Réussir le Mont Blanc , le rêve de tout montagnard. Quatre ...

Francis

Sujets

• Arts

Informations

• Publié par: odapodiq
• Nombre de lectures: 170
• Langue: Français

Extrait

Réussir le Mont Blanc , le rêve de tout montagnard. Quatre journées communes avec

notre stage d’initiation à l’alpinisme, avec trois nuits en altitude pour s’acclimater en

douceur, puis après un repos récupérateur en plaine, la montée par le téléphérique de

l’Aiguille du Midi vers le refuge des Cosmiques, 3613m, d’où, après une courte nuit,

nous partirons vers le Toit de l’Europe par l’itinéraire des trois monts. Notre expérience

de ces stages nous conduits, depuis six ans, à privilégier cet itinéraire, qui offre un

meilleur taux de réussite que la voie du Goûter.

L’ascension du Mont Blanc sera le sixième ou le septième jour du stage, en fonction du

meilleur créneau météo (la septième journée est une journée de battement en cas de

mauvais temps en altitude).

Taux de réussite

: plus de 85% des alpinistes que nous guidons atteignent le sommet du Mont Blanc. Ce taux de

réussite remarquable (les statistiques donnent un taux de réussite moyen de 55% pour l’ensemble des candidats au

sommet partant du Goûter, et 65% pour ceux partant des Cosmiques) a été obtenu en concevant et en améliorant ce

programme au fil des années, pour dépasser les cinq causes principales d’échec au Mont Blanc :

1) Equipement insuffisant pour lutter contre le froid, notamment au niveau des gants (il est indispensable d’avoir

tous les gants et sous gants que nous demandons d’emporter), crampons mal réglés ou inadaptés entraînant fatigue à

la marche, chaussures pas assez chaudes, absence de gourde thermos.

2) Manque de pratique du terrain glaciaire : quelles que soient les courses en montagne réalisées durant le stage,

seule une école de glace, avec formation au cramponnage et à la progression en cordée, permettra d’apprendre et

d’assimiler le geste juste pour marcher au fil de la trace du Mont Blanc.

3) Entraînement préalable insuffisant : avant le stage, entraînez-vous sérieusement, soit en courant 30 mn trois fois

par semaine, soit en gravissant 1500 m de dénivelées en randonnée chaque week-end, durant les deux mois

précédents votre stage.

4) Absence de journée de battement permettant de faire face à une journée de mauvais temps, et donc de décaler

l’ascension pour la tenter par bonnes conditions météo.

Cause principale des échecs : une acclimatation insuffisante. Les ascensions de sommets au-dessus de 3400 m ou

même 4000 m n’apportent que peu d’acclimatation, si on les fait à la journée depuis la vallée, ou si on ne dort pas

assez haut en refuge, car on ne reste pas assez longtemps en altitude, au-dessus de 3000 m, ce qui ne permet pas aux

phénomènes d’acclimatation de se mettre en route. Pour s’acclimater correctement, il est indispensable de dormir

deux nuits au-dessus de 3000 m d’altitude, puis de passer une nuit en vallée pour récupérer, avant de tenter