………………………………………………………. 118 V. L’effraction du dehors ………………………………………………………………… 124 CHAPITRE V. POUVOIR DU REGARD ………………………………………………. 130 I. L’autorité du voir ………………………………………………………………………. 131 II. Attirance, fascination et étrange passion du regard …………………………………… 136 III. Don, appartenance etdésappropriation……………………………………………… 142 IV. Le tremblement du réel ………………………………………………………………. 147 V. Déconstruction du regard et déclin de la lumière. Fin de l’éclairement ……………… 152
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DEUXIEME PARTIE L’INFLAMMATION DU REGARD CHAPITRE I. L’EBLOUISSEMENT ……………………………………………………. 159I. D’où nous vient la lumière ? …………………………………………………………… 160 II. L’éclat retentissant …………………………………………………………………….. 166 III. Le point de jaillissement …………………………………………………………....... 172 IV. L’image impossible à voir ……………………………………………………………. 177 V. L’incendie …………………………………………………………………………...... 183 CHAPITRE II. LES CICATRICES DU VOIR ………………………………………….. 189I. La dangereuse obsession du visible ……………………………………………………. 190 II. Peur de voir, inquiétude d’avoir vu …………………………………………………… 196 III. Il n’y a de blessure que dans l’image blessée ………………………………………… 201 IV. La photographie déchirée ……………………………………………………………. 207 V. « La ligature de l’oeil » ……………………………………………………………….. 212 CHAPITRE III. JUSQU'A LA CECITE …………………………………………………. 217 I. Fermer les yeux ………………………………………………………………………… 218 II. La profondeur de la nuit ……………………………………………………………….. 224 III. La boîte noire ou l’histoire d’un enfermement ………………………………………. 229 IV. Regardé et non plus regardant ……………………………………………………….. 234 V. L’épreuve après la perte ………………………………………………………………. 239 CHAPITRE IV. NON-VOIR/NON-SAVOIR …………………………………………… 244I. Hors de la connaissance comme métaphore de la lumière …………………………….. 245 II. « Parler, ce n’est pas voir » ……………………………………………………………. 250 III. L’inconnu en face à face …………………………………………………………….. 255 IV. Indéfiniment sur le seuil ……………………………………………………………… 260 V. Là où la pensée se fait regard …………………………………………………………. 265 CHAPITRE V. L’ECRITURE EN FEU ………………………………………………… 270 I. Photo-graphier, écrireautrement…………………………………………… 271la lumière II. La fin du récit ou les cendres du livre : le charnier de l’écriture ……………………… 277 III. L’illisible …………………………………………………………………………….. 283 IV. Le blanc ……………………………………………………………………………… 289 V. Ce qui seprophétise………………………………………………………………….. 2944
TROISIEME PARTIE LE DÉSOEUVREMENT DU REGARD — VERS L’ABSENCE D’OEUVRE CHAPITRE I. L’INFINI EXIL …………………………………………………………... 300 I. La difficile traversée dans l’œuvre ……………………………………………………... 301 II. Le mouvementafocal………………………………………………………………..... 306 III. La répétition ………………………………………………………………………….. 311 IV. L’interruption et le discontinu ………………………………………………………... 317 V. L’oeuvre inachevée ………………………………………………………………….... 322CHAPITRE II. L’INSTANT DU DESASTRE ………………………………………….. 327 I. La trouée du visible ou l’explosion du livre ………………………………………….... 328 II. Le déchaînement des forces obscures : démesure et disproportion …………………… 333 III. Les abords de la folie …………………………………………………………………. 338 IV. Hors de la clôture du temps ………………………………………………………….. 344 V. Le Rien au travail ……………………………………………………………………... 349 CHAPITRE III. LE TEMPS DE L’INSCRIPTION ……………………………………… 354I. L’affirmation rendue impossible ………………………………………………………. 355 II. La patience infinie …………………………………………………………………….. 360 III. Le contre-processus d’accomplissement ……………………………………………... 365 IV. La rature du visible …………………………………………………………………… 370 V. Le négatif en creux : photographier les mots, écrire les images ………………………. 375 CHAPITRE IV. LA TRACE …………………………………………………………….. 380 I. L’usure du visible : photographie, souvenir et oublieuse mémoire ……………………. 381 II. Ce qui demeure là où tout est perdu …………………………………………………… 386 III. La survivance dans l’archive …………………………………………………………. 391 IV. La question du droit de regards………………………………………………………... 396 V.Sous les paupières de l’auteur : le rêve du nom ………………………………………. 401 CHAPITRE V. LES YEUX DE LA MORT ………………………………………………406 I. Le regard d’Orphée …………………………………………………………………….. 407 II. Le devenir posthume des images et des mots …………………………………………. 412 III. Les spectres de l’œuvre ………………………………………………………………. 417 IV. La création radieuse. L’éternel à-venir de l’œuvre …………………………………... 422 V. A contre-temps, ouvrir l’espace : la ressource d’un tout autre espoir ………………… 427 CONCLUSION : Une brûlure dans les yeux …………………………………………….. 432 BIBLIOGRAPHIE ……………………………………………………………………….. 435 TABLE DES PHOTOGRAPHIES ………………………………………………………. 443
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INTRODUCTION : En proie aux images et à la dérive d’écrire
 S’il existe un rapport entre photographie et écriture, il faudrait encore savoir depuis quel lieuse détermine. Il faudrait également préciser la nature du rapport dégagé, sa il légitimité, et plus précisément savoir dequellephotographie et dequelleécritureon parle. Et pour toucherquoi, pour arriver. Or le point de départ de notre recherche n’a pas été exclusivement motivé par cette question de la porosité du rapport photographie/écriture, mais aussi et surtout par l’évidente présence d’unvisible-invisiblequi se manifeste, travaille, vient et revient, finit par prendre feu, par signifier l’embrasement de l’oeuvre. Et comme à chaque fois, l’écriture et la photographie n’étaient jamais très loin, se tenant dans les parages même, dans la proximité de cette présence. Comme si elles avouaient pouvoir en être l’étincelle. Car à chaque fois encore, elles affirmaient sans compromission le pouvoir du regard, la raréfaction de la parole, la mise en tension de l’espace, la mise en feu du visible.  De sorte qu’interroger cette brûlure de la visibilité, cela aura d’emblée voulu dire se situer à l’intersection de deux pratiques elles-mêmesvisuelles, de surcroît déjà placées et
déplacées à l’extrême pointe d’elles-mêmes. Les œuvres à partir desquelles nous réfléchirons demeurent inséparables d’une certaine blessure ou lésion de la visibilité. En elles, le regard est point de jaillissement, de fuite, de flux, de percée. Dans ces relations entre photographie et écriture,brûlerrevêt tour à tour des sens différents. En les explorant, nous comprendrons en quoi et pourquoi ce rapport bouleversé et bouleversant à la visibilité transforme par là même, notre rapport à l’œuvre et à la possibilité defaire œuvre. Ce qui se dessine alors, ce n’est pas tant une étude comparative entre photographie et écriture qu’une mise en évidence de cette expérience visuelle qu’elles commandent et appellent toutes deux ensemble. Il y va indéniablement, et Denis Roche le remarque en ces mots, d’« un aspect libérateur du passage de la littérature à la photographie » et inversement. Toujours « l’une renvoie à l’autre » ; 1 « l’une est la métaphore de… etc. » Et c’est sans fin, de tous côtés. Peu importe d’ailleurs si c’est l’écrivain ou le photographe qui annonce ce passage, quiditpasser de l’une à l’autre. Ce qui demeure, c’est cette prise en charge du régime texte/image, sous toutes ces formes, dans
1 Denis Roche,Les Cahiers de la Photographie n°23, Entretien avec Gilles Mora, Paris, 1989, p. 105. 6
toutes ses explorations, fragmentations, divisions, pérégrinations incertaines. « Comme si quelque chose pouvait ou devait exister, en effet, comme une littérature de la photographie ; 2 comme si la photographie pouvait ou devait, prêter à la littérature. » Et comme si plus fortement encore la mise à jour de cette relation texte/image était aujourd’hui nécessaire à l’à-venir de la littérature et de la photographie, c’est-à-dire à l’avènement d’uneautre visibilité. Mais il faudrait encore savoir ce qui se profile sous cetteautrevisibilité. Autrement dit, en quoi et pourquoi est-elle liée à ces deux formes de travail que sont l’écriture et la photographie ? En elle, quel nouveau visage de l’œuvre se donne à voir, s’il en est un ? Quelles nouvelles voies, expressions, dispositions surgissent au lieu de cette rencontre entre photographie et écriture ? Ou encore à quelle strate du visible et de l’invisible la littérature et la photographie répondent-elles,soudainement? Et d’ailleurs répondent-elles encore ? Sont-elles présentement en état devoirou dene pas voir? Si elles viennent l’une à l’autre, n’est-ce pas pour une raison qui outrepasse, en définitive, La Photographie et L’Ecriture ? D’où provient l’attrait qu’elles ont en commun et qui les détourne peu à peu de l’œuvre, qui les fait comme tomber hors de l’œuvre et hors d’elles-mêmes, les écartant de ce fait de tout discours, de toute parole, de touteappartenance ? Et pourquoi ces œuvres désoeuvrées sont-elles finalement toujours obsédées par le regard et par l’espace laissé au regard — «il faut lui laisser », disent-elles —, tiraillées par la tentation qu’il génère en elles de tout risquer absolument, de tout absorber, de tout retenir, épuiser ? Mais alors — question décisive — pourquoi ne retiennent-ellesrien? Pourquoi perdent-elles plus qu’elles ne retiennent ? Et qu’est-ce qui arrive donc pour que dans ces conditions on ne peut plus désastreuses, elles
parviennent tout de même à aller au bout, jusqu’au bout, ne s’arrêtant pas, continuant mais sans continuité, dans l’interruption, le tracas, l’errance, la folie parfois ? Il y a véritablement quelque chose, dans ces œuvres-limites, entrephotographie et écriture, qui a pris feu, qui s’embrase, qui crie le visible et l’invisible, qui s’éteint en criant encore. Nous serions étrangement confrontés à un état de cécité profond, douloureux, qui prime bientôt sur l’œuvre et sur son existence. Peu à peu, tout se passe comme s’il fallait fermer les yeux pour voir l’image, l’œuvre à-venir, le livre qui se veut désormais blanc, troué,
2 Hubert Damich, Introductionin Rosalind Krauss, Le Photographique, Paris, Macula, 1990, p. 5. 7
raturé, en manque de sa propre écriture, ayant laissé la vie hors du livre, à côté de la mort, tout juste, à peine, ayant préféré la vie au livre — le livre s’écrivant tout de même. Ce qui doit retenir notre attention, c’est la tentative désespérée et impossible, pour ces œuvres, de dire la lumière dans l’image, de donner à voir la lettre dans lelivre-sans-écriture, dedonner à voiret dedireen même temps, tout le temps, malgré la peur et la perte, malgré ce savoir de l’impossible, malgré cette croyance, cette défense du non-savoir, cet ultime refuge dans l’obscurité. Et au cœur de cette tentative difficile, inadmissible, impraticable, il y a cependant
— c’est là l’essentiel — unailleurset unquelque partde l’œuvre qui s’en trouvent affectés, touchés, altérés, devenant signifiants en cette prédominance sourde, illocalisable certes, inaccessible, maisintensifiéedans sa dimension d’inaccessibilité. Il s’agit donc non pas tant de reconnaître les convergences ou divergences éventuelles entre photographie et écriture au moment où le visible et l’invisible les assignent à résidence, mais plutôt de proposer une lecture possible de cette corrosion ou mise en crise de la visibilité, là oùécrirec’estvoir,voirimmédiatementne plus voir, non-voyant commençant à écrire, à voir(e)-écrire. Ce qui se dégage à l’horizon de ces œuvres, c’est uneexpositionsans commune mesure, sanspour oucontre, à ce qu’écrire et voir veulent dire, à la sursignification ousignification qu’ils impliquent, imposent, démantèlent, remettant ainsi le monde en question, en cause, endisposition d’existence. Et cetteexpositionest unemise en
vuede la lumière, un abandon en secret à ce qui se donne à voir et qui ne peut être, en son fond, ni vu, ni lu, une peine alors qui, lorsqu’elle arrive, condamne et rend à la fois justice à l’œuvre, l’absentant d’elle-même là où il nous faudra désormais envisager l’espoir d’une autre présence, d’uneautreécriture de la présence dans sa spatialité nue, aride, comme écartée d’elle-même. Afin de répondre de ces trajectoires à la limite du voir et du dire, il s’agira, d’abord et avant tout, de revenir surce qui les éclaireet sur ce qui, dans cet éclairage porté, fissure la visibilité. Dans une première partie, nous nous interrogerons sur le rapport entre visibilité et fragmentation lumineuse. Nous verrons en quoi tout séjour auprès de la lumière détermine une nouvelle approche de la présence dans son rapport à l’œuvre. Si nous pouvons désormais parler d’uneécriture de la lumière, il faudra en considérer la dimension originelle,
énigmatique et parcellaire. La photographie et l’écriture se révéleront donc au lieu d’un détournement du visible et de l’invisible. Et ce détournement nous portera à l’extrême limite 8
de l’espace et de l’œuvre, au seuil du regard et de la désertification de la parole. Ce qui nous conduira, dans une deuxième partie, à analyser l’épuisement visuel qui en résulte. Comme si les mots et les images parvenaient à éblouir celui ou celle qui les regarde. Comme s’ils prenaient véritablement feu, sous nos yeux, nous blessant au regard, nous touchant jusqu’à la cécité. En ce sens, le regard agit comme un feu dévastateur qui se répand, non seulement sur l’espace de l’oeuvre, mais également partout où nous pourrions encore nous pencher sur cet espace, y réfléchir, lui revenir. Dorénavant, toute privation de visibilité devient synonyme de désoeuvrement, d’égarement, d’impossible inscription. Ce sera, dans une troisième et dernière partie, que nous envisagerons le cheminement à travers lequel ces œuvres se destinent, c’est-à-dire aussi l’inévitable perte à laquelle elles doivent faire face, le gouffre ou l’abîme dans lequel elles sont comme déjà projetées. De sorte que toute tentative de
réalisation ne va pas sans une mise en péril de l’œuvre elle-même. C’est là qu’il faudra nous confronter à cette errance de l’œuvre en ses terres aveugles, au cœur des épreuves traversées, afin d’en dégager au final les éventuels espoirs de survivance, les possibles restes, les impossibles oublis, les frôlements mortels déjà hors tracé, hors jeu, hors vie.
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PREMIERE PARTIE LA FRAGMENTATION DU VISIBLE
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