La chute de la maison blanche, un film d  Antoine Fuqua, dossier de presse
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La chute de la maison blanche, un film d' Antoine Fuqua, dossier de presse

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Publié le 14 mars 2013
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Langue Français

Extrait

 
 
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 La Chute de la Maison Blanche
 
DOSSIER DE PRESSE
   
 
SND  Présente  Un film deAntoine Fuqua    LA CHUTE DE LA MAISON BLANCHE (Olympus Has Fallen)   avec   GERARD BUTLER AARON ECKART MORGAN FREEMAN   Durée: 1H51     Sortie: Le 20 MARS 2013
     Distribution: presse Relations: SND Sophie Saleyron 89, Av Charles de Gaulle 30, rue Lacépède 92575 Neuilly /Seine cedex       75005 Paris Tel : 01 41 92 66 66 Tel : 01 47 07 76 73     
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 SYNOPSIS  Mike Banning, ancien garde du corps du président des États-Unis, s’occupe désormais des basses besognes des services secrets. Lorsqu’un commando nord-coréen lance une attaque sur la Maison Blanche, prenant en otage le président américain et son fils, il se retrouve seul à pouvoir leur venir en aide. Deux ans après avoir été tenu responsable de la mort accidentelle de la Première Dame, il va pouvoir faire preuve de sa loyauté et de sa bravoure.   NOTES DE PRODUCTION   LA CHUTE DE LA MAISON BLANCHE est un film d'action audacieux qui met en scène un espion sur la touche, un agent dormant qui vit reclus depuis des années, un ex-représentant du gouvernement coupable de haute trahison et un groupe de guérilleros. Le réalisateur Antoine Fuqua a été surpris à la première lecture du scénario, puis il a été rapidement convaincu qu’il tenait là le sujet de son nouveau film. “Lorsqu’Avi Lerner, le producteur exécutif, m’a apporté le scénario, j’ai su immédiatement que j’avais entre les mains une histoire à fort potentiel”, confie Antoine Fuqua. Le réalisateur est connu pour son approche musclée et réaliste d’histoires qui se déroulent dans des milieux urbains comme TRAINING DAY, qui a valu à Denzel Washington un Oscar du Meilleur Acteur. Il reprend : “Le titre du film m’a fait penser à l’Empire romain et à la mythologie. Le Mont Olympe est la demeure traditionnelle des dieux grecs et romains. C’est un symbole de pouvoir absolu. Dans notre film, la Maison Blanche s’écroule d’une manière hallucinante. Cela résonne très fort en moi. L’empire romain d’hier, ce sont les États-Unis d’aujourd’hui et ses monuments les plus prestigieux s’effondrent”.  Puis, Antoine Fuqua a appris que Gerard Butler allait produire le film et interpréter l’un des rôles phares du scénario. Il a ainsi sauté sur l’occasion, qu’il attendait depuis des années, de travailler avec cet acteur.  En tant que producteur, Gerard Butler était tout aussi impatient de travailler avec Antoine Fuqua sur ce projet. “Lorsque nous avons reçu ce scénario, j’ai immédiatement pensé à Antoine”, affirme-t-il. “De tous les grands réalisateurs d’aujourd’hui, je me suis dit qu’il allait faire un carton. J’adore ses films. De TRAINING DAY, qui est à mon avis un des meilleurs films que j'aie jamais vus, aux LARMES DU SOLEIL et à L’ÉLITE DE BROOKLYN. Il maîtrise l’action et le réalisme comme personne Gérard Butler incarne Mike Banning, agent des Services secrets, qui est le dernier survivant après la prise de contrôle de la Maison Blanche par un commando nord-coréen.
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 Pris au piège dans le bâtiment détruit et sans renfort, Banning entraîne les terroristes dans un invraisemblable jeu du chat et de la souris aux enjeux considérables.  “Lorsque j’étais môme, les méchants, c’était toujours les Russes”, remarque Gerard Butler. “Pour une histoire contemporaine, l’hypothèse coréenne est terrifiante. Après ce qui est arrivé à l’Ambassade des États-Unis en Lybie, nous pouvons constater à quel point nous sommes vraiment vulnérables à tout moment. La perspective des Nord-Coréens qui pénètrent dans la Maison Blanche était tout à fait captivantele postulat audacieux du scénario : “”. Antoine Fuqua a aimé La Maison Blanche a été attaquée et le Président pris en otage. Je me suis seulement demandé : comment cela pourrait-il réellement arriver ?” Il a effectué quelques recherches préliminaires sur les principaux axes du scénario : il a été stupéfait de constater qu’en effet, pour une petite milice, bien armée et bien entrainée, il était possible de prendre d'assaut la Maison Blanche par surprise et de causer de graves dommages en peu de temps. Convaincu qu’il tenait une histoire à la fois fascinante et crédible, le cinéaste a entamé des recherches approfondies sur la Maison Blanche et les Services secrets pour être sûr de l’authenticité de l’histoire.  “C’est une histoire forte, et il fallait donc vraiment l’ancrer dans la réalité concrète”, indique Gerard Butler. “Sinon, cela n’aurait été qu’un mélodrame. Nous savions qu’en visant juste, le public serait soufflé et se laisserait embarquer avec les personnages. Mais pour y parvenir, il fallait que chaque moment soit justifié et réaliste”.  Antoine Fuqua a fait appel à une équipe de consultants comprenant d’anciens agents des Services secrets, du FBI, et de la CIA, ainsi qu'à des policiers.Nous avons sollicité Joe Bannon, des Services secrets, ainsi que Ricky Bryant Jones et Daryl Connerton, qui ont tous deux travaillé à la Maison Blanche, afin de déterminer les parties du scénario qui fonctionnaient et celles qu’il fallait retravailler.”  Ricky Bryant Jones, expert en techniques antiterroristes, a certifié à Antoine Fuqua que l'hypothèse d’une attaque directe de la résidence présidentielle est tout à fait prise au sérieux. Et si la Maison Blanche était occupée, seule une personne qui connaît le  bâtiment de fond en comble serait à même d'éliminer la menace”, indique-t-il. pourrait être infiltré et reprendre le contrôle desQuelqu’un comme Mike Banning lieux. S’il trouvait également un moyen de communication avec l’extérieur, il pourrait aider le gouvernement à réagir. Tout cela m’a paru très, très crédible Grâce à ses consultants, Antoine Fuqua a appris qu’un groupe militaire d’intervention d’urgence mettrait 15 minutes au moins pour rejoindre la Maison Blanche et fournir du renfort aux agents déjà sur place. Cela accrédite encore plus la thèse d’un siège de la Maison Blanche. “Lorsqu’on regarde la topographie de  Washington, il n’y a pas de route directe pour la Maison Blanche”, indique le réalisateur. “N’importe quelle force armée mettrait du temps pour arriver par la route. Par voie aérienne, cela serait plus rapide, mais une stratégie bien pensée occasionnerait quand même de graves dommages. Malgré le système de sécurité qui existe sur place, il est tout à fait concevable que quelqu’un puisse causer de
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sérieux dégâts. Si vous arrivez jusqu’à l’enceinte avec un sac à dos, comment peut-on savoir ce qu’il y a à l’intérieur ? Si vous parvenez à pénétrer notre espace aérien avec l’intention de mourir, quelle serait votre première cible ?”  En partant de ce délai de 15 minutes, les consultants ont participé à l’élaboration d’un plan d’attaque fictif, en ayant recours à un minimum de combattants nécessaires pour prendre la Maison Blanche, ainsi qu'à l’armement le plus efficace. “Nous avons pensé aux plus petits détails”, confie Gerard Butler. “Rien n’est laissé au hasard. C’est tout le génie de ce plan car ce n’est pas juste de l’action. Souvenez-vous du 11 Septembre – c'était aussi simple que ça : quelques types qui se trimballaient avec un cutter dans un avion. C’est ce réalisme et cette efficacité qui m'ont captivé”.  En utilisant des soldats de plomb, l’équipe a élaboré une carte méticuleusement détaillée. Antoine Fuqua a imaginé que le commando nord-coréen livrait l'assaut dans le but de retourner l’opulence des États-Unis contre les Américains eux-mêmes. “Le fait qu’un ennemi détruise le principal symbole des États-Unis avec nos propres armes est choquant”, affirme-t-il. “Nous avons réfléchi à ce qui pourrait réellement arriver si des terroristes mettaient la main sur certaines armes, s’ils faisaient diversion, s’ils disposaient d’une taupe. Les Nord-Coréens emploient nos propres machines, nos armes à feu et tout notre matériel de façon dévastatrice. Nous nous sommes servis aussi bien d’objets ordinaires, comme des camions poubelles, que d’armes sophistiquées. Tout cela peut être utilisé de manière détournée par un terroriste”.  “Nous avons pensé qu’il était assez facile de se procurer un camion poubelle et que cela constituerait un solide bunker. Le film commence donc par-là”, indique Ricky Bryant Jones. “Nous avons situé l’action le 5 juillet [lendemain de la fête nationale, NdT], les camions apparaissent donc en train de nettoyer après les festivités de la veille. Antoine a adopté cette proposition et y a ajouté sa propre touche cinématographique Les membres du commando n’hésitent pas à exploiter les libertés les plus fondamentales des États-Unis pour parvenir à leurs fins, explique Antoine Fuqua. Certains d’entre eux se font passer pour des touristes et se déplacent en toute impunité. L’idée que des gens se servent de nos libertés comme d’une arme est fondée. Un jour, quelqu’un a laissé un sac à dos bourré d’explosifs à Times Square et l’attentat a été déjoué seulement parce qu’un marchand ambulant a trébuché dessus. Qu’est-ce qui nous fait croire que cela ne pourrait pas arriver à la Maison Blanche ? Un terroriste qui a l’intention de mourir pour sa cause pourrait occasionner de graves pertes avant d’être neutralisé
 La scène de l’attaque se déroule en temps réel : les terroristes prennent le contrôle de la Maison Blanche en 13 minutes. “C’est redoutable parce que c’est totalement ancré dans la réalité”, reprend le cinéaste. “Nous avons fait beaucoup de recherches pour que cela paraisse vrai. Nous avons énormément discuté du genre d’armes qui seraient les plus efficaces et nous avons choisi des calibres 50. Le Lockheed Hercule C-130 est avion redoutable. Vous pouvez constater sur Youtube
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ce dont il est capable. Il ravage tout sur son passage. Si vous savez piloter et que vous êtes prêt à mourir, vous pouvez tout dévaster avant d’être abattu “Les scénaristes étaient présents et nous avons déroulé la scène image par image”, poursuit-il.Ils avaient déjà minutieusement réfléchi à ce qui se passerait à l’intérieur du bâtiment. Nous avons imaginé ce qui aurait lieu également sur la pelouse extérieure et dans la rue. D’une certaine manière, tout ce qui se passe pendant l’attaque pourrait arriver Voir cette scène à l’écran était effrayant, confie Ricky Bryant Jones. “Observer des terroristes pénétrer dans la Maison Blanche m’a donné la chair de poule",dit-il. "La scène est étonnamment réaliste, du coup cela paraît surréaliste et cela donne matière à réfléchir. J’ai été vraiment soufflé. C’est l’endroit le plus sûr du monde, protégé par des soldats d'élite et par les Services secrets. C’est stupéfiant de le voir tomber aux mains de l'ennemi lors d'un assaut”.  Une fois que le commando a atteint son objectif, il va s’installer dans le Centre opérationnel d’urgence présidentiel (Presidential Emergency Operations Center ou PEOC). C’est le bunker situé sous la Maison Blanche dans lequel est évacué le Président en cas d’urgence. Antoine Fuqua a également effectué beaucoup de recherches sur cette partie de l'histoire. “C’est là que Dick Cheney et d’autres hauts fonctionnaires ont été emmenés lors des attentats du 11 septembre”, explique-t-il. pour reproduire tous les détails à l’identique, yNous avons fait de notre mieux compris les portes du PEOC qui sont vraiment rouges. J’ai essayé de montrer à l’écran les informations que j’ai récoltées sur l’intérieur de cette pièce”.  Au moment des préparatifs de LA CHUTE DE LA MAISON BLANCHE, Antoine Fuqua en savait peu sur le fonctionnement interne et la culture des Services secrets. Faire ce film lui a ouvert les yeux sur le dévouement dont les agents doivent faire preuve dans leur travail ainsi que sur les sacrifices qu’ils consentent.  “Je n’imaginais pas leur importance”, avoue-t-il. “Les Services secrets ont un programme d’entrainement complètement indépendant de l’armée, du FBI et de la CIA. Contrairement aux militaires, qui sont entrainés pour attaquer, ils sont dans une logique préventive,s’assurant que rien ne vienne perturber le bon déroulement de la journée. Ils sont sur le terrain les premiers pour vérifier qu’il n’y a aucun danger. Ils travaillent avec les commissariats locaux. Ils contrôlent l’agenda du Président en quelque sorte. En ce sens, ils sont vraiment uniques Leur profil de poste implique également qu’ils sont d’accord de prendre une balle dans le corps à la place du Président. “Pensez-y une seconde”, souligne Antoine Fuqua. “Votre boulot est d’empêcher que le Président et sa famille soient blessés. Vous devez vous précipiter pour prendre le coup de feu à leur place si nécessaire. Je n’en connais pas beaucoup qui se porteraient volontaires pour ça. Je les admire énormément. Ils mettent constamment leur vie en danger et lorsque j’ai appris en quoi consistait leur métier, j’ai voulu leur rendre hommage avec ce film.”  Étrange coïncidence, le réalisateur a personnellement rencontré les Services secrets pour la première fois en faisant le film. “Ma femme m’a appelé en plein tournage pour me dire que les Services secrets étaient à la maison”, se souvient-il. J’ai flippé, j’ai pensé que c’était en rapport avec le film. En fait, ce jour-là, il y avait
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quelqu'un d'important dans mon quartier. Apparemment, de chez moi, il y a un très bon point de vue sur la maison où s’était rendue cette personne, et ils voulaient donc utiliser ma maison pour l'observer. Je ne sais toujours pas qui était dans cette maison, mais c’est assez amusant que le jour où je tourne la prise de la Maison Blanche, les Service Secrets se pointent à ma porte Après une récente projection-test en Arizona, plusieurs personnes présentes dans le public ont confié à Antoine Fuqua que le film les avait remplies de fierté. Plusieurs personnes m’ont dit que le film leur a inspiré un sentiment patriotique et qu’il leur a donné envie de se battre pour leur pays”, souligne le réalisateur. “C’est réjouissant. Ce n’est pas un film chauvin mais c’est une histoire américaine, et c’était donc une bonne surprise pour moi Il y a quelques années à peine, le scénario de ce film aurait peut-être paru impossible, ajoute le réalisateur. “Mais depuis les événements du 11 septembre, nous regardons le monde différemment. Le film est très distrayant, mais cette histoire sert aussi d’avertissement. Si nous baissons la garde, tout peut arriver  CHOISIR SON CAMP   Gerard Butler, acteur et producteur de LA CHUTE DE LA MAISON BLANCHE, apprécie d'avoir eu pour partenaires plusieurs comédiens parmi les plus estimés et les plus demandés d’Hollywood.  “Nous avons un bon scénario et un formidable réalisateur, qui ont attiré de grands acteurs”, remarque-t-il. “Les gens avaient vraiment envie de travailler avec Antoine, alors Aaron Eckhart s'est embarqué dans l’aventure, puis Melissa Leo, Morgan Freeman et Angela Bassett. Et ça ne s’arrête pas là. Ashley Judd, Dylan McDermott, Robert Forster, Cole Hauser et Rick Yune font partie de la distribution. Cela s’est très vite accéléré lorsque les gens ont vu qui nous avions. Et d’un coup, nous avons réuni cet incroyable casting Mike Banning, le personnage incarné par Gerard Butler, dirigeait la cellule de sécurité du Président. “C’est un homme, un vrai”, précise Antoine Fuqua."À une certaine époque, il était très proche du Président. Comme les agents des Services secrets avec qui j’ai discuté, il est extrêmement loyal. Et puis un drame est arrivé à la Première Dame Le Président et sa femme sont dans une voiture qui bascule du haut d’un pont et coule. Banning suit la procédure et sauve le Président, alors même que celui-ci lui ordonne de sauver sa femme. La Première Dame reste donc dans la voiture et Banning est mis sur la touche après la tragédie. Mike ne parvient pas à sauver la femme du Président”, indique Gerard Butler. Après cet épisode, il est muté au département du Trésor. C’est une voie de garage, particulièrement pour un type comme Mike, qui a aussi fait partie des Forces Spéciales. Il s’efforce de trouver une sorte de rédemption. Il a également de sérieux problèmes avec sa femme car il n’était déjà pas un homme facile mais désormais, il est totalement assombri
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 peu près' pour les Services secrets 'àIl n’y a pas d'”, explique Antoine    Fuqua. “C’est 100% de réussite ou 100% d’échec. Et dans ce cas, c’est un échec total même s’il sauve le Président. Mike est un héros en disgrâce et il veut reconquérir son rang. Il veut retrouver son équipe et la réintégrer Au fur et à mesure des événements, la vie du Président est à nouveau entre ses mains – mais pas de la façon qu’il aurait espérée. “Parfois, la vie vous pousse dans ce que vous croyez vouloir, mais pas toujours de la manière dont vous l’attendiez. Banning traverse l’enfer pour conquérir sa place auprès du Président. À l’image de Jonas, il doit passer par le ventre de la baleine et en sortir vivant et plus fort. C’est le voyage initiatique typique du héros selon Joseph Campbell1 C’est un rôle exigeant, mais Antoine Fuqua savait que Gerard Butler serait à la hauteur. “la présence nécessaire et la carrure pour endosser ce rôleGerry a ”, indique Antoine Fuqua. “Il est passionné et totalement impliqué dans ce qu'il fait. Il n’a pas dormi pendant le tournage. Il appelait à 3 heures du matin pour discuter des scènes du lendemain. Il voulait absolument trouver le ton juste et c'est ce que j'ai apprécié" .  Tandis que le Président et le Vice-président des États-Unis sont détenus par les terroristes, le pouvoir incombe au Président de la Chambre des Représentants, Allan Trumbull, interprété par Morgan Freeman.  “Morgan est magnifique, quels que soient ses rôles”, raconte Antoine Fuqua. “Il fait partie de nos plus grands acteurs. Lorsqu’il a accepté de faire le film, cela a immédiatement valorisé le projet. Il a cette faculté particulière d’insuffler une grande puissance à un personnage en lui laissant toujours une part de douceur. Si le pays était attaqué, je voudrais que ce soit quelqu’un comme Morgan Freeman qui prenne les rênes. C’est un fantastique acteur et cela a été un privilège de travailler avec luiMorgan Freeman, qui a remporté un Oscar (du meilleur acteur dans un second rôle) pour son interprétation dans MILLION DOLLAR BABY, a campé les rôles les plus variés. Il s'est illustré aussi bien dans des superproductions, comme la trilogie DARK KNIGHT, que dans des films policiers réalistes comme GONE BABY GONE. “C’est un film d’action très stimulant, ce qui est toujours agréable à faire”,dit  l’acteur. “L’idée de vivre des sensations fortes à travers mon personnage m’a décidé. Dans la vraie vie, peu de gens deviennent des héros. On ne cogne personne et on ne tue pas les sales types. Mais dans ce genre de film, soit vous êtes du côté des gentils, soit du côté des méchants”.  Morgan Freeman avoue avoir trouvé l’histoire très vraisemblable."Si un commando nord-coréen s'en prenait à nous, comment pourrions-nous le savoir ?” , remarque-t-il. “Vous pouvez facilement croire à cette partie de l’histoire. Vous ne pouvez pas distinguer les Nord-Coréens des Sud-Coréens, qui sont nos alliés
                                                                  !"!  #  $# !! "! %  %! %  $#!   %  !#! & '      ! % $& ()*+, - .!/!%! -00&.!/!%!&#0.!/!01& 
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 Au début, Antoine Fuqua hésitait à donner des consignes à l’acteur. “Qu'est-ce qu'un réalisateur peut dire à Morgan Freeman ?”, demande-t-il.Il lui dit : Action ! Et il le laisse faire. Mais il voulait aussi être dirigé et lorsque Morgan Freeman vous regarde en disant 'qu’en penses-tu ?', il vaut mieux avoir quelque chose d’intelligent à lui répondre”.  Morgan Freeman ne tarit pas d’éloge sur le réalisateur, qui savait ce qu'il voulait, tout en restant ouvert aux propositions des acteurs. “Antoine était dans le partage, et c’était super. De nombreux réalisateurs ne font pas beaucoup attention aux acteurs, mais lui est tout ouïe. Quoi que je dise, il répondait vite. Et il est rapide, ce que j’adore, tout en restant facile à vivre. Il sait ce qu’il veut et lorsqu’il l’obtient, il passe à autre chose Pour le rôle du Président Benjamin Asher, Antoine Fuqua a sollicité Aaron Eckhart, avec qui il voulait également travailler depuis longtemps. Outre le personnage pivot d’Harvey Dent qu’il interprète dans THE DARK KNIGHT, LE CHEVALIER NOIR, l’acteur affiche à son palmarès un thriller d’espionnage intitulé THE EXPATRIATE et le film d’aventures picaresque de Hunter S. Thompson, RHUM EXPRESS, où il donne la réplique à Johnny Depp. Aaron dégage une énergie extraordinaire”, indique le réalisateur. “C’est un passionné lui aussi, un acteur qui se donne à fond et qui se glisse totalement dans la peau de son personnage. Il s’immerge totalement dans l'histoire. Je voulais quelqu’un qui puisse incarner un président jeune, moderne, et j’ai vite compris que ce serait Aaron. Il a une allure de président et sa fossette lui va très bien”.  Aaron Eckhart avoue qu’il ne s’attendait pas à ce qu’on lui demande d’interpréter le rôle de l’homme le plus puissant du monde. “Mais puisque c’était moi, j’ai cherché à faire de lui un personnage héroïque", dit-il. "Asher est un dur, même si dans ce film il est méchamment amoché. J’aime les films d’action, et celui-ci, c’est de l’action pure, intense, à fond la caisse et j’ai adoré en faire partie”.  Le personnage d’Aaron Eckhart est menotté à une balustrade pendant une bonne partie du film, ce qui a constitué l’aspect le plus difficile de son travail. “Être immobilisé tout en rester concentré sur son rôle était un défi”, explique-t-il." J'ai été sacrément malmené. C’était important pour moi de garder l’intégrité et la force de la fonction en attendant que le personnage incarné par Gerry résolve la situation”.  Selon Aaron Eckhart, Gerard Butler a imposé un haut niveau d'exigence à tous ses partenaires. “Gerry était totalement impliqué dans ce film”, indique Aaron Eckhart. “En tant que producteur, et acteur principal, il est bien sûr très concerné par le succès du film. Tous les jours, il était là à 100% et c’était formidable de travailler face à lui.”  Antoine Fuqua était aussi une source d’inspiration quotidienne pour l’acteur. Antoine amène sa force, ses connaissances et une immense expérience”, ajoute Aaron Eckhart. “Il est très calme, il sait exactement ce qu’il veut, ce qui est reposant pour un acteur. Il vous permet systématiquement de tenter des choses et de les améliorer. Il travaille différemment avec chaque acteur car il veut tirer le meilleur de chacun d’entre nous”.
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 Pour Aaron Eckhart, c’est la détermination inébranlable d’Antoine Fuqua à coller à la réalité qui rend le film crédible. “Nous voyons des terroristes prendre d'assaut la Maison Blanche et nous avons besoin que le public croie à cette hypothèse. Des conseillers et des consultants supers nous ont aidés à rester aussi près que possible de la réalité. Et Antoine sait très bien mettre en scène les films d’action, si bien que je pense que le public va se prendre une vraie claque”.  Le réalisateur a proposé le rôle de Ruth McMillan, la Secrétaire de la Défense du Président Asher, à Melissa Leo, qui a remporté un Oscar (de la Meilleure Actrice dans un second rôle pour FIGHTER). “Je n’aurais jamais pensé que Melissa accepte ce rôle, mais je devais essayer”, affirme-t-il.Lorsque ses proches m’ont dit : ‘elle a beaucoup de respect pour toi et elle aimerait travailler avec toi’, j’ai flippé. Elle fait partie de ces personnes qui encouragent tous les gens sur un plateau à être encore plus exigeants. C’est une actrice douée et sérieuse qui ne laissera jamais tomber un réalisateur”.  L’actrice, plus connue pour des rôles de dures à cuire, s’est dite "abasourdie et déstabilisée" à la première lecture du scénario. “Je savais que c'était intéressant de travailler avec Antoine”, confie Melissa Leo. “Mais franchement, en général, je ne tourne pas ce genre de film d’action. C’est très insolite pour moi et c’est cela qui m’a attirée. C’est un rôle très différent comparé à ceux de mon répertoire habituel. Lorsque j’ai lu le scénario et que j'ai réfléchi à l'intrigue, les complexités subtiles de la vie politique qui y était décrite m’ont paru très intéressantes. Le monde est compliqué. Moi-même, je suis pacifiste, mais incarner la Secrétaire de la Défense m’a incitée à regarder les choses autrement”.  L'interprète de FROZEN RIVER et FIGHTER a également beaucoup appris sur la mise en scène des films d’action. “Un de mes grands plaisirs, quand je joue dans ce type de film, c'est le moment où le réalisateur emporte les rushes en salle de montage pour assembler des séquences plus ou moins longues extraites de différentes prises”, raconte-t-elle.Je ne suis pas habituée à ça. J’ai appris à faire confiance à Antoine au cours du tournage. C’était vraiment agréable de le laisser choisir les prises et les monter comme il voulait”.  Le rôle qu’incarne Melissa Leo est très physique, ce qui est également nouveau pour elle. Elle poursuit : “La mise en scène était complexe et difficile. Je n’arrêtais pas de demander à Antoine de me répéter exactement ce qu’il voulait. Il m’a donné des conseils en or mais je ne retenais toujours pas les gestes du combat. Il m’a soutenue tout le temps. Il m'a épaulée à 120 pour cent”.  Le réalisateur décrit Melissa Leo comme une “actrice très généreuse”, toujours prête à apporter des modifications et à faire une autre prise. “Elle voulait être sûre que j’aurais ce que je voulais une fois dans la salle de montage”, explique-t-il. “Melissa demandait sans cesse des détails supplémentaires, de la coiffure de son personnage à la douleur associée à ses blessures. ‘Comment respire-t-on lorsqu’on a des côtes cassées?’, m’a-t-elle demandé. Son souci du détail a apporté une vraie magie à son personnage”.  Pour le rôle du chef de Banning, le dirigeant des Services secrets, Antoine Fuqua a pris une décision opportune et peu conventionnelle. “Je pensais que ce
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serait génial d’avoir une femme pour ce rôle”, affirme-t-il. “Nous avons des femmes-soldats sur le front aujourd’hui et je me suis dit qu’une femme serait plus intéressante à ce poste. Une femme qui n’a pas fait carrière chez les soldats et qui a dû se montrer aussi dure que les hommes, parfois plus. Angela Bassett est le type de femme que je voulais. Elle a la force et l’intelligence nécessaires pour interpréter un tel personnage”.  Angela Bassett, nommée à l'Oscar pour son interprétation fulgurante de Tina Turner dans TINA, est une amie de longue date de l’épouse d’Antoine Fuqua. Mais le réalisateur et l’actrice n’avaient jamais eu l’occasion de travailler ensemble auparavant. “Nous avons pris contact avec Angela et elle était disponible”, indique Antoine Fuqua. “que réalisateur, j’étais impatient de diriger Angela. MêmeEn tant lorsque la caméra est focalisée sur un autre acteur, elle se donne à 110 pour cent”.  Angela Bassett était très enthousiaste à l’idée d’interpréter le rôle de Lynne Jacobs, la directrice des Services secrets. “Il n’y a jamais eu de femme à la tête des Services secrets dans l’histoire des États-Unis”, précise-t-elle. "À part Antoine, je ne pense pas que quelqu’un d’autre y ait pensé. Le fait que le film montre qu'on est entrés dans un nouveau monde m'a intéressée.Le personnage que j’incarne fait le lien entre le Président de la chambre des Représentants et Banning, tant qu'il est à la Maison Blanche. À ce titre, elle croit en lui et lui fait entièrement confiance, ce qui est montré d’une belle manière dans la première scène qui nous réunit”.  En travaillant avec Antoine Fuqua, Angela Bassett a pu percevoir son vieil ami d’un nouvel œil. “Antoine ne se laisse pas atteindre par la pression”, se souvient-elle. “Il n’a de cesse de tirer le meilleur parti possible du scénario. Il mêle les aspects visuel et émotionnel aux séquences d'action avec talent. Et cela donne des thrillers passionnants et efficaces. C’est l’un des meilleurs pour ça Entre deux prises, Morgan Freeman a révélé à Angela Bassett ses talents musicaux assez peu connus. “Dès qu'on dit 'coupez !', il devient un vrai juke-box", confie l’actrice. “Morgan Freeman a beaucoup chanté et j’en garde de nombreux souvenirs. C’est la première fois que je travaille avec lui. Avoir la chance de le côtoyer, de le regarder dans les yeux, c’était un rêve devenu réalité”.  L'univers dépeint par le film est dangereux et grisant, mais il n’est pas extravagant au point d’être invraisemblable, affirme l’actrice. “C'est un monde qu'on a déjà vu au cinéma, mais on n’était pas allés aussi loin que dans ce film. Lorsque j’ai lu le scénario, je suis tombée de ma chaise. C’était l’occasion de vivre des choses exceptionnelles.Quand de formidables scènes d’action s'inscrivent dans un récit aussi exaltant, votre imagination s’emballe et on finit par y croire.  Dans le rôle de Kang, le chef supposé de la sécurité du Premier Ministre sud-coréen, Rick Yune apporte une détermination à toute épreuve et son excellente maîtrise des arts martiaux qui l’ont fait remarquer dans des films comme MEURS UN AUTRE JOUR, FAST AND FURIOUS et L’HOMME AUX POINGS DE FER. C’était sa première occasion de travailler avec Gerard Butler, ami de longue date. “Tout est intéressant dans ce film”, indique Rick Yune. “Je suis un grand fan du travail d’Antoine depuis UN TUEUR POUR CIBLE. J’ai apprécié aussi TRAINING DAY, LES LARMES DU SOLEIL et LE ROI ARTHUR. Il s'appuie toujours recours sur des
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