Infarctus du myocarde : au-delà de la crise,  une maladie à soigner
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Infarctus du myocarde : au-delà de la crise, une maladie à soigner

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Langue Français

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En partenariat avec
Communiqué de presse
Paris, le 11 janvier 2011
Infarctus du myocarde : au-delà de la crise, une maladie à soigner
Si le terme "infarctus” est une notion familière aux Français comme le confirme une récente
enquête d’opinion Ipsos-AstraZeneca (novembre 2010), les facteurs de risque qui lui sont associés
sont bien souvent sous-estimés, les gestes à adopter en cas de crise parfois hésitants voire
inappropriés.
Vingt millions de personnes en France seraient à risque de maladie cardiovasculaire ; et environ
100 000 nouveaux cas d’infarctus surviennent chaque année.
1,2
Après un premier infarctus,
nombreuses sont les personnes qui continuent à fumer et/ou ne changent pas leurs habitudes
alimentaires. Et pourtant, près d’1 patient sur 7 décèdera dans l’année qui suit un infarctus.
3
Dans ce contexte, l'ensemble des acteurs de la cardiologie française a décidé de se mobiliser au
travers d'une campagne,
"Infarctus : une question de vie",
qui sera lancée le 12 janvier 2011. Elle
doit permettre de sensibiliser le grand public aux facteurs de risque à éviter, aux bons réflexes à
adopter lors des signes annonciateurs de l’infarctus et à la prise en charge de cette pathologie non
seulement en phase aiguë mais aussi après l’événement afin de prévenir les risques de récidives.
Regards croisés sur l’infarctus : Une enquête de perception des Français sur l’infarctus
Infarctus : un manque d’information des Français confirmé par les médecins
L’image spontanée de l’infarctus se cristallise sur sa phase aiguë, c’est-à-dire la crise cardiaque
(53%). Et pourtant, ils sont moins d'1 Français sur 2 à identifier la douleur dans la poitrine comme
un signe d’alerte. Ils ignorent également une fois sur deux qu’une douleur digestive peut être
annonciatrice d’un infarctus.
Seuls 30 % d'entre eux citent spontanément le 15 (SAMU) comme premier recours alors qu’il s’agit
du premier réflexe à adopter. Les médecins confirment ce manque d'information, en particulier
concernant la prise en charge de l’infarctus une fois l’accident survenu.
L’infarctus : une maladie à forte charge émotionnelle
Les Français n’ont pas trop envie d’y penser (69 %) mais ils le craignent pour eux (31%) et
davantage encore pour leurs proches (47%). Même si 18 % pensent encore qu’il est rare de nos
jours de mourir d’un infarctus, cette maladie leur fait peur, à la fois parce qu’elle est perçue comme
grave (74 % pour l’infarctus contre 86 % pour le cancer) et fréquente : 65 % des Français pensent
pouvoir en être atteints (vs 80% pour le cancer).
Des difficultés de prise en charge exprimées par les médecins, notamment post-infarctus
Ce qui préoccupe les médecins avant tout, c’est le long cours, la récidive en matière d’événements
cardiovasculaires dépendant notamment de l’éducation thérapeutique en post-infarctus, de
l’information du patient en sortie d’hôpital, et plus particulièrement de l’observance du traitement.
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