Si le ciel devenait la terre.Étudiant aux Beaux Arts et à la fac d'Arts Plastiques de Saint-Etienne aux débuts des anné es 90, tuvoyages beaucoup en Europe, et après plusieurs villes de résidence, tu t'installes à Angers dans tonnouvel atelier où tu poursuis tes recherches sur la notion de paysage. Depuis plus de 20 ans, le pa ysageoccupe l’espace de tes toiles qui ne cesse de le réinterroger à travers des codes et de s signespersonnels. Les voyages et les paysages sont étroitement liés à ta vie et semblent même te dé finir uneligne de "conduite" artistique. Tu dis d'ailleurs que pour toi "s'approprier le paysage, c'est le parcourirpour le lire et le comprendre dans ses structures sous-jacentes … ".Mais finalement comment s’est faite ta rencontre avec le paysage ?J’ai toujours été attiré par la peinture de paysage. Mais sa représentation me semblait trop galvaudée,convenue. Aussi c'est mon intérêt pour les cartes géographiques qui m'a permis d'en faire une relectureet de trouver une forme nouvelle pour me l'approprier. Une carte c'est un paysage scienti fique, unpaysage vu du ciel mais sans le ciel. Travailler le paysage à travers la nomenclature de la cartegéographique me semble être une possibilité de réinterroger ce thème différemment. Le paysa ge peintm’a toujours paru offrir une plus grande liberté dans la création picturale. Il permet un peu plusd'échapper à l'anthropocentrisme de l'histoire de la peinture.Tes paysages sont complexes, souvent ...