Le développement durable en 3 questions :
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Le développement durable en 3 questions : ·quelles sont les expériences réussies ?·est-ce un remède contre la crise ?·quand passez-vous à l'action ?Synthèse de l’intervention d’Elisabeth Laville et de la table-ronde organisée par le groupe de travail développement durable du MEDEF Bas-Rhin le 22 juin 2009 à Strasbourg. ® Intervention d’Elisabeth Laville, fondatrice d’UTOPIES En préambule, Elisabeth Laville indique qu’elle a été sollicitée par le groupe de travail développement durable du MEDEF Bas-Rhin afin de préciser les enjeux que doivent avoir à l’esprit les chefs d’entreprise et d’essayerde répondre à la question « le développement durable est-il la solution pour sortir de la crise ? ». Tout d’abord, Elisabeth Laville souligne qu’il ne faut pas perdre de vue qu’aujourd’hui, le plus grave, ce n’est peut-être pas la crise économique mais la crise écologique et climatiqueque les deux sont liées. De fait, un sondage et récent montre que la crise écologique et climatique inquiète autant les français que la crise financière – voire même plus pour 22% des sondés. En cela, il semble qu’ils ont bien compris ce que soulignait le rapport Stern : que le coût du changement climatique pourrait être considérable (ses rédacteurs chiffraient le coût de l’inaction entre 5 et 20% du PIB par an contre 1% du PIB par an pour les dépenses nécessaires à l’action). De même, l'équipe de Pavan Sukhdev, qui travaille sur l'estimation des bénéfices économiques globaux liés à la biodiversité et les coûts 1 engendrés par son érosion, a fait état dans son bilan à mi-parcours d’une perte de 7% du PIB mondial chaque année si rien n’est fait. Comme la crise écologique et climatique,la crise financière relève d’une carence de responsabilité. Elisabeth Laville relève que la banque belge Triodos, qui a choisi de ne financer que l’économie « réelle », a affiché fin 2008 un bénéfice record (quand celles qui avaient spéculé sur des créances douteuses ont vu les leurs plonger). Elisabeth Laville s’interroge quant à la volonté politique de s’engager sur la voie d’une relance verte : alors quel’ONU préconisait de consacrer au minimum un tiers des dépenses de relance à la lutte contre le changement climatique, à la préservation des ressourcesnaturelles et à la préparation de l'agriculture du futur, les chiffres annoncés par la plupart des Etats sont très en deçà. Et de citer les 1 http://ec.europa.eu/environment/nature/biodiversity/economics/pdf/teeb_report_fr.pdfEspace Européen de l’Entreprise/ 27 avenue de l’Europe / 67300 Schiltigheim Tél : 03 88 24 85 32 / Fax. 03 88 35 12 68 / info@medef67.com / www.medef67.com nous écrire : CS 60015 – 67014 Strasbourg Cedex
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