Pour qui roule Robert BOURGI ?
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Affaire BOurgi et l'importance de la presse.

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Publié le 16 septembre 2011
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Langue Français

Extrait

Le billet d’Eric SEYDOUX
Pour qui roule Robert BOURGI ?
J’élimine de suite l’invraisemblable. Nicolas SARKOZY ce n’est pas possible. D’abord, il
aurait bien imaginé que tout le monde penserait à lui ; d’où le retour au premier plan de
l’affaire BETTENCOURT et amalgame aidant, il aurait vite fait de se trouver englué dans le
soupçon qui a poursuivi tous les locataires du palais de l’Elysée depuis Valérie GISCARD
D’ESTAING, sur les péripéties de la France-Afrique.
Et puis, vous le voyez monter une opération aussi pourrie, avec un tel personnage qui demain
le « balancera » à son tour ? Non vraiment je n’y crois pas, et le président nous décevrait
fortement, car s’il y a bien un domaine dans lequel personne n’a rien à lui reprocher, c’est
bien celui de sa perspicacité.
S’il en était besoin, il y a enfin l’argument politique. On ne voit pas le président s’embarquer
dans pareille galère, juste au moment où il remonte dans les sondages, et alors que Dominique
de VILLEPIN semblait se montrer plus conciliant à son égard.
On dit que Jean-Marie LE PEN serait dépressif depuis sa retraite de la présidence du Front
National, ce qui expliquerait que sa fille, aux dernières universités d’été du parti, l’ait remis
au premier plan en lui laissant prononcer le discours d’ouverture.
Mais le père, qui ne pouvait se contenter de pareille aumône, aurait depuis plusieurs semaines,
à l’insu de cette dernière, réactivé son réseau africain. Il lui aurait proposé un coup à double
détente : le premier portant sur CHIRAC-VILLEPIN pour assurer le meilleur rendement à
l’opération de communication,
le deuxième qui permettrait à Jean-Marie LE PEN de
réapparaître au plus haut sommet de l’actualité. Comme vous-mêmes je n’y crois pas non
plus. Non que le personnage de Robert BOURGI ne s’y prête pas, mais parce que l’ire de
Jean-Marie LE PEN, interviewé par Ruth El KRIEF était telle que je ne pense pas qu’il soit
suffisamment bon comédien pour simuler pareille crise de nerfs que celle à laquelle il nous a
donné d’assister.
Alors qui ? CHIRAC qui veut se venger de SARKOZY, lui ne risquant plus rien tant
politiquement que judiciairement ? De VILLEPIN lui-même qui après avoir fait patte de
velours pour mieux se faire oublier déstabilise son meilleur ennemi en se faisant hara-kiri ?
Impensable et de toute façon, trop dangereux à quelques semaines de la dernière phase
judiciaire de l’affaire CLEAR-STREAM.
Robert BOURGI lui-même ? Comme tous ceux qui se sont trouvés humiliés, salis pendant des
années et des années par les grands de ce monde, ils peuvent vouloir chercher un jour à se
venger de leur tyrannie en les salissant à leur tour, se réhabilitant eux-mêmes en monopolisant
quelques instants à leur profit tout l’espace médiatique dont leurs basses œuvres les avaient
écartés, sur l’air du pardon qui leur sera toujours accordé.
Mais une autre hypothèse circule avec insistance. Toute aussi invraisemblable. On affirme
dans des milieux dits généralement bien informés que NAFISSATOU DIALLO serait proche
de l’internationale socialiste et aurait eu des contacts avec des socialistes français à l’époque
où François HOLLANDE en aurait été le Premier secrétaire.
Le fait que ce dernier ait piégé son concurrent direct lors de son passage à Paris à l’occasion
de la réunion du G20, en le faisant photographier à la sortie de l’immeuble où avait eu lieu la
réunion secrète, accrédite l’implication du champion des sondages pour éliminer ses deux
concurrents les plus sérieux d’un seul coup d’un seul : le Directeur du FMI en premier lieu,
celui-ci entrainant dans sa chute celle avec laquelle il était lié par le désormais fameux pacte
de Marrakech.
Le ménage étant fait à gauche, reste le concurrent de droite. C’est là que François
HOLLANDE aurait fait appel à son ami d’enfance Bébert, qu’il connut en colonie de
vacances dans les Alpes françaises et avec lequel il fit les meilleures blagues. Ils demeurèrent
toujours en contact.
Bébert ne pouvait lui refuser pareil service. D’autant qu’il se murmure que François
HOLLANDE voudrait réussir là où Edouard BALLADUR a échoué, être élu au premier tour.
Chacun connaît cette histoire de l’avocat d’assises qui soutenait qu’il y avait un gros doute sur
la culpabilité de son client et qui pour le démontrer déclara dans sa plaidoirie, « d’ailleurs le
coupable a décidé d’avouer » et montrant la porte d’entrée de la salle il ajouta « et je lui
demande de faire son entrée » Tout le monde se retourna vers l’entrée où il n’y avait bien sûr
personne …preuve selon l’avocat du doute sur la culpabilité de son client…
Aujourd’hui le doute est dans tous les esprits, à propos de tout et de n’importe quoi. Il sera de
l’honneur de la presse de ne pas tomber sous le charme de ces aventuriers et de ces
manipulateurs de tout poil, les fruits qu’ils leur offrent avec tant de générosité paraissant être
d’une saveur trop irrésistible.
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