Baccalauréat SES spécialité 2016 série ES corrigé économie approfondie
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Corrigé : Baccalauréat 2016 SES spécialité économie série ES ÉCONOMIE APPROFONDIE Sujet A : Pourquoi la politique de la concurrence est-elle nécessaire ? La politique de la concurrence protège la concurrence, son caractère loyal, c’est-à-dire le fait qu’elle soit fondée sur les prix et les produits.

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Publié le 20 juin 2016
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Langue Français

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Corrigé : Baccalauréat 2016 SES spécialité économie série ES
ÉCONOMIE APPROFONDIE
Sujet A : Pourquoi la politique de la concurrence est-elle nécessaire ?
La politique de la concurrence protège la concurrence, son caractère loyal, c’est-à-dire le fait qu’elle soit fondée sur les prix et les produits. L’idée d’une telle politique est de protéger le consommateur mais aussi les entreprises, à la fois parce que le caractère loyal de la concurrence est essentiel et parce qu’elles sont elles aussi consommatrices de biens et services. Elle s’exerce sur les entreprises avec des mesures telles que l’interdiction et la punition des ententes, le contrôle des concentrations, la punition de l’abus de position dominante. Les mécanismes du marché concurrentiel doivent permettre de sélectionner les entreprises les plus efficaces, de favoriser l’innovation, d’aller vers plus de transparence de l’information pour permettre une comparaison plus facile des produits et des prix, et donc engendrer de la compétitivité. La politique de la concurrence permet normalement de faire baisser les prix, comme l’exemple de la téléphonie mobile nous le montre dans les documents 1 et 2. En juillet 2013, le prix des forfaits et cartes prépayées est plus de 40 % plus faible qu’en janvier 2010 selon l’Arcep. La politique de la concurrence s’exerce également vis-à-vis des pouvoirs publics avec l’encadrement des aides d’État et la libéralisation des services publics. Les aides publiques peuvent prendre différentes formes : subventions, exonérations fiscales, garanties de prêt…La Commission européenne encadre les aides d’État puisqu’elles peuvent créer des distorsions de concurrence si elles ne sont adressées qu’à certaines entreprises. L’idée est aussi d’éviter une course aux subventions pour défendre les entreprises nationales et les rendre artificiellement compétitives. La Commission européenne est allée dans le sens de la libéralisation des services publics et de l’ouverture à la concurrence des monopoles publics (cf. secteurs de l’énergie, des télécommunications, des transports ferroviaires...) justifiant ce choix par les bienfaits de la diversification de l’offre pour les consommateurs et la baisse des prix qui devait en découler. Ceci devait aussi pousser les entreprises concernées à innover et améliorer leur compétitivité. Sujet B : La globalisation financière a-t-elle supprimé l’intermédiation financière ?
La globalisation financière fait référence au développement d’un vaste système financier mondial marqué par la liberté de circulation des capitaux. Elle est marquée par les « 3D » : dérèglementation / décloisonnement / désintermédiation. Les règles s’assouplissent, les agents financiers sont moins spécialisés, le financement de l’activité économique se fait de plus en plus par le biais des marchés financiers. Les banques sont à l’origine de l’intermédiation financière avec le financement des investissements des entreprises par le crédit. L’accès direct au financement par les marchés financiers pour les entreprises a contribué à un phénomène de désintermédiation financière (recours accru aux marchés financiers pour financer ses investissements au détriment du crédit bancaire). Cependant, le rôle des banques ne s’est pas amoindri, il a changé : elles interviennent sur les marchés financiers pour le compte de clients ou pour elles-mêmes, sont des gestionnaires d’épargne sur les marchés financiers (ex : PEA…), elles accompagnent l’introduction en bourse d’entreprises clientes, titrisent leurs crédits… La globalisation financière n’a donc pas véritablement supprimé l’intermédiation bancaire.
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