.Mi. ,§§:m' •:.'• : . :JOURNALDEL'INSTRUCTION PUBLIQUE(Publié sous la direction du Surintendant)rédacteurs: lotis giard, m. n.. et oscaii dinnVINGT-ET-UNIEME VOLUME1877QUEBECLEGER «ROUSSEAU, ImprimeurTABLE DES MATIERESCONSEILde l'instruction publique, PÉDAGOGIE :A comp-— Quelques mots qu'on devrait con-te-rendu des délibérations, 05.— Comité catholique du conseil de naître, 12.Voir Tribune libke.APICULTURE.— — Importance de la classe élémen-l'inst. publ., compte-rendu desdélibérations, 12). taire, 26.05,LA RÉDACTION :ARTICLES DE — Conférence des instituteurs à l'é-— session,La dernière 6.normale Laval, 188.cole 27, 106,— Quelle est l'école la plus impor- D-— Idem à l'école normale Jacquestante, 23.146.Cartier, 57,— Apiculture, 48. DEPOT DE LIVRES ET AUTRiS fourni — Renvoyer l'enfant récalcitrant, 50.— classiques, 51.Fournitures tures d'école, règlements, 82. — à haute voix, 88.De la lecture— La taxe des écoles à Montréal, 51. Idem 1ère liste des articles, 83. — Calcul intuitif, 89.— canadiensdonnés en prix, " "Ouvrages " 2e 97. — Devoirs d'écoliers américains, 109.52. — lecture par Legouvé,L'art de la E.— Catéchisme des lois scolaires, 52.E 117.— A MM. les sec.-trésoriers, 84.-— l'arithmétique BelleLacunes de— institutions en 1855, 84.Nos:EXPOSISION rose, par C. Dufresne, 185.— Renseignements concernant le dé — De Philadelphie, 8 — l'onhographeL'enseignement depot, 100. — Scolaire de Québec, 143. usuelle, 187.— provinciale, 114 ...
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DE
L'INSTRUCTION PUBLIQUE
(Publié sous la direction du Surintendant)
rédacteurs: lotis giard, m. n.. et oscaii dinn
VINGT-ET-UNIEME VOLUME
1877
QUEBEC
LEGER «ROUSSEAU, ImprimeurTABLE DES MATIERES
CONSEILde l'instruction publique, PÉDAGOGIE :A comp-
— Quelques mots qu'on devrait con-te-rendu des délibérations, 05.
— Comité catholique du conseil de naître, 12.Voir Tribune libke.APICULTURE.— — Importance de la classe élémen-l'inst. publ., compte-rendu des
délibérations, 12). taire, 26.05,LA RÉDACTION :ARTICLES DE — Conférence des instituteurs à l'é-— session,La dernière 6.
normale Laval, 188.cole 27, 106,— Quelle est l'école la plus impor- D
-— Idem à l'école normale Jacques
tante, 23.
146.Cartier, 57,— Apiculture, 48. DEPOT DE LIVRES ET AUTRiS fourni — Renvoyer l'enfant récalcitrant, 50.— classiques, 51.Fournitures tures d'école, règlements, 82. — à haute voix, 88.De la lecture— La taxe des écoles à Montréal, 51. Idem 1ère liste des articles, 83. — Calcul intuitif, 89.— canadiensdonnés en prix, " "Ouvrages " 2e 97. — Devoirs d'écoliers américains, 109.
52. — lecture par Legouvé,L'art de la E.— Catéchisme des lois scolaires, 52.
E 117.— A MM. les sec.-trésoriers, 84.
-— l'arithmétique BelleLacunes de— institutions en 1855, 84.Nos
:EXPOSISION rose, par C. Dufresne, 185.— Renseignements concernant le dé — De Philadelphie, 8 — l'onhographeL'enseignement depot, 100. — Scolaire de Québec, 143. usuelle, 187.— provinciale, 114.L'exposition — " de Paris, 161."— scolaire de Québec, 110
POÉSIE :— de géographie, 179.Société —EDUCATION SUPÉRIEURE : Hilda par L. II. Frechette, 88A— Bon exemple, 180.
— Liste de distribution du fonds de, — 146Fable par F. E. Juneau,— Réunion des élèves du Séminaire —1876 et 1877, 170. La messe de minuit par Thon. M.Ilvacinthe,de St. 180.
181.Chauveau,
B
JUGEMENT de la cour de circuit de
:RAPPORTBULLETINS :
Montréal sur la manière de faire — Surintendant 1875-70, 43.du 1, 17,— L'expédition anglaise dans les ré-
scolaires,le rôle des cotisations — des écoles catholiques de Montréal,arctiques,gions 13, 28.
01. 3.— Sciences, industiie, bibliographie,
— pour 1876 165.du 77,chaque numérodans
— Canada françaisMontcalm et le par
Bonnechose, 90.C. de
— publiques auxLa bibliothèques :LOI SUR L'INSTR'JCTloN PUBLIQUE
LIBRE :TRIBUNEEtats-Unis, 94. 50.—20, 40,
Lettre de Belgique, 9.
— Valiquetsur l'apiculture, 10, 24, 53,COLLEGE, discours de M.BISHOP'S
86, 104.au, 102.Ouimet — Des impressions de l'enfance, 23.
PARTIE OFFICIELLE : — Narration française par un élève de
C — municipalitésde capacité,Brevet tro'sième, 52.
nomination de com-nouvelles, — Mathématique par A. Lamy, 141.
du surintendant auxCIRCULAIRE com dans chaque nu-missaires, etc.,
syndics,missaires et 34. méro. U
Inspecteurs,Idem aux 70.^
séminaires, collèges, etc., aux 80.
UNIVERSITÉ LAVAL, érection canoni,de la commission scolaire deIdem
114.que de,161.Paris,—
Volume XXI. Québec, Province de Québec, Janvier 1811. \<>. 1.
—SOMMAIRE. Pahtik officielle : Extraits du rapport du Surinten- Le nombre des écoles sîus la régie des commissaires
dant pour 1875-70. Rapport de l'école polytechnique. Partie ou des syndics a augment; de beaucoup
: en 1873-4 nous—non-officielle : La dernière session. Lettre de Philadelphie.
en avions et3,799, nous en comptons 4.030 1875-6.Tribune — enlibiie : Lettre de Belgique. 2e conférence de M.
Je suis heureux aussi deValiquet sur l'apiculture. Pédagogie : Quelques mois qu'on constater que la moyenne de
]
devrait connaître. Bulletins : L'expédition anglaise dans l'assistance n'a fait que s'accroître depuis le temps où
les — —régions arctiques. Bibliographie. Sciences. nous avons commencé à recueillir des statistiques sous
ce chef. Voici les chiffres :
1873-74
171,226PARTIE OFFICIELLE
1874-75 186,801
1875-76 103,711
Rapportdu Surintendant pour 1875-70 -lu reste, les chiffres suivants, qui présentent un tableau
sommaire des progrès de l'éducation dans notre province
EXTRAITS.
depuis 1857, en disent plus long que tous les commen-
taires :
Québec, le 15 novembre 1870.
A l'Honorable Joseph-Adolphe Chapleau, secretaire provin-
m
cial.
Monsieur,
J'ai l'honneur de vous soumettre, pour l'information
de Son Excellence, mon rapport sur l'instruction publique
en 1875-76, et certains documents relatifs à 1874-75,
transmis à ce département trop tard pour être publiés
18.37.
l'an passé. J'ai pu, cette année, éviter ces retards si fré- 1858.
quents depuis 1859.1807, et mes statistiques sont complètes
* 1860.jusqu'au premier juillet dernier
1861.
L862.
MOUVEMENT GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE I8G3
1861
• Les tableaux 1865.statistiques et les rapports des inspec-
1866.teurs démontrent un progrès sensible durant les deux
1867.
dernières avinées. De fait, l'instruction publique dans
1808.
notre province, depuis longtemps, suit une progression I860.
ascendante continue et plus rapide que l'augmentation 1870.
IS7I.de la population. Ainsi, la population était de 1,111,566
1872.on 1861 et de 1,11)1,516 en soit1871, un accroissement
1873.
d'un treizième et une fraction, en dix ans. Or, le nombre
1874.
des élèves fréquentant écolesles en 1871 était de 223,014, 1875.
et de 247,600 en 1870, soit une augmentation plus d'unde 1876.
neuvième en cinq ans.JOURNAL DE L'INSTRUCTION PUHLIQUE
M.u> je regrotte de plusieursdire que nos école- • ti intde ne par Le feu, trois autres,el ceux de Joliette, de
Mint pas ce qu'elles devraient être. Déjà il a fallu user St. Laurent et de Sherbrooke qui comptaient 587 éli
ni- contre plus d'une. De la liste nue .-'.nij'avais liasses dans la classe des collèges classiques,
préparée pour la répartition du fonds de l'éducation lesrd'enseigner matièrespréparatoiresau commi
supérieure, le comité catholique et le comité protestant, Malgré cela, nous trouvons, en 1875-76, 22 oll<
après nue étude consciencieuse, cruont devoir retrancher industriels, fréquentés pai éli3,461 l 3,301 catho
quelques écoles-modèles et académies, vu qu'elles ne liquesel 160 protestants. A ce chiffre il faudraitem
valaient guère mieui que de simples écolesélémentaires, nueajouter partie Rimouski,
pour causeune ou pour nne Troisautre, elles ne MarieRivières, Rigaud, Bte. Monnoir, Chicoutimi,
remplissaient pas tout le programme d'études tracé parle sic Anne-Lapocatière et Ste. de Montreal qui ont
conseil de L'instruction publique. Espérons que cette tous adopté le dualisme de L'enseignement commercial el
mesure Bévère mais stimulerajuste le sele des directeurs classique, et, de plus, le nombre di de plusieurs
de i es écoles pour l'avenir, el fera comprendre aux autres académies donnent nuqui cours suffisant ou de prem
institutions qu'elles s'exposeraient, si elles si aient classe
dans leur enseigne nt, h être de même privéesde leur Inutile dire cesde que chiffres, recueillis pour 1 édifl
subvention annuelle. cation de ceux qui se plaisent à dénoncer l'inférioritédes
dansDéjà, l'automne Uo 1874, les inspecteurs avaient s. necaUiotiqui rendent pascomplètejusticeà lapopulation
revu instructions de faire une visite toute spéciale des anglaise. Les protestant- n ont qu'un collège industriel :
i mies-et des modèles,écolof et dès lors plusieurs ils leurde prennent éducation commerciale dans de*
retranchées de listela des subven mies ou des high schools. La différence desnomsdonnés
lions. Plusieurs fuis aussi j'ai dénoncé aux municipalités desà institutions du même difficilegenre rend lacompa
l'insuffisance de leurs écoles. dois à laJe justice de dire raison des statistiques.
que généralement mes remontrances ont été Men accueil Qu'il nous sutlise donc, en attendant que l'uniformité
et s'estque l'on efforcé»j de porter remède au mal des noms plus precision,que permette de de savoir que la
je signalais. population française de n'est pas. connuecette province
pendam je ne pense pas qu'une réforme complète on le iiit, inapte etaux aiiaires hostile à L'enseignement
puisse être accomplie à moins que l'on commercialne trouve et industriel. Sous ellece rapport, marche
tout d'abord les moyens d'élever notablement Le l'égale aujourd'hui tous leschiffre de groupes nationaux qui
du traitement des instituteurs. L'un de ces moyens, le l'entourent. Nous salutaire auxdevons ce progrès et
plus simple el le plus sommaire, serait dirigésd'accorder aux collèges par le cl m travail persévérant
instituteurs, à même le trésor provincial, une subvention d'un certain lionne volonté.nombre de Citoyens lie
annuelle équivalant à une certaine leursproportion de Il me sera permis de rappeler ici je disaisce que dans
votesappointements par la municipalité, pourvu nue ces le rapport que j'ai fait, en qualité de ministrede l'inslruc s'élevassent à un chiffre que loilà fixerait lion publique, pour 1872-73 :
d'avance. Cette auraitmesure pour résultat noired'encourager Pour ce qui est de province en particulier, je
les •municipalités à donner instituteurs un ceaux traitement pense que serait l'aire une inve-sair.réforme
•sonableel d'assureràcesderniers un revenu annuel rendre un grand a société ijueservice la d'obliger
leur •qui permettrait vivrede honorablement, comme tous l,s nos colleges ., suivre coinsil élèves de un
convient A ••des hommes i barges d'une mission qui ne le commercial ou académique, de quelque nom qu'on
ce, ie en dignité " —qu'à celle du prêtre. l'appelle, avant de leur faire commercer le cours
Ilnest •que juste néanmoins direde que l'infériorité classique. cours devrait comprendreCe renseignement
relativede "certaines écoles s'explique par Le l'ait qu'elles completdes langues anglaise el française assez pour
ont. leurà origine, un "pris nom qui ne leur convenait permettre élèves deux langues facileaux d'écrire ces
pas. Ainsi, nue •• -école élémentaire a voulu correctement toutes -,s'appeler ment et : L'arithmétique dans
—cole modèle une "école-modèle, académie une les éléments de l'histoireaca parties; la tenue des livres;
demie, ••collège commercial ou industriel. vois générale, leçons orales a grands traits euJe là une par