La menace catholique
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LA MENACE CATHOLIQUE MARK DOWNEY PREMIÈRE PARTIE Le mot « menace » signifie quelqu’un ou quelque chose constituant un danger pou- vant faire du tort. Le mot « catholique » évoque l’image d’une religion qui a été et qui reste une dangereuse menace pour le Christianisme, qui a causé tant de souffrance et de misère et qui continuera sur son chemin de destruction jusqu’à ce qu’elle soit finalement détruite. J’ai souvent dit que « catholique » n’est pas synonyme de Chrétien et n’est pas pieux ni juste. Avec derrière elle une longue traînée de sévices et de violations du Verbe divin, la religion Catholique ne peut être considérée que comme un mal continu et persistant. Elle ne peut échapper à son histoire sordide. Une fois qu’un Chrétien est informé de la raison pour laquelle la religion Catholique est une contrefaçon, il la haïra d’une haine parfaite. La menace catholique consiste en la conformité et en l’amour du monde, qui est un adversaire à la volonté parfaite de Dieu. Ce texte est un exposé destiné à ouvrir les yeux de ceux qui, jusque là, sont restés aveugles à ce que la Bible appelle « le mystère d’iniquité ». Jacques 4:4 demandait à une foule adultère : « ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ? ». Car « La crainte de l’Éternel est le commencement de la connaissance [et de la sagesse] » (Prov. 1:7, 9:10) et « La crainte de l’Éternel, c’est de haïr le mal » (Prov. 8:13).

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Publié le 18 février 2014
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LA MENACE CATHOLIQUE
PREMIÈRE PARTIE
MARKDOWNEY
Le mot « menace » signifie quelqu’un ou quelque chose constituant un danger pou-vant faire du tort. Le mot «catholique »évoque l’image d’une religion qui a été et qui reste une dangereuse menace pour le Christianisme, qui a causé tant de souffrance et de misère et qui continuera sur son chemin de destruction jusqu’à ce qu’elle soit finalement détruite. J’ai souvent dit que «catholique »n’est pas synonyme de Chrétien et n’est pas pieux ni juste. Avec derrière elle une longue traînée de sévices et de violations du Verbe divin, la religion Catholique ne peut être considérée que comme un mal continu et persistant. Elle ne peut échapper à son histoire sordide. Une fois qu’un Chrétien est informé de la raison pour laquelle la religion Catholique est une contrefaçon, il la haïra d’une haine parfaite.
La menace catholique consiste en la conformité et en l’amour du monde, qui est un adversaire à la volonté parfaite de Dieu. Ce texte est un exposé destiné à ouvrir les yeux de ceux qui, jusque là, sont restés aveugles à ce que la Bible appelle « le mystère d’iniquité ». Jacques 4:4 demandait à une foule adultère : « ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu? ». Car « La crainte de l’Éternel est le commencement de la connaissance [et de la sagesse]» (Prov. 1:7, 9:10) et « La crainte de l’Éternel, c’est de haïr le mal » (Prov. 8:13). Ce qui inclut, mais n’est pas limité à, les mauvaises pensées, les mauvaises paroles et actions, la mauvaise compagnie, les mauvais cultes et doctrines; tout cela étant contraire à Dieu et à Sa volonté. L’homme a inventé beaucoup de choses pour la ruine, Dieu en a trouvé Un pour notre récupération : pas seulement le Christ révélé à nous mais le Christ révélé en nous. Il n’existe pas de « Vicaire du Christ » dans le Christianisme, comme nous le verrons par la suite.
La crainte pieuse, qui est une affection révérencielle pour Dieu, particulière aux enfants, est consistante avec une foi forte, une grande joie et un vrai courage. Ap-prochons donc courageusement le phénomène catholique dès ses débuts afin de
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connaître la vérité libératrice. Nous avons précédemment publié le texte « Univer-1 salism on Trial» etnous avons trouvé l’enfant bâtard des doctrines catholiques coupable de perversion de la vérité. De même, nous allons ici mettre en avant une exposition de preuves qui condamnera de façon convaincante la charade catho-lique.
Mais je digresse, car la manœuvre catholique était condamnée dès sa conception. La façon dont nous allons commencer constitue en soi un discernement aggravant quant à l’époque où la religion catholique fut fondée et par qui elle fut fondée. Nous parlerons de cette personne dans un instant, mais il faut savoir que retracer la naissance et le développement de cette institution extraordinaire, c’est écrire l’histoire entière de l’Europe Occidentale. Je ne bénéficie que d’une vie, et donc mon but sera d’équiper les saints non-Catholiques de suffisamment de lumière pour pouvoir dissiper les ténèbres du Catholicisme. Il ne fait aucun doute que ce texte donnera lieu à une envolée de critiques provenant de Catholiques, ainsi qu’à une animosité réciproque basée sur des futilités et de l’hystérie, comme pour ma 2 série «Why We Hate Jews» .Je reçois encore sur ce sujet des émails chargés de haine ; mais cela ne saurait censurer la réalité des faits. À travers toute l’histoire de l’occupation catholique, nous pouvons distinguer l’extinction d’empires, la fin de cultures religieuses, la montée en puissance de nouveaux états, des guerres entre rois, une évolution des usages, des coutumes et des traditions, des philosophies, de la musique et des arts. Tout cela en connexion avec l’histoire de Rome, là même où l’idée catholique fut conçue.
Le Vatican et la papauté ne se trouvèrent jamais à Jérusalem. Laissez-moi vous dépeindre la façon dont le monde méditerranéen fonctionnait à cette époque afin de vous permettre de mieux comprendre comment la menace catholique naquit, après la mort et la résurrection du Christ. La montée de la papauté se fit en une époque qui était loin d’être parfaite et qui abondait en causes tendant à corrompre tout ce qui était simple et à matérialiser tout ce qui était spirituel. Le culte juif du symbolisme, comme descendu du ciel, avait enseigné à l’esprit catholique d’asso-cier la vérité religieuse avec des rites et rituels visibles et de donner beaucoup plus d’importance à l’observance de cérémonies apparentes plutôt qu’à l’entretien de l’homme intérieur, c’est-à-dire la façon dont les Chrétiens devraient se conduire, en ayant la bonne mentalité : l’esprit du Christ.
Le monde grec également, avec sa sensualité extravagante, ses fortes émotions et sa perception profonde de la beauté, était une terre singulièrement grossière et matérialiste. Sa poésie hédoniste et sa mythologie sensuelle avaient déséquili-bré l’intellect de son peuple, incapable désormais d’appréhender la grandeur de la simplicité spirituelle. L’Italie était un pays de dieux et de guerres. La Grèce était engagée dans les passions tandis que l’Italie exerçait un effet dégradant et bru-talisant sur le caractère et le génie de notre race, qui s’écarte de la pensée pure
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1. «Le procès de l’Universalisme » (N.D.T.) 2. «Pourquoi nous haïssons les Juifs » (N.D.T.)
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et de la contemplation abstraite, d’où découle la dégénérescence de l’individu et de la société .. .du fait des influences juive, grecque et romaine sur elle. Dans ces conditions, le Christianisme rencontra un adversaire mille fois plus formidable que l’épée des Romains. Dans ce bourbier de décadence sociale, la papauté germa. Les corruptions variées s’adaptèrent aux désirs prévalents dans chaque pays.
Les Grecs, tous incapables d’apprendre la leçon et de se débarrasser du joug de l’Académie, tentèrent de former une alliance entre la simplicité de l’Évangile et leur propre philosophie subtile et hautement imaginative, tandis que les Romains, peu disposés à penser que le paradis de leurs dieux devrait être balayé comme n’étant rien d’autre qu’une fantaisie débridée, reculèrent devant le changement, comme nous le ferions devant la dissolution des paradis matériels et, bien qu’ils adoptèrent le Christianisme, ils se cramponnèrent aux formes et aux ombres d’un polythéisme dans la vérité et la réalité desquelles ils ne pouvaient plus croire. Le Juif, le Grec et le Romain étaient donc équivalents dans la corruption de la simplicité de l’Évangile, mais ils se différenciaient dans la manière dont chacun le corrompit à sa propre façon.
Il y a tellement de choses qui ont été annoncées dans les paraboles du Christ, para-boles qui étaient destinées à illustrer la nature du Royaume et sa progression : « Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à attirer l’attention » (Luc 17:20); « Le Royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde .. .plus petit que toutes les semences; mais quand il a pris sa croissance, il est plus grand que les herbes et devient un arbre » (Matt. 13:31–32); « Il est semblable à du levain qu’une femme prit, et qu’elle cacha parmi trois mesures de farine, jusqu’à ce que tout fut levé» (Luc 13:21). Le plan divin du Christianisme ne fut jamais de remplacer les anciens systèmes et de prendre leur territoire; il est la progression dans l’obéissance à la Loi qui régule la croissance de tous les grands changements. Mais le temps n’était pas encore venu pour qu’un Christianisme purement spirituel prenne possession de la Terre. L’état infantile de la société ne le rendait pas encore possible. De même que, dans les temps anciens, les hommes n’avaient pas été capables de rete-nir la connaissance d’un Être éternel, indépendant et auto-existant, même quand Il communiquait directement avec eux, maintenant ils sont toujours incapables de retenir, même quand on leur fait connaître, le culte purement spirituel de cet Être, la Parole faite chair en Jésus-Christ.
Il fallait s’attendre, après le triomphe de l’Évangile, à un recul; que les anciennes idolâtries, se remettant de leur panique, rassembleraient leurs forces et réapparaî-traient, non pas dans leurs anciennes formes, car une superstition ne réapparaît jamais exactement telle quelle, mais sous de nouvelles formes, adaptées à l’état du monde et au caractère du nouvel ennemi qu’elles devaient maintenant affron-ter. Le spirituel commença à perdre pied avant le symbolique ou le mythologique. Les idolâtries variées, qui avaient précédemment occupé le terrain que l’Évangile occupait maintenant, furent subjuguées mais pas totalement annihilées, et elles commencèrent à courtiser le Christianisme. Elles prétendirent, tout comme une
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servante, rendre hommage à la maîtresse, alors que leur but, dans cette amitié insidieuse, n’était pas de l’aider dans sa mission glorieuse mais au contraire de se faire aider d’elle pour régner à sa place. La religion perse des Mages lui fit la cour dans l’Est; le Paganisme la séduisit dans l’Ouest; le Judaïsme, lui aussi, esti-mant sans aucun doute qu’il possédait plus de droit que les deux autres, proclama son droit à être reconnu. Chacune de ces composantes apporta quelque chose en propre qui, prétendait-elle, était nécessaire à la perfection du Christianisme.
Le Judaïsme lui apporta ses symboles morts, les Mages et les philosophies grecques lui apportèrent leurs spéculations et doctrines raffinées et subtiles, mais mortes, et le Paganisme de Rome lui donna ses divinités mortes. De tous côtés, le Chris-tianisme fut tenté de s’écarter de la substance et d’adopter à nouveau l’ombre. Les anciennes idolâtries se rassemblèrent donc sous la bannière du Christianisme. Elles se rallièrent à son soutien – c’est en tous cas ce qu’elles prétendirent – mais en réalité elles unissaient leurs forces dans le but de le renverser. Nous trouvons, dans la Papauté, les traits prédominants de la philosophie grecque, plus spéciale-ment dans la cause subtile des écoles papistes, combinée à un rituel sensuel dont la célébration est souvent accompagnée, comme dans la Grèce antique, de licence dégoûtante.
Enfin, dans la Papauté, il y a l’évidente présence du polythéisme de l’ancienne Rome, dans les dieux et déesses qui, sous le titre de « saints », remplissent le calen-drier et peuplent les temples de l’Église Romaine. Ici, toutes les vieilles idolâtries revivent. Il n’y a rien de nouveau en elles, exceptée l’organisation, qui est plus parfaite et complète que jamais. Le nom de la Papauté est bien Légion! «Il y a beaucoup d’antichrists», dit l’apôtre Jean, car à son époque, les divers systèmes d’erreurs n’avaient pas encore été combinés en un seul. Mais l’apostasie romaine finit par acquérir la domination et la direction de toutes les autres hérésies, les plaça sous sa bannière, donna son propre nom à son hôte hétéroclite et devint connue comme l’antichrist de la Prophétie et de l’Histoire. La Papauté devait donc être un rejeton du Paganisme, dont la blessure mortelle dûe à l’épée spirituelle du Christianisme fut guérie. Les oracles du Paganisme avaient été rendus muets, ses autels démolis et ses dieux consignés à l’oubli, mais la profonde corruption d’une imagination mauvaise, pas encore soignée par la commission zélée de l’Esprit sur la chair, se raviva et, sous un masque Chrétien, dressa d’autres temples en son hon-neur, lui construit un autre Panthéon et le remplit d’autres dieux qui, en réalité, n’étaient rien d’autre que les anciennes divinités, mais sous des noms différents.
Toutes les idolâtries, quelque soit l’époque ou le pays où elles ont existé, doivent être vues comme des développements successifs d’une seule apostasie géante. Cette chute débuta en Éden et fut consommée à Rome. Elle commença par la cueillette du fruit défendu et atteignit son zénith dans la suprématie de l’Évêque de Rome, le Vicaire du Christ sur la Terre. L’espoir d’« être comme Dieu » condui-sit l’homme à commettre le premier péché, et ce premier péché fut perfectionné lorsque le Pape « s’oppose et s’élève contre tout ce qui est appelé Dieu ou qui est un
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objet de vénération, en sorte que lui-même est assis au temple de Dieu, se présen-tant lui-même comme étant Dieu » (II Thess. 2:4). La Papauté n’est rien d’autre que le développement naturel de cette transgression originelle. Elle n’est autre chose que les anciennes idolâtries, mûries et perfectionnées. C’est manifestement une énorme expansion de ce même principe extrêmement malin et épouvantablement destructeur qui était contenu dans ces idolâtries.
Les anciens Chaldéens adorant le Soleil, les Grecs déifiant les puissances de la na-ture et les Romains exaltant des hommes en dieux ne sont que des manifestations variées du même principe détestable, à savoir la totale aliénation du cœur par rap-port à Dieu. Ce principe est prompt à se dissimuler au milieu des ténèbres de ses propres imaginations corrompues et à devenir un dieu par lui-même. Ce principe reçut le plus épouvantable développement qui puisse paraître possible sur la Terre dans le Mystère d’Iniquité situé sur les Sept Collines de Rome, car là l’homme se déifia lui-même et devint Dieu. Pire que cela : il s’arrogea des pouvoirs qui le placèrent au-dessus de Dieu. La Papauté est la dernière en date de la plus mûre, la plus subtile, la plus habilement inventée et la plus essentiellement diabolique forme d’idolâtrie que le monde eût jamais connue et qu’il connaîtra sans doute jamais. C’est la plus grande calamité, après la Chute dans le Jardin d’Éden, qui accabla jamais la famille d’Adam.
Les membres du premier clergé de l’Église Catholique n’aspiraient pas à s’élever au-dessus de leurs frères. Les travaux dont ils s’occupaient étaient les mêmes que ceux des ministres ordinaires de l’Évangile. En tant que pasteurs, ils veillaient avec une fidélité affectueuse sur leur troupeau et, lorsque l’occasion se présentait, ils ajoutaient aux devoirs du pastorat les œuvres de l’évangéliste. Ils étaient tous éminents dans leur piété et certains d’entre eux participèrent même aux accom-plissements des érudits. Clément de Rome, par exemple, bien qu’on l’ait appelé Pape, était sans doute un simple évêque et ami de Pierre et de Paul. Il était l’écri-vain chrétien le plus distingué après les apôtres, à la fin du premier siècle. Même après que l’Évangile ait été prêché à Rome, le paganisme avait toujours cours dans les villages avoisinants. Le premier soin des pasteurs de la métropole fut dès lors de planter la foi et de fonder des assemblées dans les villes alentours. Ils étaient conduits dans cette entreprise non pas selon les vue matérialistes et ambitieuses de leurs successeurs mais par un pur zèle visant à propager le Christianisme, ce en quoi cette époque se distingua. Il était naturel que les assemblées fondées dans ces circonstances ressentent une vénération spéciale envers les hommes dont les pieux labeurs furent la cause même de leur existence, et il était également naturel qu’ils leurs demandent conseil en cas de difficulté. Ces conseils furent d’abord purement paternels et n’impliquaient ni supériorité de la part des personnes qui les don-naient, ni une dépendance de la part de ceux à qui on les donnait. Plus tard, quand l’Épiscopat de Rome commença à être peuplé d’hommes matérialistes, amoureux de la prééminence, eux qui avaient été ordonnés ministres en tant qu’égaux, l’hom-mage fut exigé comme un droit et le conseil, d’abord fraternel, prit la forme d’un commandement et fut délivré sur un ton d’autorité.
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Tel était l’état des affaires au premier siècle, durant lequel l’autorité de l’ancien – ou évêque, car ces deux titres étaient employés dans les assemblées primitives pour désigner le même office et le même statut – ne s’étendait pas au-delà des limites de la congrégation dans laquelle il officiait. Un ancien représentait une structure de base, venant de la base, en opposition à l’ordre pyramidal où l’autorité vient d’en haut, comme l’œil qui voit tout sur le billet de banque. Mais au second siècle, un autre élément vint à agir. En cette époque, il devint coutumier de réguler les rangs et considérations dont bénéficiaient les évêques de l’Église Chrétienne selon la ville dans laquelle ils habitaient. Il est facile, dès lors, de comprendre l’influence et la dignité dont allaient bénéficier les évêques de Rome ainsi que les attentes de grandeur et de pouvoir qui allaient s’offrir à ceux qui occupaient ce siège d’autorité.
Rome était la maîtresse du monde. Durant les époques de conquêtes, sa domi-nation s’était graduellement étendue, jusqu’à ce qu’elle devienne universelle et suprême. Maintenant, elle exerçait un charme mystérieux et puissant sur les na-tions. Ses lois étaient acceptées et on se soumettait à son influence à travers le monde civilisé tout entier. La première Rome était le type de la seconde Rome, et le spectacle qu’elle exhibait d’un despotisme centralisé et universel constitua un exemple suggestif pour les aspirants religieux officiels de la capitale : les pre-mières idées d’un empire spirituel, centralisé et universel, idées qu’ils se mirent à poursuivre avec grande vigueur et un art raffiné. Ces idées agissaient comme un stimulant secret mais puissant sur les esprits des évêques romains eux-mêmes, et elles opéraient avec la force d’une formule magique sur les imaginations de ceux sur qui ils commencèrent dès lors à s’arroger le pouvoir.
Nous découvrons ici l’un des grands tremplins de la Papauté. Comme les états libres qui existaient auparavant dans le monde avaient abandonné leurs richesses, leur indépendance et leurs déités pour former un empire colossal, pourquoi, se demandèrent les évêques de Rome, les différentes assemblées réparties dans le monde n’abandonneraient-elles pas leur individualité et leur pouvoir d’auto-gou-vernance au profit du centre métropolitain de Rome afin de former une seule puissante Église Catholique? Pourquoi la Rome Chrétienne ne serait-elle pas la source des lois et de la foi pour le monde, comme la Rome Païenne l’avait été? Pourquoi le symbole d’unité présenté au monde par l’empire séculaire ne serait-il pas réalisé dans la vraie unité d’un empire Chrétien? Une proposition vraiment très tentante. Si l’occupant du trône temporel avait été un roi des rois, pourquoi l’occupant de la chaire spirituelle ne serait-il pas un évêque des évêques? C’est un fait historique que les évêques de Rome raisonnèrent de cette façon. Le Concile de Chalcédoine établit la supériorité de la Papauté Romaine sur cette proposition même. «Les pères», prétendirent-ils, «conférèrent justement la dignité du trône du prêtre de Rome parce que c’était la cité impériale ». Ils pensaient que la mission de l’Évangile était d’unir toutes les nations en une seule famille. Les adversaires sataniques présentèrent au monde une contrefaçon puissante de cette union quand ils unirent toutes les nations sous le despotisme de Rome et ainsi, par contrefaçon,
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ils espéraient pouvoir détruire la réalité du Royaume de Dieu.
La naissance des Conciles Ecclésiastiques Provinciaux se développa de la même manière. Les Grecs furent les premiers à adopter le plan consistant à rassembler les députés de l’assemblée d’une province entière afin de délibérer sur les affaires importantes. Ce plan, en peu de temps, fut accepté à travers tout l’empire. Les Grecs appelaient de telles assemblées des Synodes; les Latins les appelèrent des Conciles et nommèrent leurs lois ou résolutions des Canons. Afin de modérer les délibérations et de pouvoir exécuter les résolutions, on décida qu’un homme de-vait être choisi comme président, et la dignité de ce titre était habituellement conférée à l’ancien le plus réputé pour sa piété et sa sagesse, de telle façon que la tranquillité de l’Église ne puisse être perturbée par des élections annuelles. La per-sonne nommée par ses frères à la chaire présidentielle l’était à vie. Il était regardé uniquement comme le premier parmi des égaux, mais le titre d’Évêque commença alors à acquérir une nouvelle signification et devint supérieur à l’humble titre de Prêtre. L’élection à l’office de président perpétuel tombait fréquemment sur un évêque de Rome et ainsi l’égalité qui régnait parmi les pasteurs de l’Église primi-tive en fut encore plus perturbée.
Le quatrième siècle trouva le gouvernement de l’Église avec un président perpétuel du Synode Provincial; tous les pasteurs ou évêques de l’Église bénéficiaient d’un rang d’honneur égal et d’un titre d’égale dignité. Mais ce siècle apporta de grands changements avec lui et ouvrit la voie à de plus grands changements encore dans les siècles qui suivirent. Sous Constantin, l’empire était divisé en quatre parties, avec des sous-structures appelées diocèses et provinces. Selon cet arrangement, l’état agissait à l’intérieur de sa propre province, mais il en sortit rapidement lors-qu’il commença à façonner l’Église sur le modèle de l’Empire. Les arrangements ecclésiastiques et civils étaient faits de telle manière qu’ils se correspondaient l’un l’autre aussi précisément que possible. La première reconnaissance distincte de cet ordre apparut au Concile de Constantinople, en 381. À cette époque, nous trou-vons trois de ces grands dignitaires : les Évêques de Rome, d’Antioche et d’Alexan-drie. Mais un quatrième fut ajouté. Le Concile, prenant en considération le fait que Constantinople était la résidence de l’Empereur, décréta que «l’Évêque de Constantinople devrait avoir la prérogative après l’Évêque de Rome, parce que sa cité est appelée la Nouvelle Rome ».
Au siècle suivant, le Concile de Chalcédoine déclara que les évêques des deux ci-tés devaient être de même niveau quant à leur rang spirituel, mais la pratique de l’ancienne Rome était plus puissante que les décrets des pères. Malgré la gran-deur émergente de sa formidable rivale à l’est, Rome continua à être la ville du monde tenant la place la plus éminente parmi les patriarches du monde Chrétien. En un rien de temps, des guerres se déclenchèrent entre les quatre potentats spiri-tuels. Alexandrie et Antioche se mirent d’emblée sous la protection du patriarche de l’ouest et, faisant des concessions, augmentèrent encore plus l’importance de Rome. Cette élévation dans la hiérarchie conduisait nécessairement à une éléva-
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tion dans la juridiction et dans le pouvoir. Comme on aurait pu le prédire, le siège du prince des patriarches était Rome. Une promotion qui avait pour but de faire en sorte que les arrangements civils et ecclésiastiques se correspondent exactement et qui fixait les sièges principaux de ces deux autorités au même endroit, ce qui rendit inévitable quele grand-prêtre de toute la Chrétienténe puisse se trouver nulle part ailleurs que dans la métropole du monde romain, même si ce haut rang avait été cloué à la Croix avec les autres ordonnances lévitiques du temple. On pouvait voir maintenant quelle puissance formidable était devenue Rome. Son prestige seul avait élevé son évêque de l’humble rang de prêtre à la dignité prééminente d’archi-patriarche, et en cela Rome donna au monde la promesse de la domination future et de la grandeur de ses papes. Une politique saine aurait dicté la nécessité de préserver intact l’élément spirituel mais, avec une persistance des plus amou-rachées, la politique exactement opposée fut poursuivie. Le Christianisme fut volé de ses droits divins et enchaîné par les pièges étatiques. Le spirituel fut enchaîné tandis que le charnel fut libéré. La Bible ne dit-elle pas « enchaîner leurs rois avec des chaînes, leurs nobles avec des fers» ?Dans toutes ses intentions et ses buts, l’ecclésia, les appelés de Dieu, était morte aux yeux de Rome, exactement comme aujourd’hui. La prêtrise de Melchisédec n’était pas reconnue par l’établissement de l’Église, à cette époque comme de nos jours. L’Identité Chrétienne l’accepte comme notre héritage légitime.
La condition qui rendit possible, pour l’Église comme pour l’État, de préserver leur indépendance et leur vigueur, ne fut pas l’incorporation mais la coordination. Mais cela pose la question : pourquoi la théocratie réussit-elle ou échoue-t-elle? Toutes les tentatives précédentes d’amalgamation ont fini dans la domination d’un prin-cipe : l’asservissement de l’autre ainsi que la corruption et le préjudice de l’Église et de l’État, des ordres spirituel et civil, par lesquels la suprématie de l’un sur l’autre nie un vrai gouvernement théocratique ou une nation dirigée par les Lois de Dieu. Le modèle américain partit de cette idée également : avoir un clergé qui surveille le politique. Le contrôle et l’équilibre ordonnés par Dieu. C’était l’avertissement donné par Paul aux Chrétiens, en Romains 13 : « Que toute âme se soumette aux autorités qui sont au-dessus d’elle; car il n’existe pas d’autorité, si ce n’est de par Dieu ».La coordination se passe à l’intérieur du corps politique, ou ecclésia de ceux appelés par Dieu, pour amener le Royaume de Celui qui possède le seul rang qui compte, le Roi Jésus.
Quelques siècles après la mort du Christ, les Chrétiens à Rome s’écartèrent de ce principe et élevèrent un homme à la position de Pape. Si les commandements de Dieu pour la société avaient été compris, jamais la Papauté n’aurait existé. La trans-gression rencontra un jugement réciproque de l’État qui, ayant commencé en as-servissant l’assemblée, fut finalement lui-même asservi par cette même arrogance et cette même ambition qu’il avait enseignées à l’assemblée, devenue entretemps l’Église. D’où l’histoire du déclin du Christianisme et de l’émergence de la Papauté. Rome possédait l’art de tourner toute chose à son avantage. Aucune chose ne se passait qu’elle ne puisse servir à sa propre croissance et favoriser l’accomplisse-
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ment de ses vastes desseins : la rivalité des sectes, la jalousie des hommes d’église, les intrigues de cour, la croissance de l’ignorance et de la superstition. Il semblait que toute opération naturelle des évènements était suspendue dans son cas, et que ce qui, dans d’autres systèmes, n’aurait amené rien d’autre que du mauvais, ne lui rapportait que bonne fortune. Il n’est dès lors pas étonnant que des nations aveu-glées la prenne pour un dieu et se prosternent à ses pieds avec adoration. Mais il ne s’agissait pas de la bonté de son pouvoir divin, bien au contraire il s’agissait de la terreur qui s’abattait sur le bon, une inversion de Romains 13 : frapper de terreur le mal.
Les disputes qui se déclarèrent dans les églises de l’est favorisèrent les préten-tions de l’Église Romaine et l’aidèrent à ouvrir la voie à la domination univer-selle. Les superstitions naissantes de l’époque, dûes principalement à la philoso-phie platonique, provenant de discours subtils et de raisonnements spécieux, dont le Christianisme souffrit beaucoup plus que des édits persécuteurs des empereurs, aidèrent l’avancement de la Papauté. La superstition, qui n’était rien d’autre que le paganisme d’un autre âge ravivé, continua à grandir à partir du début du troi-sième siècle. La simplicité de la foi chrétienne commença à être corrompue par une mentalité païenne, et le culte de l’Église était grevé par des cérémonies ridicules et idolâtres. Quand l’Église échangea les catacombes pour des édifices magnifiques et riches, elle abandonna également la simplicité de vie et la pureté de la foi, dont tellement de témoignages survivent jusqu’à ce jour. Dès le quatrième siècle, nous trouvons des images introduites dans les églises, des ossements de martyres ven-dus en tant que reliques, des tombes de saints devenant la villégiature de pèlerins et des moines et des ermites grouillant dans divers pays. Nous voyons des festi-vals païens, légèrement déguisés, adoptés dans le culte chrétien, des hommages anciennement offerts aux dieux transférés aux martyres, le souper du Seigneur dis-pensé quelquefois lors de funérailles – l’origine probable des messes – les églises remplies du flamboiement de lampes et de cierges, de la fumée de l’encens et d’une atmosphère de parfums, la mise en spectacle de robes somptueuses, de crosses, de mitres et de vases d’or et d’argent, tout cela rappelant les spectacles similaires qui pouvaient se voir dans les temples païens.
« La religion de Constantin », remarque Gibbons dans sonDéclin et chute de l’Empire Romain, « consomma, en moins d’un siècle, la conquête finale de l’empire Romain ; mais les vainqueurs eux-mêmes furent insensiblement remplacés par l’art de leurs rivaux vaincus». Le peuple fut exclus de tout partage dans l’administration des affaires, les droits et privilèges des prêtres furent envahis tandis que les évêques, qui avaient usurpé les pouvoirs du peuple comme ceux des prêtres, s’affrontaient l’un l’autre au sujet des limites de leurs juridictions respectives et imitaient, dans leur manière de vivre, le statut et la magnificence des princes. Il en découla que, vers la fin du siècle, il ne restait plus que l’ombre de l’ancienne gouvernance de l’Église. Il y eut un moment critique où les erreurs du passé et la prévention d’er-reurs plus énormes encore dans le futur, exaspérées par le joug des cérémonies, évinça les Chrétiens désireux de retourner à la simplicité des premiers temps. Ils
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Mark Downey
n’avaient besoin que d’une voix puissante pour transformer leur désir en action. Bien des yeux étaient déjà tournés vers celui dont l’imposante éloquence faisait de lui la personne la plus remarquable de son époque. La destinée des âges reposait sur la décision d’Augustin. Eût-il déclaré la réforme, l’histoire de la Papauté aurait pu se terminer là; les ambitions, la bigoterie et le despotisme, le fanatisme et les cruautés, le carnage de tant de saints auraient pu ne jamais exister. Mais l’évêque de Hippo hésita et donna sa voix en faveur de la superstition montante. Tout était perdu. L’histoire de l’église devint dès cette heure une histoire de superstition, d’hypocrisie, de filouterie et de sang versé. La juridiction ainsi conférée à l’évêque Romain dans l’ouest était proposée avec réticence : elle ne reçut qu’une soumis-sion partielle des églises d’Afrique et ceux d’Angleterre et d’Irlande lui résistèrent pendant un temps considérable. Une autre étape dans la montée de la suprématie ecclésiale date de 445. En cette année fut publié l’édit mémorable de Valentinien III et Théodosius II, dans lequel le pontife Romain fut déclaré le «Directeur de toute la Chrétienté» et les évêques ainsi que le clergé universel reçurent le com-mandement de lui obéir comme étant leur dirigeant. L’universalisme engendra le dictateur de toutes les abominations.
Le code de Justinien, qui avait été publié quelques années avant cette époque, constituait maintenant la loi en Europe Occidentale. La suprématie ecclésiale avait maintenant une existence légale, mais elle devait être traduite dans le monde réel. Un pouvoir si vaste, s’étendant sur tellement d’intérêts et sur une telle multitude de personnes, couvrant une si large portion du globe, aucun décret impérial ne pouvait le créer; il grandit de plus en plus, comme une mauvaise herbe toxique. Planté par des conciles, renforcé par des édits, avec un élément congénital de vitalité et de croissance dans la superstition de plus en plus épaisse de l’époque, il fit de rapides progrès. Ses failles, aussi importantes étaient-elles, ne manquaient jamais d’apologistes. Sa richesse convertit des ennemis en amis ; le peureux devint courageux dans sa cause et l’indifférent, le tiède, trouvaient de nombreuses raisons pour être actifs et zélés à son service. La cause de Rome fut la cause montante et, dès lors, la capitale bénéficia de tous ces avantages avec une dextérité et une habileté qui n’avaient jamais été égalées auparavant. Des monarques furent incités à se quereller tandis que Rome restait sur le côté en attendant que le conflit prît fin puis, se rangeant du côté du plus fort, elle partageait le butin avec le vainqueur.
Enfin l’Empire de l’Ouest fut dissous et fit disparaître les Césars. Cela imposa aux évêques de Rome, maintenant privés de l’influence impériale qui les avait jusque là aidés si puissamment dans leurs luttes pour la prééminence, de se reporter sur un autre élément, un élément qui constitue l’essence même de la Papauté et sur lequel est fondée la fabrique complexe de la domination spirituelle et temporelle des Papes. Le rang de Rome, comme siège du gouvernement, avait élevé ses évêques à une fière prééminence sur leurs pairs. Rome serait tombée avec ses évêques si elle n’avait pas, comme par anticipation de la crise pour maintenir la transition d’un pouvoir séculaire à un pouvoir religieux. réservé jusqu’à cette heure le coup de maître de sa politique. Elle se reposa alors avec effronterie sur un élément de
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LA MENACE CATHOLIQUE
beaucoup plus grande force que celui que les convulsions politiques de l’époque lui avait fait perdre, à savoir l’invention selon laquelle l’Évêque de Rome serait le successeur de Pierre, le prince des apôtres, en vertu de quoi il serait le Vicaire du Christ sur Terre. En prétendant cela, les pontifes Romains sautaient d’un coup du trône des rois au siège des dieux.
Au milieu du cinquième siècle, nous trouvons le dogme fondamental de la Papauté, selon lequel l’Église est fondée sur Pierre et les Papes sont ses représentants, pro-clamé par le Concile de Chalcédoine et sanctionné implicitement par le silence des pères de l’Église. Comme preuve supplémentaire que les Papes avaient maintenant fait glisser leur dignité d’une fondation impériale à une fondation pontificale, nous pouvons citer le cas de Hilaire, le successeur de Léon, qui accepta comme un titre pour lequel il avait un droit incontestable, l’appellation de « Vicaire de Pierre à qui, depuis la résurrection du Christ,appartiennent les clés du Royaume». Le droit divin leur fut réservé, comme seule base d’un pouvoir que ni le passage du temps ni les changements de circonstances ne pourraient abolir. Rome était désormais indestructible. La revendication de la succession de Pierre comme preuve de la seule et unique vraie Église constituait non seulement une assurance-risque mais un énorme mensonge qui allait influencer le monde pour des siècles, de la même veine que l’énorme mensonge selon lequel les Juifs sont Israël.
Non seulement la prémisse catholique de sa fondation est fausse chronologique-ment, car Pierre n’alla jamais à Rome – en fait, le Christ commissionna Pierre pour devenir le pasteur principal des circoncis en Judée et pas des nations (gentils) in-circoncises comme Rome (Gal. 2:7–8), mais sa fondation est embrouillée par deux églises concurrentes et simultanées à Rome : l’une étant authentique et l’autre une contrefaçon qui devint l’Église Catholique Romaine (ECR). Les défenseurs catho-liques sont-ils si stupides qu’ils ne savent pas que Paul écrivit l’épître aux Romains, et non pas Pierre? Paul a établi la seule vraie assemblée à Rome durant l’ère apos-tolique et il a dit : «Car je désire ardemment de vous voir, afin de faire part de quelque don de grâce spirituel, pour que vous soyez établis» (Rom. 1:11). Éton-namment, l’Église de Rome n’était pas encore établie officiellement en 55 ou 56. Cependant, les Catholiques voudraient nous faire croire que Pierre avait fait cela quelques dix ans avant le règne de Claude. L’apôtre Paul nous informe clairement que Pierre ne se trouvait pas à Rome en 65, même si les Catholiques affirment qu’il y était. Paul dit : « Seul Luc m’accompagne » (II Tim. 4:11). La vérité devient évidente. Paul écrivait à Rome ; il ne mentionne jamais Pierre, mais au dernier mo-ment, il dit : « Seul Luc m’accompagne ». Pierre, dès lors, ne fut jamais l’évêque de Rome ! À l’époque où les Catholiques croient que Pierre se trouvait à Rome, la Bible montre clairement qu’il se trouvait autre part. Comme mentionné auparavant, il existe plusieurs récits supposément historiques de Pierre à Rome, mais aucun d’eux n’est un témoignage de première main et ils ne devraient pas être considérés supé-rieurs aux nombreux témoignages des Écritures. Vers 45, nous trouvons Pierre jeté en prison à Jérusalem (Actes 12:3, 4). En 49, il se trouvait toujours à Jérusalem, cette fois présent au Concile de Jérusalem. Vers 51, il était à Antioche où il entra
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