Je suis migrant  chronique des jours qui passent
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Quand on oublie ses origines,l'arrogance s'installé.

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Publié le 22 août 2015
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

 Chronique des jours qui passent
Je suis migrant.
Se mettre à la place du drame des migrants traversant les mers pour s'installer en Europe/ Eldorado. Ces humains de sexes et d'âges confondus fuient la misère, la ségrégation, l'injustice pour chercher un monde meilleur. Croyant à raison ou à tort le mirage occidental du bonheur, de la démocratie, du droit au travail, du droit à la différence, au libéralisme, ... Rêvant d'un jour de retour au pays avec de l'argent, une voiture immatriculée à l'étranger et pouvoir changer le destin de sa propre personne et de celui de sa famille. Il y a des exemples - modèles à suivre - des jeunes gens qui ont pu traverser les mers, trouver du travail, amasser de l'argent, revenir au pays, totalement transformés. Parlant quelques bribes de langue étrangère, sachant parler, décrire un monde très différent du leur. ayant construit leur nouvelle maison au pays, mariés à de belles jeunes femmes qui rêvaient elles aussi de cette traversée des mers pour totalement changer de condition. Si le destin y intervient en bon augure, décrocher une carte de séjour permanente, un boulot convenable, s'installer en famille dans un pays européen et permettre à ses enfants de profiter du droit à la scolarisation, en partie gratuite, d'une éducation, en partie occidentalisée. Des choses simples, parfois banales, qui auraient dû exister dans leur pays d'origine, dans leur contrée isolée, laissée pour compte par l'insouciance, l'indifférence de ceux qui détiennent tous les droits sur tout ce qui bouge dans leur pays. L'égoïsme, le favoritisme, le " après moi le déluge " dans le non sens qui gère leur mode de penser la citoyenneté, la démocratie locale et nationale. Ceci peut paraître légitime et de droit à la dignité et à l'existence. Cependant, l'humain oublie très vite sa condition misérable d'origine, une fois le désert traversé. Si l'obligation de respecter - à la lettre - le droit et les règles de conduite dans les pays d'accueil, ceci est vite oublié à la rentrée dans le pays d'origine. Le constat est bien évident sur les routes nationales et les autoroutes, dans les aires de repos. on jette les ordures partout. On parle un très mauvais vocable, croyant parler une langue étrangère pour se distinguer des autochtones ! On veut à tout prix être favorisé partout où on met le pied sur le sol qui les a vu naître et mûrir dans le besoin. Aujourd'hui, c'est plutôt l'arrogance, le goût du privilège, le besoin de montrer la différence par rapport à leurs semblables. " c'est limite, oubligi " !!! Le complexe d'infériorité est ainsi remplacé par le complexe de supériorité, comme une sorte de revanche ou de vengeance, hélas déplacée ! Une seule chose ne semble pas être perçue par ces " malheureux migrants " : Leur culture de base, leur tempérament de maghrébin. L'esprit humain est si complexe et comprend beaucoup de zones d'ombre ! L'éducation est à la base de la conscience. L'enseignement est le véhicule de la bonne conduite vers la bonne pensée. La plus belle des femmes du monde ne peut donner que ce qu'elle a. On ne peut demander à un migrant analphabète ou presque d'être philosophe, penseur,
intellectuel ! Il est ce qu'il a toujours été avant et après son séjour court ou long dans un monde qui n'a jamais et ne sera jamais le sien. Alors, il faut faire avec !
Abdelmalek Aghzaf, Tiznit, le 11/8/2015®©
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