Un pelage doré, un masque noir et une crinière magnifique, voici les caractéristiques de ce chien imposant, entièrement dévoué aux rois et aux empereurs. Ses qualités naturelles ne sont connues que de ceux qui vivent avec lui : douceur, patience et joie de vivre communicative.Pendant des siècles, les marchés auxrent créés les ancêtres du Hovawart, parblaient aux Sarplaninacs yougoslaves bestiaux firent la renommée de la ville deexemple. actuels,aux Bergers des Tatras et à Léonberg. Les paysans pouvaient y Undes éleveurs les plus actifs dans cel'Estrela du Portugal. On ignore si Essig acheter non seulement bovins et ovinsdomaine fut le Conseiller Municipal Heinutilisa ces animaux naturels et vigoureux, mais également leurs chiens : des richEssig (18081889) qui, outre volaillesmais on peut le supposer. D'après la géants solides et forts que rien n'effraieet animaux de bassecour, faisait aussitradition orale, il aurait d'abord croisé un et qui convenaient tout autant commel'élevage de chiens pour la vente. HeinSaintBernard, grand et au poil long, meneurs de troupeaux que comme garrich Essig savait manier talents et sous :venant de l'Hospice du Grand Saint diens. La réputation des chiens "Léonce sont en moyenne 300 chiens qu'ilBernard avec une femelle Landseer bergs" dépassa les frontières. C'est ainsivendait annuellement. Voulutil, comme(appelée encore à l’époque TerreNeuve que, bien avant son mariage avec Louisle veut la légende aujourd'hui, transposernoir et blanc). Et pendant quatre généra XVI, MarieAntoinette, fille de l'Impéradans une race canine l'animal emblémations il aurait continué à croiser les des trice MarieThérèse d'Autriche, avaittique de sa ville, le lion,cendants noirs et blancs avec leurs paou voulutil tout acheté son fidèle compagnon à Léonsimplement créer le roi des chiens, anarents ou grandsparents. Il échangea berg. Dans les carnets du Prince Metterlogue au "Leo", les rares annotationsdeux chiots de la première génération nich on trouve des hymnes à ces chiensdont nous disposons sur la genèse ducontre un autre SaintBernard jaune et débordants de vitalité, originaires de laLéonberg ne permettent pas de tirer deblanc provenant de l'Hospice. Finalement ville près de Stuttgart. C'est aussi dansconclusion. Le fait que ce notable habileun chien de Montagne des Pyrénées vint cette ville que Prussiens, Saxons etdevint, par ses nouveaux chiens à crise joindre aux aïeux du Léonberg, car H. Autrichiens satisfaisaient à leurs exigennière, le livreur. attitré des cours d'EuEssig ne fit pas seulement l'élevage de ces en chiens d'armée. Les marchandsrope, et qu'il fit bonne recette, nous perspécimens dorés au masque brun foncé, ambulants y commandaient leurs bêtesmet de conclure qu'il voulut faire de ceil éleva aussi des sujets blancs argentés, de trait et les marchands de chiens trouchien, en premier lieu, un chien pour lesà la crinière et aux oreilles plus foncées. vaient dans l'offre diversifiée les spécigrands de ce monde, un chien dont onAinsi, le premier chien à recevoir le nom mens adéquats au renouvellement deparla, à cause de son allure.de Léonberg était tout blanc avec la tête leur propre élevage.noire. Il était né en 1846. C'était un géant Bien avant que l'élevage du chien dede plus de 80 cm, pesant 160 livres et Les ancêtres de la lignée : race ne devînt populaire, les habitants ded'un naturel angélique. Ce chien à allure un suisse, un français et Léonberg avaient fait se croiser leursde lion, crée par H.Essig, plut à tel point un américainchiens de ferme et de campagne avecque le marchand ne put satisfaire à la La meute de reproducteurs de Heinrich des "étrangers", principalement avec desdemande. Ceci eut pour conséquence de Essig se composait essentiellement de chiens originaires des parties montafaire exploser les prix pour un exemplaire chiens sans appellation ni pedigree, gneuses des Alpes. C'est ainsi que fuà crinière provenant de l’élevage de destinés à la garde du bétail. Ils ressem Léonberg et engendra des envieux, sur 1