Analyse de l'importance des énergies renouvelables dans les différents pays de l'Union Européenne et la convergence vers les objectifs fixés par la commission européenne en 1997.
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR -------- FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION DOSSIER D·ANALYSE DES DONNEES Enseignant : Code LO Présentépar : GUELKAGUEMIA Koriguim 200903W7M GUEYE Seynabou 2010048VA DIALLO SokhnaMbathio 201004D2D MELEMOKOCharisma 20100424W 1. TRAVAIL PRELIMINAIRE TRAITEMENT DES DONNEES MANQUANTES Le traitement des données manquantes a été effectué avec le logiciel XLSTAT. Nous avons utilisé la méthode des imputations multiples. En effet, nos données étant manquante de façon complétement aléatoire (ouMissing Completly At Randomen anglais) et répartis de manière arbitraires (ounon monotones O«XWLOLVDWLRQ GHV PpWKRGHV WUDLtement implémentés dans les logiciels statistiques et économétriques (Imputation par la moyenne ou suppression des individus avec données manquantes) allait deux problèmes : un problème de biais (suppression des données manquantes) et un problème de précision des estimations (imputations par la moyenne). /«LPSXWDWLRQ PXOWLSOH HVW OD PpWKRGH TXL QRXV SHUPHWWDLW GH VXSSULPHU OHV ELDLV HW GH résoudre les éventuels problèmes de précision. Elle est basée sur un algorithme de «Monte1 Carlo-Markov-Chaîne» 2. CHOIX'(6 9$5,$%/(6 '«(78'(6 Dans notre étude, nous avons choisis de travailler exclusivement avec les variables de consommation.
Le traitement des données manquantes a été effectué avec le logiciel XLSTAT.
Nous avons utilisé la méthode des imputations multiples. En effet, nos données étant manquante de façon complétement aléatoire (ouMissing Completly At Randomen anglais) et répartis de manière arbitraires (ounon monotones) l’utilisation des méthodes traitement implémentés dans les logiciels statistiques et économétriques (Imputation par la moyenne ou suppression des individus avec données manquantes) allait deux problèmes : un problème de biais (suppression des données manquantes) et un problème de précision des estimations (imputations par la moyenne).
L’imputation multiple est la méthode qui nous permettait de supprimer les biais et de résoudre les éventuels problèmes de précision. Elle est basée sur un algorithme de «Monte 1 CarloMarkovChaîne»
2.
CHOIXDES VARIABLES D’ETUDES
Dans notre étude, nous avons choisis de travailler exclusivement avec les variables de consommation.
En effet, l’objectif de la commission européenne tel que décrit dans le livre blanc reposé sur une modification des indicateurs deconsommation notamment, l’augmentation de la consommation en énergie renouvelable dans les différents pays de l’union, ainsi qu’une augmentation de la part des énergies renouvelables dans la consommation d’électricité.
Ces deux objectifs nous ont amenés à choisir les suivantes pour notre étude :
Var 2: Part des énergies renouvelables - Part de l'électricité produite à partir des énergies renouvelables par rapport à la consommation totale d'électricité (%)
Var 41: Energie hydraulique - Consommation intérieure brute (Térajoules (Pouvoir calorifique inférieur = PCI))
Var 43: Energie éolienne - Consommation intérieure brute (Térajoules (Pouvoir calorifique inférieur = PCI))
Var 45: Energie photovoltaïque - Consommation intérieure brute (Térajoules (Pouvoir calorifique inférieur = PCI))
Var 49: Consommation intérieure brute (Milliers tones d’équivalent pétrole (TEP))
ù Cependant, les objectifs de la commission faisant suite à la conférence de Kyoto(1990) o l'Union Européenne a accepté une réduction de 8 % de ses émissions de gaz à effet de serre, nous avons également choisi d’étudier l’évolution de l’indice d’émissions de gaz à effet de serre afin de mettre en évidence l’importance des énergies renouvelables dans la lutte contre les changements climatiques.
Var 50 :Indice d'émissions de gaz à effet de serre (en équivalent CO2). Indice année de base = 100
1 http://wikistat.fr
1
INTRODUCTION
Les réflexions européennes des dernières décennies ontfortement été influencées par l’objectif
d’achèvementdu marché intérieur d’une part, etla définition et lamise en œuvre d’une politique
énergétique communed’autre part, avec pourobjectifs : garantir la sécurité et la compétitivité
d’approvisionnement, lutter contre le changementclimatique, encouragerl’innovation, développer
une politique extérieure cohérente en la matière.
Autant d’objectifsne peuvent être atteints par les seules logiques de marché, ni par des qui
politiques strictement nationales.
C’est ainsi que dès 1997, l’Union Européenne a établi un livre blanc définissant une stratégie et
un plan d’action communautairede la politique énergétique européenne en matière de
développement des énergies renouvelabless’appuyant sur deux textes fondamentaux : d’une
part, la directive européenne de 2001 avec comme principal objectif un doublement de la part
2 des énergies renouvelables dans la consommation intérieure brute des 6 % à 12 % avant 2010 ,
d’autre part, la directive de 2003 instituant à partir de 2005 un système communautaire
d’échange des quotas des émissions des gaz à effet de serre, qui soumet les secteurs les plus
3 émetteurs à des plafonds d’émission de dioxyde de carbone (CO2).
Ces deux directives avaient des objectifs proches, à savoir donner plus d’importance aux
énergies renouvelables dans la consommation intérieure brute européenne et réduire les
émissions de gaz à effet de serre.
Pour ce faire, différents mécanismes d’incitation pour aider au développement des énergies
renouvelables ont été élaboré ce, tant à l’échelle européen que nationales. En effet, certains
pays ont mis en place des mécanismes d’aide aux producteurs d’électricités renouvelables
tellesque des appels d’offres, tarif d’achats ou certificats verts. Ces mesures nationales
s’ajoutant à celles mises en œuvre par l’union telles que l’incitation des producteurs à
abandonnercertains produits à base de combustibles fossiles, l’étiquetage et le
développement de produits «bio–écolo» ou encore plus récemment, l’introduction de taxes
carbones.
Ainsi, le but de cette étude estd’une part, d’analyserl’importance des énergies renouvelables
en Europe. Nous nous attèlerons dans une première partie à décrire le contexte ainsi que les
enjeux des énergies renouvelables en Europe. Dans un second temps, nous nous intéresserons
à la convergence vers les buts fixés par la directive de 2001 à partir des données collectées.
2 « ENERGIE POUR L'AVENIR : LES SOURCES D'ENERGIES RENOUVELABLES », commission européenne, 1997. 3 « DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES : QUELLES CONTRIBUTION DU MARCHE DU CARBONE » Cécile BORDIER, Caisse des Dépôts, Septembre 2008. 2
Or, l’analyse initiale des données suggère une forte dépendance aux énergies Non
européenne), suivie de l’énergie nucléaire avec environ 13,5% et le gaz avec 10,2% (Figure 2).
de 2001 qui spécifie que : «on entend par sources d’énergies renouvelables les sources
FIGURE 1: EVOLUTION DES ER ET ENR EN EUROPE
Une source d’énergie renouvelable est une source dont le gisement se reconstitue en
I.
énergétique en Europe était d’origine fossile et non renouvelable (Figure 1). La principale
partout sur la planète : soleil, eau, vent, chaleur de la terre et matières organiques.
énergie consommée était le pétrole (environ 18% de l’ensemble de la consommation
Cette tendance est encore observée en 2006, malgré une faible progression de la
consommation en énergie renouvelable (+7 points de pourcentage).
populations, et occasionnerait un coût important. La communauté internationale a décidé de
se donner comme objectif de limiter la hausse des températures moyennes à 2°C à long terme.
Or, une part importante des émissions de gaz à effet de serre est due à la fourniture et à la
consommation d'énergie. La combustion des énergies fossiles est prépondérante dans ces
émissions. La combustion de charbon, lignite, pétrole (et ses dérivés tels le carburant diesel ou
le kérosène) ou de gaz naturel est émettrice d'énergie, de CO2de différents autres sous- et
6 produits. C'est cette énergie que les activités humaines recherchent .
7 En vertu du protocole de Kyoto , l'Union Européenne a accepté une réduction de 8 % de ses
émissions de gaz à effet de serre entre l'année deréférence de Kyoto (1990) et la période 2008-
2012. Les réductions pour chacun des 15 pays de l'Union Européenne ont été convenues au
8 sein de l'accord, qui permet à certains pays d'augmenter leursde partage de la charge
émissions, à condition que celles-cisoient compensées par des réductions dans d'autres États
membres.
L’analyse de l’évolution del’indice d’émission degaz à effets de serre montre effectivement un
effort global dans l’atteinte de cet objectif.En effet, en 2006 l’Europe affichait une baisse de
5,01% en moyenne par rapport à l’année de base et d’importants investissements ont été
consentis afin de développer les énergies renouvelables. Des pays comme l’Allemagne ou
l’Italieont par exemple choisis, à la suite de la catastrophe de Fukushima en 2011, de remplacer
l’ensemble de leur parc nucléaire par des énergies renouvelables, ce qui aura un impact
important dans l’évolution de l’indice.
6 https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_et_effet_de_serre 7 Accord international visant la réduction des gaz à effet de serre signé le 11 décembre 1997 lors de la COP3 à Kyoto au Japon 8 Décision du Conseil 2002/358/CE
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80,00%
60,00%
40,00%
20,00%
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-40,00%
-60,00%
-80,00%
Figure 6: % DE VARIATION DE L'INDICE D'EMISSION DE GAZ A EFFETS DE SERRE DANS CHAQUE PAYS D'EUROPE EN 1995 et 2006.