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VERVIERS NEWS

Périodique de la Section Euraudax de Verviers

N° 108 - 8/2010

Ed. responsable : Jacky SERVAIS Re de Grand-Rechain 65 4800 PETIT-RECHAIN

Etoile touristique euraudax des Ardennes Borzée (La Roche-en-Ardenne) du 10 au 15 août 2010 210 Kms

Etoile touristique euraudax des Ardennes Borzée (La Roche-en-Ardenne) du 10 au 15 août 2010 210 Kms Sous-titre : « la marche des mouches » En août 2006, Gisèle et moi avions été invités à participer à une étoile euraudax organisée par André Degransart, au départ de Borzée, une région que celui-ci connaît bien, y ayant séjourné régulièrement depuis 1988. En août 2008, nous étions à nouveau invités par André, pour une étoile au départ d’Ath, pour découvrir le Pays des Collines et des Sorcières. Quand une nouvelle invitation nous parvint, nous ne pouvions que répondre favorablement. Connaissant le soin apporté par André pour la recherche de ses itinéraires, nous ne pouvions pas louper le coche. Evidemment, nous savions que ce serait physique. La Roche-en-Ardenne, ce n’est pas le « plat pays ». Depuis le début de cette année, j’ai un peu délaissé les marches, trop occupé par mes tâches de conciergerie. Le manque d’entraînement et les kilos de trop risquent de me pénaliser. Que dire de Gisèle qui, depuis l’étoile d’Ath, n’a engrangé dans son carnet qu’une centaine de kilomètres.

 Vendredi 6 août Ce midi, je propose à Gisèle un premier entraînement en vue de l’étoile : nous débouchons une bonne bouteille de Chouffe en apéro pour notre repas.

 Samedi 7 et dimanche 8 août Gisèle préfère éviter de se fatiguer avant l’étoile. Je pars donc seul pour participer à deux brevets euraudax. Samedi, ce sont les 50 kms organisés au départ de Pepinster par Thérèse et

Conrad Parotte, avec un parcours particulièrement gratiné avec une succession de côtes dont une pente « de derrière les fagots » entre Nessonvaux et Banneux. Dimanche, c’était au tour de Cornelia et Herbert Neubacher, nos amis d’Aix-la-Chapelle, de proposer un itinéraire de 25 kms à Liège avec deux sérieuses montées, vers Cointe puis vers Ougrée- haut.

Plusieurs participants à l’étoile seront là : Luc et Micheline, Serge, Frans.

 Lundi 9 août Nous traînons un peu au lit. A partir de demain, ce ne sera plus possible. La matinée est bien nécessaire pour préparer les bagages. Surtout, ne rien oublier. A 15 heures, nous quittons Petit-Rechain. Très peu de trafic sur l’autoroute, si bien que nous arrivons à Borzée avant 16 heures. Nous avons le temps de faire un peu de tourisme à La Roche. La Ville de La Roche est blottie au creux de la vallée de l’Ourthe, au point de rencontre avec les vallées de Hermeux, de Pierreux, de Royen et de Bronze. On se perd en conjoncture sur l’origine de La Roche. Son nom provient évidemment des rochers qui l’entourent. Au cours des siècles, son histoire est celle des duchés et marquisats qui dominèrent dans la contrée. Elle reçut de Jean l’Aveugle le titre de ville en même temps que sa charte d’affranchissement, les bourgeois devant, en contrepartie, dresser un mur d’enceinte. Des vestiges de ces remparts sont encore visibles derrière l’église. C’est sur le quai du Gravier que je trouve une place de parking, juste devant le char britannique « Achille », un tank destroyer M10. Ce char rend hommage au 1 er  Northamptonshire Yeomanry qui soutint la 51 ème  Division Highland lors de l’Offensive des Ardennes. Il symbolise la libération de la Ville par les Britanniques, le 11 janvier 1945. Restauré par le Musée de la Bataille des Ardennes en collaboration avec la Ville de La Roche, il fut inauguré le 11 janvier 2000 à l’occasion du 55 ème anniversaire de la libération de la ville. Dans la rue de l’Eglise, nos pas nous mènent à l’Office du Tourisme. J’y trouve des paquets de dépliants touristiques concernant les sites que nous visiterons durant la semaine : la brasserie d’Achouffe, les grottes d’Hotton, le Musée du Grès, la Ferme des Bisons, le Parc Chlorophylle. Nous y trouvons aussi des avis à l’attention spéciale des tourismes pour les inviter à la prudence. Trois dangers sont ainsi épinglés. D’abord, il y a la berce du Caucase… superbe et gigantesque plante qu’on reconnaît à ses larges feuilles « piquantes » et à ses immenses ombrelles blanches parfois perchées à deux mètres de haut. C’est la plus grande des ombellifères d’Europe. Elle est classée parmi les espèces invasives, celles qui, venant d’ailleurs, poussent trop vite et trop bien chez nous, prenant la place des plantes indigènes vouées à disparaître, occasionnant donc une menace pour la nature. Remarquable par sa taille, elle est aussi remarquablement allergisante. Mettre la peau en contact avec sa sève représente un réel danger car son suc occasionne de graves brûlures renforcées par la présence du soleil. D’importantes lésions de la peau, persistant plus longtemps que de simples brûlures et longues à guérir, peuvent laisser un souvenir… cuisant ! La berce du Caucase, on en trouve aussi à Verviers, le long de la Vesdre. Régulièrement, des campagnes de destruction sont menées par la Ville.