Le culte raisonnable

Pierre-Sovann Chauny

Description

Il y a une question que plusieurs de nos amis se posent : « Au fait, pourquoi est-ce qu’on se réunit le dimanche matin dans une église ? Quelle est notre motivation pour nous lever alors qu’on pourrait dormir ? ». Peut-être que c’est une question que vous vous posez vous-mêmes ce matin. Pourquoi est-ce qu’on est là ? Est-ce que c’est par habitude ? Est-ce pour rencontrer des amis ? Est-ce pour se faire du bien ? La raison pour laquelle nous nous réunissons le dimanche matin, c’est avant tout pour rendre un
culte à Dieu. C’est le sujet de notre texte ce matin : le culte raisonnable qu’il faut rendre à notre Seigneur. Nous suivrons ce matin l’enchaînement logique de la pensée de Paul dans ces deux versets. Au début du premier verset, Paul explique pourquoi nous devons rendre un culte à Dieu : « Je vous encourage donc, frères et soeurs, par les compassions de Dieu » ; ensuite il explique quel est le culte que nous devons rendre à Dieu en raison de ses compassions : « Je vous encourage donc… à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable ». Enfin, dans le v.2, il nous explique comment nous devons rendre ce culte : « Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ». Nous avons là trois parties que nous explorerons ce matin : (I) le culte, pourquoi ? (II) le culte, c’est quoi ? (III) le culte, comment ?

Sujets

• Religion
• Catholicisme
• Culte
• Prière
• Dimanche
• Messe

Informations

• Publié par: SainteMarie
• Publié le: 26 septembre 2011
• Nombre de lectures: 371
• Langue: Français

Extrait

Ce sera de votre part un culte raisonnable… Lecture de la lettre de Saint-Paul aux Romains, chapitre 12, versets 1&2: Je vous encourage donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de 1 l'intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Introduction Il y a une question que plusieurs de nos amis se posent : « Au fait, pourquoi est-ce qu’on se réunit le dimanche matin dans une église ? Quelle est notre motivation pour nous lever alors qu’on pourrait dormir ? ». Peut-être que c’estune question que vous vous posez vous-mêmes ce matin. Pourquoi est-ce qu’on est là ? Est-ce que c’est par habitude ? Est-ce pour rencontrer des amis ? Est-ce pour se faire du bien ? La raison pour laquelle nous nous réunissons le dimanche matin, c’est avant tout pour rendre un culte à Dieu. C’est le sujet de notre texte ce matin: le culte raisonnable qu’il faut rendre à notre Seigneur. Nous suivrons ce matin l’enchaînement logique de la pensée de Paul dans ces deux versets. Au début du premier verset, Paul explique pourquoi nous devons rendre un culte à Dieu: «Je vous encourage donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieuensuite il explique quel est le» ; culte que nous devons rendre à Dieu en raison de ses compassions : «Je vous encourage donc… à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable». Enfin, dans le v.2, il nous explique comment nous devons rendre ce culte : «Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait». Nous avons là trois parties que nous explorerons ce matin : (i) le culte, pourquoi ? (ii) le culte, c’est quoi ? (iii) le culte, comment ? I. Le culte, pourquoi ? (v.1a) V.1 : «Je vous encourage donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieu…». Avant de s’intéresser à la nature du culte que nous devons rendre à Dieu, il faut bien saisir la raison pour laquelle nous lui rendons ce culte. Ce petit «donc» que nous trouvons au début du chapitre 12 sert de jonction entre la première et la deuxième partie de la lettre que Paul a écrite aux Romains. Dans les 11 premiers chapitres, Paul a parlé des compassions de Dieu. Et dans les chapitres 12 à 15, Paul va expliquer comment il faut vivre à la lumière des compassions de Dieu pour nous. Les deux versets que nous étudions aujourd’hui peuvent donc se résumer ainsi : à cause de ce que Dieu a fait pour nous (c’est ce que Paul a exposé en Romains 1 à 11), vivons une vie de reconnaissance et de gratitude envers notre Dieu (c’est ce que Paul va exposer en Romains 12 à 15). Autrement dit, ce n’est pas pour être acceptés par Dieu que nous devons lui rendre un culte raisonnable ;mais c’est parce que nous sommes déjà acceptés par Jésus-Christ. C’est… logique! Puisque Dieu nous accepte dans sa grâce en nous unissant à Jésus-Christ et qu’il nous sauve de la misère spirituelle de notre condition et de sa propre colère sans aucune contribution de notre part, c’est tout de même normal de vouloir lui exprimer notre gratitude, notre reconnaissance ! Le culte raisonnable que nous rendons à Dieu est donc la conséquence de ce qu’il a fait pour nous : alors que nous sommes pécheurs, que nous avons transgressé la Loi de Dieu et que pour cette raison tout ce que nous méritons c’est sa colère, Dieu est venu dans le monde en la personne de Jésus-Christ pour vivre la vie de fidélité à Dieu que nous devrions tous vivre et pour souffrir la mort que nous devrions tous souffrir en tant que transgresseur de la Loi. Ainsi, ceux qui mettent leur foi en lui sont déclarés justes et peuvent être assurés qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui 1 enève, 2007.La Bible, versionSegond 21, Société Biblique de G 2008 Pierre-Sovann CHAUNY (www.chaunyps.fr) : ce texte est mis à disposition sous la licence libreCreative Commons-BY-SA BY : Paternité.Vous devez citer le nom de l'auteur original. SA : Partage des Conditions Initiales à l'Identique.vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un contrat Si identique à celui-ci. En outre, à chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l'autorisation du titulaire des droits.

sont unis à Jésus-Christ de sorte que ni nos péchés, ni la Loi, ni la souffrance, ni la mort, ni notre origine ethnique, ni quoi que ce soit ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus- Christ notre Seigneur. La vie chrétienne se vit à la lumière des compassions de Dieu. Nous ne voulons pas obéir à Dieu pour qu’il nous sauve, mais parce qu’il nous a déjà sauvé. C’est là un peu une double grâce que Dieu nous fait: nous seulement Dieu nous déclare et nous considère justes au moment où il nous unit par le moyen de la foi à Jésus-Christ (c’est ce qu’on appelle la justification), mais en plus, il veut nous rendre conformes à l’image de son fils bien-aimé, il veut nous rendre semblables à lui, il veut nous transformer (c’est ce qu’on appelle la sanctification). Le mariage est une bonne illustration de ce que je viens de dire. D’abord, on ne se marie pas pour que l’autre nous aime, mais on se marie parce qu’on s’aime déjà. De même, on n’obéit pas à Dieu pour qu’il nous sauve, mais parce qu’il nous a déjà sauvé. Ensuite, dans le mariage il y a une double grâce. En premier, il y a le passage devant monsieur le maire où l’on est déclaré mari et femme, où l’on devient légalement uni par les liens du mariage – et c’est un peu de cette manière que nous sommes déclarés justes par Dieu lorsque nous sommes unis au Christ par la foi. Mais, il y a la seconde grâce du mariage qui est la construction d’un foyer, la mise au commun de deux vies au jour le jour où l’on grandit ensemble – et c’est un peu de cette façon, de manière continue, que nous apprenons à vivre avec Dieu au jour le jour une vie de reconnaissance et de gratitude. Voilà pourquoi nous rendons un culte à Dieu : il nous a sauvés de sa colère, il nous a déclarés justes par l’union spirituelle avec le Christ et nous voulons désormais vivre pour lui. Cela m’amène à ma deuxième question : II. Le culte, c’est quoi ? (v.1b) V.1 :«Je vous encourage donc… à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable». Il y a une bonne et une mauvaise façon de comprendre ce verset. Mais si l'on a bien compris pourquoi on rend un culte à Dieu, alors on ne se trompera pas. La mauvaise façon de comprendre ce verset, c’est de croire que nous devons faire quelque chose pour Dieu pour qu’il nous soit favorable. Mais ça ne peut pas être le cas, parce que Dieu nous est déjà favorable. Un sacrifice a été offert par les compassions de Dieu pour apaiser sa colère et pour couvrir nos fautes. Ce sacrifice, c’est Jésus lui-même qui l’a apporté en sa personne une fois pour toutes. Romains 3.25 : «C'est lui que Dieu a destiné à être par son sang une victime expiatoire pour ceux qui croiraient». Le sacrifice qui nous rend Dieu favorable a déjà été offert une fois pour toutes, et donc nous n’avons rien besoin d’apporter qui pourrait servir à couvrir notre faute, à apaiser Dieu, car tout ça a déjà été fait par Jésus. Alors qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que nous devons apporter à Dieu ? Ce qui est de notre part un culte raisonnable, une réponse logique à ce que Dieu a fait pour nous, c’est d’offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Nous n’offrons pas ce sacrificedans le but d’obtenir notre salut, maisparce quenous avons été sauvés : pour exprimer notre reconnaissance, notre gratitude. En ce qui concerne le sacrifice pour le péché, pour nos transgressions de la Loi de Dieu qui nous attirent sa colère, c’est Jésus qui s’en est entièrement occupé. Jésus a à la fois été le prêtre qui a offert le sacrifice, la victime qui a été sacrifiée, et le temple dans lequel le sacrifice a été offert. Mais en ce qui concerne le sacrifice d’actions de grâce, le sacrifice de louange, le sacrifice de reconnaissance, le sacrifice de gratitude, c’est le peuple de Dieu qui s’en occupe… Nous sommes un peuple de prêtres, de sacrificateurs (Apocalypse 1.6). Nous sommes aussi le temple du Saint-Esprit dans lequel nous offrons à Dieu notre reconnaissance (Ephésiens 2.21). Et notre corps est le sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu que nous lui offrons.

2008 Pierre-Sovann CHAUNY (www.chaunyps.fr) : ce texte est mis à disposition sous la licence libreCreative Commons-BY-SA BY : Paternité.Vous devez citer le nom de l'auteur original. SA : Partage des Conditions Initiales à l'Identique.vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un contrat Si identique à celui-ci. En outre, à chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l'autorisation du titulaire des droits.

Voici donc ce que nous offrons à Dieu dans notre culte. Nous n’avons plus à offrir des animaux avec lesquels nous nous identifions. Car c’est Jésus-Christ qui est notre sacrifice une fois pour toutes. Mais nous offrons notre corps. C’est une manière de dire que nous nous offrons nous-mêmes à Dieu. Il y a cette histoire d’un petit garçon de 10 ans que j’aime beaucoup. Il avait écouté attentivement ce que le prédicateur avait dit à propos de tout ce que Jésus avait fait pour nous et ça l’avait bien remué. Alors, au moment des offrandes, ce petit garçon voulait montrer à Jésus sa gratitude, sa reconnaissance. Le problème, c’est qu’il n’avait dans sa poche qu’un vieux croûton de pain, une pièce de 2 euros et un bouton. Il ne pouvait quand même pas donner si peu étant donné ce que Jésus avait fait pour lui. Alors, lorsque le plateau arriva, il hésita un peu. Et puis finalement, il mit le plateau par terre et posa ses pieds dedans. Il offrait son corps à Jésus. Il s’offrait lui-même en sacrifice vivant. C’est un tel sacrifice, une telle consécration qui est agréable à Dieu. C’est le culte raisonnable que nous devons lui rendre, c’est la réponse logique à ce qu’il a fait pour nous. Cela veut dire que le culte raisonnable que nous rendons à Dieu n’est pas l’affaire d’une heure et quart par semaine. Ce que nous faisons le dimanche matin, c’est un culte communautaire. Mais une heure et quart par semaine c’est bien trop peu pour exprimer à Dieu notre reconnaissance ! Le culte raisonnable que nous offrons à Dieu, c’est toute notre vie! C’est la manière dont nous nous comportons à la maison, au travail, à l’école et qui manifeste que nous ne nous appartenons pas nous-mêmes mais nous appartenons au Seigneur. Ou, comme le disait Calvin : (IRC III.7.1) : Nous ne sommes point nôtres : que donc notre raison et volonté ne dominent point en nos conseils et en ce que nous avons à faire. Nous ne sommes point nôtres : ne nous établissons donc point cette fin, de chercher ce qui nous est expédient selon notre chair. Nous ne sommes point nôtres: oublions-nous donc nous-mêmes tant qu’il sera possible, et tout ce qui est à l’entour de nous. Au contraire, nous sommes au Seigneur: que sa volonté donc et sa sagesse président en toutes nos actions. Nous sommes au Seigneur : que toutes les parties de notre vie soient référées à lui, comme à leur fin unique. Cela m’amène à ma dernière question : III. Le culte, comment ? (v.2) V.2 : «Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait». Dans ce verset, nous trouvons un impératif négatif et un impératif positif qui nous expliquent comment rendre un culte à Dieu. Il y a quelque chose que nous ne devons pas faire, et quelque chose que nous devons faire. Ce que nous ne devons pas faire, c’est nous conformer au monde actuel. Ce que nous devons faire, c’est être transformés par le renouvellement de l’intelligence. Au lieu de nous conformer au monde actuel, nous devons être transformés par le renouvellement de l’intelligence. Ce que Paul a en vue ici, c’est donc un changement de perspective, de façon de penser, de concevoir le monde. Lorsque l’Apôtre dit : «Ne vous conformez pas au monde actuel», il ne dit pas que nous devons rejeter tout ce qui se fait dans ce monde. Par exemple, si le monde mange dans des assiettes et avec des couvets, on ne doit pas se sentir obligé de manger sans assiette et sans couvert !La conformité au monde, ce n’est pas ça… Se conformer au monde, c’est penser comme lui ;c’est faire de ses priorités, nos priorités; c’est vivre dans l’ingratitude de ce que Dieu a fait pour nous; c’est vivre en étant centré sur soi-même, en ne laissant pas les compassions de Dieu changer notre manière de voir les choses ; c’est ne pas vivre d’une manière cohérente avec le fait que Jésus est mort à la place de ceux qui croient en lui. Alors, comment pouvons-nous être transformés par le renouvellement de l’intelligence ? Remarquez bien que Paul ne dit pas qu’il faut se transformer soi-même. Il dit: «soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence»? La fin du. Ce renouvellement de l’intelligence, d’où vient-il verset nous en donne un indice. Ce renouvellement de l’intelligence nous permettra de «discerner quelle est la volonté de Dieu», c‘est-à-dire, «ce qui est bon, agréable et parfait». Et où trouvons- nous la volonté de Dieu? Où nous révèle-t-il ce qui est bon, agréable et parfait? C’est dans sa

2008 Pierre-Sovann CHAUNY (www.chaunyps.fr) : ce texte est mis à disposition sous la licence libreCreative Commons-BY-SA BY : Paternité.Vous devez citer le nom de l'auteur original. SA : Partage des Conditions Initiales à l'Identique. Sivous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un contrat identique à celui-ci. En outre, à chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l'autorisation du titulaire des droits.

Parole, dans sa Loi à propos de laquelle Paul a dit la chose suivante quelques chapitres plus tôt: «Ainsi donc, la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon» (Romains 7.12). Nous pouvons connaître la volonté de Dieu, «ce qui est bon, agréable et parfait» en passant du temps à lire sa parole, à sonder sa loi, à se mettre à l’écoute de ses commandements qui sont saints, justes et bons. Cela signifie que nous devons tout faire pour connaître mieux notre Bible et pour mieux la comprendre. Pas pour obtenir la faveur et la bénédiction de Dieu – ce serait conformer notre pensée à celle du monde actuel – mais parce qu’il nous a déjà sauvés et que nous voulons lui exprimer notre reconnaissance en nous consacrant à lui. La transformation que nous cherchons n’est pas d’abord une transformation extérieure. C’est d’abord une transformation de notre mentalité. Nous devons apprendre à lire et à comprendre notre Bible en voyant la bonne nouvelle de ce que Dieu a fait pour nous dans l’Histoire par l’intermédiaire de Jésus-Christ. Nous devons toujours mieux comprendre ce que cela veut dire et nous défaire de l’idée naturelle qui nous colle à la peau que Dieu aime les bons, qu’il les sauve et qu’il les bénit. Lorsque nous comprenons cela, alors nous pouvons faire un bon usage des commandements de Dieu, c’est-à-dire non pour obtenir sa faveur mais pour lui offrir nos corps en sacrifice vivant, saint et agréable. Qu’est-ce que ça veut dire dans la pratique ? Je vais donner quelques exemples, mais peut-être le mieux c’est de relire la lettre aux Romains cette semaine, de vous émerveiller des compassions de Dieu en Romains 1 à 11 et de réfléchir à la manière dont vous pouvez mettre en pratique Romains 12 à 15. Dans cette section, l’Apôtre montre sur quoi débouche le renouvellement de l’intelligence par la Parole de Dieu. Par le renouvellement de l’intelligence, nous sommes transformés pour servir nos frères et sœurs dans l’église, si nous voyons que Christ est venu nous servir (Romains 12.3-13). Par le renouvellement de l’intelligence, nous sommes transformés pour aimer ceux qui ne nous ressemblent pas, et même ceux qui nous persécutent, si nous voyons que Christ est venu pour nous alors que nous ne voulions pas de lui (Romains 12.14-21). Par le renouvellement de l’intelligence, nous sommes transformés pour nous soumettre aux autorités que Dieu a placées sur nous, si nous voyons que Christ lui-même s’est tellement soumis aux autorités de son temps qu’il en est mort pour nous (Romains 13.1-7). Par le renouvellement de l’intelligence, nous sommes transformés pour prendre soin de nos frères et sœurs moins affermis dans la foi et pour préserver l’unité de l’église si nous comprenons que Christ n’a pas recherché ce qui lui plaisait (Romains 13.8-15.3). Par le renouvellement de l’intelligence, nous sommes transformés pour nous accueillir les uns les autres à la gloire de Dieu si nous comprenons que le Christ nous a accueillis (Romains 15.4-13). Cela doit nous interroger… Combien de temps dans notre semaine passons-nous à réfléchir à ce que Dieu a fait pour nous par Jésus-Christ ? Faisons-nous quelque chose pour protéger notre temps de lecture de la Bible et de réflexion sur la manière dont le sacrifice du Christ change notre vision du monde etnotre manière d’agir ? Parce que si ce n’est pas le cas, alors c’est que nous nous conformons au monde actuel… Regardons dans l’Évangile, plongeons y nos regards et soyons émerveillés par les compassions de Dieu. C’est cela qui nous donnera la juste motivation pour nous offrir à Dieu en sacrifice vivant, c’est cela qui renouvellera notre intelligence et qui nous permettra de discerner quelle est la volonté de Dieu pour notre manière de vivre, ce qui est bon, agréable et parfait. Le renouvellement de l’intelligence vient en premier, le changement de manière de vivre en sera la conséquence nécessaire. C’est là le culte qu’il est raisonnable de rendre à Dieu. Je vous invite à la prière.

2008 Pierre-Sovann CHAUNY (www.chaunyps.fr) : ce texte est mis à disposition sous la licence libreCreative Commons-BY-SA BY : Paternité.Vous devez citer le nom de l'auteur original. SA : Partage des Conditions Initiales à l'Identique.vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un contrat Si identique à celui-ci. En outre, à chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l'autorisation du titulaire des droits.