Laïcité, le bien commun

Description

Laïcité, le bien commun  par Jacques Laffitte Laïcité, le bien commun Un état… d’esprit La Laïcité est l'état d'esprit consistant à ne pas faire interférer ses croyances religieuses dans la vie sociale, à reconnaître à chacun le droit d'avoir ses propres idées et croyances qui sont du domaine privé. Mais l'attitude laïque implique qu'on ne puisse pas imposer à autrui un comportement ou le lui interdire au nom d'une opinion religieuse. Par ex "ma religion interdit telle chose donc toi qui n'es pas de cette religion tu dois quand même t'y soumettre parce que sinon ce serait de l'irrespect à l'égard de ma religion". Les lois de l’état laïc, de la vie sociale basée et garantie par cette Constitution laïque, sont au-dessus des lois-opinions-croyances religieuses qui pour sont reconnues comme une latitude, mais elles ne peuvent servir à imposer quoi que ce soit à quiconque. Chacun est libre de s’imposer ce qu’il veut comme comportement mais n’a aucun droit, au nom de ses croyances ou pratiques, d’imposer quoi que ce soit à autrui. Commun Ce sont les lois sociales de la société considérée qui priment, car elles définissent l'espace public, social, comme bien commun, et établissent la non-ingérence du domaine privé des croyances dans le collectif. En protégeant ainsi le droit de croire de chacun, tout en délimitant ses frontières, la laïcité institue une latitude paisible dans laquelle chacun se reconnaît.

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• Publié par: LAFFITTE-Jacques
• Publié le: 27 janvier 2013
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• Langue: Français

Extrait

Laïcité, le bien commun

Laïcité, le bien commun par Jacques Laffitte

Un état… d’esprit La Laïcité est l'état d'esrit consistant à neas faire interférer ses croances reliieuses dans la vie sociale, à reconnaître à chacun le droit d'avoir sesro residées et croances ui sont du domainerivé.à autrui unim oseruisse asu'on neli ueue imMais l'attitude laï comportement ou le lui interdireau nomd'une opinion religieuse. Par ex "ma religion interdit telle chose donc toiui n'esas de cette reliion tu doisuand même t'soumettre arce ue sinon ce serait de l'irresect à l'éard de ma reliion". Les lois de l’état laïc, de la vie sociale basée etarantie arcette Constitution laï ue, sont au-dessus des lois-o inions-cro ances reli ieusesui oursont reconnues comme une latitude, mais elles neeuvent servir à imposer quoi que ce soit à quiconque. Chacun est libre de s’imposer ce qu’il veut comme com ortementmais n’a aucun droit, au nom de ses croyances ou pratiques, d’imposer quoi que ce soit à autrui. Commun Ce sont les lois sociales de la société considéréeui riment,car elles définissent l'espace public, social, comme bien commun, et établissent la non-ingérence du domaine privé des cro ances dans le collectif.En rotéeant ainsi le droit de croire de chacun, tout en délimitant ses frontières, la laïcité institue une latitudeaisible dans la uelle chacun se reconnaît. Cette attitudearta ée devient une identitéubli ue dont chacun est learant autant uele bénéficiaire. Elle est rélée arles lois démocratiues établiesar le sstème de représentation populaire ; sa fonction est d'améliorer et de préserver cet espace commun... qui est celui de la liberté d'être, de penser, de communiquer. Publication= à tous

Mais si la laïcité institue etrotè ele droit d'avoir des idées et oinions, reliieuses, oliti uesou autres, il faut bien voiru'à artirdu moment où celles-ci sont communiuées, oralement ou par tout autre moyen, elles deviennentpubliquesfont l'objet de... puisqu’elles ublications, uecelles-ci soient orales, écrites, vidéos, etc… Etant du domaineublic, elles sont réies etaranties arlois ubliues sur ce su et ; ces dernièresarantissent oinions et ex ressionde celles-ci. Celaim li uecorrélativement uechacun a le droit d'avoir à son tour une oinion sur elles. Chacun a donc droit d'oinion sur les idées, croances, des autres et le droit d’exprimer son opinion sur elles. Mais pas de les interdire ! Droit d’opinion qui, allant de airavec le droit d’exression, entraine iso facto le droit de critiuer, récuser, contre-ar umenter, etc., tout ouartie, fond et forme, de n’im orteuelle cro ance, foi, o inionméta h si ue,etc. autantue de les arouver, et de s’en servir commerétexte ou su ortà créativité artistiue, textuelle, littéraire romanesue ou autre. Donc éalement droit de critique et d’analyse des rites, doctrines, mythes, personnages emblématiques réels ou imaginaires, qui constituent le corpus doctrinal ou sémantique de n’importe quelle croyance,

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Laïcité, le bien commun par Jacques Laffitte

reli ionou idéoloie. Car des idéoloies comme le communisme, le nazisme ou n’imorte uelle secte branchée sur l’arrivée imminente ou non d’extra-terrestres, ressortissent du même domaine d’adhésion affective que les religions.

Droit à la connaissance

On doit respecter le droit d’autrui d’avoir la croyance X ou Y, même si elle nous paraît aberrante ou déassée arle niveau des connaissances scientifiues. Mais les adetes de cette cro ancen’ont asle droit, au nomde leur croance, d’emêcher la communication d’o inions, cro ances et bien sûr d’ensei nementsou o différentsosés. Le droit à la connaissance, à l’éducation, est un droitui doit être réaffirmé comme universel, comme public, comme absolu dans son principe et non-figé dans sa forme puisqu’évoluant en fonction des découvertes scientifiques.

Et pourtant ça résiste

Ce uifait toute la difficulté àérer la tendance invasive des cro ances à vouloir imposer leur loi aux autres, voire à vouloir tout régenter, c'est l'intensité de l'investissement a ectides ersonnes,des animaux et des 4x4.as uedont elles sont l'ob et. Car on n'aime On aime aussi des idées, on est mêmerêt, lussouvent u'onne le croit, à se faire tuerour elles. Parceu'elles structurent notre univers mental auoint u'onne faitlus de différence entre elles et nous,arce ueles aant intérées dans notre imainaire, on les assimile aux valeurs auxquelles on s'est attaché ou dont on a été imprégné. Parce qu'enfin elles nous rassurent !

L’attachement

Mais surtout, ceui faitu’on est attaché à ses croances c’est… lerix u’ellesnous ont coûté ! En termes de sacrificesce àuoi on a dû renoncer, souvent à un âe où on n’était pas sujet de droit ou reconnu et respecté comme ayant son libre arbitre), les choix effectués sur lesuels il n’estlus ossibleou trocoûteux de revenir arès, les contraintes auxuelles on s’est soumis… Comment reconnaîtreue tout cela ne valait rien ? Etourtant les idées et sont érissables: n’oublionsas u’ila lusde reliions mortesue vivantes. Les valeurs deviennent obsolètes: les relations sexuelles avant mariae étaient l’horreur absolue,rand péché, il y a une cinquantaine d’années ; maintenant c’est l’inverse et ce n’est pas plus mal, on essaie bien une voiture avant de l’acheterour uoine asessa eramour et vie commune avant de s’engage? La vie est trop courte et contrairement aux autos, y a pas la marche arrière.

Représentations mentales

Ce qu’il faut bien voir, c’est que les croyances ne sont pas que religieuses. Elles euvent êtreoliti uesou idéoloi ues.On l’a vu avec le communisme ; etas seulement celui d’Urss. Tout militant duarti communiste était dans unrocessus de cro anceu’il défendait mordicusmenson esatents ex. invasion des chars russes en Tchécoslovauie , contre vents et maréeschan ementd’alliances acte ermano-soviétiue , contre la réalité (échec de la collectivisation), et même contre le temps (gommage des photos après disgrâce

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des dirieants . Les croances sont simlement humaines, relatives. C’est ceu’elles fuient en dressant leur volontarisme en un absolu… que le temps rend pitoyable : un empire dure 70 ans.

Les croances sont des sstèmes de rerésentations investies. En tantue représentations elles ne durent que le temps de notre ignorance, le temps que des découvertes nouvelles ne les modifient. Investies, c'est-à-direu'elles nous servent tantu'elles nous sont utiles, et a rès on en chan e comme de chemises. Mais on a parfois du mal à jeter des chemises aux couleurs passées et même un peu trouées.

C’est naturellement

C'est pareil pour les religions. Croire semble aller de soi et être une donnée de l'individu au même titreu'on est conducteur ouiéton avec d'ailleurs les mêmes allers-retours de l'un à l'autre selon les nécessités de sa vie. On serait tenté de direu'on a une reli ioncomme on avait une Peueot ou une Citroën, auoint u'onse disaiteu eotisteou citroëniste avec un esrit de chaelle et une fidélité suosée à toute éreuve. Et on chane maintenant de religion aussi légèrement que de marque de voiture, sans état d'âme, à l'essai "Un eude ratiue et vous en serez content" , soucieux de laualité "Vousensez, 2000 ans d'ancienneté, Monsieur !"intransi eantuestion Service Arès Vie"On fait ceu'il a de mieux, vie éternelle etaradis com ris,a lusde malus", et bientôt on demandera combien ils nous reprennent l'ancienne ("Désolé, elle vaut pas un clou").

Bien étrange

Ce serait oublieru'on s'trouve ena énon tant dans un raort avec un suer atron vraiment bien celui-là , mais en fait dans une relation étonnamment ambiuë avec soi-même. Nous nousconstatons confrontés à un étrane besoin, une sorte d’intransieante nécessité intérieure qui se mue en nécessité de l'intransigeance, pour valider notre croyance.

Et le fait de se dire athée ou agnostique ne nous libère pas automatiquement de ce "besoin" àreuve les tentations d'addiction àuel uesubstitut reliieux idéoloies, ferveur o ulaire dans les stadesu'envieraient bien des reli ions. Cela ne nousrémunit as davanta econtre un retour de flamme msti ueui constitue le fonds de commerce du New A e et de ses succubes. Paslus l’athéisme militant ne nousarantit contre un reste d'animosité typique de la contre dépendance religieuse et qui nous y enchaîne avec les apparences de l'évasion réussie. Tout ceci nous invite à ex lorer cette zone d'ombre de nos re résentations où se mêlent conscience et savoir. A cet effet, il nous faudra différencier ce qu'on entend par Religion et Spiritualit. Ce sera l’objet d’une prochaine communication. J.L.

Pour une analyse approfondie du phénomène fanatique sous l'angle psychologique et de groupe, voir mon livre sur le fanatisme «Mais...Comment

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peut-on être fanatique ?» Ed° L'Arbre aux Signes 2012. Site : http://arbreauxsignes.com/

Site perso :http://www.spiritualite-libre.com/ Mes livres sont sur le site :http://arbreauxsignes.com/

D'autres éléments sur mes Curations sites : ScoopIt (sorte de blogs d'articles sélectionné par moi): http://www.scoop.it/t/spiritualite-mythes-psychologie

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