Prières pour les causes difficiles ou désespérées
57 pages
Français

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Description

Toutes les prières pour les causes difficiles ou désespérées

Face aux situations désespérées, aux maladies, aux angoisses, comment trouver les mots justes pour prier Dieu ? Ce petit recueil propose des prières pour toutes les situations de crise.

Qu'ils soient tirés des psaumes ou des plus belles prières des saints, qu'ils soient adressés à Dieu, à la Vierge Marie ou à Sainte Rita, ces textes, jaillis du cri des hommes qui se tournent vers le Ciel, donneront à tous une lumière et une aide dans les situations les plus difficiles.


Sujets

Informations

Publié par
Publié le 09 janvier 2012
Nombre de lectures 379
EAN13 9782728916153
Langue Français

Extrait

Image couverture
Prières
pour les causes difficiles
ou désespérées
Textes choisis, traduits et présentés par
Fr. BERNARD-MARIE, O.F.S.
Docteur en théologie
10e édition
Collection « Prier Dieu »
ÉDITIONS DU CHALET
logo Mame

Introduction

On trouvera dans les pages qui suivent un ensemble de textes regroupés généralement selon l’ordre de la théologie classique1 . Ils s’adressent donc d’abord à Dieu, puis à la Vierge Marie, ensuite aux anges, aux saints et enfin aux âmes du purgatoire dont l’intercession puissante n’est pas à négliger

Tous ces textes ne sont évidemment pas à réciter d’une traite. Il serait du reste plus conforme à une saine démarche de foi de suivre autant que possible l’ordre du livre en puisant, par exemple, une prière dans chacune des catégories. Courir immédiatement à sainte Rita sans même se mettre en présence de Dieu et saluer le Maître du monde, cela reviendrait à passer devant un roi illustre sans le regarder, n’ayant d’yeux que pour son modeste intendant. Croyons-nous vraiment que ce dernier nous saura gré d’avoir ignoré son seigneur ?

Pensons-nous sérieusement qu’un roi accueille favorablement les requêtes de sujets impolis, trop occupés d’eux-mêmes et si peu attentifs aux vraies valeurs des choses ? Ne faisons donc jamais l’économie de ce court moment où, de tout notre cœur, nous nous mettons en présence du Roi céleste, pour le saluer, Lui dire notre amour confiant, notre misère et notre besoin d’être tous sauvés par sa grâce toute-puissante. Cette prière gratuite nous remettra devant la volonté de Dieu et nous donnera la force de l’accepter si, en dernier ressort, la Providence choisit de nous exaucer autrement que ce que nous avions primitivement souhaité.

Certes, saluer le Roi très-haut est déjà bien, mais on ne le fait pas vêtu de haillons et sans s’être purifié de corps et d’esprit. Si nous voulons que Dieu nous écoute favorablement et nous exauce, nous devons chercher à Lui plaire. Si nous avons gravement péché, repentons-nous sincèrement, réparons au mieux nos torts et, dès que possible, allons nous confesser à un prêtre. Ensuite seulement, venons présenter notre supplique au Tout-Puissant. Si, par contre, nous nous estimons justes et « comme il faut », rappelons-nous l’humilité des saints et n’hésitons pas à Lui confier notre faiblesse toujours menacée par les tentations et les chutes. Si Jésus a été tenté par le diable au désert et a subi ses assauts à Gethsémani, ses amis le seront aussi : « Le disciple n’est pas au-dessus de son Maître » (Jn 15,20).

Par-dessus tout, redisons à Dieu notre foi et notre indéfectible confiance, malgré les apparences contraires. Résistons fermement à toute envie de désespérer, voire de nous révolter devant l’injustice souvent si grande de ce monde. Offrons-Lui notre cœur blessé en union avec celui de Jésus crucifié. Nous-mêmes, regardons la Croix du salut et écoutons les paroles du Ressuscité : « Oui, gardez courage, car j’ai vaincu le monde ! » (Jn 16,33).

Plus notre cause est désespérée et plus il convient de mettre de notre côté tout ce qui est chrétiennement possible pour obtenir le miracle que nous sollicitons. On aura donc intérêt à méditer et à mettre en pratique les dix points suivants, aucun n’étant à exclure car ils sont tous organiquement liés dans la foi :

1. Examinons d’abord si la grâce demandée procède d’une intention pure et rejoint l’esprit de l’Évangile (cf. Mt 5,3-48). En cas de doute, on pourra s’en ouvrir à un prêtre ou à une personne consacrée.

2. Prenons l’engagement de vivre plus saintement et offrons des sacrifices pour le bien spirituel de la ou des personnes pour lesquelles nous prions (petit jeûne, veille, etc.).

3. Montrons plus de foi et de persévérance dans la prière, à l’exemple du Sauveur qui prolongeait souvent sa prière dans la nuit (cf. Lc 6,12 ; Mt 14,23). Si, par exemple, on a choisi de faire une neuvaine, il convient d’accomplir tous les exercices indiqués et sans s’interrompre pendant neuf jours d’affilée. Après quoi, restons en paix, nous souvenant que, quelquefois, Dieu nous exauce par étapes pour respecter certains processus spirituels, biologiques et psychologiques qui prennent du temps. Parfois aussi, il ne nous exauce que partiellement, afin de soutenir notre espérance, mais sans évacuer totalement notre participation à la Croix salvatrice.

4. N’hésitons pas à inviter fréquemment d’autres croyants à se joindre à telle de nos prières, car le Seigneur accorde plus facilement ses grâces à ceux qui se rassemblent en son nom avec foi et générosité (cf. Mt 18,20). C’est ce qu’ont bien compris les membres de petits groupes de prière issus du Renouveau charismatique2 .

5. Pensons à faire célébrer souvent l’Eucharistie pour la ou les personnes pour lesquelles nous sollicitons une grâce. Allons prier pour elles à l’église, devant le Saint-Sacrement, ne serait-ce que quelques minutes.

6. Le plus souvent possible, offrons notre communion eucharistique, non seulement en l’honneur de Dieu et de la Vierge Marie, mais aussi en nous recommandant au saint du jour. Confions-lui donc la cause difficile pour laquelle nous prions. Le jour où l’Église célèbre sa fête, un saint peut nous obtenir une grâce toute particulière, mais il ne faut pas négliger de la lui demander.

7. Si la maladie ou l’âge commence à peser plus lourdement sur la personne pour laquelle nous prions, n’hésitons pas à lui suggérer de recevoir le sacrement des malades. Non seulement cela lui sera spirituellement salutaire, mais quelquefois elle pourra y regagner la santé du corps (cf. JC 5,15).

8. Sachons user avec discernement et discrétion des dévotions et divers sacramentaux que l’Église met à notre disposition : chapelet, chemin de croix, pèlerinages ; port d’une croix ou d’un scapulaire, offrande d’un cierge ou de fleurs, signation avec de l’eau bénite, absorption d’eau de Lourdes avec les sentiments requis par l’Église, imposition de reliques3

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