AI--'^.iV,.^Af JI.ESANCIENNES MAISONS DE PARISsojjs :NrA.poj.]i;ojsr m.— IMPHLMEIUE" DE CASLMIU COOMANS.BRUXELLES.I-iKSANCIENNES MAISON!DE PARISSOys NAPOLÉON îîKPAKL'HISTORIOGRAPHE LEFEUVE.(ffîritiou internationale.TOME TROISIÈMEPARIS. 1 BRUXELLES,58. rue Neuve-Saint-iugusIin. 58. | 13. rue Duponl. 13.187.3de Pépinière et rue Alibalucei,Rue laNAGUÈREde la Pépinière, (t)De 1738 à 1861.La pépinière aux dépens de laquelle fut élargiRoule-en 1782 le chemin du aux-Porcherons, avait18 L'ancienmesuré arpens. chemin fut d'abordrue des Pépinières, parce qu'ilappelé en eut plu-ysieurs. La plus ancienne, c'est-à-dire celle dontsortirent les rues d'Angoulème-Saint-Honoré (i) etde Bei»ri, fut donnée au comle d'Artois, qui devintplus tard Charles X. Il eut même division dansyl'autre, qui se trouvait du côté de Saint-Philippe-du-Roule, dans le même faubourg, puisque la rueCourcelles passait d'outre ende outre. Onyélevait dans pépinières des arbresces et plantesexotiques, à la satisfaction des visiteurs, de làetvenaient les jeunes tiges d'arbres, les arbustes etNotice écrite en 1861. Neuf années après, on(1)d'undonnait le nom ma^strat, hcfmrae politique etgénéral, à la première moitié de lafils d'un rue dePépinière, largement séparée de la seconde moitiélapar deux nouveaux boulevards à leur point d'intersection.pratiquéL'élargissement aux dépens des façadesde chiffres impairs est complet jusque-là,numérotées ets'en faut de peu au-delà. De ...
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ANCIENNES MAISONS DE PARIS
sojjs :NrA.poj.]i;ojsr m.— IMPHLMEIUE" DE CASLMIU COOMANS.BRUXELLES.I-iKS
ANCIENNES MAISON!
DE PARIS
SOys NAPOLÉON îîK
PAK
L'HISTORIOGRAPHE LEFEUVE.
(ffîritiou internationale.
TOME TROISIÈME
PARIS. 1 BRUXELLES,
58. rue Neuve-Saint-iugusIin. 58. | 13. rue Duponl. 13.
187.3de Pépinière et rue Alibalucei,Rue la
NAGUÈRE
de la Pépinière, (t)
De 1738 à 1861.
La pépinière aux dépens de laquelle fut élargi
Roule-en 1782 le chemin du aux-Porcherons, avait
18 L'ancienmesuré arpens. chemin fut d'abord
rue des Pépinières, parce qu'ilappelé en eut plu-y
sieurs. La plus ancienne, c'est-à-dire celle dont
sortirent les rues d'Angoulème-Saint-Honoré (i) et
de Bei»ri, fut donnée au comle d'Artois, qui devint
plus tard Charles X. Il eut même division dansy
l'autre, qui se trouvait du côté de Saint-Philippe-
du-Roule, dans le même faubourg, puisque la rue
Courcelles passait d'outre ende outre. Ony
élevait dans pépinières des arbresces et plantes
exotiques, à la satisfaction des visiteurs, de làet
venaient les jeunes tiges d'arbres, les arbustes et
Notice écrite en 1861. Neuf années après, on(1)
d'undonnait le nom ma^strat, hcfmrae politique et
général, à la première moitié de lafils d'un rue de
Pépinière, largement séparée de la seconde moitiéla
par deux nouveaux boulevards à leur point d'intersection.
pratiquéL'élargissement aux dépens des façades
de chiffres impairs est complet jusque-là,numérotées et
s'en faut de peu au-delà. De plus, la placeil ménagée
aux abords de la nouvelle gare de la rue Saint-Lazare
prive la rue Abbatucci des maisons qui commençaient
naguère la rue de la Pépinière.
•
rue d'Angouléme(2) Cette est présentement de Morny.
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250-203rt RUE DE LA PÉPINIÈRE ET RUE ABBATUCCI,
les fleurs non-seulement du jardiu des Tuileries,
mais encore, la plupart du temps, des jardins du
château de Versailles et des autres châteaux royaux.
Le cabinet d'histoire naturelle de l'abbé Nolin,
directeur de la Pépinière, était facilement accessi-
ble et placé au second étage, dans le bâtiment
qui donnait rue du Faubourg-Saint-Honoré.
Alors le bout de rue qui sépare la rue du Faubourg
de la rue de Courcelles, s'appelait encore rue Neuve-
Saint-Charles. Les maisons formant ày pâté, l'ombre
de Saint-Philippe, étaient baillées â rente par la
fabrique de cette église, nouvellement rebâtie.
La rue des Pépinières comptait 19 maisons du
côté de la rue de Courcelles, depuis cette rue
jusqu'à celle du Rocher, et l'on remarquait lesy
hôtels Puységur, d'Armaillé, Montmorin
: noms sur
lesquels se sont greffes depuis, dans les titres de
propriété, plusieurs fois celui de Ségur, plusieurs
fois celui de Bouille. La famille de Montmorin
donnait vers cette époque un gouverneur de Fontai-
nebleau et un ministre des affaires-étrangères, en
dernier lieu de l'intérieur parmi les Puységur
;
étaient en vue un officier de marine et un ministre
de la guerre. Sur la même ligne que leurs hôtels,
dans une caserne construite par Goupil, deux
compagnies de gardes-françaises veillaient sur le
magasin d'armes leur régiment.de
De l'autre côté de la rue, Charles de Wailly,
architecte du roi, auteur de l'Odéon, avait dessiné
trois hôtels, quise suivaient immédiatement celui;
du milieu pour M. Pajou, le n" 87. Ce sculpteur,
auquel Louis XVI avait commandé les statues de
Descartes, de Pascal, de Turenne, de Bossuet et
de Buiïon, qui mirent le sceau k sa réputation,
fut l'un des 48 premiers membres de l'Institut,
nommés d'office pour procéder ensuite à l'élection
des autres membres. Il mourut 1809.en M.
Anatole Démidoff occupait la jolie maison de