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• Publié par: animation.audelor
• Publié le: 12 septembre 2016
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• Langue: Français
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Extrait

Environnement

Habitat

Économie

Sites d'Activités

Emploi Formation

Déplacements

Tourisme

Population

Social

Énergie Climat

n°74 août 2015

Le chauffage dans les résidences principales du Pays de Lorient en 2010

2

Contact :

Rozenn Ferrec [e-mail] 02 97 12 06 66

Le chauffage dans les résidences principales du Payds de Lorient en 2010 - AudéLor - Août 2015

Introduction

Le chauffage est le premier besoin énergé- tique avec 71 % des consommations du sec- teur résidentiel. Ainsi le mode de chauffage utilisé dans le logement aura un fort impact sur la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle du ménage et du territoire. L'urbanisation de ce dernier n'est pas sans conséquence sur le type d'éner- gie choisi pour chauffer les logements car il dé- pend des réseaux d'énergie présents (le gaz de ville n'est disponible que sur certaines com- munes).

Lemode de chauffageest défini par le com- bustible principalement utilisé pour le chauf- fage du logement. Six modes de chauffage sont distingués par le recensement de l’INSEE :

n Le chauffage central urbain, n Le gaz de ville ou de réseau n Le Fioul (mazout) n L’Electricité n Le gaz en bouteilles ou citerne (GPL) n Les autres combustibles dont principale- ment le bois.

Le chauffage dans les résidences principales du Payds de Lorient en 2010 - AudéLor - Août 2015 5

Chauffage des villes et chauffage des champs

ModE dE chauffagE dans lEs résidEncEs principalEs En 2010

50% 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0%

PaysdeLorientBrrettagne Gaz de ville ÉlectricitéFioul Autre (dont bois) gaz bouteille citerne

FFrraanncceemééttropolitaine

Chauffage urbain

SourcÉ : ???

En France le premier mode de chauffage est le gaz de ville à hauteur de 36%. Ce combus- tible est surtout utilisé dans les villes dans lesquelles s'est développé le réseau de distribution. Le deuxième mode de chauffage est l'électricité avec 31%. 2/3 L'électricité s'impose ces dernières années, notamment dans la construc- des logements tion neuve. Ainsi, en 2007, selon l'en- chauffés au gaz ou quête sur les prix des terrains à bâtir l'électricité en (EPTB) près de la moitié des particu- France liers envisageaient de chauffer leur nouvelle maison à l'électricité exclusi- vement. Le fioul, en troisième position, est utilisé pour chauffer 15% des logements (16% en province). La consommation de pro- duits pétroliers en énergie de chauffage a d'ailleurs beaucoup diminué depuis 1980 au profit du gaz et de l'électricité mais il reste un mode de chauffage très utilisé en milieu rural. Le bois (qui compose surtout la catégorie "Autre") est le mode de chauffage

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principal dans 11% des logements. La consommation d'énergie renouvelables, dont le bois, a progressé de 26 % entre 2007 et 2012 et représente 15 % des consommations du secteur résidentiel-ter- tiaire en 2012 (Source SOeS). Enfin le chauffage centrale urbain atteint 5% en France métropolitaine et ne représente que 3% en province (fort impact de l'Île de France sur la représentation de ce type de chauffage). Le recours au gaz bouteille ou citerne est peu fréquent (2%). En Bretagne, le premier mode de chauffage est l'électricité avec 37% des logements. Seuls 25% des logements sont chauffés avec le gaz de ville, c’est 10 points de moins qu'au niveau national. La région compte une partie rurale importante et la comparaison avec le territoire métropolitain fait ressortir la dichotomie gaz et fioul comme chauffage des villes et chauffage des champs. Ainsi le fioul, même s'il recule, est encore utilisé dans un logement sur cinq en Bretagne. Le bois y est utilisé dans les mêmes propor- tions qu'en France.

Le recours aux énergies renouvelables dans la construction des maisons indi- viduelles est assez important sur la ré- gion avec 35 % des maisons chauffées par énergies renouvelables seules ou combinées sur l'ensemble des permis délivrés en 2007. Les énergies renouvelables pour le chauffage proviennent surtout du bois . Les pompes à chaleur sont comprises dans "l’électricité".

Le chauffage dans les résidences principales du Payds de Lorient en 2010 - AudéLor - Août 2015

Le Pays de Lorient : chauffage des villes dans un territoire dense

Sur le Pays de Lorient, comme au niveau national, la première énergie utilisée pour chauffer les logements est le gaz de ville mais le territoire se démarque assez forte-

Répartition dEs logEmEnts sElon lE modE dE chauffagE En 2010 sur lE Pays dE LoriEnt

2%

32%

8%

1%

14%

43%

Gaz de ville Électricité Fioul gaz bouteille citerne Chauffage urbain

Autre (dont bois)

SourcÉ : ???

ment avec un écart de 8 points (43%). Ce résultat s’explique par le caractère urbain du territoire et sa densité, propice au dé- veloppement du réseau de distribution du gaz de ville. Malgré un territoire dense le chauffage central urbain est peu déve- loppé sur le Pays de Lorient avec seule- ment 1 % des logements qui en bénéficient alors qu’il atteint 2 % en Bre- tagne. C'est un réseau qui s'est peu déve- loppé contrairement aux deux grandes villes bretonnes : Rennes et Brest.

Le chauffage au bois et au fioul, plutôt utilisé en campagne est aussi moins représenté sur le territoire avec respectivement 8% et 14%.

Le Pays de Lorient avec un territoire périur- bain assez important et un parc de loge- ments très majoritairement individuels présente cependant une part de l'électricité à peine supérieure à celle du niveau national (+1 point) mais points). 3/4 bien inférieur du niveau breton (-5 des logements chauffés au gaz de ville ou électricité

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Des disparités à l'intérieur du territoire

Répartition dEs logEmEnts sElon lE modE dE chauffagE En 2010 sur lE Pays dE LoriEnt

Nb. de logement principal

6

30 000

15 000

7000

Répartition du combustible principal dans le parc de logement Gaz de ville Électricité Fioul Autre (dont bois) gaz bouteille citerne Chauffage urbain

SourcÉ : INSEERP 2010 - TraitÉmÉnt AudéLor

Trois classes se distinguent en termes de chauffage. Les communes autour de la rade sont majori- tairement chauffées avec le gaz de ville. Parmi ces communes, Lorient et Lanester comptent même plus de 60% de leur parc de logement chauffés avec ce combustible. Ces deux villes avec Hennebont concentrent une part impor- tante du parc de logements collectifs du terri- toire et plus de 80 % des logements sociaux. Or ces bâtiments sont plus souvent connectés au réseau de distribution.

Les communes de première et seconde couronne sont elles majoritairement chauffées avec l'électri- cité. Ce sont ainsi 19 communes sur les 30 qui uti- lisent surtout ce mode de chauffage effectivement très développé dans les zones pavillonnaires des années 90 - 2000 et encore largement choisi pour la construction neuve de maisons individuelles. Les communes à l'est du territoire, qui ont connu une forte croissance sur cette dernière décennie avec une construction de type maisons individuelles dans un tissu pavillonnaire, atteignent jusqu'à 51% de logements chauffés à l'électricité (Merlevenez).

L'île de Groix est la commune qui utilise le plus l'électricité comme mode de chauffage dans les résidences principales à hauteur de 62%. En effet l'insularité de la commune laisse moins de choix quant au mode de chauffage (pas de gaz de ville). La ville de Ploemeur démontre assez bien d'une part l'influence du type de logement (collectif/ individuel) et d’autre part de l'urbanisation (cen- tre, villages, hameaux, écarts. L'électricité y est le premier mode de chauffage (40%) au coude à coude avec le gaz de ville (39%). Cette com- mune a en effet un centre ville assez dense sur lequel est développé le réseau de gaz mais pré- sente plusieurs grands villages de bord de mer et des hameaux plus propices à l'utilisation de l'électricité.

Enfin les 4 communes les plus rurales du terri- toire, Inguiniel, Bubry, Quistinic et Lanvaudan utilisent majoritairement le fioul comme on l'ob- serve généralement dans les campagnes fran- çaises. Pour ces 4 communes c'est un peu plus d'un tiers des logements qui sont chauffés avec le fioul (Inguiniel atteint même les 40%). C'est aussi sur ces quatre communes que le bois est le plus fortement utilisé. Pour Bubry, Quistinic et Lanvaudan un logement sur trois est chauffé avec le bois.

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CommunE dE PloEmEur : urbanisation Et résEau dE gaz

réseau de gaz (souterrain) bâtiments commune de Ploemeur

SourcÉ : LoriÉnt Agglomération - cadastrÉ 2013 - TraitÉmÉnt AudéLor

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8

Détail des six combustibles dans le Pays de Lorient

Zoom sur le gaz de ville

Le chauffage au gaz de ville dans le Pays de Lorient

Part des logements avec pour mode de chauffage principal le gaz de ville

de 0 à 5 % de 5 à 15 % de 15 à 30 % de 30 à 45 % de 45 à 64 %

SourcÉ : INSEERP 2010 - TraitÉmÉnt AudéLor

Le chauffage au gaz de ville est la première éner- gie dans les logements du Pays de Lorient (43%). Cinq communes dépassent les 45 % dont trois se situent autour de 60% (Lorient, Lanester, Port- Louis). À ces cinq communes s’ajoutent trois at- tenantes dont 40 % des logements utilisent ce mode de chauffage (Ploemeur, Locmiquélic et Riantec). Pour toutes les autres communes, la part des lo- gements chauffés avec le gaz de ville est infé- rieure à 30 %.

Zoom sur l’électricité

Le chauffage à l'électricité dans le Pays de Lorient

Part des logements avec l'électricité pour mode principal de chauffage de 23 à 30 % de 30 à 40 % de 40 à 50 % de 50 à 62 %

SourcÉ : INSEERP 2010 - TraitÉmÉnt AudéLor

La part des logements chauffés à l’électricité reste forte dans toutes les communes. Le tiers des logements chauffés à l’électricité est dé- passé sur 22 communes. Cette part dépasse même un logement sur deux à Merlevenez et atteint 62% sur Groix. Ce sont les communes qui ont connu une forte construction de logement ces dernières an- nées qui ont une part plus importante de l’élec- tricité (au-dessus de 45%) : Merlevenez, Kervignac, Guidel. Les communes qui ont une part plus faible sont tout de même autour de 25%, soit un logement sur quatre chauffé avec l’électricité. Au nord (Lanvau- dan, Quistinic et Bubry) cette plus faible consom- mation se fait au profit du fioul et du bois tandis qu’au centre d’agglomération (Lorient, Lanester et Port-louis) elle se fait au profit du gaz de ville.

Remarque L’électricité peut être utilisée comme mode de chauffage principal, avec le bois en se- condaire.

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Zoom sur le fioul

Le chauffage au fioul dans le Pays de Lorient

Part des logements dont le mode principal de chauffage est le fioul de 7 à 15 % de 15 à 20 % de 20 à 30 % de 30 à 40 %

SourcÉ : INSEERP 2010 - TraitÉmÉnt AudéLor

Bien que le fioul soit la troisième énergie pour chauffer les logements il est présent sur l’en- semble des communes du territoire. Même sur la ville centre, qui connaît la plus faible part, 7% des logements sont chauffés avec le fioul. Sur la moitié des communes du territoire (nord de l’A82, les communes insulaires et presqu’insu- laires ainsi que Sainte-Hélène et Merlevenez) au moins un logement sur cinq est chauffé au fioul. Sur les 4 communes au Nord du territoire (Lanvau- dan, Inguiniel, Bubry et Quistinic) c’est même plus du tiers des logements (minimum 35 % à 40 %)

Zoom sur le bois

Le chauffage au bois dans le Pays de Lorient

Part des logements avec pour combustible le bois moins de 10 % de 10 à 15 % de 15 à 20 % de 20 à 25 % de 25 à 34 %

SourcÉ : INSEERP 2010 - TraitÉmÉnt AudéLor

La catégorie "autres combustibles" est surtout constituée du bois. Son utilisation sur le territoire est un peu à l’in- verse du gaz. Il est très peu utilisé comme mode principal de chauffage sur les villes historiques du cœur d’agglomération pour être très utilisé et ème arriver en 2 position sur les communes les plus rurales. Parmi les 11 communes qui utili- sent le moins le bois (- de 10% des logements) 5 sont même en dessous de 5% : Lanester, Lorient, Port-Louis, Locmiquélic et Gâvres. En revanche, sur huit communes du territoire plus d’un loge- ment sur cinq est principalement chauffé avec le bois. Pour trois d’entre-elles (Lanvaudan, Bubry et Quistinic) c’est même un tiers. La part des logements chauffés par ce mode sur le Pays de Lorient (8%) est en deçà du niveau national (11%) et régional (12%). Cette part du bois dans le chauffage des logements a aug-

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menté ces dernières années au niveau régional et national, notamment avec la croissance de l'installation de chaudières et de poêles à bois et granulés. Il est donc très probable que cette part augmente aussi sur notre territoire.

Le chauffage au bois est produit par des chaudières à alimentation automatique de granulés bois par exemple ou des chaudières bois à bûches ou autres (granulés bois, pel- lets, copeaux...). Le chauffage au bois est considéré comme un chauffage à énergie re- nouvelable car le cycle de transformation du bois jusqu'à sa combustion ne crée globale- ment pas plus de CO2 qu'il n'en absorbe pour sa croissance.

Zoom sur le chauffage urbain

Le chauffage central urbain dans le Pays de Lorient

Part des logements dont le mode principal de chauffage est le chauffage central de 0 à 0,0 de 0,0 à 0,2 1 de 0,2 à 0,5 de 0,5 à 2,1 de 2,1 à 3,4

1

4

1062

1

33

54

SourcÉ : INSEERP 2010 - TraitÉmÉnt AudéLor

Le chauffage urbain central est très peu déve- loppé sur le territoire. Il concerne surtout le pôle urbain Lorient, Lanester et Hennebont. Même pour ces trois communes le nombre de loge- ment concernés est très différent : 33 à Lanes- ter, 54 à Hennebont pour 1062 à Lorient.

Sur cinq communes ce mode de chauffage concerne moins de cinq logements.

Sur les 22 autres communes du territoire ce mode de chauffage est totalement absent.

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Zoom sur le GPL

Le chauffage au GPL dans le Pays de Lorient

Part des logements dont le mode principal de chauffage est le gaz bouteille de 0 à 3 % de 3 à 10 % de 10 à 20 % de 20 à 24 %

SourcÉ : INSEERP 2010 - TraitÉmÉnt AudéLor

Le mode de chauffage gaz bouteille ou citerne est plutôt infime sur l’ensemble du territoire (2% des logements concernés) mais plus déployé que le chauffage central urbain. La part est plus importante sur Gâvres avec près d’un logement sur quatre concerné. Avec des parts relatives différentes, six com- munes comptent plus de 100 à 200 logements chauffés avec le gaz en bouteille ou citerne : Languidic, Guidel, Caudan, Ploemeur, Merleve- nez et Lorient.

Sources de données et bibliographie

n Recensement principal INSEE 2010 (PRINC 30M). www.insee.fr n Chiffres clés de l’énergie – Édition 2013 n Commissariat général du développement durable. www.statistiques.developpement-du- rable.gouv.fr n Chiffres clés de l’énergie en Bretagne – Édition 2013 – OREGES – GIP Bretagne Envi- ronnement. www.observatoire-energie-ges- bretagne n Le mode de chauffage des maisons indi- viduelles – Le Point sur n°24 – Septembre 2009 – Commissariat général du développe- ment durable. www.statistiques.developpe- ment-durable.gouv.fr

Quelques définitions Le chauffage urbain: Il y a deux types de chauffage urbain. Une même chaufferie des- sert tout un quartier alimenté par un combus- tible ou un réseau de chaleur permet de distribuer à distance un fluide chaud (vapeur, eau) dont la source de chaleur peut être une usine d’incinération, la géothermie ou autres. Résidences principales: Une résidence prin- cipale est un logement occupé de façon habi- tuelle et à titre principal par une ou plusieurs personnes qui constituent un ménage.

NB :Les chiffres portent sur les résidences principales et com- prennent tout type de logement (maisons, appartements, Au- tres) et statut d’occupation du logement (Propriétaire, locataire non HLM vide, locataire HLM vide, locataire d’un meublé et les logés gratuitement).

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