Non à la fermeture de la pouponnière de Bourg-la-Reine
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PETITION SAUVONS LA POUPONNIERE HOME SAINT-VINCENT A BOURG-LA-REINE Depuis un an et demi, les salarié(e)s de la pouponnière Home Saint-Vincent luttent pour que survive leur établissement.

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Publié le 10 février 2013
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Langue Français

Extrait

PETITION SAUVONS LA POUPONNIERE HOME SAINT-VINCENT A BOURG-LA-REINE
Depuis un an et demi, les salarié(e)s de la pouponnière Home Saint-Vincent luttent pour que survive leur établissement. L’établissement employait 80 salarié(e)s et accueillait 48 enfants – de O à 3 ans - de toute l’Ile-de-France, avant que ses difficultés commencent suite au refus du Conseil général des Hauts-de-Seine de reprendre la tarification de l’établissement ; sachant qu’un établissement social ne peut fonctionner sans tarificateur. Ce refus qui a duré 2 ans (exercices 2010 et 2011), a eu pour conséquence le gel du prix de journée ; induisant des déficits budgétaires alors que la quasi totalité des places étaient pourvues. Pendant 2 ans, l’établissementa été contraint d’élaborer son budgetsur la base d’un prix de facturation de 209 euros! Bien en deçà des prix pratiqués par les établissements similaires (au moins 350 euros).
Après une première mobilisation, soutenue par plusieurs élu(e)s (maires, sénateurs, conseillers régionaux…), le Conseil Général des Hauts-de-Seine s’est résolu à reprendre la tarification au mois d’avril 2012.
Mais, depuis, la situation ne s’est pas pour autant améliorée car l’établissement subit les incohérences – voire les non-dits – de la Direction Famille Enfance Jeunesse du Conseil Général des Hauts-de-Seine censée superviser son fonctionnement. Ses services ont diligenté des inspections successives qui ont fait des préconisations afin d’améliorer le fonctionnement de l’établissement, notamment : -La réduction du nombre de berceaux (de 42 à 24) ; -La rénovation et l’agencement des locaux ; -L’augmentation du ratio adultes /enfants en préconisant de doubler les équipes ; -La demande de création d’une unité 0-3 mois spécifique ; -La révision des procédures en matière d’hygiène et de circuit alimentaire.
L’établissement s’est mobilisé afin de se conformer aux demandes, engageant les dépenses nécessaires et procédant à la réorganisation des services. Quant aux travaux qui exigent des investissements lourds, l’Association ne pourra les engager qu’une fois la pérennité de l’établissement garantie et avec l’autorisation de Paris propriétaire des locaux.
Mais tous ces efforts ne semblent pas donner satisfaction à la Direction Famille Enfance Jeunesse du Conseil Général des Hauts-de-Seine étant donné qu’ils n’ont pas levé leur opposition à l’admission des enfants de moins de trois mois dans l’établissement. Les départs ne sont plus compensés par des admissions, réduisant le nombre d’enfants présents à douze, accroissantle déficit budgétaire et pesant sur la trésorerie de l’Association. La position des services sociaux est d’autant plus incompréhensible que ce déficit finira par être repris par le Conseil Général. Par conséquent, tout retard dans la reprise du fonctionnement normal de l’établissement engendrera des frais inutiles pour le contribuable. Le personnel endure cette situation d’incertitude qui mine son moral. L’inquiétude sur son avenir est surtout alimentée par la difficulté à cerner les intentions de la Direction Famille Enfance Jeunesse du Conseil Général des Hauts-de-Seine.
L’opposition à l’admission des enfants n’est justifiée par aucun critère éducatif ou en matière d’hygiène et de sécurité, vu les rapports favorables de la commission de sécurité et les contrôles des services vétérinaires.
A présent, l’établissement n’accueille plus que 12 enfants ; et les départs - volontaires ou pas - ont réduit le nombre de salarié(e)s à 62. Si aucune admission n’est autorisée dans les semaines qui viennent, il est à craindre un licenciement collectif du personnel.
Le sort de 62 salarié(e)s est entre les mains du Conseil général des Hauts-de-Seine.
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Signatures à retourner au 9 rue Ravon - 92340 Bourg-la-Reine
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