"Je suis un traître"
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"Je suis un traître" Je suis un traître, un rétrograde. Je suis de ceux qui veulent se souvenir.

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Publié le 16 février 2013
Nombre de lectures 19
Langue Français

Extrait

"Je suis un traître"
Je suis un traître, un rétrograde. Je suis de ceux qui veulent se souvenir. Je ne me sens d'aucune culpabilité de mépriser ce changement tant attendu, ce développement qu'on nous propose actuellement. Je ne vous aime pas, ô enfant de ma terre! J'aimerais mieux vous proposer une instruction autre que cette école "tèt kale" sans mémoire.
Comme je le disais tantôt, je suis un rétrograde. Mon esprit primitif me pousse toujours à me souvenir d'un certain passé. Ainsi, les années 2004 et 2010 sont inscrites dans ma chair. Le 11 janvier 2013, écoutant la radio, c'était pour moi une énorme torture que d'entendre la voix officielle annoncer qu'il n'y aurait pas d'hommages à nos morts du 12 janvier. C'est vrai que notre bon père président n'a plus le temps à force de voyager. C'est bien pour le pays. Je l'entends clamer par tous les organes officiels. Même entre deux avions il aurait pu organiser une petite mascarade le 12 janvier dernier. Le temps de droguer le bat peuple, cette racaille, de discours narcotiques, mal agencés de politiques parvenus. Question de lui donner l'impression que ses morts n'étaient pas des chiens.
Pardonnez-moi, vous qui prendriez le temps de lire ces galimatias. Je sais qu'il n'y a pas de place pour Albert Mangonès et les personnes de son genre, pour Claude Preptit (prêchant dans le désert) dans la nouvelle Haïti. Que je les admire!
Peut-être que je devrais prier pour qu'il y ait rupture de faille dans le nord. Il y aurait une belle hécatombe. En plus de l'affaissement des maisons viciées à la base. Des vagues géantes envahiraient les côtes et achever les survivants prisonniers des décombres. Le président n'aurait qu'à rester à l'étranger pour demander de l'aide dans tous les coins du monde et continuer le développement déjà enclencher.
Que je vous envie paresseux américains qui honorent la mémoire du 11 septembre tous les ans. Ici nous progressons à une vitesse telle que, le 12 janvier 2010 est presque oublié...
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