Corrigé bac 2014 - Séries ES et L - Histoire-géographie
4 pages
Français

Corrigé bac 2014 - Séries ES et L - Histoire-géographie

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Corrigé du sujet d'Histoire-Géographie du bac 2014 pour les séries ES et L.

Informations

Publié par
Publié le 17 juin 2014
Nombre de lectures 8 943
Langue Français

Extrait

CORRECTION DU BACCALAUREAT D’HISTOIRE-GEOGRAPHIE 2014
Série L coefficient 4 et Série ES coefficient 5 (4h)
PREMIERE PARTIE
Composition – Sujet 1
« Le projet d’une Europe politique depuis le congrès de La Haye (1948) »
Sujet assez simple à traiter pour peu que l’on ait une vision correcte de l’évolution des
institutions européennes et de la chronologie des traités. La difficulté principale ici est de
vouloir tout raconter dans le détail, ou de créer un grand déséquilibre entre la période qui
précède et celle qui suit le traité de Maastricht (1992). Seconde difficulté : s’attarder sur les
sentiers fleuris de la coopération économique, alors que le sujet porte sur l’Europe politique.
L’introduction doit permettre de définir le contexte et les termes du sujet. Il s’agit de
montrer les transformations subies par le projet politique de coopération européenne, depuis
les idéaux du congrès de La Haye, né des conséquences de la Seconde Guerre mondiale, alors
que la guerre froide vient de commencer, et en plein plan Marshall.
La problématique est offerte par l’intitulé : il faut articuler la réflexion autour d’une
comparaison entre les idéaux de 1948 et la réalité des réalisations (CEE, UE). On pouvait
formuler la problématique autour de l’idée de transformations ou de mutations du projet
européen depuis 1948.
Proposition de plan. Plusieurs plans sont possibles, thématique (risque du déséquilibre entre
les parties) ou chronologique. Le moins risqué est de suivre la chronologie (mais ce n’est
qu’une proposition).
Une première partie peut interroger les premiers essais de coopération entre Etats européens
entre 1948 et 1957 (Conseil de l’Europe, CECA, CED, CEE), en insistant sur le rôle des
Etats, notamment des Etats-Unis et du couple franco-allemand.
Une deuxième partie peut s’interroger sur les évolutions politiques de la CEE (institutions de
1957, intergouvernementalité, élargissements notamment au Royaume-Uni qui obtient dans
les années 1980 l’opting-out, élection du parlement européen au suffrage universel, décision
d’accélération de la coopération avec l’Acte Unique).
Une troisième partie explique les conditions politiques des mutations du projet européen
après 1992 : élargissements à l’Est et au Sud, intégration plus poussée (Schengen, Euro,
Frontex, Erasmus), question de l’adhésion des populations au projet européen (référendums
de 1993 et 2005), esquisse d’une adéquation progressive entre le projet politique européen et
l’espace continental européen (quid de l’adhésion de la Turquie ou de la Russie), question de
la gouvernabilité et de la représentativité des institutions européennes après le traité de
Lisbonne. On pouvait bien entendu terminer sur les élections de 2014, en
montrant que la faiblesse, traditionnelle, du nombre de votants, indique une difficulté des
citoyens à comprendre et se représenter le projet européen alors qu’il intègre 28 Etats et plus
d’un demi-milliard d’habitants.
Des notions sont attendues : intergouvernementalité, fédéralisme, euroscepticisme,
supranationalité, coopération, opting-out, élargissement, intégration.
Un schéma était attendu, sans être obligatoire. On pouvait montrer le projet européen au
début du XXIe siècle avec les Etats fondateurs (les 6 de 1950), l’Europe de l’Ouest, les 10 de
2004, les capitales européennes (Bruxelles, Luxembourg, Strasbourg, Francfort), et les
espaces en tension (frontière orientale, Méditerranée, place du Royaume-Uni).Composition – Sujet 2
« La Chine et le monde depuis 1949 »
Sujet facile, à condition d’avoir convenablement étudié un chapitre qui n’est pas un des pôles
majeurs du programme.
L’introduction doit définir le contexte et les termes du sujet. Une suggestion pour l’accroche
de l’introduction, une phrase de Deng Xiaoping qui montre l’adaptation partielle de la Chine,
dans les années 1980, aux conditions du commerce mondial : « Peu importe que le chat soit
blanc ou noir, l’important est qu’il attrape les souris ». Si le plan est facile, la difficulté réside
dans le respect de l’articulation Chine/monde : le sujet est dans le « et », il ne s’agit pas ici de
raconter l’histoire de la Chine mais sa relation au reste du monde depuis la prise du pouvoir
par les communistes de Mao Zedong en 1949.
La problématique doit ici tourner autour de l’affirmation de la puissance chinoise à l’échelle
mondiale. Elle implique de construire les conditions de la définition d’un modèle chinois
hybride (communiste en politique, progressivement ouvert au capitalisme après 1978).
Proposition de plan.
On pouvait traiter ce sujet en suivant trois parties.
Une première partie peut décrire la fermeture et les prémisses de l’ouverture chinoise à
l’époque maoïste (1949-1976) : rupture avec l’URSS, voie chinoise tournée vers le Tiers-
Monde, influence du maoïsme en Occident (notamment la Révolution culturelle), entrée à
l’ONU en remplacement de Taïwan en 1971, visite de Nixon en 1972.
Une deuxième partie peut s’organiser autour de la progressive ouverture économique
chinoise de l’ère Deng Xiaoping (1976-1997) : quatre modernisations, « un Etat, deux
systèmes », création des ZES, principe du socialisme de marché, et limites de l’ouverture par
la répression des manifestations de Tien AnMen (1989).
Une troisième partie interroge les aspects de la puissance chinoise à l’échelle mondiale au
début du XXIe siècle, sous Hu Jintao (2002-2012) et depuis 2012 Xi Jinping : entrée à l’OMC
(2001), accumulation de devises qui permet de faire pression sur les Etats-Unis par l’achat de
bons du Trésor, multiplication d’IDE en Amérique latine (Brésil) et en Afrique (Algérie,
Kenya, Tanzanie, etc.) notamment grâce à la diaspora, pression sur l’Asie orientale pour le
contrôle d’espaces maritimes (Senkaku/Diaoyu, Paracels, Spratley), manifestations de
puissance par le soft power chinois : instituts Confucius, JO de 2008, alunissage de la sonde
« Lapin de Jade » en 2013 ; il s’agit aussi, dans cette dernière partie, d’insister sur les limites
actuelles de la puissance chinoise dans son rapport au monde : faiblesse de l’intérieur chinois
peu intégré et mal contrôlé (Tibet, attentats du Xinjiang) alors que le littoral est partie
eprenante de la mondialisation maritime (Shanghai 2 port mondial), inégalités socio-spatiales
fortes entre la classe moyenne émergente (800 millions de personnes) et la population de
l’intérieur, montée en puissance d’une contestation interne à cause des dégâts
environnementaux, fermeture de sites internet, répression des opposants, silence partiel des
er egrandes puissances qui cherchent à investir dans ce qui est le 1 marché mondial et la 2
puissance économique mondiale depuis 2011.
Plusieurs notions sont attendues, expliquées et mises en situation : communisme maoïste,
quatre modernisations, socialisme de marché, Zones Economiques Spéciales, soft power.
Un schéma – non obligatoire - serait le bienvenu, dans chaque partie et/ou comme réalisation
efinale. On pouvait ici, en 2 partie, dessiner un schéma qui montre l’ouverture littorale (ports
de Shanghai, Tianjin, et Canton/Shenzhen/Hong-Kong ; flèches vers et depuis l’extérieur
littoral), coupure Ouest/Est de la Chine en deux vers Chongqing avec flèche vers l’ouest pour montrer l’ouverture en cours, symbole sur Pékin pour signaler la répression de 1989 et le
maintien du principe « un Etat (communiste), deux systèmes (communiste et capitaliste).
DEUXIEME PARTIE
Croquis de géographie : Les dynamiques territoriales du Brésil.
Croquis de cours, plusieurs plans de légende sont possibles.
On attend ici que soient montrées et visibles les inégalités territoriales et les liens entre les
différents espaces brésiliens.
Légende possible, en deux parties :
1. Un territoire contrasté (centre d’impulsion Sud/Sudeste autour de Rio de Janeiro et la ville
mondiale émergente de Sao Paolo ; un capitale isolée, Brasilia ; métropoles régionales un peu
partout, sans oublier Manaus au cœur de l’Amazonie ; isoler le Nordeste autour du
quadrilatère Brasilia/Belem/Fortaleza/Recife qui souffre de fortes inégalités économiques et
sociales) ;
2. Les facteurs des dynamiques territoriales (Centre-Ouest dynamique autour de Brasilia, nord
du pays moins actif ; front pionner au nord de Brasilia qui coupe le pays entre Nord et Sud ;
une ouverture au monde par le littoral Porto Alegre/Rio de Janeiro ; une ouverture
continentale par la mention

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents