Le présent document présente la stratégie urba nisme de la ville de l’. lle définit les orientations et les principes d’action de l’gence en matière d’urbanisme compte tenu des mis sions dont elle a la charge et en articulation avec les politiues et actions des autres acteurs présents. Son élaboration s’est appuée sur l’analse des activités déà menées par les directions régionales les services centraux de l’gence ainsi ue les travaux réalisés par le groupe de travail interne « ville durable et urbanisme ». Sa rédaction a également bénéficié du regard
de personnalités externes chercheurs en
urbanisme et en mobilité urbaine élus urba
nistes représentants de la société civile…
ette stratégie est complétée par un document
de programmation opérationnelle définissant
plus concrètement les actions à entreprendre
leur programmation dans le temps et les moens
et les outils nécessaires à leur mise en œuvre.
elui‐ci complète les déclinaisons opérationnelles
contenues dans les proets de certains services
centraux particulièrement celui du Service
rganisations rbaines.
ans ce document la ville représente l’agglomération territoire urbain ou ville l’ensemble urbanisé ui fait sstème. lle comprend donc la ville dense les première et deuxième couronnes ainsi ue le tissu périurbain ui est dans leur one d’attraction et le territoire constituant le bassin de vie du sstème.
Stratégie Urbanisme 2 3
1 ontexte généralet positionnement de l’
Les décisions politiques prises au niveau euro-péen fixent desobjectifs quantitatifsde moyen et de long terme en matière de lutte contre l’effet de serre et par voie de conséquence en matière d’efficacité énergétique et de déve-loppement des énergies renouvelables. Ces obectifs sont le« fois » amélioration de l’efficacité énergétique pour une réduction des consommations pénétration des énergies renouvelables et réduction des émissions de S de à l’orion et le« facteur »réduction par des émissions de S à l’ori-on . Cela induit la nécessité de gérer deux orions distincts en matière de politique d’action le moyen terme et le long terme.
1.1 La villeaceaux changements
La ville est unsystème complexe les fonctions et les services u’elle offre se loger travailler se distraire génèrent des flux de personnes de marchandises d’énergies de déchets d’eaux d’informations… dont les volumes dépendent fortement de son organisation et de son aménagement.
L’organisation urbaine contemporaine accumule une puissance de plus en plus impressionnante techno logiue économiue financière politiue culturelle. ais les concentrations de population et d’activités posent des problèmes importants devulnérabilité sanitaire, énergétique et économique popu des lations. ucune réflexion prospective pas plus ue l’action politiue ne pourront l’oublier. ’est pouruoi l’obectif d’unurbanisme durable de la ville, tant en matière de planification que d’aménagement,doit répondre de façon cohérente et concomitante à différentes finalités parmi lesuelles la lutte contre l’étalement urbain et la surconsommation des espaces naturels la recherche de la compacité la préservation de la biodiversité des milieux et des ressources la lutte contre les nuisances la cohésion sociale…
•La lutte contre l’étalement urbain La dernière étude de l’S indiue ue dans les dix der nières années la superficie de l’espace urbain en métro pole a progressé de 1 de 1 à 11 m‐.
rès de de la population française vit dans les agglomérations où des ga à effet de serre sont émis. Ces deux ciffres sont en constante augmentation.
Les villes occupent désormais 22 du territoire et abritent 4 millions d’habitants soit 77 de la popu lation.
e nouvelles petites unités urbaines sont apparues et le périmètre de certaines grandes unités urbaines s’est agrandi. ntre 1 et 21 la superficie totale des agglomérations de 2 habitants s’est accrue de 3 par l’absorption de plus de 2 communes.
et étalement urbain est consommateur d’espace et d’énergie mais a également des conséuences sociales il relègue les plus modestes aux franges de la ville là où les transports publics sont peu rentables ce ui accroît leur dépendance à la voiture et au coût de l’énergie. n ménage « périurbain » consomme trois fois plus d’éner gie pour ses déplacements u’un ménage résident du centre.
La lutte contre cetétalement urbain, une par recherche d’une organisation spatiale et de formes urbaines d’unecompacité et d’unedensité sociologi uement acceptables permet notamment de réduire le besoin de mobilité et de diminuer les déplacements contraints. lle entraîne une meilleure maîtrise des consommations d’énergie d’origine fossile et par conséuent des émissions de polluants atmosphé riues et de ga à effet de serre participant aux chan gements climatiues.
La préservation de la biodiversité, des milieux et • des ressources La rance perd chaue année depuis 1 près de 1 hectares de terres cultivables au profit essen tiellement de l’urbanisation. À ce rthme cela représen tera l’éuivalent de 2 de la superficie du pas en 22 et plus de 7 en 2 soit 7 départements moens.
La planification urbaine doit prendre en compte lapré servation des ressources foncières,d’où la nécessité de travailler à une meilleure reconversion desfrices urbaineset aurenouvellement urbaindes uartiers. La préservation de ces espaces participe ui plus est à la lutte contrel’imperméabilisation des sols.
L’urbanisme a un impact sur la plupart desressources. La planification urbaine doit pour cela favoriser leur utilisation raisonnée. e même les proets d’aména gement les bâtiments et les divers chantiers doivent intégrer le recclage des matériaux et l’optimisation de leur utilisation avec desmatériauxde proximité adap tés aux conditions géoclimatiues. •La lutte contre les nuisancesLe bruit est l’une des atteintes maeures à notre ualité de vie deux tiers des rançais se disent personnelle ment gênés par le bruit à leur domicile. ’est un point essentiel de santé publiue. ue ce soit le bruit lié aux comportements ou aux transports ces nuisances peuvent être traitées par un urbanisme adapté.
n matière de santé publiue la ualité de l’air est éga lement un élément maeur. La façon dont est organisée la ville a un impact sur l’air et sa ualité notamment en termes de prodution de polluants par les véhicules sur la fraction due à l’organisation des infrastructures et modes de transports ou bien encore en termes de localisation des activités industrielles polluantes. •Le développement de modes de production et de consommation responsables our permettre la consommation responsable des usagers les collectivités peuvent réorganiser la localisation des activités économiues des services et des emplois pour réduire les besoins de mobilité
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tout en développant des modes de déplacement actifs ou collectifs.
La protection du foncier agricole par exemple ou la prise en compte de la ualité des sols permettent de maintenir ou développer desproductions localesavec descircuits courts de distribution. ela concerne aussi bien des produits alimentaires ue des produits manufacturés ou d’énergie.
La commande publiue permet également aux collecti vités à l’échelle de l’aménagement de faire le choix de la durabilité des matériaux utilisés pour les espaces publics et les bâtiments.L’usage de matériaux éco‐conçus, biosourcés, dont la maintenance et le recclage sont faciles respectant ui plus est des critères éthiues de production et correspondant à un usage local et ancien sert cette finalité du développement durable.
nfin l’urbanisme concourt également à cette finalité en participant à l’organisation de la gestion des décetsou à leur moindre production aussi bien pour ceux d’origine ménagère ue pour ceux issus du .
•La coésion sociale et la solidarité entre les terri toires et les générations La fonction première de la ville est d’être un lieu de vie de rencontre d’échanges économiues et culturels. Le développement durable de la ville ne saurait se résu mer à des aspects purement techniues la prise en
compte des aspects humains et sociaux dans le travail techniue sur la ville économe adaptable et robuste est la clé de la réussite du développement durable de la ville.
La séparation spatiale des réalités sociales caractérise l’urbanisation contemporaine toutes les grandes acti vités connaissent une répartition en one spécialisée où la multifonctionnalité est faible. Les opérateurs privés privilégient la mise en place d’îlots fonctionnels ui cadrent le mieux avec leur logiue économiue et techniue mais les autorités publiues promeuvent aussi le plus souvent un aménagement en cellules fonc tionnelles. l convient d’organiser mieux u’auourd’hui la localisation et lamixité des fonctions urbaineset de réserver de l’espace à ces usages production déner gies renouvelables nature en ville nouvelles formes de mobilités nouveaux espaces de rencontre agora télécentres.
La mixité sociale et générationnelle la recherche d’un éuilibre dans le fonctionnement territorial entre ones très urbaines et ones plus rurales la prise en compte des parcours résidentiels en fonction de la sociologie des territoires tant en termes de catégories socioprofessionnelles ue de distribution des âges et de la composition des ménages participent à cette finalité.
La ville est ainsi le lieu où toutes les problématiques et les enjeux globaux se rencontrent, se concré tisent, où toutes leurs relations deviennent appa rentes ’est à ce premier niveau, en lien avec le ter ritoire dans lequel elle s’inscrit, que leur traitement prend un sens n effet la fonction principale de la ville est d’être un lieu de vie, de rencontre entre les ommes, de concentration d’opportunités écono miques et culturelles, s’inscrivant dans une istoire qu’il faut connaître La ville est également créatrice et consommatrice de temps, dans une société dont les membres sont confrontés à une multiplication de coix et contraintes et donc à une augmentation de la capacité d’arbitrage tout autant que de sa néces sité et de sa difficulté Le développement durable de la ville ne saurait se résumer à des aspects purement tecniques en négligeant ce qui fait l’attractivité d’une ville, la qualité de ses ambiances et la réalité de ses services La prise en compte correcte de ces aspects umains et sociaux dans le travail tecnique sur la ville économe, adaptable et robuste est la clé de la réussite du développement durable de la ville, tant celui‐ci doit être conduit pour et avec les femmes et les ommes qui y vivent, tout en tenant compte de ceux qui n’y vivent pas encore
1.2. Vers un renouveau de la planification urbaine
ompte tenu de la forte inertie temporelle des villes la stratégie d’action en faveur des territoires urbains issue du renelle de lenvironnement combine deux tpes de politiues complémentaires ■despocesirotitilseuqleels comprenant des mesures de court terme pour participer au respect de l’obectif de 22 développementdesmodesdouxetdesservicesde• transports publics innovants et de ualité •roilémartnoitaèsvolontaristeedsepfrroamcnseénergétiues des bâtiments •dseitnooiarmalésenanceformperselatnemennorivdes proets urbains en termes dénergie d’économie de matière et d’utilisation d’écomatériaux •cetorpsednoitargsuoseciloacesespurelnat périurbains •oiléotarednalametérudtcoinedualitédel’air l’ensemble des nuisances engendrées notamment pollution de l’air bruit et pollution lumineuse.‐
■des politiques d’organisation générale du ter ritoire urbain des mesures de long comprenant terme axées sur la planification urbaine et compa tibles avec les vitesses de changement des organisa tions urbaines pour atteindre l’obectif du facteur 4 et avec le déploiement de l’économie circulaire des ressources. e nouveau cadre législatif renforce le rôle des collec tivités territoriales. l permet de lutter concrètement contre l’étalement urbain facteur de vulnérabilité des populations souvent moins aisées ui habitent.
•’cahdaanauxLionptattailcmitnsegemtessue introduite dans les obectifs d’aménagement. •cracaèteLleabesdoreosppedéhochcssaméeercn territoriale So est renforcé et des critères de performance énergétiue et d’émission de S sont introduits. •àdnetelatnemennroviennioatluaénLérsvea’gé liser en s’appliuant aux plans locaux d’urbanisme L les plus importants ou comprenant un plan de déplacement urbain ainsi u’aux cartes communales. •mecusnturd’nibaeLodsharmonimseodvinettêer sés et articulés avec les plans climat énergie territo riaux rendus obligatoires pour les collecti vités ou les intercommunalités de plus de habitants.
Les démarces à disposition des collectivités l’gendaio de 12 l’genda 21 répond aux trois champs du dévedéfini à l’issue de la conférence de • loppement durable complétés par les aspects culturel et de gouvernance de la charte d’alborg de 14. Les collectivités ont mis en place des genda 21 locaux en rance proets de territoire traitant des cin finalités du développement durable selon cin éléments déterminants de démarche définis par le cadre de référence national consacrés par la Loi renelle 2 en 21. •opureonaennéerevartualedsldeni’mbmesrep72saseLcarte de Leipig sur la ville européenne en se mettent d’accord sur une série de concepts et de principes communs pour la politiue de développe ment urbain. ans le prolongement de la signature de la charte et suite aux déclarations de arseille en 2 et olède en 21 il a été décidé d’élaborer un « adre de référence de la ville durable européenne ». l n’a pas vocation à être contraignant ou normatif. l constitue un outil d’assistance à l’évaluation et au pilotage des stra tégies et proets de développement urbain durable des villes européennes. l comprendra en outre un recueil d’illustrations sur les actions menées dans les villes européennes. •éveloppement durable met en place len 2 le ministère du plan ille durablecomportant trois volets un plan de développement des transports urbainsavec un effort significatif en faveur des transports publics urbains au travers de deux appels à proet de « ransport en commun en site propre » la mise en place d’un concours « écoquartiers » ui se situe dans l’obectif de moen terme et la mise en œuvre du programme spécifiue «ille de demain» dans le cadre des nvestissements d’venir ui vise l’émergence d’actions inno vantes de court ou moen terme.
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Les outils à disposition des collectivités ■Le lan limat Énergie erritorial est un proet territorial de développement durable dont la finalité première est la lutte contre le changement climatiue. l constitue un cadre d’engagement pour le territoire. Le a deux obectifs •l’atténuation il s’agit de limiter l’impact du territoire sur le climat en réduisant les émissions de ga à effet de serre S dans la perspective du facteur 4 diviser par 4 ces émissions d’ici 2 •ptda’alerttorieirispunluvbarétiliudétderéduirelataoinlisa’igudtsacmpieseuliltébaiassormtdélesu’i changement climatiue ne pourront plus être intégralement évités. ■Le lan local d’urbanismel’échelle d’une commune ou d’un grouL est un document d’urbanisme ui à pement de communes établit un proet global d’urbanisme et d’aménagement et fixe en conséuence les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire considéré. ■Le céma de coérence territorialeSo est l’outil de conception et de mise en œuvre d’une planifica tion intercommunale en orientant l’évolution d’un territoire dans le cadre d’un proet d’aménagement et de développement durable. Le So est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiues sectorielles notamment celles centrées sur les uestions d’habitat de déplacements de développement com mercial d’environnement d’organisation de l’espace… l assure la cohérence de ces politiues tout comme la cohérence des documents sectoriels intercommunaux L des plans locaux d’urbanisme L ou des cartes communales établis au niveau communal. ■Le Schéma régional limat‐ir‐Énergie S élaboré conointement par l’État et la égion doit servir de cadre stratégiue à lÉtat aux collectivités territoriales au monde économiue et à la société civile afin de faci liter et renforcer la cohérence des actions régionales de lutte contre le changement climatiue et la pollution atmosphériue. e schéma fixe à l’échelon du territoire régional et aux horions 22 et 2 •des orientations pour réduire les émissions de ga à effet de serre grâce à l’amélioration de l’efficacité éner gétiue et à la maîtrise de la demande énergétiue •des activités socioéconomiues aux effets du chandes orientations axées sur ladaptation des territoires et gement climatiue •la pollution atmosphériue afin d’atteindre les obectifsdes orientations destinées à prévenir ou à réduire de ualité de l’air il se substitue ainsi au plan régional de la ualité de lair •ualitatifs de développement de la production d’énerpar ones géographiues des obectifs uantitatifs et gie renouvelable.
1.3. Un modèle unique ?
Les villes françaises et européennes sont anciennes elles sont dotées d’un patrimoine culturel u’il ne faut pas ignorer. l s’agit de travailler sur des villes exis tantes tout en aant une idée claire des dnamiues possibles d’évolution au regard des obectifs 22 et 2. eux grands tpes d’espace peuvent être distingués mais articulés entre eux la ville dense constituée et les extensions urbaines existantes ou en cours périurbain communes rurales tombant dans l’orbite d’attraction de l’agglomération pôles secondaires….
n outre avec des différences géographiues clima tiues et culturelles notables la situation n’est pas homogène sur le territoire national. ompte tenu de la forte inertie du sstème « ville » des paramètres comme l’évolution démographiue les mutations
sociales croissance des familles monoparentales par exemple la diversité des parcours résidentiels et les évolutions relatives de la pramide des âges des niveaux de revenu d’inégalités territoriales et de cohésion sociale sont également des facteurs importants à prendre en considération. nfin pour poursuivre un développement durable la ville doit permettre d’ouvrir le champ des possibles à ses habitants ainsi u’à l’ensemble des acteurs de son territoire. lle doit être agréable à vivre ce ui inter pelle plusieurs facteurs u’il s’agisse des paradigmes sous‐tendant le fonctionnement des citadins ou plus classiuement des ressources culturelles naturelles et de loisirs dont ils peuvent avoir usage.
L’ensemble de ces caractéristiques met en lumière l’illusion d’un modèle unique de développement durable de la ville elui ‐ci est bien un sens à recercer et non un modèle à atteindre
1.. Les acteurs du développement durable de la ville
e nombreux acteurs influent les décisions d’orga nisation du territoire urbain chacun selon ses préro gatives et ses intérêts.
•Les collectivités localesepuis ue l’État leur a transféré une grande partie de ses compétences en matière d’urbanisme les collecti vités décident de l’organisation générale de leur ter ritoire et mettent en œuvre éuipements et services collectifs. ar leurs missions de maîtrise d’œuvre et d’acheteurs publics elles ont également une capacité de structuration de l’offre de biens et de services. n effet la commande publiue représente près de 1 du et englobe plus de 2 acheteurs. n intégrant ssté matiuement des critères de durabilité lors de l’achat de biens produits d’entretien éuipements… de services énergie transport restauration… ou pour les marchés de travaux construction de bâtiments publics… les col lectivités ont ainsi le pouvoir d’influer sur l’évolution des produits et services mis sur le marché.
•L’ÉtatÀ l’échelle nationale l’État met en place des politiues d’incitations financières ou fiscales prêt à taux éro fiscalité réduite sur les travaux niches ficales sur la construction de logements taxe générale sur les acti vités polluantes fiscalité foncière.... l met éga lement en place les grandes politiues d’aménagement du territoire et produit notamment des outils pour les acteurs territoriaux. u niveau local l’État intervient par son rôle régalien dans le cadre de procédures de planification ou dopé rations d’aménagement permis d’aménager permis de construire…. l développe également différents programmes contrats urbains de cohésion sociale programmes urbains intégrés proets de renouvelle ment urbains plans d’insertion par l’emploi… Ses ser vices déconcentrés ouent le double rôle de conseil et de contrôle locaux.
•Les aménageurs et les urbanistesn tant ue conseils et maîtres d’ouvrage délégués auprès des collectivités locales les concepteurs les agences d’urbanisme les conseils en architecture urbanisme et environnement les pasagistes les architectes les ingénieurs et les bureaux d’études… contribuent par leurs propositions à modeler et observer l’espace urbain. •Les concessionnairese sont les fournisseurs d’énergies d’eau de ss tèmes de communication… Leurs offres encadrent des choix ui peuvent structurer durablement un territoire.
•Les forces économiques et les grands donneurs d’ordreentreprises grandes enseignes promoteurs organismes L… utre un rôle économiue ils interfèrent sur une partie importante des ressources foncières du terri toire déà urbanisé créent de la mobilité nécessitent des éuipements génèrent des besoins de services et de mobilisation de ressources matière énergie… ou d’élimination de leurs déchets. Sur les franges de la ville les agriculteurs disposent de terres sou vent considérées comme une réserve foncière ui suscitent les convoitises et dont l’utilisation pour d’autres usages participe à la diminution des surfaces cultivables.
•La société civile, plus ou moins organiséeasso ciations conseils de uartier conseil de développe ment ... lle intervient sur l’évolution de la ville et les choix d’action publiue à travers les débats publics les dis positifs de concertation ou de participation citoenne et dont l’expression monte en puissance dans les pas démocratiues comme l’a bien montré en rance le renelle de lenvironnement.
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•lus généralement les citoyens u’ils soient habitants de la ville actifs usagers visi teurs ou touristes leurs comportements individuels et collectifs influent directement sur les émissions et performances d’un territoire en matière de choix de modes de déplacement de consommation et modes de vie d’économies d’énergie…. ls ouent un rôle aussi important ue celui des collectivités et des entreprises dans la construction du développement durable de la ville.
Le territoire urbain est ainsi le lieu de eux d’acteurs complexes dont l’identification des mécanismes à l œuvre ou à construire est incontournable. À ceci’ vient s’aouter le rôle important ue devraient ouer les S schémas régionaux climat air énergie et les les proets de développement durable de territoire tpegenda les divers plans réglemen taires ui embrassent un territoire ui peut être plus vaste et constituent alors un élément à prendre en compte dans la politiue d’action à l’échelle du grand territoire de la ville.
1.. uel rôle pour l ?
Les interactions entre les aspects énergétiques, effet de serre et consommation de matière insuffi samment pris en compte eaucoup d’acteurs déclarent auourd’hui travailler sur la problématiue de l’urbanisme durable. n grand nombre se situe encore sur les champs classiues de l’urbanisme en travaillant les aspects organisationnels du point de vue économiue et social.
n constate un début d’analse et de réflexion sur les conséuences u’ont les décisions en matière d’organisa tion du territoire urbain sur les réseaux nécessaires à son fonctionnement. ependant l’impact sur les divers flux engendrés déplacements déchets énergie ressources… et le bilan énergétiue et environnemental sont encore trop souvent ignorés ou traités de façon isolée.
À titre d’exemple les transports liés à la mobilité contrainte des biens et des personnes en ville repré sentent près de 4 d’un bilan S urbain moen. r les conséuences de l’organisation et de la répartition des différentes fonctionnalités et aménités en milieu urbain sur le niveau et la structure de la demande de mobilité des biens et des personnes et les temps de déplacement induits sont très rarement prises en compte. l s’ensuit une évaluation minorée voire absente des conséuences énergétiues et environne mentales de la mise en place des moens de déplace ments motorisés ou non nécessaires pour faire face à cette demande de mobilité uotidienne contrainte.
e plus au delà d’une fréuente absence de réflexion sur les conséuences de leur positionnement sur un territoire les possibilités de péréuation énergétiue entre bâtiments producteurs et bâtiments consomma teurs d énergie à des périodes différentes de la ournée ’ ne sont pas exploitées faute d’analse de la demande énergétiue liée aux différents usages des bâtiments.
La prise en compte d’objectifs quantitatifs de réduc tions de quantités pysiques , concentration de polluants dans l’air, énergie, flux de décets… est une nécessité nouvelle dans la notion d’évalua tion des performances des organisations urbaines
L’action de l’ doit se focaliser sur ces aspects
l apparaît donc fondamental pour l’ ‐ •d’expliquer et de quantifier les conséuences sur la consommation d’énergie les émissions de S et l’utilisation des ressources des choix d’aména gement et d’organisation du fonctionnement uoti dien de la ville •defaire évoluer les modes d’analyse multicritères vers des approches sstémiues.
Les territoires urbains se situent au carrefour de thé matiues techniues sur les bâtiments la mobilité les réseaux la consommation de ressources et de produits et plus largement l’organisation du sstème urbain et de son fonctionnement.L’ dispose des savoirs tecniques et d’une panoplie de modes d’action nécessaires, de la recherche au déploiement et à l’ani mation d’actions sur le terrain en passant par la concep tion de programmes opérationnels. La ville constitue de ce fait un terrain particulièrement important pour l’ac tion de l’gence auprès des collectivités locales dans le cadre de ses missions notamment la lutte contre l’effet de serre l’utilisation efficiente des ressources et l’adapta tion aux changements climatiues.
nfin au titre de sa mission de conseil à l’État l’ apporte une expertise en matière de développement durable de la ville en général dont en particulier sur les dossiers des volets Écouartier et Écocité du plan Ville durable.
La consommation d’énergie utilisée comme mar queur des impacts environnementaux
L’effet de serre et la pollution de l’air sont directement liés à la consommation d’énergie fossile et dans certains cas de bois énergie. Les nuisances sonores sont uant à elles essentiellement liées à la circulation. Les problé matiues liées aux friches urbaines et aux déchets des opérations de rénovation urbaine ou d’extension de la ville ont des conséuences en termes •lisationéeisorotnthactsreiitu’depeomdétmibil future des espaces déplacements induits par les pro ets d’aménagement en fonction de leur localisation collecte des déchets… •de consommation ou de production d’énergie bâti ments démolis ou construits bioga issu du compost de déchets organiues efficacité énergétiue des bâtiments futurs… L’analse des performances énergétiues d’un ss tème urbain peut donc constituer un pra marqueur tique, simple mais signifiant. l ne s’agit pour autant pas de réduire l’action de l’ aux seuls aspects énergétiues.
La nécessaire collaboration pour une prise en compte des autres aspects dans une approce sys témique L’ n’a pas compétence sur l’ensemble du champ environnemental de la ville comme la nature en ville la biodiversité la gestion de l’eau ou des risues naturels et technologiues. e même le développement durable d’une ville ne se limite pas aux aspects purement environnementaux. Les eneux de compétitivité économiue les aspects sociaux et les représentations culturelles sont des fac teurs fondamentaux à prendre en compte sur lesuels l’ n’a pas compétence directe. l est cependant nécessaire de les appréhender pour traiter le suet. ussi l’ fera‐t‐elle appel aux acteurs compé tents notamment le et la pour propo ser une approche globale et complète du développe ment durable de la ville. L’organisation mise en place par l’
our développer ses actions sur l’urbanisme durable l’ dispose de directions régionales en contact direct avec les collectivités locales et déà engagées lar gement avec elles sur ce champ notamment à travers les . lle a en outre mis en place une direction « Villes et territoires durables » regroupant les activités bâti ment transports et mobilité friches urbaines ualité de l’air etun nouveau service organisations urbainesplus spécialement chargé d’animer et de fédérer les travaux de l’gence dans ce domaine. Les travaux de cette direction s’articulent avec ceux des deux autres directions la direction roduction et énergies durables en particulier pour l’intégration des énergies renouvelables chaleur solaire photovol taïue… dans le bâti et les réseaux de chaleur urbains compris fonctionnant au bois énergie ou par l’inci nération de déchets et la direction consommation durable et déchets notamment sur la problématiues de la réduction de la collecte et du recclage des déchets ménagers.