1 Dossier Pédagogique 6e et 5e Collège au cinéma 53 Par Yannick ...
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1 Dossier Pédagogique 6e et 5e Collège au cinéma 53 Par Yannick ...

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1
Impression de montagne et d’eau / collège au cinéma 53 / YL. 2011 
Dossier Pédagogique 6eet 5eCollège au cinéma 53 Par Yannick Lemarié, action culturelle rectorat de Nantes Complément de FlorentLarge, enseignant dArts Plastiques
2Impression de montagne et d’eau / collège au cinéma 53 / YL. 2011 
Sommaire
I- Avant-propos  studios de Shanghai : un peu dhistoire1- Les3-4  2- Questionnaire.5 II Approche de la culture chinoise 1- Une leçon de peinture..7  2- Poésie chinoise..8-9  3 Calligraphie10-11 - III- Remarque sur les quatre films 1- Les techniques danimation12-13  2- Le bestiaire.14 -15  3- Les religions...16-17 IV- Analyse de chacun des films 1- La Mante religieuse18-21  2- LÉpouvantail22-24  3- Les Singes qui veulent attraper la lune.................................25-27  4- Impression de montagne et deau...28-30 V- Compléments (FlorentLarge) 1- La couleur...31  2- La peinture chinoise et lépoque contemporaine32-34  3- Pistes pédagogiques en Arts plastiques..35 VI- Annexes………………………………………………………………………... 36-42
Pour toutes remar ues, informations : annick.lemarie ac-nantes.f
3Impression de montagne et d’eau / collège au cinéma 53 / YL. 2011 
I- Avant propos
1- Le studio de Shangai : Un peu dhistoire1- Les pères fondateurs Les pionniers du film danimation sont les trois frères Wan : Laiming, qui se passionne pour le dessin animé, Guchan, qui mettra au point la technique danimation de papier découpé, et Chaochen, le spécialiste des marionnettes. En 1926, ils produisentLa Révolte des silhouettes en papier. En 1941, Laming et Guchan sinspirent de la légende duRoi des singespour réaliser le premier long métrage danimation chinois,La Princesse à l’éventail de fer. 2- Le studio des films d’animation de Shangai En 1949, la République Populaire La Chine met fin à lerrance et au manque de moyens des frères Wan en créant le Studio des films danimation de Shanghai. Dans cette structure se trouvent réunis tous les professionnels de lanimation, du dessin de la bande dessinée, mais aussi des peintres traditionnels. Le réalisateur dImpression de montagne et d’eau, Te Wei, en est le cofondateur et en restera le dirigeant jusquen 1986. 3- Un travail d’équipes Le Studio de Shanghai concentre les compétences. Calligraphes, peintres, illustrateurs, caricaturistes se côtoient pour réaliser des films artistiques et éducatifs qui visent en priorité les enfants. Linfluence américaine est prépondérante : les créateurs chinois sinspirent volontiers des dessins animés occidentaux popularisés, dans le monde entier, par Walt Disney, les frères Fleischer et Sullivan, etc. Toutefois, au cours des années 50, les studios de Shanghai se détournent, petit à petit, des modèles américains pour sorienter vers des techniques traditionnelles comme le papier découpé, la peinture sur verre et surtout le dessin à lencre de Chine. Mais la grande innovation et loriginalité résident dans linvention et la mise au point (toujours mystérieuse) par Te Wei (et son équipe) du « lavis animé », puis du « lavis découpé » à la fin des années 50. Lhomme sinscrit dans la grande tradition millénaire de la calligraphie et de la peinture chinoise. 4- Grandeur et misère du studio Dans les années 60, La Révolution culturelle, inspirée par Mao, bouleverse le paysage artistique : les intellectuels et artistes (Te Wei, en premier) sont envoyés en camp de rééducation auprès des paysans, véritable avant-garde révolutionnaire aux yeux du pouvoir ; lart des lettrés (calligraphie, peinture traditionnelle, lavis, poésie) est déconsidéré ; les uvres ne sont considérées que sous le prisme de la propagande. Si la production des studios de Shanghai se poursuit, lÉtat contrôle toutes les étapes de la création et de la distribution. Après la chute de Mao et le retour de Te Wei, le Studio reprend son activité ; le cinéma dantan revient alors sur la scène internationale.
4d’eau / collège au cinéma 53 / YL. 2011Impression de montagne et  
5- Un avenir incertain Le tournant des années 1990-2000 na pas eu que des effets bénéfiques. Adepte du grand marché mondial et du moindre coût économique, la Chine livre ses studios à la concurrence extérieure (Japon, Corée) et intérieure. Pour ne pas disparaître totalement, les studios de Shanghai ont dû sadapter en proposant des produits formatés sans aucune prétention artistique ni éducative, en tous points conformes aux canons internationaux. Faut-il voir là lannonce dune disparition totale ? (Daprès un texte de Marie-Claire Quitquemelle, responsable du Centre de documentation sur le cinéma chinois)
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