Contre vents et marées… Le Balzac tente de maintenir le cap !

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Contre vents et marées… Le Balzac tente de maintenir le cap !

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Extrait

Janvier 2006 N° 41

Le Balzac

→

[en V.O.]

2005,

annus horribilis

pour le Balzac.

Nous avons perdu 25 % de specta-

teurs par rapport à 2004, année qui

n’était déjà pas très bonne. Résultat des

courses : nous terminons l’année avec

un bilan financier désastreux et un fort

endettement.

Les raisons de la chute ? Il y a celles

contre lesquelles on ne peut pas grand-

chose : la baisse générale de la fréquenta-

tion en France (-14 % en 2005), la

concurrence du DVD, de la télévision et

des multiplexes, la désaffection du

public cinéphile pour les Champs-

Elysées… Et il y a les autres : nos tarifs,

jugés trop élevés, malgré un prix de base

(8 ) relativement modéré ; notre pro-

grammation devenue un peu trop poin-

tue, et qui séduit peut-être moins les

spectateurs.

Sur ces deux derniers aspects, nous

avons réagi (un peu tard, mais mieux vaut

tard que jamais). Depuis le mois de

novembre, nous acceptons les cartes illi-

mitées Gaumont et UGC (ce qui amène

vers le Balzac un nouveau public). Par

ailleurs, nous avons décidé de nous battre

pour obtenir des films art et essai plus

porteurs, quitte à renoncer ponctuelle-

ment à la règle que nous nous sommes

fixé il y a une dizaine d’années, règle

selon laquelle nous ne défendons un

film que si nous sommes seuls à le faire

sur les Champs-Elysées (après tout,

puisque désormais le moindre film art et

essai ayant un tant soit peu de potentiel

commercial sort sur un nombre d’écrans

de plus en plus élevé, acceptons frontale-

ment la concurrence et jouons la carte

Balzac). Ce changement de stratégie

devrait, si tout va bien, produire des effets

positifs assez rapidement.

Parallèlement, nous avons plus que

jamais l’intention de continuer à propo-

ser des animations : rencontres, concerts

du samedi soir, ciné-concerts, Pochette

Surprise, brunches du court-métrage,

partenariats avec d’autres institutions cul-

turelles, édition et vente de DVD…

Grâce à l’effet cumulé des soutiens exté-

rieurs et de la recette propre générée par

ces rendez-vous exceptionnels, les anima-

tions du Balzac ont dégagé en 2005 un

léger excédent, sans parler de leur impact

non négligeable sur la conquête et la fidé-

lisation du public.

Il nous faut par ailleurs réorganiser la

société, afin d’optimiser notre potentiel

de développement tout en limitant les

frais de gestion. Jean-Jacques Schpo-

liansky, petit-fils du fondateur et PDG

de l’entreprise depuis 35 ans, entend

mettre dans la balance son charisme, son

énergie et sa notoriété, afin de parvenir

le plus rapidement possible à une solu-

tion viable. Le Balzac n’a pas dit son der-

nier mot. Les Champs-Elysées ont

besoin d’un cinéma comme le nôtre, le

public ne nous abandonnera pas, nous

en sommes certains. Aussi nous vous

souhaitons et nous nous souhaitons une

très bonne année 2006 ! Et si vous voyez

que les films sont programmés ailleurs,

venez plutôt au Balzac !

CETTE FOIS-CI, NOUS AVONS

VRAIMENT BESOIN DE VOUS !

www.cinemabalzac.com

Contre vents et marées…

Le Balzac tente de maintenir le cap !