La confidentialité des données sur internet (Baromètre de l innovation BVA - Syntec numérique)
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La confidentialité des données sur internet (Baromètre de l'innovation BVA - Syntec numérique)

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Description

L'essentiel du sondage :
- 80% des Français ne croient pas à la confidentialité de leurs données personnelles sur Internet …
- Mais près de 70% des Français n’envisagent pas pour autant de modifier leur façon de communiquer sur les outils numériques
- Par ailleurs, les trois-quarts des Français trouvent « normal » que des gouvernements puissent surveiller les communications en ligne pour éviter d’éventuelles attaques terroristes
- Dernier enseignement de ce sondage : pour préserver et contrôler les données transitant sur internet, les Français attendent d’abord le droit à l’effacement des données personnelles et la généralisation de l’encryptage

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Publié le 19 septembre 2013
Nombre de lectures 249
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Publié dans
Baromètre de l’innovationUnbaromètre BVA –Syntecnumérique
Ce sondage est réalisé par
,sur
pour l
le 19 septembre, dans
et diffusé sur
la semaine du 30 septembre
2
Rappel méthodologique
Recue
Echantillon
Enquête réalisée auprèsd’un de Français échantillon recrutés par téléphone et interrogés par Internet* les5 et 6 septembre 2013.
Echantillon de 057 personnes 1représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
La représentativité delcénillohant est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille après stratification par région et catégoriegalgdéromioatn.
Editeurs :Un échantillon de 109 éditeurs de logiciels a été interrogé.
* Il ne sagit pas dun access panel.
4,4 
4,0 
3,7 
3,5 
3,2 
3,0 
400 
5,7 
2,8 
3,0 
3,2 
3,5 
3,7 
4,1 
4,6 
4,9 
2,8 
2,6 
3,3 
3,0 
4,0 
3,6 
2,2 
3,0 
1,3 
50% 
1,5 
1,8 
1,6 
2,1 
2,5 
2,2 
1,9 
1,8 
2,7 
2,4 
0,6 
0,4 
500 
600 
200 
100 
4,2 
3,1 
2,5 
300 
4,6 
3,5 
Taille de l’ chantillon  
5 ou 95% 
Intervalle de confiance à 95% selon le score 
40 ou 60% 
5,7 
4,4 
6,0 
8,0 
6,5 
9,8 
6,9 
5,3 
10 ou 90% 
20 ou 80% 
30 ou 70% 
9,2 
2,1 
2,3 
3
Note sur les marges d’erreur
0,9 
1,3 
1,8 
2,0 
1,4 
1,4 
1,6 
1,5 
700 
800 
1,0 
0,7 
2 000 
4 000 
900 
1 000 
6 000 
10 000 
0,8 
0,6 
0,9 
1,0 
1,1 
1,3 
1,4 
1,4 
1,6 
2,2 
10,0 
7,1 
5,8 
5,0 
4,5 
Exemple de lecture: Dans le cas d’un échantillon de1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de20%, la marge d’erreur est égale à2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%. 
0,8 
0,9 
3,3 
3,1 
3,8 
3,5 
Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques. Le tableau ci-obtenu et la taille de l’échantillon considérdessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat é : 
4,1 
Synthèse des résultats
1 confidentialité des données, les Français Lan’ y croient pas mais peud’ entre prévoient de eux changer leurs habitudes
Une écrasante majorité de Français ne croit pas à la confidentialité de leurs données personnelles sur Internet 80% des Français pensent que la confidentialité de leurs données personnelles sur Internetn’ estpas correctement assurée. Ils ne sont que 20% à penserl’ inverse. Les révélations de cet été sur les affaires de cyber-espionnage expliquent sans doute en partie ce score écrasant, quel’ on dans toutes les catégories observe sociodémographiques et politiques de la population.
Mais près de 70% des Françaisn’ envisagentpas pour autant de modifier leur façon de communiquer sur les outils
numériques Plus des deux tiers des Français (72%) ne pensent pas modifier leur façon de communiquer sur les outils numériques, « suite aux différentes révélations del’ tsur les affaires de cyber-espionnage comme Prism ». Ils sont toutefois 30%, au contraire, à penser changer leur manière de communiquer, et plus souvent les 50 ans et plus (32%, contre 23% des 25-34 ans, génération plus habituée au monde « ouvert »d’ Internet).
4
Synthèse des résultats
Par ailleurs, les Français sont une écrasante majorité à trouver normal que des gouvernements puissent surveiller
les communications en ligne pour éviterd’ ventuellesattaques terroristes Pas moins de 77% des Français trouvent « normal que des gouvernements puissent surveiller des communications en ligne afind’ viterd’ ventuellesattaques terroristes ». Les 65 ans et plus (81%, contre 71% des 15-24 ans) et les sympathisants de droite (86%, contre 69% des sympathisants de gauche) sont même encore plus nombreux à
partager cette opinion. Rappelons par ailleurs,qu’ aumois de juillet dernier, les Français jugeant «l’ affaireSnowden » «pas si grave que ça, car tous les pays font del’ espionnage » étaient bien plus nombreux (63%), que ceux estimant cette affaire « extrêmement grave, car les Etats Unisn’ ontpas à espionner ainsi des pays alliés » (35%)*
Dernier enseignement de ce sondage : pour préserver et contrôler les données transitant sur internet, les Français attendentd’ abordle droit àl’ effacementdes données personnelles et la généralisation del’ encryptageEn matière de préservation et de contrôle des données transitant sur Internet, les Français attendent en priorité « le droit àl’ effacement des données personnelle, ou droit àl’ oubli (52%) et « la généralisation de »l’ encryptage des données,l’ encryptageconsistant à coder des données de manière à ce que toute personne qui ne détient pas la clé du code ne puisse y accéder » (38%). Ils ne sont en revanche que 7% à attendred’ abordd’ tre « informés sur la localisation géographique des serveurs sur lesquels sont stockées leurs données personnelles ».
5
*Sondage BVA-Le Parisien, réalisé du 3 au 4 juillet 2013
6
Synthèse des résultats
2Indice de moral des éditeurs : confirmation du regain de confiance Al’ instarde notre indicateur de moral économique réalisé pour Axys consultants, BFM et Challenges auprès du Grand Public, le moral des éditeurs progresse nettement en cette rentrée 2013. Plus des deux tiers des éditeurs (68%) sont plutôt plus confiants enl’ avenirmois, soit un score en hausse de 13 pointsdepuis ces trois derniers depuis juin dernier et le plus haut jamais enregistré depuis juillet 2011. Nousl’ annoncions avantl’ t, malgré des objectifs comptables négatifs, les éditeurs restaient positifs et croyaient globalement enl’ avenir. Aujourd’ hui, le bilan des comptes comptes reste inférieur aux objectifs pour 42% des éditeurs, 44% étant en ligne et 14% au-dessus de leurs objectifs. Si ces chiffres peuvent inquiéter, ils sont meilleursqu’ en juin dernier puisque le solde (Au dessusEn dessous) progresse de 19 points.
La reprise del’ activit éditeurs permet donc à la confiance de revenir mais desn’ influe très peu sur que l’ investissementet sur le recrutement. En effet, la moitiéd’ entreeux prévoie de recruter, soit un score semblable à celui de juin dernier. Même constatlorsqu’ ils’ agitdel’ investissement,les deux tiers des éditeurs en ont prévu, comme en juin dernier.
Les éditeurs sont donc en ligne avec le grand public : ils reprennent confiance en cette rentrée mais attendent
confirmation dans les mois à venir pourl’intgrerà leur stratégie.
7
L’œil du Président du CollègeEditeurs : Bruno Vanryb (1/2)
Surveillance des données : les Français ne sont pas dupesLes Français croient-ils que la confidentialité de leurs données personnelles est assurée sur Internet ? Clairement NON.80 % des personnes interrogées dans la dernière édition de notre baromètre BVASyntec Numérique, en partenariat avec 20 minutes, 01 Business et BFM Business répondent par la négative à cette question. Malgré toutes les affirmations contraires des pouvoirs publics, ils ne sont pas dupes ! Paradoxalement, cette incertitude sur le sort de leurs données personnelles ne semble pas les gêner plus que cela.Près de 70 %d’ entre eux n’ envisagentpas pour autant de modifier leur façon de communiquer sur les outils numériques.Ces derniers sont sans doute devenus tellement importants dans nos vies quotidiennes que, malgré ces questions sur la sécurité des données, iln’ est facile de revenir en arrière sur nos pas pratiques. Cette tendance reflète la vigueur de la révolution numérique, en marche coûte que coûte. Les oracles qui prédisaient que la problématique des données privées est le ver qui rongera del’ intrieurla machine Internet sont ici démentis.C’ taitsans compter surl’ veildes citoyens par rapport à ces questions : ils savent que leurs données sont en risque, ilsl’ assument,et peuvent agir en conséquences’ ilsle souhaitent.  Cette étonnante tolérance est surtoutl’ expressiond’ une maturité numérique des Français. Une maturité qui fortes’ exprime encore plus fortementlorsqu’ on les sujets sensibles du moment : abordela surveillance des communications électroniques pour éviterd’ ventuellesattaques terroristes. Ils sont 71 % à trouver normal que les gouvernements procèdent à ce genre de méthodes.Encore une fois, étonnamment, c’ estune nette majorité qui accepte cet état de fait ;c’ estexceptionnel quand on connaît la sensibilité des Français au concept de liberté. En résumé, on peut clairement affirmer au vu de ces résultats, que les récentes révélations autour du programme américain Prism ne semblent pas avoir entamé le capital de confiance des Français dans le numérique. Est-ce que cela durera ?C’ estune autre question. Cette tolérance exprimée à travers notre baromètre ne doit pas être prise par les acteurs du secteur et les pouvoirs publics comme un chèque en blanc !Les citoyens attendent aussiqu’ onleur accorde le droit àl’ effacementdes données personnelles (52 %d’ entreeux), le « droit àl’ oubli» end’ autrestermes, ou plus modestement, la possibilitéd’ encrypterles données (38 %). Desdemandes bien raisonnables par rapport  l’ ampleur de l’ enjeu que reprsente la protection des donnes personnelles …
8
L’œil du Président du C Bruno Vanryb (2/2)
ollègeEditeurs :
Les éditeurs français sur un petit nuage !C’ est véritable embellie pour le moral des éditeurs de logiciels ! Depuis septembre 2011, jamais unel’ indice confiance suivi par de notre baromètre BVA Numérique Syntecn’ avait aussi élevé. 68 % été entreprises sont plutôt confiants dans desl’ avenir la de situation économique, dépassant ainsi le plafond des 60 % quis’ taitinstallé depuis 2 ans. Ce rebond, dont les prémissess’ taientdéjà fait ressentir avantl’ t, quevient rejoindre le frémissementl’ onconstate dans les autres sondages depuis la rentrée. Mais, comme toujours dans le numérique, avec un dynamisme supérieur au reste del’ conomie. Concrètement, cette embellie se matérialise à tous les niveaux : - 58 % des éditeurs interrogés se disent en ligne ou au-dessus de leurs objectifs 2013. - 67 %d’ entreeux prévoientd’ investirsur ce dernier trimestre del’ anne. Bref, le logiciel français se porte bien ! Petit bémol néanmoins : les éditeurs rechignent à embaucher. Seuls 50 %d’ entre eux prévoientd’ augmenter effectifs cette leurs année.C’ esttoujours le taux le plus bas enregistré depuis la création de ce baromètre en mai 2011 ; la prudence reste de mise. Reste maintenant à savoir si ces signaux positifs ne sont pas liés à un effet psychologique de rentrée. Ils doivent être confirmés dans le temps pourqu’ onpuisse affirmer clairement que les éditeurs connaissent à nouveau une accélération de leur croissance. Ce qui serait une bonne nouvelle pourl’ ensemble del’ conomie le numérique française,n’ ayant plus à prouver sa capacité à tirer vers le haut l’ ensembledes secteurs ! Bruno VanrybPrésident du collège Editeurs, Syntec Numérique Prsident d’Avanquest Software
9
I - Les résultats du volet questions d’actualité auprès des Français
o
10
Une écrasante majorité de Français ne croit pas à la confidentialité de leurs données personnelles sur Internet Pensez-vous que la confidentialité de vos données personnelles est correctement assurée aujourd'hui sur Internet ?
ST Non : 80%
Non, pas du tout 32%
Oui, tout à fait 1%
Oui, plutôt 19%
Non, plutôt pas 48%
ST Oui : 20%
o
11
Maisprès de 70% des Français n’envisagent pas pour autant de modifier leur façon de communiquer sur les
outils numériquesSuite aux différentes révélations de l'été sur les affaires de cyberespionnage comme Prism, Envisagez-vous de modifier votre façon de communiquer sur les outils numériques (e-mails, réseaux sociaux) ?
ST Non : 69%
Non, pas du tout 16%
Non, plutôt pas 53%
(NSP) 1%
Oui, tout à fait 7%
Oui, plutôt 23%
ST Oui : 30%
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