La concurrence monopolistique
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Description

Les néoclassiques cherchent à prouver l’absence à long terme de surprofit, donc l’absence de l’exploitation du travailleur par le capitaliste par le profit normal.
Actuellement et même dans le cadre des échanges internationaux, la concurrence monopolistique semble dominer les actes de l’offre et de la demande, donc ce modèle classique et théorique dans sa conception est pratique en réalité.

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Publié le 01 août 2015
Nombre de lectures 6
Langue Français

Extrait

L’équilibre en régime de concurrence monopolistique
Dans la concurrence monopolistique, on est devant l’existence de plusieurs vendeurs qui offrent des biens qui se ressemblent sans être identiques. La concurrence monopolistique ressemble à la concurrence pure et parfaite par le nombre assez grand des vendeurs empêchant chacun d’influencer les autres. Elle ressemble au monopole car chaque producteur s’adresse à une clientèle particulière selon les caractéristiques de son produit. Il peut agir sur ses prix sans agir fortement sur ses concurrents. A court terme, chaque producteur répond à une demande particulière qui est décroissante par rapport au prix. En tant que monopoleur, il maximise le profit en augmentant la production jusqu’à ce que la production marginale égalise le coût marginal.
A long terme, les profits réalisés attirent contrairement au régime de monopole pur d’autres producteurs concurrents. Les firmes existantes sont tenues, pour conserver leur part du marché, à réduire leur prix jusqu’au niveau où le coût moyen égalise la recette moyenne et égalise le prix, c'est-à-dire jusqu’au point où le profit devient nul. La théorie de la concurrence monopolistique est plus proche de la réalité. L’étude des marchés faite par les néoclassiques, montre que la formation des prix à long terme aboutit à l’élimination du profit. En effet, tant qu’il y ait possibilité de réaliser des profits, de nouvelles entreprises apparaissent. Elles augmentent l’offre et le prix baisse jusqu’à ce qu’il devient égal au coût de production. Le profit devient donc nul à ce niveau. Le profit normal est intégré dans les coûts de la firme, il forme la rémunération du facteur capital qui est essentiel au maintien de l’activité de l’entreprise. Les néoclassiques cherchent à prouver l’absence à long terme de surprofit, donc l’absence de l’exploitation du travailleur par le capitaliste par le profit normal. Actuellement et même dans le cadre des échanges internationaux, la concurrence monopolistique semble dominer les actes de l’offre et de la demande, donc ce modèle classique et théorique dans sa conception est pratique en réalité.
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Regragui Fatiha Professeur d’Enseignement Supérieur à l’EST de Meknès, Université Moulay Ismail.
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