Brevet 2011 Francais Corrige
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Brevet 2011 : sujet corrigé gratuit de français – Série collège Questions : 1. « Nous étions écroulés… »  a. On peut placer un point après le mot « désespérés ».  b. Les deux énumérations sont : « sales, écœurés, désespérés » et « geignaient, se plaignaient et blasphémaient ».  c. Le narrateur cherche à insister sur l’état lamentable des prisonniers, leur comportement, leur condition de vie dans les camps. 2.  a. « désespérés » est formé du radical « espérés », qui vient du nom espoir, et du préfixe « dé » qui indique la négation.  b. Il s’applique à l’état d’esprit des prisonniers car ceux-ci ne semblent plus avoir d’espoir en étant prisonniers dans les camps. 3. Avant l’intervention de Robert, les prisonniers agissent presque comme des animaux, ils sont sales, sans retenue, ils se plaignent et disent des grossièretés, sont sans gêne. Les éléments sont « sales », « geignaient, se plaignaient, et blasphémaient », « cesser de pleurnicher », Robert leur dit d’agir « comme si » ils étaient des hommes, et leur demande de faire un « sacré effort de propreté et de dignité » ; « manque de respect », « lâche un pet ». 4. Robert fait croire en la présence d’une femme en faisant semblant d’arriver avec elle (« mimant l’attitude d’un homme qui donne le bras à une femme »), de s’adresser directement à elle (« faire la cour à sa femme invisible », « lui murmurait quelque chose à l’oreille »), de la toucher (« caressait le menton, baisait la main ») 5.  a.

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Publié le 11 décembre 2013
Nombre de lectures 18 714
Langue Français

Extrait

Brevet 2011 : sujet corrigé gratuit
de français – Série collège
Questions :
1. « Nous étions écroulés… »
 a. On peut placer un point après le mot « désespérés ».
 b. Les deux énumérations sont : « sales, écœurés, désespérés » et « geignaient, se plaignaient et
blasphémaient ».
 c. Le narrateur cherche à insister sur l’état lamentable des prisonniers, leur comportement, leur
condition de vie dans les camps.
2.
 a. « désespérés » est formé du radical « espérés », qui vient du nom espoir, et du préfixe « dé » qui
indique la négation.
 b. Il s’applique à l’état d’esprit des prisonniers car ceux-ci ne semblent plus avoir d’espoir en étant
prisonniers dans les camps.
3. Avant l’intervention de Robert, les prisonniers agissent presque comme des animaux, ils sont sales, sans
retenue, ils se plaignent et disent des grossièretés, sont sans gêne. Les éléments sont « sales », « geignaient,
se plaignaient, et blasphémaient », « cesser de pleurnicher », Robert leur dit d’agir « comme si » ils étaient
des hommes, et leur demande de faire un « sacré effort de propreté et de dignité » ; « manque de respect »,
« lâche un pet ».
4. Robert fait croire en la présence d’une femme en faisant semblant d’arriver avec elle (« mimant l’attitude
d’un homme qui donne le bras à une femme »), de s’adresser directement à elle (« faire la cour à sa femme
invisible », « lui murmurait quelque chose à l’oreille »), de la toucher (« caressait le menton, baisait la
main »)
5.
 a. Le complément circonstanciel de manière est « avec une courtoisie d’ours ».
 b. « une courtoisie d’ours » signifie qu’il est maladroit, un peu bourru.
6. Les camarades de Robert l’écoutent sans protester car ils sont trop surpris pour pouvoir dire quoique ce
soit, « avec ahurissement », pensent qu’il a sombré dans la folie (« il était peut-être devenu fou ») mais ils
ont surtout peur de lui car il pourrait les frapper (« des poings solides »).
7.
 a. Nous sommes français donc il faut se montrer galants et polis. b. Le rapport logique et la conséquence.
 c. La nature grammaticale de « donc » est conjonction de coordination.
8.
 a. Les deux niveaux de langues présents sont les niveaux de langue courant et familier.
 b. Il mêle les niveaux de langue dans son discours car il veut bien parler devant la dame invisible mais
ne peut s’empêcher de parler avec un vocabulaire familier en s’adressant aux prisonniers.
9. Les étapes sont :
 La surprise : « avec ahurissement » / ils parlent fort et s’étonnent « Quoi ? piailla Janin »
 L’incompréhension : « Il était peut-être devenu fou » / Ils se taisent « Personne ne dit rien »
 L’étonnement « on restait bouche bée »
 La prise de conscience « Puis, quelques uns commencèrent à comprendre » / ils rient et se détendent
« rires rauques »
 Acceptent cette « convention de dignité ».
10. Cette fiction de la « grande dame imaginaire » protège le groupe du « laisser-aller », de la soumission (
« se soumettre à n’importe quoi ») et surtout de la collaboration avec les allemands par désespoir (« et
même à collaborer »).
11.
 a. La fonction de ces deux propositions subordonnées conjonctives est complément circonstanciel de
condition du verbe « rester ».
 b. « une convention de dignité » : convention signifie un accord tacite, entendu, entre deux partis
(Robert et les prisonniers) afin de rester dignes, propres, pendant leur détention dans les camps.
Dictée:
Je dois vous dire aussi que j’ai contracté, en captivité, une dette envers les éléphants dont j’essaye
seulement de m’acquitter. C’est un camarade qui avait eu cette idée, après quelques jours de cachot – un
mètre dix sur un mètre cinquante – alors qu’il sentait que les murs allaient l’étouffer, il s’était mis à penser
aux troupeaux d’éléphants en liberté – et, chaque matin, les Allemands le trouvaient en pleine forme, en
train de rigoler : il était devenu increvable.
Romain Gary, Les Racines du ciel (Folio-Gallimard), 1954.
Réécriture :
Sujet : Réécrivez le texte suivant comme si c’était Robert qui racontait, en remplaçant « il » (ligne 1) par
« je » et en remplaçant « Nous » (ligne 2) par « Ils » : « Un jour, par exemple, il était entré dans le
block mimant l’attitude d’un homme qui donne le bras à une femme. Nous étions écroulés dans nos coins,
sales, écoeurés, désespérés (…). Robert traversa la baraque, continuant à offrir le bras à la femme
imaginaire, sous nos regards médusés, puis il fit le geste de l’inviter à s’asseoir sur son lit. »
« Un jour, par exemple, j’étais entré dans le block mimant l’attitude d’un homme qui donne le bras à une
femme. Ils étaient écroulés dans leurs coins, sales, écoeurés, désespérés (…). Je traversai la baraque, continuant à offrir le bras à la femme imaginaire, sous leurs regards médusés, puis je fis le geste de
l’inviter à s’asseoir sur mon lit. »
Rédaction :
Sujet : Un ami ou un adulte de votre entourage vous a convaincu de changer votre comportement. Vous
raconterez cette expérience en rappelant d’abord comment vous vous comportiez puis comment votre
interlocuteur s’y est pris pour vous amener à changer.
Le sujet était explicite, sans pièce ni complexité particulière.
Dans un premier paragraphe, il fallait raconter cette expérience (présenter le sujet : un ami m’a permis de
changer de comportement…), expliquer comment vous étiez avant (un comportement odieux par exemple,
donner des exemples précis de situations où vous avez été tel que vous vous décrivez).
Dans un deuxième paragraphe, il fallait raconter le dialogue avec l’ami qui vous a fait changer d’avis,
présenter les arguments de cet ami avec des exemples précis. Attention à la ponctuation du dialogue !
Ne pas oublier de rédiger une conclusion.
L’important était de bien marquer le changement de comportement avant et après le dialogue, qu’il y ait
des passages narratifs (raconter) et des dialogues. Bien évidemment, il fallait comme toujours faire très
attention à l’orthographe, la correction de la langue.

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