Publication DARES : La conjoncture de l’emploi et du chômage au 4e trimestre 2012
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Au 4e trimestre 2012, l’activité économique en France a reculé de 0,3 %, après une progression de 0,2 % au trimestre précédent. Le repli de l’emploi salarié marchand non agricole s’est poursuivi : -44 600 postes après -46 000 au 3e trimestre 2012. Dans le secteur tertiaire marchand, la baisse de l’emploi a été de nouveau conséquente (-28 200 postes après -35 700), malgré le ralentissement du recul de l’emploi intérimaire (-9 300 après -29 100). L’emploi a également diminué dans les secteurs de l’industrie (-9 400 postes) et de la construction (-7 000). Dans le secteur non marchand, le nombre de bénéficiaires de contrats aidés a de nouveau reculé, quoique de façon moins importante qu’au 3e trimestre 2012 (-5 000 après -23 000). Au total, la baisse de l’emploi dans l’ensemble de l’économie est estimée à 32 000 postes au 4e trimestre 2012, après un recul de 34 000 au trimestre précédent.

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Publié le 05 avril 2013
Nombre de lectures 62
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

AvrIL2013N°024
conjoncture de l’eMPloI et du cHÔMAGe e Au 4 trIMeStre 2012 RECUL DE L’ACTIVITÉ ET DE L’EMPLOISALARIÉ MARCHAND
e Au4tRimestRe2012,lactiVitééconomiqueenFRanceaReculéde0,3%,apRèsunepRogRessionde0,2%autRimestRepRécédent.LeReplidelemploisalaRiémaRchandnonagRicolesestpouRsuiVi:-44600postese apRès-46000au3tRimestRe2012.DanslesecteuRteRtiaiRemaRchand,labaissedelemploiaétédenouVeau conséquente (-28 200 postes apRès -35 700), malgRéleRalentissementduReculdelemploiintéRimaiRe(-9300apRès-29100).Lemploiaégalement diminué dans les secteuRs de l’industRie (-9 400 postes) et de la constRuction (-7 000). Dans le secteuRnonmaRchand,lenombRedebénéciaiResdecontRatsaidésadenouVeauReculé,quoiquedefaçone moinsimpoRtantequau3tRimestRe2012(-5000 apRès -23 000). Au total, la baisse de l’emploi dans l’ensemble de l’économie est estimée à 32 000 postes e au4tRimestRe2012,apRèsunReculde34000autRimestRepRécédent.
Le taux de chômage au sens du BIT a augmenté de e 0,3pointau4tRimestRe2012enFRancemétRopolitaine,pouRsétabliRà10,2%delapopulationactiVe.LahaussedunombRededemandeuRs d’emploi inscRits à Pôle emploi a Ralenti e au4tRimestRe(+75000apRès+100000pouRlacatégoRie A, +104 000 apRès +114 000 pouR les catégoRies ABC).
DanslazoneeuRo,leReculdelactiVitésestaccentué:-0,6%apRès-0,1%autRimestRepRécédent.LetauxdechômagedelazoneeuRoapouRsuiVi sa hausse pouR s’établiR à 11,8 % de la population actiVe.
Contraction de l’activité en France e au 4 trimestre 2012
e Au 4 trimestre 2012, l’activité économique en France s’est assez fortement contractée (-0,3 %), après avoir reculé de er e 0,1 % aux 1 et 2 trimestres, puis augmenté de 0,2 % au e 3 trimestre 2012 [1]. En moyenne sur l’année 2012, le PIB a stagné, après avoir progressé de 1,7 % en 2011.
La production de biens et services a diminué de 0,4 % e au 4 trimestre 2012, après avoir progressé de 0,3 % au e 3 trimestre. Sur l’ensemble de l’année 2012, la produc-tion a augmenté de seulement 0,1 %, après +1,9 % en
Graphique 1EpmoliasaliRétealVReuouajeté dessecteuRsmaRchandsnonagRicoles
Variation trimestrielle (en milliers) (T/T1) en % 200 2,4 2,2 180 Emploi 2,0 160 1,8 140 Emploi hors interim 1,6 120 1,4 100 1,2 1,0 80 0,8 60 0,6 40 0,4 20 0,2 0 0,0 0,2 20 0,4 40 0,6 60 0,8 VA marchande 80 1,0 non agricole 100 1,2 1,4 120 1,6 140 1,8 160 2,0 180 2,2 200 2,4 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Emploi sur l’échelle de gauche et valeur ajoutée marchande non agricole sur l’échelle de droite. Sources : Dares, Insee.
e La demande intérieure hors stocks au 4 trimestre 2012 s’est affaiblie et a contribué négativement à la crois-e sance du PIB (-0,1 point après +0,1 point au 3 trimestre 2012). Les dépenses de consommation des ménages ont décru (-0,1 %, après +0,1 %) malgré le rebond des achats d’automobiles en décembre 2012. Dans le même temps, la diminution des dépenses d’investis-sement des entreprises s’est amplifiée (-0,8 %, après e -0,6 % au 3 trimestre 2012), tout comme les dépenses d’investissement des ménages (-0,9 %, après -0,1 %) et des administrations publiques (-0,8 %, après -0,2 %). Les variations de stocks des entreprises ont continué en outre à peser négativement sur la croissance (-0,4 point après -0,2 point). De son côté, le commerce extérieur a apporté une contribution positive à la croissance du PIB e au 4 trimestre 2012 (+0,2 point, après +0,3 point au trimestre précédent), en lien avec la forte contraction des importations (-1,2 % après -0,2 %), et malgré le recul des exportations (-0,6 % après +1,0 %).
Sources : Dares, Insee, Pôle emploi.
(1) Par convention, l’emploi intérimaire est rattaché aux activités de services administratifs et de soutien. Les intérimaires sont ainsi comptabilisés dans le secteur tertiaire quelque soit le secteur dans lequel ils effectuent leur mission.
2011. L’ensemble des branches, en dehors de l’indus-trie agroalimentaire, a participé à la diminution de la production manufacturière, la plus forte depuis leer e 1 trimestre 2009 : -2,3 %, après +0,9 % au 3 trimestre 2012. De son côté, la production de services marchands a stagné (0,0 % après +0,3 %), alors que l’activité dans la construction a reculé (-0,8 %, après e une stagnation au 3 trimestre 2012).
e Au 4 trimestre 2012, selon les estimations d’emploi publiées par l’Insee en partenariat avec la Dares [2], l’emploi salarié dans les secteurs marchands non agri-coles (SMNA) a reculé de 44 600 postes (-0,3 %), après e une baisse semblable de 46 000 postes au 3 trimestre 2012 (graphique 1, tableau 1). Ces chiffres portent la baisse de l’emploi SMNA à 99 500 postes sur un an (-0,6 %).
37
Graphique 3olpmEiRétniieiRma
6
-24
-43
Le recul de l’emploi SMNA s’est manifesté dans l’en-semble des principaux secteurs (graphique 3). Les destructions d’emploi se sont poursuivies pour le septième trimestre consécutif dans le secteur de l’indus-e trie, à hauteur de -9 400 postes (-0,3 %) au 4 trimestre e 2012 (après -6 200 au 3 trimestre), tandis que le recul était de 7 000 (- 0,5 %) dans le secteur de la construc-e tion (après -4 100 au 3 trimestre). Dans le secteur tertiaire marchand, la dégradation de l’emploi intéri-maire(1)s’est poursuivie mais à un rythme sensible-ment moins élevé qu’auparavant (-9 300, soit -1,8 %, e après -29 100 au 3 trimestre 2012) ; les destructions d’emploi hors intérim se sont à l’inverse accentuées (-18 900 postes, soit -0,2 %, après -6 500), si bien que
L’intérim est inclus dans le tertiaire marchand et non pas ventilé par secteurs utilisateurs. Sources : Dares, Insee.
14 -23 -46 -5 -9 3 -6 16 -8 -3 -20 10 11 12 18 7 6 6 24 -11 -34
0,3 -0,6 -9 -0,2 -7 -0,8 -28 0,6 -9 -3,7 0,2 0,5 -5 -19,6 7 0,8 0,3 -0,2
T4
2012 T2 T3
2011 T2 T3 T4 T1 vaRiationstRimestRielles
20
0
60
40
80
-1,7 1,1
-28 -3 -6 -19 -10 7 -33 4 -21
2 -4 -1 7 -23 8 9 5 10
37 -1 -4 42 4 5 -14 1 42
En milliers, CVS
T1
2012 T4 NiVeau
Tableau 1latotDellaRaéidmelpiossuRRcmasesteecmeliolpdnahàs
Industrie
Construction
80
100
60
15 961 3 238 1 421 11 301 508 10 301 201 1 955 26 262
44 3 -1 42 7 4 -12 6 48
SecteuRspRincipalementmaRchandsonan................ciRgelo................................. Dont : industrie ............................................  construction .......................................  tertiaire...............................................  Dont intérim ................................. AutRes(1).....................................................Dont : non-marchand aidé (2) .......................  non-marchand privé (3) ...................... Emploitotal.................................................Dont : emploi salarié des secteurs  concurrentiels .....................................
40
140 2000 2001
120
2
400 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Source : Dares, Insee, exploitation des fichiers Pôle emploi des déclarations mensuelles des agences intérim.
120
20
100
-45 -6 -4 -36 -29 13 -23 3 -32
-0,9 -1,0 -0,5 -10,7
Fort recul de l’emploi salarié dans les secteurs marchands e non agricoles au 4 trimestre 2012
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
17 916
50
Graphique 2salploiEmdnsgaRpRaRaéi secteuRs d’actiVité Variation trimestrielle (en milliers) 140
Tertiaire (avec intérim)
425
550
525
475
500
450
En milliers, CVS 700
575
675
625
650
600
2011 T4 2012 T4 CRoissance T/(T-4)(*) en %
-17
20
e e e (*) Glissement annuel au dernier trimestre connu de l’année (pour le 4 trimestre 2012, variation entre le 4 trimestre 2011 et le 4 trimestre 2012). (1) Salariés de l’agriculture, salariés et emplois non aidés de l’administration, de l’éducation, de la santé et de l’action sociale, emplois aidés des secteurs principalement non marchands, non salariés de tous les secteurs. (2) Contrat unique d’insertion (CUI), contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE) et contrats d’avenir (CA). (3) Emploi salarié dans les entreprises et les associations privées des secteurs principalement non marchands (OQ : administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale ; hors emploi public).
-37
0,4
-0,4
0,4 0,3 0,2 0,0 0,0
0,5 0,6 0,7 0,5 0,5
1,0 1,0 0,8 1,1 1,1
SHBOE
SMB
Glissement annuel
2004 2005 2006
3
hausse de 0,1 %, après une augmentation de 0,4 % au trimestre précédent (graphique 4).
7,0 2000 2001 2002
2003
Glissement trimestriel annualisé
T1
(4) On mesure la variation en valeur réelle des salaires en déflatant les salaires nominaux par l’indice des prix à la consommation hors tabac des ménages (« salaires en euros constants » ou « salaires réels »). Les salaires de base étant évalués au dernier mois du trimestre, on compare leur glissement annuel avec l’indice national des prix à la consommation hors tabac du même mois (IPCht) en glissement annuel (ici, l’IPCht de décembre 2012 est rapporté à l’IPCht de décembre 2011).
T4
2011 T4 2012 T4 CRoissance T/(T-4)(*)en % 2,3 2,1 2,3 2,1 2,5 1,9 2,4 1,2 2,5 1,2
2009 2010 2011 2012
e e e (*) Glissement annuel au dernier trimestre connu de l’année (pour le 4 trimestre 2012, variation entre le 4 trimestre 2011 et le 4 trimestre 2012). (1) Données brutes, fin de trimestre, établissement des entreprises de plus de 10 salariés du secteur principalement marchand non agricole. (2) Données CVS, moyenne trimestrielle, secteur principalement marchand non agricole. (3) Glissement trimestriel de l’indice des prix à la consommation hors tabac pour l’ensemble des ménages (mesuré sur le dernier mois du trimestre, données brutes). er (4) Glissement trimestriel de l’indice des prix à la consommation hors tabac pour les ménages appartenant au 1 quintile de la distribution des niveaux de vie (mesuré sur le dernier mois du trimestre, données brutes).
0,2 0,2 0,5 0,2 0,3
Salaire horaire de base ouvrier et employé (SHBOE) (1) .... Salaire mensuel de base (SMB) (1) ................................... Salaire moyen par tête (SMPT) (2) .................................... Prix à la consommation (3) .............................................. er Prix à la consommation du 1 quintile de niveau de vie (4)
e Au 4 trimestre 2012, le salaire moyen par tête (SMPT) dans le secteur marchand non agricole, qui intègre notamment des éléments de primes et de structure de la main-d’œuvre, a augmenté de 0,5 % après +0,6 % e au trimestre précédent. Entre le 4 trimestre 2011 et e le 4 trimestre 2012, le SMPT a progressé de 1,9 %
e Au 4 trimestre 2012, le salaire horaire de base des ouvriers et des employés(3)et le salaire (SHBOE) mensuel de base (SMB) en euros courants ont tous deux progressé de 0,2 % en données brutes, après respectivement +0,5 % et +0,4 % au trimestre précé-dent [4]. Leur hausse annuelle, entre décembre 2011 et décembre 2012, s’est établie à +2,1 % pour chacun d’eux (tableau 2 et graphique 5), après +2,3 % entre décembre 2010 et décembre 2011.
(3) Depuis février 2013, conformément au décret n° 2013-123 du 7 février 2013 relatif aux modalités de revalorisation du salaire minimum de croissance, le Smic est désormais revalorisé sur la base de la moitié du gain de pouvoir d’achat du SHBOE, et non plus du SHBO (qui s’appuie sur les seuls ouvriers). Pour cette revalorisation, la mesure du pouvoir d’achat du SHBOE prendra en compte l’indice mensuel des prix à la consommation hors tabac des ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie et non plus l’indice mensuel des prix à la consommation hors tabac des ménages urbains dont le chef est employé ou ouvrier. À partir de mars 2013, le SHBOE remplace le SHBO dans les publications de la Dares. L’information sur le SHBO continuera à être disponible sur le site internet de la Dares.
0,0
Ainsi, on estime que l’emploi total a poursuivi son recul e au 4 trimestre 2012 avec -32 000 postes après -34 000 au trimestre précédent. Sur un an, entre décembre 2011 et décembre 2012, l’emploi se serait ainsi replié de 53 000 (-0,2 %), après avoir augmenté de 80 000 (+0,3 %) entre décembre 2010 et décembre 2011.
Les salaires de base en termes réels e ont stagné au 4 trimestre 2012
(2) La valeur ajoutée du secteur marchand non agricole étant évaluée en moyenne sur le trimestre, on compare son évolution à celle de l’emploi en moyenne trimestrielle.
Sources : Dares, Insee.
0,5 0,4 0,6 0,0 -0,1
Graphique 5SlaiaeRenominasdebasxu et indice des pRix à la consommation
Glissement annuel T/(T4) en % 6,0
5,0
4,0
Prix
3,0
Le glissement annuel des prix est calculé en rapportant le dernier mois du trimestre T au dernier mois du trimestre (T-4), comme dans le tableau 2. Sources : Dares, Insee.
Champ : secteurs principalement marchands non agricoles. Sources : Dares, Insee.
les pertes d’emploi salarié dans l’ensemble du secteur tertiaire n’ont que faiblement ralenti (-28 200 après -35 700 au trimestre précédent).
Tableau 2,eoyenRemtêtpaRetabeslaiaudssdelasaesiRedVÉtulonoi en ValeuR nominale, et des pRix à la consommation
Graphique 4VitcudoRPtêteitépaR
T/(T4) en %; T/(T1)x4 en % 6,0
Le nombre de bénéficiaires de contrats aidés dans le secteur non marchand (administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale) a de e nouveau reculé au 4 trimestre (-5 000 bénéficiaires au e e 4 trimestre 2012 après -23 000 au 3 trimestre 2012). En parallèle, les secteurs non marchands ont conti-nué de créer des emplois de droit privé, contribuant e significativement à l’emploi total : +7 400 postes au 4 trimestre 2012, après +2 600 au trimestre précédent.
2007 2008 2009 2010 2011 2012
0,4 0,3 0,8 0,8 0,8
2011 2012 T2 T3 T4 T1 T2 T3 vaRiationstRimestRielles(en%)
0,5 0,5 0,4 0,1 0,1
0,9 0,9 0,5 0,9 0,9
2,0
Par ailleurs, les prix à la consommation hors tabac (données brutes) ont également progressé de 0,2 % au e 4 trimestre 2012, après être restés stables au trimestre précédent. Une fois tenue compte de l’inflation, le SHBOE et le SMB en euros constants(4)ont ainsi stagné e au 4 trimestre après une progression de 0,5 % et 0,4 % e au 3 trimestre 2012. En outre, entre décembre 2011 et décembre 2012, les prix à la consommation hors tabac se sont accrus de 1,2 %. Par conséquent, le SHBOE et le SMB en termes réels ont augmenté de 0,9 % en glisse-ment sur l’année 2012, après une quasi-stagnation en 2011 (-0,1 % chacun).
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
1,0
0,0
1,0
5,0
3,0
2,0
1,0
4,0
6,0
5,0
e Au 4 trimestre 2012, la productivité dans le secteur marchand non agricole a reculé de 0,1 %, le recul de l’activité (-0,4 %) s’étant accompagné d’une baisse moins importante de l’emploi salarié (-0,3 %)(2). En glissement annuel, la productivité par tête est en
3,0
1,0
4,0
2,0
Graphique 6udhéRclaiaVtRTesnssnoieamRul
Ratio : offres d’emploi enregistrées sur demandes d’emploi enregistrées (CVS) 1,0
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
Industrie
Tertiaire
Construction
0,3 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Les intitulés recouvrent des familles professionnelles et non des secteurs d’activité. Sources : Dares, Pôle emploi.
Graphique 7hcegamôuaenessduBITTadux
En % de la population active de 15 ans ou plus, en moyenne trimestrielle 11,0
10,5
10,0
9,5
9,0
8,5
8,0
7,5
France entière
France métropolitaine
7,0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Estimation à +/- 0,4 point près du taux de chômage, +/-0,3 point à partir due 3 trimestre 2010 ; estimation à +/-0,3 point de l’évolution du taux de chômage d’un trimestre à l’autre. Champ : population active de 15 ans ou plus. Source : Insee, enquête Emploi.
Graphique 8magechôxdeTauRpaxeseudTIBuasnes
En % 11,0
10,5
10,0
9,5
9,0
8,5
8,0
7,5
7,0
6,5
Femmes
Hommes
6,0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Champ : population active de 15 ans ou plus ; France métropolitaine. Source : Insee, enquête Emploi.
4
après +2,5 % un an auparavant. En termes réels(5), la hausse du SMPT s’est ainsi établie à 0,5 % en glisse-e ment annuel au 4 trimestre 2012, après une hausse de 0,1 % seulement un an auparavant.
e Au 4 trimestre 2012, les indicateurs de tension(6)dans les principaux secteurs sont restés globalement stables, après avoir reculé pendant cinq à sept trimestres consé-cutifs suivant les secteurs. Dans l’industrie, l’indica-teur de tension s’est maintenu en deçà de sa moyenne de longue période. Dans les métiers de la construc-tion et du tertiaire, les tensions, déjà inférieures à leurs moyennes de longue période, sont demeurées à des er niveaux voisins de leurs minimums historiques du 1 trimestre 2009 (graphique 6, [5]).
Le nombre de bénéficiaires d’emplois aidés de nouveau en baisse e au 4 trimestre 2012
e Au 4 trimestre 2012, le nombre de bénéficiaires d’em-plois aidés et de stages de formation a diminué pour le troisième trimestre consécutif (de -13 000 en données corrigées des variations saisonnières après respective-e e ment -18 000 et -5 000 aux 2 et 3 trimestres 2012). Cette baisse est imputable à la fois au secteur marchand et au secteur non marchand, les effectifs de deman-deurs d’emploi en formation étant quasiment stables.
Dans le secteur non marchand, le nombre de béné-e ficiaires d’emplois aidés a diminué, au 4 trimestre 2012, plus modérément qu’au trimestre précédent : e e -5 000 après -23 000 au 3 trimestre. Au 4 trimestre 2012, les embauches en CUI-CAE se sont contractées (29 000 entrées mensuelles en moyenne après 36 000 e au 3 trimestre 2012) et sont restées inférieures aux sorties, bien que celles-ci aient également diminué (31 000 sorties mensuelles en moyenne après 44 000 le trimestre précédent). Parallèlement, les emplois d’ave-nir, contrats destinés aux jeunes sans emploi peu ou pas er qualifiés, sont entrés en vigueur le 1 novembre 2012. Plus de 1 000 jeunes ont ainsi débuté un emploi d’ave-nir non marchand en novembre ou décembre 2012. Fin décembre 2012, 201 000 salariés bénéficiaient d’un contrat aidé dans le secteur non marchand, presque exclusivement d’un CUI-CAE ; une dizaine de salariés bénéficiaient toujours d’un CAV fin 2012 tandis qu’il n’y a plus de bénéficiaires de CAE depuis fin 2011.
Dans le secteur marchand, le nombre de salariés en e emploi aidé au 4 trimestre 2012 a reculé pour le e quatrième trimestre consécutif (-9 000 au 4 trimestre e après -4 000 au 3 trimestre). Comme chaque année, les entrées en apprentissage et en contrat de profes-e sionnalisation ont fortement progressé au 4 trimestre par rapport au trimestre précédent (211 000 après e 132 000 au 3 trimestre). Au-delà de leur caractère saisonnier, les entrées en apprentissage ont toutefois été inférieures à celles enregistrées à la même période e en 2011 (141 000 entrées au 4 trimestre 2012 contre e 155 000 au 4 trimestre 2011), alors que la situation e inverse avait été observée au 3 trimestre 2012, du fait d’enregistrements plus précoces des nouveaux contrats d’apprentissage. Les sorties étant légèrement plus nombreuses que les entrées, le nombre d’apprentis a e ainsi baissé de 9 000 au 4 trimestre 2012 pour s’établir fin décembre 2012 à 418 000 en données corrigées des variations saisonnières (433 000 en données brutes). Les entrées en contrat de professionnalisation ont
(5) Le SMPT étant évalué en moyenne sur le trimestre, on compare son évolution à la variation de l’IPCht entre le 4e trimestre 2011 et le 4e trimestre 2012, en moyenne trimestrielle, soit +1,4 % sur un an (+2,4 % entre le 4e trimestre 2010 et le 4e trimestre 2011).
(6) L’indicateur de tension rapporte les flux d’offres d’emploi collectées par Pôle emploi sur le trimestre aux flux de demandes enregistrées sur la même période
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