Dossier de presse "Les éclats de l ombre" Amédée de La Patellière
26 pages
Français

Dossier de presse "Les éclats de l'ombre" Amédée de La Patellière

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Description

MUSEE DES BEAUX-ARTS DE NANTES DOSSIER DE PRESSE AMEDEE DE LA PATELLIERE (1890-1932), LES ECLATS DE L’OMBRE Amédée de la Patellière,L’Enlèvement d’Europe au coquillage, 1927, © Ville de Nantes- Musée des beaux-arts Photographie : C. CLOS NANTES – Musée des beaux-arts Chapelle de l’Oratoire 24 octobre 2014 – 25 janvier 2015 Présentation à la presse > jeudi 23 octobre 2014 à 11h30 Voyage de presse le jeudi 6 novembre http://www.museedesbeauxarts.nantes.fr/ Facebook: www.facebook.

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Publié le 01 octobre 2014
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Langue Français
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Extrait

MUSEE DES BEAUX-ARTS DE NANTES
DOSSIER DE PRESSE
AMEDEE DE LA PATELLIERE (1890-1932), LES ECLATS
DE L’OMBRE
Amédée de la Patellière,L’Enlèvement d’Europe au coquillage, 1927, © Ville de Nantes- Musée des beaux-arts -Photographie : C. CLOS
NANTES – Musée des beaux-arts Chapelle de l’Oratoire 24 octobre 2014 – 25 janvier 2015 Présentation à la presse > jeudi 23 octobre 2014 à 11h30 Voyage de presse le jeudi 6 novembre
http://www.museedesbeauxarts.nantes.fr/
Facebook: www.facebook.com/MuseedesBeauxArtsNantes Twitter: @museedArtnantes
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Musée des beaux-arts de Nantes
Communiqué de presse
Parcours de l’exposition
Biographie d’Amédée de La Patellière
Œuvres exposées
Les tentations de la « grande » peinture (extraits du catalogue) / Blandine Chavanne
Le retour à la terre et le rappel à la tradition (extraits du catalogue) / Claire Maingon
Autour de l’exposition LES JEUDIS A 18h30 LES DIMANCHES
VISITES MINIS ET MAXIS-NOUVEAUTE
RENDEZ-VOUS DU MIDI
Les vacances au musée
Partenariat Musée du Vignoble / Musée des beaux-arts
Programmation du musée des beaux-arts de Nantes,
Chapelle de l’Oratoire
Expositions hors les murs
Informations pratiques
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Musée des beaux-arts de Nantes
SOMMAIRE
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Musée des beaux-arts de Nantes
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le musée des beaux-arts de Nantes présente à la chapelle de l’Oratoire du 24 octobre 2014
au 25 janvier 2015,Amédée de la Patellière (1890-1932),Les Eclats de l’ombre.
Cette exposition remet en lumière une figure tout à la fois importante, célébrée et discrète
de la scène artistique de l’entre-deux-guerres dont le musée des beaux-arts de Nantes
conserve trente-cinq œuvres. Associé à trois musées également détenteurs d’œuvres de La
Patellière, il offre avecLes Eclats de l’ombreun panorama complet de la carrière du peintre.
Cette rétrospective est la plus importante consacrée à La Patellière depuis celle du musée de
la Ville de Paris en 1945. Elle est le fruit d’une collaboration entre les musées de Roubaix, de
Bergues, le musée des beaux-arts de Nantes et le mu sée départemental de l’Oise à
Beauvais, où elle sera visible du 14 juin au 14 septembre 2015
 Hausser la vie à la hauteur de la légende, à l’aide d’éléments plastiques telle est la « », mission qu’Amédée de La Patellière (1890-1932) assigne à son art. Né à Vallet, près de
Nantes, marqué par son expérience de la première guerre mondiale, qui le mobilise pendant
cinq ans, La Patellière développe une œuvre singulière, associant tentative théorique de
« faire passer la nature sur un plan spirituel à l’aide des seuls moyens plastiques » et mise
en œuvre plastique dans une manière brune caractéristiqueLe noir et le blanc sont le propre d’une peinture spirituelle […] la lumière contre les ténèbres Travaillant  »). inlassablement, La Patellière s’empare des éléments du quotidien, en particulier celui du
monde paysan, pour en faire émerger la part légenda ire et mythique : des figures de
l’ordinaire naissent, par exemple,Enlèvement d’Europe au coquillage etTentation de Saint-
Antoine.
« Comme Otto Dix, Max Beckmann, Fernand Léger, Georges Braque, Marcel Gromaire, Yves
Alix, Luc-Albert Moreau et Roger de La Fresnaye, Amédée de La Patellière appartient à la
génération du Feu. Internationale composée d’artistes plus ou moins jeunes, elle a grandi
dans les tranchées boueuses et
catalogue)
dangereuses du front . » Claire Maingon. (extrait du
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Musée des beaux-arts de Nantes
Le nom de La Patellière est aujourd’hui plus connu grâce au cinéaste, Denys de La Patellière,
son neveu. Cependant, l’œuvre du peintre, réalisée sur une période de dix années,
déconcerte par sa diversité et son originalité dans la peinture française de l’entre-deux-
guerres. Il est certes de son temps et on peut faire des rapprochements formels, entre son
art et celui de Derain, Dufresnes ou Segonzac. Il d emeure néanmoins singulier dans sa
recherche picturale, son exigence et son refus des artifices. Nous sommes loin du peintre
virgilien « amoureux de toute la vie rurale » dont les critiques de son époque et d’autres à
leur suite ont fait l’éloge, transmettant ainsi une vision partielle et déformée de cet œuvre.
Il n’y a pas chez La Patellière de nostalgie mais d e la mélancolie, il ne cherche pas à
restaurer une quelconque harmonie perdue, un âge d’or. Pour lui, le rôle de l’artiste n’est pas
seulement de faire des images, mais aussi de rendre compte d’une réalité qui lui appartient
en propre et que nourrit un souffle mystique. Ce fin lecteur de Jakob Böhme, théosophe e allemand du XVII siècle, se nourrit de mystique, pour élaborer sa v ision de la peinture.
Selon Böhme, la Réalité a une structure ternaire, déterminée par l'action de trois principes :
la source des ténèbres, la puissance de la lumière et l'extra-génération hors des ténèbres par
la puissance de la lumière. « Il me faut du mystère , du tragique, des oppositions, des
éclats ». C’est autour de cette dialectique entre o mbre et lumière que l’œuvre de La
Patellière se construit. Il entend conserver le mystère de la peinture : «Si la peinture est
bien une magie, c’est parce que la magie manifeste la force et l’existence de forces cachées,
parce qu’elle ne se réduit pas à une explication, encore moins à un savoir-faire.».
Les éclats de l’ombreLa Piscine - Musée d’Art et d’Industrie Andréune coproduction  est
Diligent, Roubaix ; Musée départemental de l’Oise, Beauvais ; Musée du Mont-de-Piété,
Bergues ; Musée des beaux-arts de Nantes.
Commissariat: Blandine Chavanne, directrice du musée des beaux-arts de Nantes ; Claire
Lebossé, chargée des collection d’art moderne.
Commissariat scientifique :Patrick Descamps
Scénographie Philippe Renaud
CatalogueAmédée de la Patellière,Les éclats de l’ombre
Edité chez Gourcuff/Gradenigo, 214 pages, 24 €
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Musée des beaux-arts de Nantes
Partenariats media:
Contact presse : Véronique TRIGER 06 84 95 92 90 02 51 17 45 40 veronique.triger @mairie-nantes.fr
Camille Pitault 02 51 17 45 47 mba-communication2@mairie-nantes.fr
Site web: museedesbeauxarts.nantes.fr
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Musée des beaux-arts de Nantes
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Musée des beaux-arts de Nantes
PARCOURS DE LEXPOSITION
L’exposition, telle que présentée à Nantes, comporte plus de quarante œuvres peintes et un
ensemble de dessins. Elle se compose de plusieurs ensembles :
L’atelier
La Patellière prend résolument le parti du travail en atelier contre le plein air. Il possède
quatre lieux de travail : à Vallet, à Paris dès 1919, à Machery (Essonne) en 1926 et enfin, à
quelques kilomètres de ce dernier, à Vaugrigneuse en 1930.
Lieu de création, l’atelier est aussi un sujet à part entière, cher à de nombreux artistes. La
Patellière le mêle parfois au thème de la fenêtre o uverte, représentation d’un espace en
perspective et mise en abîme du tableau dans le tableau (Fenêtre à Machery). Dans d’autres
œuvres, il invite le spectateur à entrer dans la peinture en train de se faire, superposant le
thème de l’atelier à celui du modèle posant (Le modèle). L’atelier est parfois prétexte à un
autoportrait dans lequel l’artiste au travail projette ses visions (Lavision du peintre).
Les scènes paysannes
Admirateur des œuvres de Gustave Courbet (qu’il découvre dans les collections de Nantes)
La Patellière fait du thème paysan son sujet principal. Il met en scène les différents temps et
lieux de la vie rurale dans une version idéalisée. Les hommes et femmes ne sont pas
représentés dans les champs en train de travailler mais dans des moments de repos comme
une sieste ou un repas. On reconnaît dans plusieurs tableaux des lieux (pressoirs, celliers) ou
paysages de son enfance à Vallet qui témoignent de longs séjours dans sa maison familiale,
son « cher Bois-Benoît ».
Religion et mythologie
La Patellière aborde la mythologie et la religion à partir de la réalité. Dans la représentation
d’une scène de la mythologie antique commeL’enlèvement d’Europe, la princesse prend les
traits d’une paysanne très rustique, chaussée de sabots et coiffée d’un chapeau de paille. Les
tentations de saint Antoine sont symbolisées par les animaux de la ferme.
Dans ces tableaux très proches des scènes paysannes, seul le titre permet d’identifier la
référence au thème mythologique ou religieux.
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Musée des beaux-arts de Nantes
Les femmes et les baigneuses
Le sujet de la femme est abordé sous différentes facettes dans l’œuvre de La Patellière : le
nu, le modèle, le portrait, la baigneuse, qu’il tra ite d’une façon très personnelle, ni
académique, ni avant-gardiste. Trapus, rustiques, schématisés, les corps ne sont jamais
idéalisés.
A partir de 1928, le thème des femmes masquées apparaît. Le peintre remplace les visages
par un masque constitué de simples plans colorés qu i enlèvent toute individualité à ses
modèles. (Les masques dans le jardin).
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Musée des beaux-arts de Nantes
BIOGRAPHIE D’AMEDEE DELAPATELLIERE
Né en 1890 à Bois-Benoît, près de Vallet, non loin de Nantes, Amédée de La Patellière
(1890-1932) commence à dessiner en 1906. En 1909, a lors étudiant en droit et en
commerce à Nantes, il suit l’enseignement du peintre Alfred Girard-Leduc, auteur de grandes
peintures religieuses. Il réalise chaque semaine de nombreuses copies face aux œuvres du
musée des beaux-arts. Résolu à devenir artiste, il s’inscrit en 1910 à l’Académie Julian à
Paris. Il fréquente le Louvre et découvre la peinture post-impressionniste. D’octobre 1911 à
novembre 1913, il effectue son service militaire à Nantes et travaille notamment l’eau-forte.
Il s’installe de nouveau à Paris, rue Jacob, où il commence à tenir un journal et des notes,
peint de grandes compositions à personnages, des paysages, des nus.
Mais dès août 1914, il est mobilisé et ce jusqu’en 1918. Envoyé au front, blessé, il est
observateur de la vie des tranchées et travaille à un recueil de poèmes illustrés de ses
dessins. Le manuscritLe Silence de la guerre et le calme des nuitsne sera jamais publié. Sa
première expositionPeintures et paysages de guerre(aquarelles et bois) a lieu en 1918 à la
galerie Sauvage, Paris. Un séjour de deux mois en Tunisie en 1919 lui donne, brièvement, le
goût du coloris vif. Mais la composition redevient son intérêt majeur. Dès son retour à Paris,
où il loue à partir de 1920 un atelier rue Visconti (qu’il gardera jusqu’à sa mort).
En 1921, pour la première fois, il expose au Salon d’Automne, où il présente deux grands
formatsDeux nus en plein airetFemme endormie. Un cercle d’amis se forme alors, composé
de Lhote, Moreau, Segonzac, Derain, Friesz, Alix et Dignimont. La Patellière travaille de plus
en plus une « manière brune », sombre et épaisse, privilégiant la construction, retirant les
détails jugés superflus. Une voie personnelle se de ssine nettement, à la fois tentative
théorique (« faire passer la nature sur un plan spi rituel à l’aide des seuls moyens
plastiques ») et mise en œuvre plastique (« Le noir et le blanc sont le propre d’une peinture
spirituelle, qui unit les contraires, la dualité de l’esprit, le bien contre le mal, l’ange contre le
démon, la lumière contre les ténèbres »).
Pour « hausser la vie à la hauteur de la légende, à l’aide d’éléments plastiques », La
Patellière s’inspire du monde paysan, notamment de ses moments de repos, et adapte des
sujets légendaires et mythiques (« Il me faut du mystère, du tragique, des oppositions, des
éclats. »).
En 1926, la signature d’un contrat avec la galerie Katia Granoff, lui permet une plus grande
aisance financière. Il achète une maison à Machery. C’est également une période de
reconnaissance artistique : il expose régulièrement aux Salons d’Automne (qui le nomme  11
Musée des beaux-arts de Nantes
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