MONNAIE : L’OCCIDENT SE MEURT, LES EMERGENTS NAISSENT. Maurice Brunet MONNAIE : L’OCCIDENT SE MEURT, LES EMERGENTS NAISSENT. Maurice Brunet éditions BIOS Symbole fort, outil d’échange et outil de souveraineté, la mon- naie nationale a été délaissée dans les échanges internatio- naux. Elle a été systématiquement remplacée et mise en se- conde position derrière le dollar américain depuis des décen- nies et même souvent en troisième position depuis l’avène- ment de l’Euro. Cette place, valant le bronze d’office, est due au manque de confiance dans sa propre monnaie nationale et, surtout, à l’hégémonie historique occidentale orchestrée par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Tous les trois ans, le rapport publié par la Banque des règle- ments internationaux basée à Bâle (Bank for International Settlements, BIS), qui est la mère de toutes les banques cen- trales, nous donne une vision sur l’évolution des monnaies na- tionales par rapport à la suprématie du dollar américain et de l’Euro. En 2013, 87.0% des échanges se font en impliquant au moins le dollar américain dans la paire de devises de l’échange et 33.4% pour l’Euro. MONNAIE : L’OCCIDENT SE MEURT, LES EMERGENTS NAISSENT. Maurice Brunet éditions BIOS Pour bien comprendre l’étendue et la réalité de ce chiffre, il faut s’imaginer qu’une monnaie unique mondiale nous amè- nerait à 200% avec uniquement des échanges libellés dans cette monnaie servant les deux contreparties.