monde grec-documents internet
5 pages
Français

monde grec-documents internet

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
5 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

  • exposé
15. Les relations internationales en Grèce (Ve-IVe siècle) Comprendre le document et ses centres d'intérêt – Une base historique; – de l'histoire-fiction destinée à souligner le rôle déterminant des Athéniens; – les aspects navals et terrestres de la puissance militaire. Présenter le document – Hérodote, le « père de l'histoire » (Cicéron) (cf. Le monde grec, Paris, Bréal, 2010, p.
  • source unique sur la guerre du péloponnèse
  • père de l'histoire
  • moyens politiques de la puissance
  • murailles de la ville
  • blés
  • blé
  • ponts
  • pont
  • guerre
  • guerres
  • grèce
  • puissances
  • puissance
  • athènes

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 91
Langue Français

Extrait

Documents proposés
. LE RÔLE DÉTERMINANT DESATHÉNIENS . DANS LA SECONDE GUERREMÉDIQUE SELONHÉRODOTE 138.L’expédition du Roi était prétendument diri-plusieurs lignes protectrices de murailles auraient gée contre Athènes mais constituait une menaceété disposées à travers l’Isthme [de Corinthe] par pour toute la Grèce. Les Grecs, qui en étaientles Péloponnésiens, les alliés des Lacédémoniens conscients depuis longtemps, n’en étaient pasles auraient abandonnés, non pas de leur plein gré tous semblablement affectés; ceux qui avaientmais par force, leurs villes étant prises une à une donné au Perse la terre et l’eau avaient confiancepar l’armée navale du Barbare ; les Lacédémoniens à lapensée que le Barbare ne leur ferait aucun auraient été isolés ; et, isolés, même après avoir mal ;ceux qui ne les avaient pas données étaient accompli de grands exploits, ils auraient au contraire plongés dans la terreur, la Grèce succombé glorieusement ; ou bien tel aurait été n’ayant pas des vaisseaux en nombre suffisant leur sort, ou bien, voyant auparavant les autres pour résister au choc de l’ennemi, et la plupart ne Grecs se ranger du côté des Mèdes, ils auraient voulant pas prendre part à la guerre, mais étant conclu avec Xerxès un accord. Et ainsi, dans l’un et disposés à se soumettre aux Mèdes. l’autre cas, la Grèce serait devenue soumise aux Perses ; carje ne peux saisir quelle aurait été l’uti-139.Ici, je me trouve obligé d’exprimer une lité des murailles disposées à travers l’Isthme, si le opinion qui me fera mal voir par la plupart des Roi avait été maître de la mer. Donc, qui dirait que gens ; mais, comme elle est à mes yeux conforme les Athéniens ont été les sauveurs [sôtères] de la à la vérité, je ne me retiendrai pas de l’exprimer. Si Grèce ne s’écarterait pas de la vérité, puisque, quel les Athéniens, épouvantés par le danger mena-çant, avaient évacué leur pays, ou bien, sans l’éva-que fût celui des deux partis qu’ils soutinssent, ce cuer, eny restant, s’étaient donnés à Xerxès,parti devait l’emporter; en choisissant que la Grèce personne n’aurait essayé d’opposer sur mer de larestât libre, en faisant ce choix, ce sont eux, eux résistance au Grand Roi. Or, si personne n’avaitseuls, qui réveillèrent tous les autres Grecs qui ne résisté sur mer à Xerxès, voici sans doute ce qui setenaient pas pour les Mèdes, eux qui, après les serait produit sur terre: quandbien mêmedieux, repoussèrent le Grand Roi. Hérodote,Histoires, VII, 138-139 ; traduction Legrand, Ph.-É., Paris, Les Belles Lettres, CUF, 1951, modifiée.
Comprendre le document et ses centres d’intérêt – Une base historique; – de l’histoire-fiction destinée à souligner le rôle déterminant desAthéniens ; – les aspects navals et terrestres de la puissance militaire. Présenter le document – Hérodote, le «père de l’histoire » (Cicéron) (cf. Le monde gr ec, Paris, Bréal, 2010, p. 274 et p. 289-292); – favorable aux Athéniens, il a été critiqué par Plutarque (De la Malignité d’Hérodote) ; – une source irremplaçable sur les guerres Médiques. Construire un plan à partir des centres d’intérêt suivants – Une invasion qui n’est pas une surprise; acceptations et résistances («la terre et l’eau »); – les moyens du combat (infanterie lacédémonienne et marine athénienne: Athènes a 200 navires, § 144) – la glorification d’Athènes.
5. Les relations internationales en Grèce (- siècle)1 e e V IV
LE ROIARCHIDAMOS CONSEILLE LA TEMPORISATION.
79.1Lorsque les Lacédémoniens eurent entendu les réclamations de leurs alliés à l’égard d’Athènes, ainsi que les arguments athéniens, ils écartèrent tout le monde pour délibérer entre eux sur l’état des affaires.2Les avis de la plupart convergeaient :selon eux, Athènes était d’ores et déjà coupable, et il fallait entreprendre la guerre aussitôt. C’est alors que leur roi Archidamos prit la parole, un homme réputé pour son intelligence et sa modération; il déclara en substance ceci:
80. 1« Moi-même, Lacédémoniens, j’ai fait l’expé-rience de la guerre de nombreuses fois, et je vois, parmi vous, ceux de ma génération dans le même cas : celaempêche qu’on en désire la venue, soit par inexpérience, comme il pourrait arriver au plus grand nombre, soit pour l’estimer bonne et sans danger.2Or, celle dont vous discutez actuel-lement ne serait pas de petite importance ; et c’est ce dont vous vous aviseriez, à calculer les choses raisonnablement.3En face de Péloponnésiens, qui sont nos voisins, nos moyens d’action sont équivalents, et nous pouvons promptement diri-ger des attaques sur tous les points. Mais, à des gens dont le territoire est éloigné, qui, en outre, ont entre tous l’expérience de la mer et se trou-vent entre tous bien munis de tout le reste: richesse, privée et publique, flotte, cavalerie, armements d’infanterie, réserves d’hommes sans égales dans aucun autre pays grec pris isolément,
et qui joignent à tout cela de nombreux alliés tributaires – comment, à l’encontre d’un tel peuple, soulever une guerre à la légère, et sur quoi compter pour céder à la précipitation sans être préparés?4? La nôtre est laSur la flotte moins forte, et, pour nous exercer ou nous équi-per contre eux, il faudra du temps. Alors, sur les finances ?Notre infériorité, ici, est encore plus grande : lacollectivité n’en a pas, et nous ne sommes pas prêts à en verser sur nos biens privés.
[…]82.1« Ce n’est pas que je vous recommande de rester insensibles, en laissant maltraiter nos alliés et en fermant les yeux sur ces menées: je vous demande seulement de ne pas prendre encore les armes, mais de négocier et de présen-ter des griefs, sans montrer d’intention belli-queuse, ni que nous allons nous incliner: pendant ce temps, nous ne manquerons pas de mettre nos affaires en état ; d’une part, nous nous assurerons des alliances, soit grecques, soit barbares, là où nous trouverons à nous adjoindre un complément de ressources maritimes ou financières (et la jalousie ne refuse à personne, quand on est, comme nous, en butte aux menées athéniennes, d’appeler à son aide, pour son salut, une aide non seulement grecque, mais barbare), et en même temps il faudra nous pourvoir sur place. »
Thucydide,Guerre du Péloponnèse, I, 79-80 et 82,1 ; traduction Romilly, J. de, Paris, Les Belles Lettres, CUF, 1953, modifiée.
Comprendre le document et ses centres d’intérêt – Un débat à Sparte (mais comment Thucydide en a-t-il connaissance ? part de recons-titution) ; – nous n’avons ici qu’un avis (en partie), où sont exposés les préparatifs nécessaires. Présenter le document – Thucydide,une source unique sur la guerre du Péloponnèse jusqu’en 411 (cf. Le monde grec, Paris, Bréal, 2010, p. 138-139, p. 274-275 et p. 289-292); – le contexte (plaintes des Mégariens et des Thébains); – un débat en juillet 432, à l’Assemblée, qui va être suivi d’un autre au congrès des alliés ;l’attitude prudente d’Archidamos diffère de celle de l’éphore Sthénélaïdas. Construire un plan à partir des centres d’intérêt suivants – Les alliés de Sparte maltraités par les Athéniens (expliquer); – la puissance d’Athènes par rapport à celle de Sparte (80, 3-4); – Thucydide reconstruit le discours (cf.79, 1 ; 82, 1 fin).
e e 25. Les relations internationales en Grèce (V-IVsiècle)
LYSANDRE APRÈS LA REDDITION D’ATHÈNES.
15. 1« Lorsqueles Athéniens eurent remis à Lysandre l’ensemble de leurs navires sauf douze, et livré leurs murailles, le seize du mois de Mounychion, jour où ils avaient battu les barbares à Salamine, il entreprit aussitôt de changer aussi la constitution [politeia].2Devant la rude opposi-tion qu’il rencontra, il fit dire au peuple [dèmos] qu’il prenait la ville en flagrant délit de rupture du traité ; lesmurailles restaient en effet debout quoique le délai fixé pour la démolition fût dépassé ; enconséquence il allait remettre leur cas en délibération, puisqu’ils avaient rompu les accords.3Certains rapportent qu’il fut vraiment proposé aux alliés de vendre les Athéniens comme esclaves et que le Thébain Érianthès émit
l’opinion de raser la ville [asty] et de transformer son territoire [chôra] enpâturage pour les moutons. […]5Les Athéniens ayant cédé sur tous les points, Lysandre fit venir d’Athènes de nombreuses joueuses d’aulostoutes, rassembla celles qui étaient dans son camp, et c’est au son de l’aulosqu’il fit abattre les remparts et brûler les trières, les alliés manifestant leur joie couronne sur la tête, comme si ce jour marquait le début de leur liberté (éleuthéria).6Aussitôt après, il chan-gea la constitution (politeiail établit trente) : hommes pour commander dans la ville et dix au Pirée, et il installa une garnison sur l’Acropole, avec à sa tête l’harmoste Callibios, un Spartiate. »
Plutarque,Vie de Lysandre, 15, 1-3 et 5-6.
Comprendre le document et ses centres d’intérêt – Un moment décisif de l’histoire de la Grèce: la défaite d’Athènes en 404 (cf.Lévy, Ed., Athènes devant la défaite de 404;, Athènes et Paris, De Boccard, BÉFAR, n° 225, 1976) – les pratiques typiques de ce temps de la par t de Sparte. Présenter le document e – Plutarque,auteur duIIsièclep. C.de textes, notamment de Xénophon,, dispose Helléniques, II, 2, 19-23 (comparaison possible); sur Plutarquecf. Le monde grec, Paris, Bréal, 2010, p. 283 et sur Xénophon,ibidem, p. 275. - Lepersonnage de Lysandre, ancien navarque (cf.Bommelaer, J.-F.,Lysandre de Sparte. Histoire et traditions, Athènes et Paris, De Boccard, BÉFAR, n° 240, 1981). Construire un plan à partir des centres d’intérêt suivants – Athènes soumise… : destruction de la flotte, des fortifications du Pirée et des Longs Murs joignant celui-ci àAthènes, mais pas des murailles de la ville elle-même (méfiance de Sparte à l’égard de Thèbes ?) ; – …mais pas détruite : Xénophon place l’idée de détruireAthènes avant la fixation des conditions de paix ; il faut rappeler les pratiques desAthéniens (Méliens…) et expli -quer pourquoi Sparte s’oppose à cette destruction (souvenir de la guerre Médique, dans laquelle Thèbes était du mauvais côté [référence constante,cf.§ 15, 1] ; souci spartiate de conserver une adversaire deThèbes) ; – un contrôle étroit sur Athènes qui va durer quelque temps (les Trente [tyrans], un harmoste sur l’Acropole):cf.les procédés employés ailleurs (décarchies…); Lysandre n’est pas seul maître (éphores, roi Pausanias); ironie dans l’usage desauloi(sorte de hautbois plutôt que flûtes); les pratiques de Lysandre ne libèrent pas les Grecs, même s’ils sont affranchis de la tutelle athénienne.
e e 5. Les relations internationales en Grèce (- siècle)3 V IV
JASON DEPHÈRES EXPOSE SA PUISSANCE ÀPOLYDAMAS DEPHARSALE. 8« Je constate, Polydamas, que tes compatriotespourvu que je les délivre des Lacédémoniens. Je ont les yeux fixés sur toi. Si tu t’emploies à mesais encore que les Athéniens feraient tout, eux gagner leurs sympathies, je te promets pour maaussi, pour devenir nos alliés. Mais moi je ne suis part que je ferai de toi l’homme le plus considé-point disposé à me lier d’amitié avec eux. J’estime rable de la Grèce après moi. […]. Il est bien clairen effet que nous pourrions imposer notre supré-pour nous que si j’acquiers le concours dematie sur mer plus facilement encore que sur terre. Pharsale et des cités qui dépendent de vous, je11Tu verras que j’ai raison, si tu réfléchis à ceci : n’aurai aucune peine à me faire reconnaîtreayant avec nous la Macédoine, d’où les Athéniens commetagosfont venir leur bois, nous disposerons des moyensde tous les Thessaliens. Or, quand la Thessalie est rassemblée sous les ordres d’unvoulus pour construire beaucoup plus de navires tagos, elle peut fournir jusqu’à six mille cavaliersqu’eux. Quant à trouver les équipages nécessaires, et plus de dix mille hoplites.9Et quand je consi-qui aura pour cela le plus de facilité, des Athéniens dère la condition physique et la vaillance de cesou de nous autres, qui avons ici des pénestes si troupes, j’estime que, pour peu qu’on leurnombreux et si valeureux ? Et pour assurer la prodigue les soins voulus, il n’est pas de peuplesubsistance des marins, qui est le mieux pourvu, auquel les Thessaliens consentiraient à sede nous qui produisons une telle quantité de blé soumettre. Étant essentiellement un pays dequ’il nous en reste pour l’exportation, ou des plaine, la Thessalie est entourée de tous côtés parAthéniens, qui n’en ont pas assez pour eux-mêmes des gens qui lui obéissent, dès lors qu’il y a chezs’ils n’en achètent pas au-dehors?12[…] Lorsqu’il nous untagosqui exerce l’autorité. Or presquey a untagospour diriger la Thessalie, tous les tous les hommes de ces contrées sont despeuples qui nous entourent nous paient tribut. […] lanceurs de javelots, et de la sorte nous pouvonsJ’estime qu’il est encore plus facile de réduire le compter que notre armée aura la supériorité dansroi [de Perse] à l’obéissance que de soumettre la la spécialité des peltastes également.10Et puis lesGrèce. […] Je sais quelle était la puissance de ces Béotiens ainsi que tous les peuples qui font laarmées – celle que Cyrus a emmenée en haute guerre aux Lacédémoniens sont pour moi desAsie et celle d’Agésilas – par l’action desquelles il alliés et ils ne demandent qu’à marcher avec moi,s’est trouvé réduit à la dernière extrémité.». Xénophon,Helléniques, VI, 1, 8-12. Comprendre le document et ses centres d’intérêt – Les ambitions d’un homme puissant; – les moyens de la puissance. Présenter le document – Un texte de Xénophon, extrait desHelléniquesde la Grèce de 411 à 362, histoire (cf. Le monde grec;, Paris, Bréal, 2010, p. 138-142 et p. 275) – un ambitieux puissant vers 375 ; situation de la Thessalie. Construire un plan à partir des centres d’intérêt suivants – Les moyens militaires de la puissance (hoplites, cavaliers, peltastes;cf.Garlan, Y.,La e Guerre dans l’AntiquitéNathan, coll. Fac., 1972, 3éd., 1995); les moyens, Paris, logistiques de la puissance (bois, blé, argent); illusions de Jason: § 11: transformer des pénestes en marins, alors que la marine est un métier (Thucydide, I, 142); – les moyens politiques de la puissance; l’union par latageia; un problème historiogra-phique :cf.Helly, B.,L’État thessalien. Aleuas le Roux, les Tétrades et lesTagoi, Lyon, coll. de la Maison de l’Orient méditerranéen, 1995 ; – les ambitions de Jason; §12 :ses références à des événements récents (auxquels Xénophon a été mêlé :cf.lesHelléniqueset l’AnabaseJason assassiné en 370 ;) ; – un rapprochement possible avec Philippe II de Macédoine :cf.Étienne, R., « Jason de Phères et Philippe II: stratégies de deux condottieri », dans Prost, F. (éd.),Armées et e sociétés de la Grèce classique. Aspects sociaux et politiques de la guerre auxVet e IVs. av. J.-C., Paris, Errance, 1999, p. 276-286.
4- siècle)5. Les relations internationales en Grèce ( e e V IV
LES AVANTAGES CONSENTIS PAR LES SOUVERAINS. DUBOSPHORE AUXATHÉNIENS.
«29Autre chose, juges. Il est dit expressémentde tous les autres marchés [emporia, singulier dans la loi de Leptine: “personne parmi lesemporion], celle que le Pont nous envoie est sensi-citoyens, les isotèles et les étrangers ne serablement égale. Cela se conçoit. Outre que le blé dispensé”. Mais dispensé de quoi ? De la chorégie,abonde en cette contrée, Leukôn, qui en est le ou de quelque autre charge ? Voilà ce qu’il n’a pasmaître [kyrios], a conféré la franchise [atéleia] aux spécifié. Il dit simplement : “personne ne seranégociants qui l’importent à Athènes et, par la voix dispensé, excepté les descendants d’Harmodios etdu héraut, les vaisseaux à destination de votre d’Aristogiton”. Or comme le mot “personne” – enpays sont autorisés à charger les premiers. Ainsi, dehors de cette exception – a une portée générale,l’immunité [atéleia] qu’il a reçue ne s’applique qu’à et que d’autre part aux mots “parmi les étrangers”lui-même et à ses enfants, tandis que celle qu’il il n’ajoute pas cette précision “qui résident àvous a conférée est générale.32Et considérez Athènes”, il s’ensuit que sa loi enlève à Leukôn,quelle en est l’importance. Cet homme perçoit un archonte de Bosporos, et à ses enfants, la récom-droit du trentième sur les exportateurs de blé. La pense que vous leur avez conférée.30quantité de blé qui, de son pays, nous arrive ici,Car Leukôn, par naissance, est étranger [xenos] sansdoute, peutêtre évaluée à quatre cent mille médimnes, mais, par votre adoption, il est citoyen [politès]. Or,chiffre qu’on peut vérifier sur le registre des prépo-à aucun de ces deux titres, la loi de Leptine ne luisés à I’approvisionnement [sitophylaques]. Par permet de bénéficier de l’immunité. Pourtant, tousconséquent, sur trois cent mille médimnes, il nous nos autres évergètes ne nous ont rendu que desen remet d’abord dix mille, et sur les cent mille qui services temporaires, tandis que lui – un momentrestent, trois mille, ou à peu près33Et il est si éloi-de réflexion vous le démontrera– ses bienfaitsgné de nous retirer cette faveur, qu’ayant fondé sont permanents et répondent aux besoins vitauxune nouvelle place de commerce [emporion] à de la cité.31Vous le savez, j’imagine: plus queThéodosia, qui, au dire des marins, ne le cède en tout autre pays au monde, nous sommes importa-rien à celle de Bosporos, là aussi il nous a conféré teurs de blé. Or, à la quantité de blé qui nous vientla franchise [atéleia]. » Démosthène,Contre la loi de Leptine, 29-33 ; traduction Navarre, O. et Orsini, P., Paris, Les Belles Lettres, CUF, 1957, modifiée.
Comprendre le document et ses centres d’intérêt – L’importance de l’approvisionnement en blé du Pont pour Athènes; – les procédures honorifiques qui donnent des avantages concrets. Présenter le document – Loi de 356 due à deux adversaires de Démosthène et attaquée en 355-354 (sur Démosthènecf. Le monde grec, Paris, Bréal, 2010, p. 111-112 et p. 279-280) ; – situer le Bosphore cimmérien (détroit de Kertch), au nord du Pont-Euxin (mer Noire); – rappeler la dépendance d’Athènes en blé. Construire un plan à partir des centres d’intérêt suivants – Les exemptions possibles (bénéficiaires et nature;cf.les conventions d’asylie permettant à certains étrangers d’échapper au droit de prise) ; – les liens avec les Spartokides (Satyros, Leukôn et ses fils;cf.Bertrand, J.-M., Inscriptions historiques grecques,Paris, Les Belles Lettres, 1992, n° 62, p. 116-118); sur Chersonèse tauriquecf.document proposé en lien avec le chapitre 6 dumonde grec, Paris, Bréal, 2010, «Chersonèsos taurique et son territoire»@@@. – le commerce du grain à Athènes;cf.Gauthier, Ph., « De Lysias à Aristote (Ath. pol., 51, 4) :le commerce du grain à Athènes et les fonctions des sitophylaques»,Revue d’Histoire du Droit Français et Étranger, 1981, p. 5-28 et Garnsey, P.,Famine et appro-visionnement dans le monde gréco-romain. Réactions aux risques et aux crises,trad. fr., Paris, Les Belles Lettres, 1996, chap. 8 et 9.
5. Les relations internationales en Grèce (- siècle)5 e e V IV
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents