Bilan 2010-2014
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Bilan 2010 - 2014 des conseillers régionaux écologistes d’Aquitaine Le bilan de l’action régionale doit beaucoup aux élu/es écologistes, qui ont assumé des responsabilités importantes dans l’exécutif et fait avancer les politiques régionales dans de nombreux domaines. Mais tout n’est pas parfait : l’Aquitaine est encore loin d’être la région écologique que nous souhaitons. Au moment où s’aggravent chaque jour les crises économique et sociale, que se détériore notre environnement, nous devons placer la barre bien plus haut en matière d’ambitions et de moyens. La réforme des régions est censée renforcer leur pouvoir. Saisissons l’occasion et engageons véritablement la transition écologique ! Lue contre le dérèglement climatique, avenir de notre jeunesse, développement d’emplois locaux et durables, égalité des territoires : à nous de montrer qu’il est possible de gouverner autrement ! kjkljituyuiyaine : Transition des territoires Transition économique Transition énergétique Gouverner autrement L E M O T D E S E L U S / E S Martine Alcorta : le défi de la rénovation énergétique En tant que vice-présidente en charge de la politique de l’habitat et du logement, j’ai commencé mon mandat sans service dédié ! A présent, cinq personnes travaillent dans ce domaine, pour le plus grand bien de la rénovation énergétique de l’habitat aquitain.

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Publié le 01 septembre 2014
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Extrait

Bilan 2010 - 2014 des conseillers régionaux écologistes d’Aquitaine
Le bilan de l’action régionale doit beau-coup aux élu/es écologistes, qui ont as-sumé des responsabilités importantes dans l’exécutif et fait avancer les poli-tiques régionales dans de nombreux do-maines.
Mais tout n’est pas parfait : l’Aquitaine est encore loin d’être la région écolo-gique que nous souhaitons.
Au moment où s’aggravent chaque jour les crises économique et sociale, que se détériore notre environnement, nous devons placer la barre bien plus haut en matière d’ambitions et de moyens.
La réforme des régions est censée ren-forcer leur pouvoir. Saisissons l’occasion et engageons véritablement la transition écologique !
Lue contre le dérèglement climatique, avenir de notre jeunesse, développement d’emplois locaux et durables, égalité des territoires : à nous de montrer qu’il est possible de gouverner autrement ! kjkljituyuiyaine :
Transition des territoires
Transition économique
Transition énergétique
Gouverner autrement
L E M O T D E S E L U S / E S
Martine Alcorta : le défi de la rénovation énergétique En tant que vice-présidente en charge de la politique de l’habitat et du logement, j’ai commencé mon mandat sans service dédié ! A présent, cinq personnes travaillent dans ce domaine, pour le plus grand bien de la rénovation énergétique de l’habitat aquitain.
Notre réalisation la plus impor-tante est le grand plan de rénova-tion des logements RENOVAQT, qui doit permere de réhabiliter 400 000 logements d’ici 2023, un objectif ambitieux à la hauteur du défi énergétique auquel nous devons faire face.
D’autres projets ont aussi très bien fonctionné : un écoquartier à Targon, la rénovation du centre-bourg de La Réole, pour penser une nouvelle vie à la campagne et faire de l’égalité des territoires une réalité et pas seulement un slogan.
Le dispositif « A deux mains un toit », qui finance des expéri-mentations d’habitat coopératif, d’auto-réhabilitation, ou encore d’utilisation d’éco-matériaux a également rencontré un franc succès auprès des porteurs de petits projets, pour lesquels il a été spécialement conçu.
Il a permis d’imaginer de nou-velles formes d’habitat, malgré le scepticisme de ceux qui n’y voyaient qu’une idée écolo bi-zarre !
Bérénice Delpeyrat-Vincent :changer les valeurs de l’économie En tant que vice-pré- croissance, elle favorise soutenir les entreprises sidente à l’innovation l’égalité des territoires de l’ESS. sociale et à l’économie et des emplois locaux et solidaire, je me suis durables.Je regree seulement engagée pour faire évo- que le volet «forma-luer l’économie, nonCee mandature a ététion» n’ait pas été suf-par secteurs, mais de marquée par des évo-fisamment réalisé : manière globale. lutions positives. La Ré- nous avons besoin gion a co-construit und’une offre de forma-L’ESS propose une vi- Schéma de développe-tion spécifique, notam-sion économique diffément pour les futurs- ment de l’ESS avec les rente, fondée sur la coo- acteurs concernés, d’où dirigeants d’entreprises pération, la démocratie a été tiré notre premier sociales et solidaires. et la solidarité. En se ba- règlement d’interven- Mais l’ESS est vraiment sant sur des indicateurs tion régional sur l’éco- mieux reconnue et sou-de bien-être et de lien nomie solidaire, qui tenue aujourd’hui qu’il social plutôt que sur la permet de réellement y a cinq ans !
Peggy Kançal :le partenariat entre acteurs sociaux-économiques et élu/es est primordial Ce qui m’a passionnée démarches comme les de nombreuses entre-pendant ce mandat, «Territoires à énergie prises de l’économie c’est d’échanger et de positive» : sept terri- verte pour comprendre travailler en interaction toires, soit treize com- leurs stratégies et leurs constante avec les élus munautés de com-aentes vis-à-vis des locaux et les différentsmunes se sont engagés, pouvoirs publics ; pour acteurs sociaux et éco-avec le soutien financierfaire le maximum en nomiques : entreprises, et technique de la Ré- leur faveur par les poli-coopératives, porteursgion, à aeindre l’auto-tiques et outils de finan-de projets ou encore ini-suffisance énergétique.cement régionaux. tiatives citoyennes. Mais les réticences Je me suis fortement du monde bancaire à Aux antipodes d’une mobilisée en faveur l’égard des secteurs logique technocra- des énergies renouve- émergents sont mal-tique et gestionnaire,lables, de leurs filièresheureuement tenaces. nous avons lancé des industrielles, en visitant
Bernard Péré :repenser l’agriculture Durant cee mandature,ture, Agroalimentaire, j’ai beaucoup travaillé Forêt, Mer, et Montagne, sur les thématiques agri- j’ai essayé d’initier un coles. Les délibérations véritable travail de ré-adoptées dans ce do-flexion : la Commission maine sont des progrès. est réunie tous les mois La Région offre un sou- pour travailler sur des tien renforcé à l’installa- sujets tels que les se-tion des agriculteurs, aux mences paysannes ou le circuits courts, à l’agro- foncier, souvent en col-foresterie, et aux projets laboration avec des asso-collectifs comme les coo- ciations. pératives et les AMAP. Convaincre les autres En tant que président de élu/es, faire avancer nos la Commission Agricul- idées, c’est une bataille
permanente, en particu-lier sur l’agriculture bio-logique.
Un regret : nous n’avons pas pu freiner le projet de LGV Tours-Bordeaux, alors que les LGV exis-tantes ne sont pas renta-bilisées et que la rénova-tion des voies serait une solution moins coûteuse et plus soutenable. Nous continuerons de nous opposer activement aux autres projets de LGV.
L E M O T D E S E L U S / E S Michel Daverat : Alice Leiciagueçahar :« j’ai basémon travail d’élue au priorité au patrimoine plus près du terrain »naturel Je suis ce qu’on peutAu sein de ma délégation à la appeler une «élue debiodiversité et au patrimoine base». Je n’ai pas de fonc-naturel, je me suis concentré sur tion particulière au seinles Parcs Naturels Régionaux, des instances régionales,notamment en tant que Vice-Pré-même si je suis notam-sident du Parc Naturel Landes de ment les dossiers sur laGascogne. formation profession-J’ai animé le comité de pilotage nelle.du futur Parc Naturel du Médoc Alice Leiciaguéçahar au Parlement Européen à Bruxelleset suivi activement la création et En revanche, j’ai pu beau-l’ouverture du Parc Naturel Ma-coup m’impliquer sur le Je me suis investie dans ciations, les militants/tesrin du Bassin d’Arcachon. terrain au Pays Basque. le mouvement Bake Bi- et les élus/es. dea, qui réunit de nom-Je préside le Syndicat Mixte de la Je suis membre de l’Eta- breux acteurs politiques Ainsi, ce sont des mili-Grande Dune du Pilat et j’assure blissement Public Fon- et sociaux et œuvre pour tants locaux qui ont alertéla représentation de la Région cier Local, du Conseil le processus de paix au les élus régionaux sur lesdans divers organismes, comme des élus et du Conseil de Pays Basque. suspicions de pollutionle Conservatoire du lioral ou le développement du Pays radioactive sur l’ancienconservatoire botanique national Basque, o je m’aache àterrain de l’entrepriseJ’ai pu observer qu’il est sud-atlantique. faire entendre les intérêts crucial de maintenir des Fertiladour, à proximité des milieux ruraux. relations entre les asso- du port de Bayonne.C’est aussi le travail des élus éco-logistes de siéger dans ces orga-nisations, pour défendre l’intérêt Monique De Marco :l’environnement enfin pris en général face aux intérêts privés et compteœuvrer pour une gestion durable des sites naturels. «Anticiper enfin, réoles exigences - respecte prendre en compte dans rienter vraiment, gou- du Grenelle 2 de l’envi- tous les domaines de verner autrement» telles ronnement, en adoptant l’action régionale.David Grosclaude : étaient nos ambitions notamment un Schéma des langues régionales lors de la campagne ré- Régional de Cohérence Tout n’avance pas aussi bien vivantes gionale. écologique, un Schéma vite que nous le souhai-Quatre ans plus tard Régional Climat, Air, tons, mais nous avons En tant que délégué aux poli-nous avons su garder le Energie et un Plan Cli- réussi à obtenir des tiques linguistiques, je pense même cap. Notre obsti- mat. avancées tangibles en avoir fait avancer pas mal de nation et notre volonté matière de réduction choses pendant ces dernières an-de travail nous ont per- Ces deux schémasdes gaz à effet de serre, nées ! mis de peser sur les poli-doivent permere ded’économies d’énergie, tiques régionales. ne pas cantonner le dé- d’énergies renouve-Le budget alloué aux langues ré-veloppement durable lables et d’éducation au gionales n’a pas diminué, l’ensei-C’est également la pre- à quelques politiques développement durable. gnement bilingue en occitan ainsi mière mandature qui éparses mais de le que l’enseignement aux adultes se développent en continu, la coopération entre régions sur les Marie Bové :nos actions ici ont un impact là-baslangues régionales est renforcée. Présidente de la Com- réduisant les inégalités là- J’observe aussi une réelle Nous soutenons les médias en mission «Affaires Euro- bas, sans un budget adé- prise de conscience sur langues régionales, l’Office de la péennes et Coopération quat ? la responsabilité sociale langue basque, le Cirdoc (qui va-internationale», j’ai oeu- et environnementale, en-lorise les documents en occitan) vré à rassembler, à faireMalgré cee difficulté, oncouragée fortement par la ou encore l’Institut occitan, dans dialoguer et coopérer la peut dire aujourd’hui que Région. C’est un progrès le domaine du patrimoine et du politique avec les compo- les projets subvention- fondamental : nos actions tourisme. santes de la société civile nés par la Région sont de ont ainsi un double im-(économie, associations, meilleure qualité, car ils pact, favorisant les popu-Nous souhaitons que les langues université, formation). sont sélectionnés à l’aide lations des pays pauvres régionales soient, à l’avenir, inté-Mais comment valori- de règles claires, ce qui tout en impliquant les grées dans les autres politiques ser les acteurs associatifs permet également de lut- acteurs du changement régionales. Nous sommes dans et économiques tout en ter contre le clientélisme. en Aquitaine. une bonne dynamique !
T R A N S I T I O N D E S T E R R I T O I R E S
Un schéma régional de cohérence écologiqueFertiladour : pour l’application du principe pour limiter la fragmentation des milieux pollueur-payeur naturels Lorsque la Chambre de Com-La fragmentation des milieux naturels est la principale cause de perte de biodiversité en merce gestionnaire du port France. de Bayonne a demandé à la Région d’acheter un terrain L’urbanisation crois- pèces de vivre et de se abandonné ayant appartenu sante, les infrastructures déplacer, par le biais de à l’entreprise d’engrais Ferti-de transport, l’artificialiet de corridors- réservoirs ladour, les écologistes, alertés sation des sols, les seuils écologiques. par les associations locales, ou barrages réduisent se sont baus pour qu’une la taille des territoires En s’appuyant sur la enquête préalable soit réalisée disponibles, isolent les Trame verte et bleue, la sur le site. populations les unes des Région a mis en place autres et rendent les dé-un plan d’actions afin de Grâce à leur ténacité, parti-placements des espèces préserver, voire de re-culièrement celle d’Alice Lei-plus difficiles. mere en état, les conti-ciagueçahar, élue du Pays nuités écologiques. Basque, l’enquête a finalement Protéger la biodiversité été menée et a révélé que le De Marco, la Région va Cela comprend le sou-terrain était fortement pollué, se doter d’un Schéma tien à des actions de pré-L’Aquitaine bénéficie notamment par des déchets Régional de Cohérence servation et d’améliora-d’une formidable diver-radioactifs. Ecologique (SRCE), qui tion des milieux naturels, sité de paysages et d’éco-établit une Trame verte l’encouragement desSans cee enquête, la transac-systèmes et d’une biodi-et bleue. activités agricoles com-tion aurait été réalisée et la Ré-versité importante : cee patibles avec le maintiengion aurait dû se charger de la richesse doit être préser-Il s’agit d’un réseau éco- de la biodiversité, et unedépollution. vée ! logique formé de conti- assistance technique aux nuités terrestres (vertes) collectivités pour inté-En conformité avec laAujourd’hui, nous devons et aquatiques (bleues), grer les continuités éco-loi Grenelle I et sousencore nous bare pour une qui doit former un mail- logiques dans l’aména-l’impulsion de Moniqueréelle application du principe lage permeant aux es- gement du territoire. pollueur-payeur ! Un renforcement desContrats Aquitaine Nature Depuis 2007 la Région a mis en place le Contrat Aquitaine Nature, un contrat entre la Région et les gestionnaires d’espaces naturels d’intérêt régional (associations, collectivités locales…).
Ce contrat permet d’aider financièrement les ges-tionnaires pendant 3 ans, à la fois pour la préserva-tion des milieux naturels, mais aussi pour la valori-sation (économie, écotou-risme…), l’animation et la communication autour des sites.
Alors que la première génération des Contrats Aquitaine Nature donnait des objectifs très géné-raux, ils sont aujourd’hui beaucoup plus détaillés, avec des actions précises à réaliser qui permeent une transparence accrue
vis-à-vis des élus régio-naux. Un suivi régulier du Contrat Aquitaine Nature est exigé.
L’échange entre gestion-naires de sites est encou-ragé au sein du Réseau Aquitaine Nature.
Au sein du groupe écolo-giste, Michel Daverat est particulièrement aentif à la bonne gestion des sites naturels, par exemple au sein du conseil d’admi-nistration du Parc naturel régional Landes de Gas-
cogne, en relation avec le syndicat mixte de la dune du Pilat dans le cadre de l’opération foncière
«Grand site» ou encore avec le Conservatoire du lioral.
Monique De Marco et Michel Daverat au lancement des CAN en 2011 à Mimizan
T R A N S I T I O N D E S T E R R I T O I R E S
Une Agence Régionalepour la Biodiversité L’Agence Régionale de la Biodiversité d’Aquitaine a été finalisée en juin 2014.
Création officielle de l’Agence Régionale pour la biodiversité en juin 2014 avec les élus écologistes
«Nous pouvons être fiers d’avoir tenu cee pro-messe, malgré les opposi-tions ceux qui considèrent encore la biodiversité comme un enjeu acces-soire» déclarent Monique
de Marco et Michel Dave-rat, à l’initiative du projet.
Quels objectifs ?
Elle permera de mere en réseau tous les acteurs
concernés par la biodi-versité : associations de protection de la nature, gestionnaires d’espaces naturels, organismes scientifiques, agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, ainsi que l’Etat, les collectivités territoriales et les entre-prises.
Elle devra développer et diffuser les connaissances sur la biodiversité régio-nale, mere en place des indicateurs de suivi spé-cifiques. Elle aura un rôle d’information et de sen-sibilisation des acteurs, afin d’inciter aux bonnes pratiques.
Elle pourra également mener des actions de pré-servation et de restaura-tion de la biodiversité.
REVERSE :le projet européen pour la biodiversité L’érosion de la biodiversité s’accélère : le rythme actuel de la disparition des espèces vivantes est 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel.
Pourtant, ce patrimoine naturel fournit aux hu-mains de nombreux ser-vices comme la pollinisa-tion, la filtration de l’eau ou l’amélioration de notre cadre de vie.
La perte de la biodiversité cultivée, c’est-à-dire de la variété d’espèces utili-sée dans l’agriculture, est particulièrement préoc-cupante car elle fragilise notre modèle agricole.
Le projet européen RE-VERSE (les Régions Echangent pour la biodi-VERSité en Europe) vise à promouvoir la biodiversi-té à l’échelle européenne, en permeant à 14 régions partenaires, au sein de 7
pays européens, d’échan-ger sur leurs expériences et initiatives.
L’objectif était d’identifier des actions réussies, qui pourront être facilement transférées à l’échelle eu-ropéenne, afin d’améliorer l’efficacité des politiques régionales de conserva-tion et de développement de la biodiversité.
Sous l’impulsion de notre groupe, la Région Aqui-
taine s’est engagée comme chef de file du projet RE-VERSE.
Elle a pu proposer des actions innovantes no-tamment grâce à la par-ticipation du Conserva-toire Régional d’Espaces Naturels et de la fédéra-tion d’associations Bio d’Aquitaine, qui mène des recherches et des expérimentations sur les semences paysannes.
Un plan régional d’édu-cation à l’environne-ment
L’éducation au développe-ment durable est l’éduca-e tion du XXI siècle : plus que les progrès technolo-giques, c’est l’innovation sociale qui est susceptible de construire un mode de vie plus écologique.
Durant cee mandature, un nouveau plan régional a vu le jour afin de dynami-ser et renforcer la filière de l’éducation au développe-ment durable, en concerta-tion étroite avec les associa-tions concernées.
La Région soutient notam-ment les têtes de réseau, c’est-à-dire les associations ayant un rayonnement départemental et régional important.
Preuve de la pertinence de cee démarche, le dernier appel à projets a eu beau-coup de succès : 18 pro-positions, dont certaines seront sélectionnées pro-chainement par la Région.
Des prises de position fermes sur les pesticides
Pendant toute la durée de la mandature, les élu/es écologistes se sont mobi-lisés pour protester contre l’usage massif de pesti-cides en Région Aquitaine, et plus particulièrement pour dénoncer les déroga-tions préfectorales permet-tant aux grands céréaliers d’abuser encore davantage des épandages aériens.
Là encore, les écologistes sont en lien étroit avec la société civile, par exemple en soutenant une pétition contre les pesticides dans les Landes.
T R A N S I T I O N D E S T E R R I T O I R E S
Changer de perspectiveen agriculture Questions posées à Bernard Péré, Président de la Commission Agriculture, Agroalimentaire, Forêt, Mer, Montagne.
Comment la situation Aquitaine ?
voyez-vous agricole en
L’agriculture représente un des piliers de l’écono-mie régionale, avec encore plus de 40 00 exploitations en activité.
Mais nous connaissons depuis des années une disparition progressive des terres agricoles, avec une concentration inquié-tante des exploitations qui privilégient l’agriculture industrielle et intensive au détriment de l’agri-culture «à taille humaine», biologique et durable.
Comment la Région réa-git-elle ?
En tant que Président de la
Soutenir les circuits courts
Les circuit courts sont des réseaux de vente directe ou ne compor-tant pas plus d’un seul intermédiaire entre le producteur et le consom-mateur. Ils contribuent à une agriculture écologique, plus économe en énergie et limitant les gaz à effet de serre – rappelons-le, les transports sont la pre-mière source des émis-sions de GES en Europe.
Ils permeent également de recréer des liens entre producteurs et consom-mateurs, de renforcer la cohésion du territoire, de protéger la biodiversité dans les zones périur-baines.
Bernard Péré
Commission, j’ai engagé une vraie réflexion sur l’agricul-ture paysanne, qui a permis notamment d’adopter une délibération en faveur de l’installation en agriculture.
La Région Aquitaine s’en-gage à hauteur de 2 millions d’euros par an pour aider les agriculteurs à réaliser les
La Région a décidé de s’engager à hauteur de 3 millions d’euros par an afin de favoriser la structuration des circuits courts en Aquitaine.
Le plan d’action com-prend plusieurs volets : des aides directes à la production (en co-fi-nancement avec l’Union Européenne) ainsi qu’unsoutien financier aux investissements col-lectifs et aux regroupe-ments de producteurs qui souhaiteraient trans-former ou commercia-liser leurs produits en circuits courts, ainsi qu’à l’agrotourisme et aux réseaux de vente en circuits courts (AMAP, groupements de produc-teurs…).
investissements nécessaires pour leur installation. Elle aide à l’achat de foncier par l’intermédiaire des SAFER ou encore en soutenant des associations comme Terre de liens.
La SAFER Aquitaine-Atlan-tique a par exemple facilité 595 transactions en 2012.
Evolue-t-on vers une agri-culture plus écologique ?
Les écologistes se sont bat-tus pour maintenir le sou-tien financier de la Région à l’agriculture biologique, ainsi qu’à l’agroforesterie.
L’Aquitaine est également en pointe dans l’expéri-mentation sur les semences paysannes et il y a une vraie prise de conscience sur la biodiversité en agri-culture.
Mais il manque une cohé-rence qui fasse de l’agri-culture durable la prio-rité, par exemple avec des conditionnalités écolo-giques systématiques pour les aides.
Non aux grands projetsinutiles et imposés ! Ligne à Grande Vitesse sont supportés par tous (LGV), Grand Stade à les contribuables. Bordeaux, autoroute A65 entre Bordeaux et Pau : Mais malgré des études les élu/es écologistes se indépendantes sur des sont opposés avec force à solutions alternatives ces projets pharaoniques, (par exemple sur le davantage destinés à coût comparatif de la assurer la postérité de rénovation des voies et certains élus plutôt que d’une ligne nouvelle) les intérêts des citoyens. et une mobilisation citoyenne importante L’autoroute A65 n’est pas contre les grands projets rentable faute d’une fré- inutiles, la voix des quentation suffisante, an- écologistes peine à être noncées par des études entendue. indépendantes bien avant sa construction, et les pertes sont entiè-rement supportées par l’argent public.
Les LGV ne profitent qu’à une petite élite, de même que le Grand Stade, tandis que les investissements lourds
T R A N S I T I O N E C O N O M I Q U E
Luer contre les paradis Une action régionale fortepour l’économie fiscaux solidaire Entretien avec Bérénice Delpeyrat-Vincent, vice-présidente à l’innovation sociale et à l’éco-Un engagement central des nomie solidaireécologistes pour cee manda-ture était d’amener la Région L’économie solidaire est-Aquitaine à exiger une plus elle aujourd’hui recon-grande transparence de la part nue en Aquitaine ? de ses partenaires financiers et refuse de traiter avec des en-L’économie solidaire treprises possédant des filiales (mutuelles, fondations, dans des « Etats et territoires associations, coopéra-tives …) représente 10%non coopératifs » c’est-à-dire des emplois dans notredes paradis fiscaux. région. Ce n’est pas une Bérénice Delpeyrat-Vincent à la rencontre des acteurs de l’ESS économie de réparation Suite à une délibération de ou de seconde zone : au 2010, la Région exige à présent contraire, elle a vocation des informations de la part des à initier des changements Au travers du Schéma Par le règlement d’in-dans toute l’économie. de développement detervention spécifique àétablissements bancaires et Elle crée du lien car elle l’ESS, la Région propose l’ESS, la Région prévoitfinanciers auprès desquels elle permet aux citoyensdes outils spécifiques dedes actions pour faciliter passe des contrats, portant sur d’avoir une prise sur l’ac-financement, de forma- la création d’entreprises leurs liens avec les paradis fis-tivité économique. tion et de promotion de solidaires, leur promo-caux ainsi que les procédures ce secteur et prévoit éga- tion et la coopération et outils dont ils se sont dotés Pendant cee mandala mise en place - lement entre elles. pour luer contre le blanchi-ture, la reconnaissance de pôles de coopération ment d’argent, la corruption et de l’économie solidaire a économique. Il y a de nombreux dis-la fraude fiscale. progressé dans la Région.positifs et il serait difficile Un schéma de dévelop- Ce schéma est original de les aborder tous, mais pement ainsi qu’un nou- parce qu’il ne concerne on peut citer par exemple veau règlement d’inter- pas que la Région : toutes l’aide à la constitution de vention ont été votés les collectivités peuvent capital pour les salariés pour permere de ren- s’emparer qui souhaitent reprendredes outils pro- forcer le soutien à l’ESS. posés. De plus, il a été co- leur entreprise en SCOP, construit pendant plus ou encore le soutien aux Comment la Région agit-d’un an avec les acteurs structures d’accompa-elle en matière d’écono-de l’ESS, les têtes de ré- gnement telles que les mie solidaire ?seau... il est le fruit d’une Coopératives d’activité. vraie concertation. Conditionnalités sociales et environnementales : il y a encore des progrès à faire ! Les élu/es écologistes se ment durable et de solida- visant à limiter les aides mobilisent depuis le dé- rité (subventions pour les de la Région Aquitaine aux but de la mandature afinentreprises versant des di-grandes entreprises, pour de renforcer les éco-so- l’exportation...). videndes. Mais les critères cio-conditionnalités dans choisis sont trop peu stricts l’aribution d’aides finan- Il est particulièrement cho- et conditionnalité n’est pas cières par la Région et dans quant que les aides de la respectée pour de nom-les appels d’offre.breux dossiers d’aides. IlRégion servent dans cer- taines entreprises à rému- faudrait aller plus loin et re-L’Aquitaine est une des nérer des actionnaires, par censer l’ensemble des aides régions les plus prolifiquesle biais des dividendes, et aux entreprises et leurs en matière d’aide aux entre- non à favoriser l’investisse-conditions d’aribution, prises, mais les aides arileur donner une cohérenceet l’emploi. - ment buées manquent souvent de globale, en accord avec les cohérence avec les valeurs Une délibération initiée par valeurs écologistes. affichées de développe- les écologistes a été votée, 2 .Groupe Europe Ecologie - Les Verts au Conseil régional d’Aquitaine Groupe Europe Ecologie - Les Verts au Conseil régional d’Aquitaine3.
T R A N S I T I O N E N E R G E T I Q U E Coordonner la transition :un Plan Climat ambitieux Entretien avec Peggy Kançal, déléguée au Plan Climat
Pouvez-vous nous expli-quer ce qu’est un Plan Cli-mat ?
C’est une série de mesures adoptées par une collecti-vité afin de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre, conformément aux objectifs nationaux, euro-péens et mondiaux en la matière.
Qu’en est-il du Plan Climat en Aquitaine ?
Un Plan Climat avait été voté en 2007, mais quand je suis arrivée au Conseil Ré-gional, seulement deux me-sures sur quarante étaient vraiment actives.
J’ai donc lancé une dé-marche participative avec tous les services de la Ré-gion, ainsi qu’une série d’événements et de débats
SRCAE : un Schéma Cli-mat, Air, Energie
C’est quoi ?un C’est document stratégique définissant les grandes orientations et les objectifs régionaux dans la lue contre le changement cli-matique, l’efficacité éner-gétique, le développement des énergies renouvelables et l’amélioration de la qua-lité de l’air. Pour quoi faire ?Il donne à tous les acteurs aquitains, notamment les collectivités, un cadre cohérent et des objectifs communs ambi-tieux en matière d’efficacité énergétique, de diminu-tion des GES et d’énergies renouvelables. Ces objectifs sont ensuite déclinés de manière précise par secteur.
citoyens sur le thème du cli-mat dans toute l’Aquitaine.
Ces efforts ont payé : le «Défi Aquitaine Climat» a été voté fin 2011 pour une durée de 3 ans. Il est beau-coup plus complet et en bonne voie de réalisation, puisque 2/3 des actions pré-vues ont été achevées ou sont en cours.
Que contient concrètement ce Plan Climat ?
Plus de 300 mesures diffé-rentes dans tous les champs Peggy Kança aux c t s e ann rt us-Bertran a pr sentat on e a campagne 10.10 d’intervention régionaux.! en septembre 2010. Mais je peux vous don-ner quelques exemples La région favorise le déve- vise à développer les éner-concrets. loppement des tiers-lieux, gies renouvelables. c’est-à-dire des locaux deLes actions du «Défi Aqui-Nous avons introduit des télétravail, en milieu rural. taine Climat» feront l’objet conditionnalités écolo-d’une évaluation fin 2014, giques dans l’aide régio- Elle soutient les secteurs deafin de d’améliorer et d’ap-nale accordée aux manifes- l’économie verte, comme la profondir ces mesures. tations culturelles, et celafilière-bois ou la coopéra-fonctionne très bien. tive Enercoop Aquitaine qui Rapport Le Treut :anticiper pour s’adapter au changement climatique L’Aquitaine fait déjà partie des Régions les plus touchées par le changement climatique, et cela ne peut que s’aggraver à l’avenir.
Le lioral, les ressources en eau, les forêts, les infrastruc-tures urbaines, les activités agricoles ou touristiques, autant d’éléments au cœur de la vie locale, seront bou-
leversés par le changement climatique.
Limiter le réchauffement demande des efforts au niveau mondial, mais la Région peut, à son échelle, anticiper ses effets pour les limiter.
« Prévoir pour agir »
C’est le titre du rapport coordonné par Hervé Le Treut, commandé par la Région Aquitaine sous l’im-pulsion déterminante du groupe écologiste.
Ce travail pointu, auquel ont collaboré de nombreux scientifiques, est une com-pilation inédite des données
existantes sur le change-ment climatique et ses pos-sibles impacts en Aquitaine.
Cee analyse permet de saisir l’ampleur des dégâts potentiels et de lancer des pistes pertinentes pour les limiter. Il nous appartient, en tant qu’élus, de transformer ces pistes en actions pour nous adapter au changement cli-matique !
Nous devons également peser avec les autres collec-tivités locales en vue de la conférence sur le climat de Paris en 2015 : la transition énergétique ne pourra pas se faire sans les territoires.
T R A N S I T I O N E N E R G E T I Q U E
Un grand plan de rénovation des logements : RENOVAQT Explications de Martine Alcorta, vice-présidente en charge de la Politique de l’habitat et du loge-ment social.
Pourquoi lancer au-ner les moyens de trouverles artisans et les maires des jourd’hui un plan de réno-de nouvelles solutions !communes rurales. vation ? Des dispositifs nouveauxEt quels sont les résultats Le logement individuel en aideront les propriétairesaendus ? Aquitaine consomme 80% à financer des travaux : de l’énergie résidentielle une caisse d’avance, pour Aujourd’hui, 6700 loge-dont 70% sont imputablesfournir les fonds néces-ments bénéficient d’une au chauffage.réhabilitation lourde, etsaires au démarrage des travaux dans l’aente d’un 15 000 d’une réhabilitation C’est dire l’importance de prêt, et des accords avec les partielle (c’est-à-dire un ou la rénovation des maisons banques garantissant des deux travaux seulement). pour notre région. Au- prêts avantageux pour les jourd’hui, la demande est travaux de rénovation. En agissant sur tous les trop timide, l’offre est ennous voulons créer- volets, core peu structurée, et si desun cadre suffisamment dispositifs d’aide existent,incitatif pour aeindre un comme l’éco-chèque lo- rythme de 40 000 loge-gement de la Région, ils ments en réhabilitation peinent à être connus du lourde par an, et parvenir plus grand nombre. à rénover un quart des ré- sidences principales d’ici 2023. Qu’est-ce qui est nouveauPar ailleurs, la Région va dans le dispositif Rénov-développer la formationCela devrait permere Aqt ?des artisans aux métiers de de réduire nos émissions la rénovation.de gaz à effet de serre de Nous voulons sortir de lapresque 30% par rapport logique de subvention et Nous soutiendrons aussià 1990, l’année de réfé-diversifier les dispositifsrence.les expérimentations, la pour dynamiser le marché recherche et l’innovation : et massifier la rénovation.ce serait présomptueux de Sans compter que les tra-Le plan RENOVAQT a penser que nous avons déjà vaux de rénovation per-pour cible trois acteurs du toutes les clés en main, ilmeront de créer 10 000 logement : les particuliers, faut au contraire nous don- emplois ! Renouvelables :il est temps que le vent tourne ! Photovoltaïque, énergies marines, éolien... l’Aquitaine possède un potentiel important et diversifié d’énergies renouvelables.
La Région Aquitaine, sous l’impulsion des écologistes, a lancé durant cee man-dature plusieurs projets de soutien aux énergies
renouvelables: plusieurs appels à projets pour le photovoltaïque, afin de soutenir financièrement des installations de qualité et innovantes (notamment pour l’autoconsommation), un soutien renforcé à la méthanisation, ainsi que des études sur les énergies marines renouvelables (hy-droliennes).
Le Schéma régional éolien, voté en 2012, montre que
les territoires favorables à l’implantation d’éoliennes représentent 45 % de la su-perficie de la région.
Aujourd’hui encore, il n’y a aucune éolienne en Aqui-taine, alors que l’énergie éolienne est devenue une technologie mature et com-pétitive.
Sous l’impulsion des écolo-gistes, la Région Aquitaine doit s’orienter vers des
Des territoires à énergie positive
La transition énergétique ne peut pas être imposée d’en haut : elle doit aussi émaner des territoires, par la décentralisation de l’énergie, en favorisant la production locale d’énergies renouvelables.
Dans le cadre de l’initiative «Territoires à énergie posi-tive», 7 territoires regrou-pant 10 communautés de communes s’engagent, en partenariat avec la Région, à réaliser une autonomie énergétique complète d’ici 2050. La Région intervient pour aider ces territoires, financièrement bien sûr, mais aussi par un accompa-gnement technique. «Le but est de réussir l’ex-périence dans ces 7 échan-tillons, pour montrer que c’est possible, pour inspi-rer les autres territoires » explique Peggy Kançal.
Approfondir aussi les expériences existantes en les meant en lien avec les zones urbaines et périurbaines proches.: les territoires ruraux engagés dans la démarche «énergie positive» peuvent devenir des producteurs nets d’énergie et, à terme, alimenter leurs voisins.
projets d’éolien public et participatif, avec du maté-riel produit par l’industrie locale. Ce doit également être l’occasion de décentraliser la production d’énergie. Le projet de SEM de pro-duction d’énergies renou-velables en Haute Lande, porté par les écologistes, est une illustration de ce nou-veau mode de pensée.
G O U V E R N E R A U T R E M E N T
Une vraie place pourles langues régionalesConditionnement de l’indemnité des élu/es : 3 questions à David Grosclaude, délégué aux langues régionales pour un Conseil régional exemplaire ! Les parents veulent que Il y a un besoin important leurs enfants apprennent de former les professeursLe groupe écologiste peut se la langue de leurs grands- : nous avons ainsi mis en féliciter d’avoir fait évoluer parents. La demande est place une bourse pour les le Conseil régional vers plus bien là, où que ce soit, étudiants qui souhaitent d’exemplarité. les classes bilingues sont enseigner l’occitan, ainsi L’absentéisme de certains élus pleines, et le nombre de que des formations nuit à la qualité des débats po-cours pour adultes ex- pédagogiques pour les plose ! enseignants qui le parlentlitiques, affaiblit l’élaboration David Grosclaude participait aux discus-déjà.de la politique régionale et dé-sions sur la charte des langues européennes à l’Assemblée Nationale en janvier 2014.Qu’en est-il de l’ensei-truit le lien de confiance entre gnement des langues Comment évolue la représentants et citoyens. Soutenir les langues régionales aujourd’hui ? place des langues régio-régionales, est-ce dépas- nales dans l’espace pu-sé à l’heure où tout leIl existe depuis 10 ansblic ?Face à cee situation, les ab-monde doit se mere àun Office public de lasences injustifiées lors des l’anglais ?langue basque, et la moi-Nous offrons un soutienséances de travail (en Commis-tié des enfants au Paysà l’audiovisuel, afin de sion, en GIA) et de vote (en plé-Heureusement que non ! Basque sont scolarisés en développer un paysage nière et en commission perma-bilingue. médiatique qui fasse nente) sont enfin sanctionnées D’abord, les deux ne vivre les langues régio-: 40 à 60 % d’absences non jus-sont pas incompatibles, En ce qui concerne l’occi- nales. tifiées donnent lieu à une sup-au contraire : plus on est tan, nous avons fait beau- La chaîne de télévision pression de 30 % de l’indem-confronté à différentespar internet OCTélé acoup de progrès durant nité mensuelle, voire de 50% langues, mieux on seraété créée, qui diffuse descee mandature : création préparé à en apprendreprochaine d’un Office deémissions doublées parau-delà de 60% d’absences. de nouvelles. la langue occitane, ou- une entreprise régionale, verture d’environ 5 sites nous encourageons aussi Cee décision permet à la fois Les classes bilingues bilingues par an, aides les radios. de valoriser le rôle de l’élu/e et français-anglais, c’est du accordées aux écoles en de renforcer leur responsabi-«hors sol» : les élèves immersion, ainsi qu’auxEnfin, nous travaillons n’entendront pas ceeorganismes de formation avec la SNCF pour déve-lité devant les citoyens. C’est langue dans la rue, en de- pour adultes qui pro- lopper la signalétiqueégalement un signal fort contre hors de la salle de classe. posent aujourd’hui une bilingue et avec l’institutle cumul des mandats, source Tandis que pour l’occitan petite centaine de cours, occitan pour faire vivre le importante d’absentéisme : ou le basque, il y a des contre une trentaine seu- patrimoine et le tourisme être partout à la fois conduit à locuteurs locaux. lement il y a 5 ans. lié aux langues régionales. n’être vraiment présent nulle part. Une coopération transnationalerepensée Marie Bové, présidente de la Commission Action européenne et internationale : « la gestion de la coopération transnationale a été considérablement améliorée, avec des critères d’éligibilité clairs et une vraie transparence» Ce volet consiste à sensibi- tions internationales sub- Des rencontres régionales liser les acteurs aquitains ventionnées par la Région de la solidarité internatio-sur les inégalités Nord- sont sélectionnées de ma- nale sont régulièrement Sud et les impacts des nière transparente.organisées pour mere relations commerciales ou en avant le travail de la du changement climatique Les projets soutenus sont Région et des associations. sur les pays en développe- de meilleure qualité, ils Le dialogue continu avec ment, afin « d’agir ici pour permeent d’améliorerces dernières permet de «La dimension du déve- changer les choses là-bas ». réellement le bien-être des travailler en bonne intelli-loppement durable est populations et leur éman- gence. aujourd’hui intégrée dans Au travers d’appels à pro- cipation. l’action internationale de la jet, avec des critères d’éli- Les zones concernées ont Conserver le lien avec les Région, avec également un gibilité stricts ainsi qu’une été élargies, pour ne pas se acteurs de la société civile, volet d’éducation au déve- audition préalable des cantonner aux anciennes c’est aussi cela, gouverner loppement». porteurs de projet, les ac- colonies françaises. autrement !
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