Recomposition territoriale : le sondage LH2-PQR
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Les Français et la réforme territoriale Sondage national auprès des Français, avec focus CONTACTS LH2 régionaux DEPARTEMENT OPINION INSTITUTIONNEL Adélaïde ZULFIKARPASIC Résultats nationaux – 3 juillet 2014 Directrice Tél : 01 71 16 90 96 Mail : adelaide.zulfikarpasic@lh2.fr Erwan LESTROHAN Directeur d’études Tél : 01 71 16 90 93 Mail : erwan.lestrohan@lh2.fr Thomas GENTY Chargé d’études Tél : 01 71 16 90 89 Mail : thomas.genty@lh2.fr > Fiche méthodologique Fiche technique du sondage ■ Sondage réalisé pour : ■ Dates de réalisation : Du jeudi 19 au mardi 24 juin 2014 ■ Echantillon : 5505 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. ■ Mode de recueil : Internet Echantillon constitué selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille, région* et catégorie d’agglomération. Nous rappelons que toute diffusion des résultats de cette enquête doit être accompagnée d’éléments techniques tels que : la méthode d’enquête, les dates de réalisation, le nom de l’institut, la taille d’échantillon. Les données émanant de sous-catégories de population connaissent les marges d’erreur inhérentes aux résultats d’enquêtes quantitatives qui peuvent varier entre 0,4 et 1,4 points pour un échantillon de 5505 personnes.

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Publié le 03 juillet 2014
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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CONTACTS LH2 DEPARTEMENT OPINION INSTITUTIONNEL Adélaïde ZULFIKARPASIC Directrice Tél : 01 71 16 90 96 Mail :adelaide.zulfikarpasic@lh2.fr Erwan LESTROHAN Directeur d’étudesTél : 01 71 16 90 93 Mail :erwan.lestrohan@lh2.fr Thomas GENTY Chargé d’étudesTél : 01 71 16 90 89 Mail :thomas.genty@lh2.fr
Les Français et la réforme territoriale Sondage national auprès des Français, avec focus régionaux Résultats nationaux3 juillet 2014
Fiche méthodologique >
Fiche technique du sondage
Sondage réalisé pour : Du jeudi 19 au mardi 24 juin 2014Dates de réalisation : représentatif de la5505 personnes, constituant un échantillon nationalEchantillon :  populationfrançaise âgée de 18 ans et plus. Mode de recueil :Internet Echantillon constitué selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille, région* et catégoried’agglomération.  Nousrappelons que toute diffusion des résultats de cette enquête doit être accompagnéed’élémentstechniques tels que : la méthoded’enquête,dates de réalisation, le nom de lesl’institut,taille la d’échantillon.  Lesdonnées émanant de sous-catégories de population connaissent les margesd’erreur inhérentesaux résultatsd’enquêtesquantitatives qui peuvent varier entre 0,4 et 1,4 points pour un échantillon de 5505 personnes.
(*) Chaque région figure dansl’échantillonrapport à la structure de la population française. Nous avons toutefois raisonnéson poids réel par  à l’échantillonau moment del’interrogationafin que chaque région ait un minimum de 100 interviews. Cette technique consiste à surpondérer certaines régions et prioritairement les régions les moins importantes en termes de population afind’assurerun nombred’interviewssuffisantd’unpoint de vue statistique. Elles sont ensuite ramenées à leur poids réel lors du traitement statistique des données. Cette technique garantit la fiabilitéd’unelecture à la foisd’ensembleet détaillée, par région. 3
Sondage LH2 pour la Presse régionaleRedécoupage des régions : sondage national auprès des Français, avec focus régionauxJuillet 2014
Fiche technique du sondage
Nombre d’interviews par région :Nord-Pas-de-Calais 350 Haute-Normandie Picardie 150 Basse-150 Lorraine Normandie Ile-de-France Alsace 100 190 120 Bretagne Champagne-180 751 Ardenne 601 571 Pays de laCentre Bourgogne Loire Franche-Comté 201 130 100
Poitou-Charentes 140
Aquitaine 250
Limousin 100
100 Auvergne
Rhône-Alpes 501
Midi-Pyrénées 200 220 Languedoc-Roussillon
400 Provence-Alpes-Côte-D'azur
Sondage LH2 pour la Presse régionaleRedécoupage des régions : sondage national auprès des Français, avec focus régionauxJuillet 2014
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>Principaux enseignements
Investiguer les opinions des Français sur le projet résidentiel de redécoua eré ional
François Hollande a annoncé le 3 juin le lancementd’une granderéforme territoriale de la France. Ce projet prévoit le passage de 22 régions métropolitaines à 14, dans le cadred’uneterritoriale qui laisserait envisager la réorganisation disparition des Conseils généraux. La future « architecture territoriale de la République »s’appuieraitsur les communes, des intercommunalités plus grandes et des régions aux territoires et compétences élargis.
Cette annonce a suscitéde nombreuses critiques au niveau de certaines régions qui estiment ne pas avoir été suffisamment consultées sur les fusions à venir.C’est dansce contexte et àl’approche del’examen du« projet de loi relatif à la délimitation des régions » par le Sénat quel’institutLH2, en partenariat avec la Presse Régionale, a souhaité faire le point surl’opiniondes Français sur ce sujet.
L’objectifde ce sondage estd’observerle rapportqu’entretiennentles Français avec leurs collectivités territoriales, en termes de proximité etd’attachement àprojetleurs territoires mais également de comprendre leurs positions sur ce de réorganisation territoriale au travers des bénéfices potentiels de la mesurequ’ils perçoivent, de leur confiance dans sa bonne tenue et de son adéquation à leur espace régional.
Spécificité de notre enquête,celle-ci a été réalisée, du jeudi 19 au mardi 24 juin,auprèsd’un échantillonnational conséquent de 5505 Français permettant, au-delà des résultats nationaux, de connaître les rapports de force locaux autour de ces projets, région par région. Cette enquête a donc profité de cette tailled’échantillonpour interroger les Français sur la réforme au niveau national mais également sur les différentes hypothèses de fusions les concernant dans leur propre région, telles que présentées dans le projet de loi ou telles que discutées par les différents acteurs locaux.6 So ,
Principaux enseignements (1/6)
Des Français attachés à leurs collectivités locales, au premier rang desquelles ils placent la mairie
François Hollande ne se trompait paslorsqu’ilécrivait dans sa tribune du 3 juinqu’«au plus près des habitants, la commune est l’institution àlaquelle chaque Français est le plus attaché ». Il ressort en effet de notre sondage que la mairie est toujours l’acteurles Français se sentent les plus proches. Ils sont ainsi 2/3 (67%) à placer la mairie loin devant les autres acteurs dont locaux que sont la communauté de communes (12%), le Conseil général (7%) ou encore le Conseil régional (6%). 21% des Français déclarent ne se sentir prochesd’aucunde ces acteurs, une part qui est plus importante chez les plus jeunes (28% des moins de 35 ans).
Si la régionn’arrivequ’enposition des acteurs locaux dont les Français se sentent les plus proches, ils 4emen’ypas pour sont autant indifférents, bien au contraire. Près de 3 Français sur 4 (73%) déclarent être attachés à leur région, près de 2 sur 3 (63%) au nom de cette dernière et près de 6 sur 10 (59%) aux départements qui la composent. On observe que ce sont les habitants des zones les moins urbaines (les agglomérations de moins de 20 000 habitants) qui se montrent les plus attachés à leur région (76% sont attachés à leur région, 66% à son nom et 54% aux départements qui la composent). Les Bretons se montrent les plus attachés à leur région (90% et 74% aux départements qui la composent) devant les Alsaciens (84%), les Auvergnats (83%) les Nord-Pas-de-Calaisiens (81%). Al’inverse, leshabitants des Pays de la Loire sont les moins proches de leurs régions (62% etFranciliens et les 65%) et ils sont également les Français qui déclarent être les moins attachés aux départements qui composent leurs régions (46% et 50%) tout comme les habitants de la région Centre (49%).
Le projet présidentiel de redécoupage des régions : les Français sont partagés
Les Français restent très partagés sur le projet de diminution du nombre de région de 22 à 14. Ils ne sontqu’unemajorité relative (49%) à se déclarer favorables à ce nouveau découpage, contre 43% qui déclarent y être défavorables, dont 21% qui se déclarent très défavorables.Les habitants des zones les plus urbaines y sont les plus favorables (53%) àl’inversede ceux résidant dans les zones rurales (seulement 42%d’opinionsfavorables). Par région, ce sont les habitants du Nord-Pas-de-Calais, non concernés par un projet de fusion, qui se montrent les plus favorables (59%) à égalité avec les Bas-Normands (59%), dont le projet prévoit la fusion de leur région avec la Haute-Normandie. Les opinions favorables sont également significativement supérieures à la moyenne nationale dans trois autres régions : Rhône-Alpes (57%), Provence-Alpes-Côte-D’azur(56%) et Île-de-France (55%). A contrario, les régions qui se montrent les plus hostiles à ce projet sont le Poitou-Charentes (25%d’opinionsfavorables) et le Centre (29%), dont le projet prévoit la fusion avec le Limousin, la Picardie (28%) et la Champagne-Ardenne (33%), dont la fusion est également prévue, le Languedoc-Roussillon (36%), dont il est prévuqu’ilavec la région Midi-Pyrénées, fusionnel’Auvergnequi doit (39%), fusionner avec la région Rhône-Alpes etl’Alsace(39%), qui devrait être unie avec la Lorraine.
Principaux enseignements (2/6)
Le projet présidentiel de redécoupage des régions : des bénéfices insuffisamment perçus
Si les Français sont partagés sur cette réforme,c’estprincipalement parce que ses bénéfices sont encore mal perçus. Seuls 45% des Français jugent que cette réforme est une bonne chose pour eux-mêmes en tant que citoyen ou pour leur région (contre respectivement 32% et 35% qui pensent quec’estmauvaise chose). On retrouve les mêmes différences de perception une régionales que pourl’évaluation duprojet dans son ensemble. La Basse-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, la Provence-Alpes-Côte-D’azuretl’Île-de-France sont plus enclins à penserqu’ils’agitd’unebonne chose pour leur région (de 52% à 61%) àl’inversede la Picardie et la Champagne-Ardenne, le Poitou-Charentes et le Centre, le Languedoc-Roussillon,l’Alsace etl’Auvergne (de 25% à 37%).
Dans le détail, les arguments économiques semblent être les plus convaincants. Ainsi 58% des Français pensent que cette réforme permettra de donner plus de poids économique aux régions, 55% de réduire les dépenses publiques. Les Français sont plus partagés sur la capacité du projet de loi à donner plus de poids politique aux régions ou pour moderniser la France (respectivement 51% et 50% sontd’accordavec cette idée). De manière transversale, les hommes, les personnes âgées de 50 ans et plus, les catégories dites supérieures et les habitants des plus grandes agglomérations sont les plus convaincus par les potentiels bénéfices de ce redécoupage. Concrètement, les Français identifient le plusd’améliorationspossibles dans les domaines del’aménagementdu territoire (38%), des transports (37%) et du développement économique local (32%). Seuls 19% prévoient des améliorations au niveau del’emploiet de la formation et 13% dans le domaine de la performance des entreprises, sujets primordiaux pour les Français en cette période de difficulté économique et de fort taux de chômage. Les gains possibles en matière environnementale etd’éducationsemblent bien moins évidents aux Français (11% tous les deux) de même que sur la question de la solidarité et del’actionsociale (10%), domaine traditionneld’action desConseils généraux. Preuve du scepticisme ambiant quant au potentiel impact de la réforme, prèsd’1 Français sur 4 (23%) ne pense pas que le redécoupage des régions permettra des améliorations dans les domaines cités précédemment. Si la réforme apparaît nécessaire et en phase avecl’évolution dela France pour la moitié des Français (respectivement 51% et 48%), son adéquation aux situations locales persuade moins. Ainsi, seuls 36% considèrentqu’elleest en phase avecl’évolutionde leurs régions et 30%qu’ellebien en compte les spécificités de leurs régions. Une fois encore, prendl’absencebénéfices de perçus par les Français est démontrée par la faible part, seulement 23%, de Français qui jugent que cette réforme pourra améliorer leurs conditions de vie. Autantd’argumentsqui expliquent pourquoi les Français sont aussi sévères avec la façon dont cette réforme a été conduite : moinsd’1/5eme des Français (19%) jugentqu’elle aété bien menée par François Hollande et legouvernement.
Principaux enseignements (3/6)
Une autre raison aux réserves exprimées par les Français sur les bénéfices potentiels de cette réforme tient à leur manque de confiance concernant les transferts financiers quel’Etataux régions pour remplir leurs nouvelles missions. Ils sont accordera seulement 16%, soit environ 1 Français sur 6, à penser quel’Etat donneraaux nouvelles régions les moyens financiers indispensables pour mener à bien leurs nouvelles missions, contre 67%, soit les 2/3 à penser le contraire. Une défiance qui dépasse les clivages politiques gauche/droite etn’estpasl’apanagedes seuls sympathisants de la droite, puisque seulement 30% des sympathisants de la gauche pensent que les moyens financiers indispensables seront donnés aux nouvelles régions pour mener leurs missions.
Les Français hostiles au découpage intra-régional mais favorables à la tenue de referendumsd’autodéterminationdépartementaux.
52% des Français se déclarent opposés à ce que les départements composant leurs régions soient dispersés pour être rattachés à de nouvelles régions, contre 35% quis’ymontrent favorables. Exceptions intéressantes, les habitants des Pays de la Loire (46%), du Centre (46%) et du Poitou-Charentes (43%) se montrent plus favorables au dispersement des départements composant leurs régions, àl’inversedes Bas-Normands, Alsaciens, Champardennais, Bretons et Centrais qui y sont encore plus hostiles (entre 23% et 27%d’opinionsfavorables aux découpages intra-régionaux).
Les Français souhaitent en revanche majoritairement être questionnés sur le devenir de leurs départements. 2/3d’entre eux (67%) déclarent ainsi être favorables à la mise en place de référendums auprès des habitants de chaque département pour que ceux-ci déterminent la région à laquelle ils souhaitent que leurs départements soient rattachés, dont 37% qui y sont très favorables. Ce souhait de référendum est encore plus partagé par les habitants des régions du Limousin (83%), du Poitou-Charentes (73%) et du Centre (83%), dont le projet présidentiel prévoit la fusion, mais également par ceux del’Auvergne(76%), du Languedoc-Roussillon (73%) et de la Bretagne (72%).
Les Français sont plutôt favorables à la disparition des Conseils généraux
Plus de la moitié des Français (54%) disent être favorables à la suppression des Conseils généraux contre une minorité de 33% qui déclarent y être opposés. Sil’idée estparticulièrement populaireen région parisienne, en Provence-Alpes-Côte-D’azuren et Bretagne (60% à 61%d’avisfavorables), elle suscite des opinions plus partagées dans les régions rurales que sont le Centre (37%) etl’Auvergne(42%), ainsiqu’enHaute-Normandie (46%) et en Languedoc-Roussillon (47%).  ,
Principaux enseignements (4/6)
Commel’indiquece sondage, les Français sont partagés sur le projet de redécoupage des 22 régions métropolitaines pour en former 14 : 49% y sont favorables et 43% y sont opposés, avec de très fortes différences selon les régions. Grâce aux questions spécifiques sur les différents scenarii de recomposition envisagés, nous avons pu mesurer aux plus près les opinions sur le sujet, en interrogeant les habitants de chaque région sur les projets présidentiels de redécoupage ainsi que surd’autresévoquées dans le possibilités débat public.
Près de 3 Normands sur 4 (72%) approuventl’idéeprojet présidentiel) (dud’unedes deux régions de Normandie fusion, un score en progression de 13 points depuis mars dernier, ce qui semble indiquer quel’intensificationdébat a consolidé les du souhaits de fusion. Les Hauts (73%) et les Bas-Normands (71%) sont aussi favorables les uns que les autres à ce projet.
En revanche,l’hypothèsed’unefusion des deux régions de Normandie avec la Picardieest rejetée par 61% des habitants de ces trois régions (31% y sont favorables). Avec 69%d’avisles Bas-Normands y sont les plus opposés et sont également défavorables, les plus éloignés de la Picardie, maisl’idéeégalement une majorité recueilled’opposition parmiles opinions haute-normande (56%) et picarde (58%).
Le projet présidentiel defusion de la Picardie et de la Champagne-Ardennene suscite pas davantagel’enthousiasmeles chez Picards et les Champardennais. Seuls 29% des habitants des deux régions sont favorables à cette fusion (contre 64% qui y sont défavorables). On recense seulement 30%d’opinionsfavorables au projet en Champagne-Ardenne et 29% en Picardie.
Nous avons testé une troisième hypothèse de fusion de régions impliquant la Picardie, ils’agitd’uneunion entre le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie. Cette hypothèse recueillerait 2/3d’avisfavorables (66% contre 40% au mois de mars).L’évolutionpositive très importante mesurée en 3 mois tient sans doute àl’officialisation duprojet de fusion avec la Champagne-Ardenne que les Picards rejettent. On observe ainsi que les Picards sont désormais 64% à être pour cette fusion quand ilsn’étaientque 31% à avoir cette opinion en mars dernier. Les habitants du Nord-Pas-de-Calais sont désormais 66% à être favorables à cette hypothèse (45% en mars).
70% des habitants des régionsPoitou-Charentes, Limousin et Centreopposés à une fusion (contre 26% qui y sont sont favorables). Les Picto-Charentais sont les plus farouches opposants à ce projet présidentiel (84%d’opiniondéfavorables), devant les habitants du Centre (64%) et les Limousins plus partagés (57%). Au global, ils’agitdu projet qui rencontre le plusd’hostilité.
Sondage LH2 pour la Presse régionaleRedécoupage des régions : sondage national auprès des Français, avec focus régionauxJuillet 2014
Principaux enseignements (5/6)
LesPicto-Charentais seraient beaucoup plus intéressés par une fusion avec la région Aquitaine. 74% des habitants de la région Poitou-Charentes sont pour cette hypothèse, alors que les Aquitains sont plus partagés (52%d’avisfavorables, 38%d’avisdéfavorables). Au global, ce sont 60% des habitants de ces deux régions qui se prononcent en faveur de cette hypothèse.
Lerattachement du seul département de la Charente-Maritime à la région Aquitaine,s’ilsuscite moinsd’opinionsfavorables au global (58%), semble légèrement plus consensuel. Les Aquitains y sont légèrement plus favorables (54%) tandis que 2/3 des Picto-Charentais (66%) sont en sa faveur.
Nous avons testé une autre hypothèse de fusion incluantl’Aquitaine, quidoit, enl’état duprojet de loi, rester sur ses délimitations actuelles.L’hypothèsed’unefusion du Limousin et del’Aquitaine diviseénormément. Si 69% des Limousins seraient pour, ce sont seulement 25% des Aquitains qui approuveraient cette idée.
Alors que le projet présidentiel prévoit lemaintiend’uneBretagne à quatre départements région, seuls 41% des Bretons se montrent favorables à ce maintien enl’état,contre 49% qui y sont opposés.
Les habitants des Pays de la Loire sont également partagés sur le statu quo territorial, que le projet présidentiel prévoit pour leur région actuellement. 45% sont favorables au maintiend’unecomprenant les 5 départements actuels, 44% y sont région défavorables
L’hypothèsede lafusion des Pays de la Loire, dans son intégralité avecla Bretagne, recueille en revanche 2/3d’avisfavorables (66%), contre 31%d’avisdéfavorables. Les Bretons se montreraient aussi volontaires dans cette union que les habitants des Pays de la Loire (respectivement 63% et 67%d’opinionsfavorables).
Lerattachement du seul département de Loire-Atlantique à la Bretagneégalement 2/3 recueilled’avis(67%, +15 favorables pts depuis mars),l’idée seraittrès populaire parmi les Bretons (77%d’opinions+20 points depuis mars) et les favorables, habitants de Loire-Atlantique (70%, +7 pts). Les habitants des Pays de la Loire semblent désormais également favorables à cette hypothèse (58%, +10 pts) alorsqu’ilsétaient plus partagés en mars dernier. Seuls 32% des habitants du Poitou-Charentes et des Pays de la Loire sont favorables à une fusion de leurs deux régions,62% y sont opposés.L’hypothèsene satisfait aucune des deux parties puisque dans le détail, seulement 36% des habitants du Poitou-Charentes et 30% de ceux des Pays de la Loire se déclarent favorables à cette fusion. Sondage LH2 pour la Presse régionaleRedécoupage des régions : sondage national auprès des Français, avec focus régionauxJuillet 2014
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