Profil Financier du CAC 40 Présentation du 24 juin 2014 24 JUIN 2014 • 1 Avertissement / préambule ● Les informations présentées dans le « Profil financier du CAC 40 » sont issues des rapports annuels et documents de référence des sociétés du CAC 40, ou calculées à partir des chiffres publiés par ces sociétés ● Nous remercions le lecteur du « Profil financier du CAC 40 » de bien vouloir noter que notre présentation ne comporte aucune appréciation ni opinion sur les informations présentées • En particulier, si certains chiffres ou ratios relatifs à une entreprise donnée apparaissent en première lecture négatifs, ils peuvent en réalité être parfaitement justifiés par la stratégie ou la situation particulière de la société concernée et n’impliquer aucune conséquence défavorable à court, moyen ou long terme ● C’est la raison pour laquelle le cabinet Ricol Lasteyrie Corporate Finance ne saurait être tenu responsable des interprétations qui pourraient le cas échéant être faites sur la base des chiffres communiqués dans le « Profil financier du CAC 40 » 24 JUIN 2014 • 2 / 28 Sommaire Présentation générale « Profil CAC 40 » 4 Indicateurs clés 8 Structure financière 14 Valorisation boursière 17 Analyse des incorporels 24 24 JUIN 2014 • 3 / 28 Présentation générale « Profil CAC 40 » Les principales conclusions 5 Panel des sociétés étudiées 6 Méthodologie 7 24 JUIN 2014 • 4 / 28 Présentation générale « Profil CAC 40 » 1 · · Les principales
●le « Profil financier du CAC 40 » sont issues des rapports annuels et documents de référence des sociétés duLes informations présentées dans CAC 40, ou calculées à partir des chiffres publiés par ces sociétés ●lecteur du « Profil financier du CAC 40 » de bien vouloir noter que notre présentation ne comporte aucune appréciation niNous remercions le opinion sur les informations présentées •En particulier, si certains chiffres ou ratios relatifs à une entreprise donnée apparaissent en première lecture négatifs, ils peuvent en réalité être parfaitement justifiés par la stratégie ou la situation particulière de la société concernée etn’impliqueraucune conséquence défavorable à court, moyen ou long terme ●C’est laraison pour laquelle le cabinet Ricol Lasteyrie Corporate Finance ne saurait être tenu responsable des interprétations qui pourraient le cas échéant être faites sur la base des chiffres communiqués dans le « Profil financier du CAC 40 »
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Sommaire
Présentation générale « Profil CAC 40 »
Indicateurs clés
Structure financière
Valorisation boursière
Analyse des incorporels
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8
14
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Présentation générale « Profil CAC 40 »
Les principales conclusions Panel des sociétés étudiées Méthodologie
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Présentation générale « Profil CAC 40 » 1· ·
Les principales conclusions
1. Croissanceet rentabilité sont en berne en 2013 ●re aa reses en repr sesu aa ssee c●La marge opérationnelle courante s’est dégradéeà 9,9% contre 10,4% en 2012 ●Le résultat net cumulé a baissé de 9% et atteint la moitié du niveau record atteint en 2007
2. Leseffets de change ont pesé sur la croissance ●appr ca on eeuropar rapporensem eevises a amputé le CA de 17 milliardsgran es esd’euros(échantillon de 26 sociétés) ●Cependant la croissance organique est identique à celle enregistrée en 2012 (2%) sur cet échantillon
3.Les dépréciations d’actifs ont encore battu un record●Les entreprises du CAC 40 ont déprécié pour 23,7 milliardsd’eurosd’actifsen 2013, soit près de 7 milliards de plusqu’en2012 ●Jusqu’alorsconcentrées sur les goodwills, ces dépréciations ont également porté cette année sur des actifs corporels ●L’effortde dépréciation est concentré sur 3 entreprises qui en représentent 80%
4.L’effort d’investissement a baissé, avec de fortes disparités sectorielles●Les investissements des entreprises du CAC ont baissé de 6% en 2013 ●Le secteur TMT a enregistré la plus forte baisse tant en volume qu’en ratio relatif au chiffre d’affaires●Le secteur Energie, matières premières, utilities reste le plus fort contributeur, avec un effort d’investissement stable
5. Unedégradation démentie par la bourse ●n ,a e, enen masse efinancièremoyenne soit les plus hauts niveaux enregistrés depuis le début de la crisee rao oo ●Les cours ne sont néanmoins pas revenusaux niveaux d’avant crise,et le CAC a sous performé par rapport à la plupart des indices internationaux 24 JUIN 2014•5/28
1· · Présentation générale « Profil CAC 40 »
Panel des sociétés étudiées
Biens et Services Entrantaux consommateurs Accor Alcatel Carrefour Sortant Groupe Danone LVMH ST Micro L’OréalPernodRicard Kering EADS devient Sanofi Airbus group France Telecom Banques, Assurances devient Orange et autres institutionnels AXA BNPParibas Crédit Agricole SA Société Générale
UnibailRodamco
Energie, Matières premières 343 Mds€205 Mds€Industries et BTP et Services aux collectivités AirLiquide 7,5 Mds€48,0 Mds EDF€Airbus group GDFSUEZ 40,4Mds€20,1 Mds€Alstom Technip 7,7Mds€32,6 Mds€ArcelorMittal Total 102,5Mds€66,4 Mds€Bouygues Veolia Environnement6,3 Mds€75,2 Mds€Essilor International 23,6 Mds€Lafarge 19,2 Mds€Legrand 98,5 Mds€Michelin Technologie, 186 Mds€ 85Mds€Renault Télécommunication et Media Safran 45,7 Mds€ Alcatel9,1 Mds€Saint Gobain Cap Gemini7,5 Mds€67,0 Mds€Schneider Electric Gemalto 6,9Mds€22,7 Mds€Solvay Orange 23,7Mds€32,4 Mds€Vallourec Publicis 13,6Mds€17,7 Mds€Vinci Vivendi 24,4Mds€
Le chiffre indiqué pour chaque société est la capitalisation boursière au 31 décembre 2013
●L’analyseprésentons a été réalisée sur la base des états financiers 2013, publiés au printemps 2014que nous •Ils’agitdonc des arrêtés de comptes au 31 décembre 2013, àl’exceptiondes groupes Alstom et Pernod Ricard qui ont un exercice décalé : –Pernod Ricard : 30/06/2013 –Alstom : 31/03/2014 ●Le CAC 40 a connu un changement de périmètre depuis notre dernière étude :
•ST Microelectronics a été remplacée par AlcatelLucent en décembre 2013 ●Les résultats sont présentés pour chaque année sur la base de la composition del’indiceau 31 décembre
●L’impactdes évolutions de périmètre,lorsqu’ilest significatif, est analysé
●Le calcul « à périmètre constant » est réalisé en réintégrant dans le total de 2012 les agrégats des sociétés entrantes et en retirant ceux des sociétés sortantes
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Indicateurs clés
Chiffre d’affaires 9 Marge opérationnelle (hors Banques & Assurances)10 Résultat net part du groupe11 Principaux décaissements12 Pay out ratio13
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Indicateurs clés 2· ·
Chiffre d’affaires
Une baisse du chiffre d’affaires due largement aux effets devisesLe chiffred’affairesglobal du CAC 40 a baissé de 3% à composition Changement de composition de l’indicedel’indicecomparable. Le changement de composition del’indicea légèrement modéré cette baisse. Quelques opérations de changement de comptabilisation ou des cessionsd’actifsont eu des impacts significatifs sur la base de comparaison 2012. Sur la base CA 2013 Entrant 2012 retraitée, le chiffred’affairesbaisserait de moins de 1%. ●Cette évolution est comparable à celle des sociétés allemandes de Alcatel : 14 Mds€l’indiceDAX 30qui ont enregistré une quasi stabilité de leur CA ●La dégradation par rapport à 2012 (+ 3% à composition constante) s’inscrit dansun contexte de ralentissement économique dans le monde (la croissance mondiale selon le FMI a atteint 3% contre 3,2% en 2012) etd’atonie enEurope (+0,2% après la baisse de CA 2013 Sortant 0,2% en 2012). En outre, contrairement à 2012, les entreprises du CAC ont dû faire face à un environnement devises très défavorable Malgrél’effet devises,la part del’Europele CA a diminué, dans ST Micro : 6 Mds€illustrant la forte croissance obtenue dans le reste du monde Energie et TMT ont enregistré les plus fortes baisses dues à des effets de base ou de périmètre significatifs (GDF, Veolia, Vivendi)
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Focus sur la croissance organique
Un fort effet devises négatif et peu d’effet périmètre
●En 2013, contrairement à ce quis’étaitproduit en 2012,l’euros’estapprécié par rapport àl’ensemble desgrandes devises (pays émergents compris) •29 sociétés ont publié une information surl’impact devises: sur cet échantillon, il représente un impact négatif de 19 milliards d’eurossoit 2,6% de baisse ●26 sociétés (qui représentent plus de 60% du chiffred’affaireshors banques) ont communiqué surl’ensembledes composantes de leur croissance (effet devises, croissance externe et croissance organique). Sur cet échantillon, la croissance organique ressort à 2,0%, soit la mêmequ’en2012 • L’impactdes évolutions de devises est négatif à hauteur de 2,5% •La croissance externe représente moins de 0,4% de croissance montrant la faiblesse de l’activité M&A des sociétés
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Indicateurs clés 2· ·
Marge opérationnelle (hors Banques & Assurances)
Une dégradation de la marge opérationnelle courante
●Le résultat opérationnel du CAC a baissé de 18,6% en 2013 à 75,5 Md€
●La marge opérationnelle se dégrade ainsi fortement, passant en deçà de son niveau le plus bas atteint en 2009
●Le poids des dépréciationsd’actifsété très significatif cette année a encore : elles ont atteint 23,7 Md€près de 40% de plus soitqu’en2012
●Par secteur, la baisse la plus forte est enregistrée par le secteur Energie / Utilities
●Compte tenu du poids de cet élément, nous avons analysé les résultats opérationnels courants hors dépréciations, charges de restructuration et résultats de cessiond’actifs,sont les éléments qui les plus fréquemment retraités par les sociétés pour présenter leurs résultats opérationnels courants •Sur cette base, la diminution de la marge opérationnelle est moins spectaculaire, passant de 10,4% en 2012 à 9,9% en 2013. Quatre sociétés concentrentl’essentielde cette dégradation. Al’exceptiondu secteur Industries et BTP qui reste stable, la marge opérationnelle courante des autres secteurs se dégrade entre 0,5 et 1,1 point •Une des raisons de cette baisse tient àl’impact deschanges sur les marges. Quelques sociétés ont donnél’écartmarge entre opérationnelle courante avant et après effet devises : cet écart négatif atteint par exemple 1,1 point dans le cas de Michelin
●Le secteur financiern’estintégré dans ce calcul. Cependant on pas constate que le ratio RBE/PNB des trois banquess’est globalement amélioré, fruit des efforts de productivité mis en place
Marge opérationnelle courante Biens et services aux consommateurs Industries et BTP Energies, MP et services aux collectivités Technologies, telecom et medias