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REFLEXIONS Qu’il s’agisse de ce qu’on ressens ou de ce qu’on pense, les idées et les raisonnements qui s’en suivent peuvent nous malmener et nous amener à nous égarer peu à peu d’abord, puis totalement ensuite, car c’est avec volupté que l’on s’y abandonne, à cette pensée maladive, à cette idée destructrice… on pourrai par exemple se surprendre à rêver de choses inutiles mais plaisantes, des choses dont on saurait, à un certain moment, tirer toutes les jouissances, mais qui peuvent néanmoins s’avérer plus que dangereuses,… un rêve par exemple, ou une simple inspiration, peuvent nous affecter d’une manière bien singulière sans que nous ayons jamais à nous poser de réelles questions sur le fondement ou sur l’aspect profond de cette même pensée ; On se met alors à rêvasser, à cogiter, à dresser des plans, à mettre au point des objectifs… c’est ainsi que la vie nous donne l’illusion de la diriger tout en nous dirigeant elle-même, il s’agit là d’un paradigme bien réfléchi, un procédé bien compliqué élaboré par je ne sais quel fou communément connu sous le nom de « Dieu », ce personnage bien paradoxale, qui joue ici le rôle de maître ultime du jeu, et qui en somme, se sert de nos pauvres âmes pour se distraire de sa triste existence frappée par la pénible malédiction de l’immortalité. Ah, l’immortalité ! Un rêve pour certain ! Mais en réalité, une malédiction... L’erreur que tous commettent est de vouloir vivre à jamais. Que d’histoires avons-nous entendus !

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Publié le 21 mars 2013
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Langue Français

Extrait

REFLEXIONS
Qu’il s’agisse de ce qu’on ressens ou de ce qu’on pense, les idées et les raisonnements qui s’en suivent peuvent nous malmener et nous amener à nous égarer peu à peu d’abord, puis totalement ensuite, car c’est avec volupté que l’on s’y abandonne, à cette pensée maladive, à cette idée destructrice… on pourrai par exemple se surprendre à rêver de choses inutiles mais plaisantes, des choses dont on saurait,à un certain moment,tirer toutes les jouissances, mais qui peuvent néanmoins s’avérer plus que dangereuses,…un rêve par exemple, ouune simple inspiration, peuvent nous affecter d’une manière bien singulière sans que nous ayons jamais à nous poser de réelles questions sur le fondement ou sur l’aspect profond de cette même pensée ;
On se met alors à rêvasser, à cogiter, à dresser des plans, à mettre au point des objectifs… c’est ainsi que la vie nous donne l’illusion de la diriger tout en nous dirigeant elle-même, il s’agit là d’un paradigme bien réfléchi, un procédé bien compliqué élaboré par je ne sais quel fou communément connu sous le nom de «Dieu »,ce personnage bien paradoxale, quijoue ici le rôle demaître ultime du jeu, et qui en somme, se sert de nos pauvres âmes pour se distraire de sa triste existence frappée par la pénible malédiction de l’immortalité.
Ah, l’immortalité !
Un rêve pour certain ! Mais en réalité, une malédiction...
L’erreur que tous commettentest de vouloir vivre à jamais. Que d’histoires avons-nous entendus ! Que de légendes et d’épopées nous a-t-on raconté sur ces héros d’un autre âge abandonnant femmes et enfants pour goûter à l’aventure, pour percer les secrets de la vie, et se rapprocherle plus possible de l’image du divin.
Mais un immortel si on le lui demande, nous répondra bien que le plus grand fardeau à porter lorsqu’on est un être doué d’une conscience, est cette immonde immortalité.
Une vie éternelle… Certes ! Mais ennuyeuse !
Et quel ennui !
Cet ennemi juré de tous les êtres pensants, mais que nous –je parle des mortels-arrivons à contourner, car nous savons que la fin est là, qu’elle vient, qu’elle se rapproche, immonde et effrayante, nous savonsque tout se fane, que tout passe, que tout fini… c’est cette atroce fatalité qui rend la vie étrangement supportable... une existencealternant les moments exaltants, tristes, heureux, misérables,où nous nous mettons à vivre, profondément… passionnément…. où nous osons, où nous nous surpassons, cherchant à arracher au temps la moindre petite sensation -bonne ou mauvaise peu importe du moment que c’estintense-c’est cela le secret, c’est cela cette fameuse chance que nous avons mais que nous dénigrons, c’est cette aptitude à mourir, à finir, que nous envie les immortels, que nous envie ce maître suprême auquel nous devons obéissance et que nous nous amusons à mettre en doute si souvent, car le fou, ne songeant alors qu’à son amusement, nous a conféré le droit de pécher! Et on l’exploite du mieux qu’on peut ce don! Ce «libre arbitre» !Nous en
arrivons même à le renier, lui !Ou de tout simplement choisir de lui désobéir, de se laisser tenter, de palper l’interdit et de nous en réjouirtout en ayant au fond de l’oreille le sonde ce crépitement de flammes qui jaillira pour nous dépourvoir de notre peau, de notre chair…
Mais a-t-il le droit de nous en vouloir ?
Ne répondons nous pas à la raison pour laquelle nous avons été créé? Nous! Pauvres pantins!
Amuser le maître !
Cela vous semble triste ?
Mais c’est bien là l’horrible vérité. Tranchante et persécutante. Celle qu’on vous cache, la réponse à votre éternel « WHY ARE WE HERE ? ».
Vous pourrez boires leurs mensonges autant que vous voudrez, si cela peut servir à étancher votre soif de vouloir jouer les héros, les « élues » ! de désirer ardemment que votre existence misérable serve à une noble cause!
« Nous sommes là pour mener à bien une mission divine ! Faire triompher le bien contre le mal ! »…
Que nenni … :D
Nous sommes là pour l’amuser. LUI.
Et C’est donc nous, ces pécheurs incontestés, qui nous chargeons de l’affaire.
C’est nous qui le distrayons, par notre génie et notre créativité lorsqu’il s’agit de dépasser les limites ! C’est donc nous, les bouffons, qui doivent être récompensés à la fin, NOUS ! et nul autre… et surtoutpas ces bons pratiquants, croyants, bons, lâches,hypocrites, haineux, peureux, ennuyeux ! C’est ces gens-là qu’il faut punir pour n’avoir pas su vivre ! Pour n’avoir pas sucorrectement distrairele maître ! Ce cher créateur que nous haïssons… que nous chérissons… que nous craignons… au gré de nos humeurs (et de nos besoins).
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