La Lusiade de Louis Camoëns
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LA LUSIADE DE LOUIS CAMOËNS POÈME HÉROÏQUE, EN DIX CHANTS, Nouvellement traduit du Portugais, avec Notes & la Vie de l’Auteur. Enrichi de figures à chaque Chant. TOME I et II réunis Chez NYON aîné, Libraire, rue Saint-Jean-de-Beauvais. édition de 1776 ****** Adaptation numérique par Jacques MELET Avril 2016 La Lusiade page 2 Louis Camoëns AVERTISSEMENT de « l’ADAPTATEUR »...........................3 PREAMBULE ..................................................................... 3 LUIS VAZ DE CAMÕES, DIT « LOUIS CAMOËNS », ......9 LE PORTUGAL : GEOGRAPHIE ET HISTOIRE............. 14 AVERTISSEMENT DU LIBRAIRE......................................38 DE CAMOËNS. ................................................................38 DE LA LUSIADE..............................................................42 TOME I.................................................................................45 CHANT PREMIER............................................................... 45 CHANT SECOND.................................................................65 CHANT TROISIÈME ...........................................................85 CHANT QUATRIÈME.........................................................113 CHANT CINQUIÈME ........................................................ 132 TOME II ............................................................................. 155 CHANT SIXIEME ...............................................

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Publié le 15 août 2016
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Extrait

LA LUSIADE DE LOUIS CAMOËNS POÈME HÉROÏQUE,
EN DIX CHANTS,
Nouvellement traduit du Portugais, avec Notes & la Vie de l’Auteur. Enrichi de figures à chaque Chant. TOME I et II réunis
Chez NYON aîné, Libraire, rue Saint-Jean-de-Beauvais. édition de 1776 ****** Adaptation numérique par Jacques MELET Avril 2016
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Louis Camoëns
AVERTISSEMENT de « l’ADAPTATEUR »........................... 3PREAMBULE ..................................................................... 3LUIS VAZ DE CAMÕES, DIT « LOUIS CAMOËNS », ......9LE PORTUGAL : GEOGRAPHIE ET HISTOIRE............. 14AVERTISSEMENT DU LIBRAIRE. .....................................38DE CAMOËNS. ................................................................38DE LA LUSIADE. .............................................................42TOME I................................................................................. 45CHANT PREMIER ............................................................... 45CHANT SECOND................................................................. 65CHANT TROISIÈME ...........................................................85CHANT QUATRIÈME.........................................................113CHANT CINQUIÈME ........................................................ 132TOME II ............................................................................. 155CHANT SIXIEME .............................................................. 155CHANT SEPTIÈME ........................................................... 170CHANT HUITIÈME ........................................................... 185CHANT NEUVIÈME ..........................................................204CHANT DIXIÈME..............................................................220
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AVERTISSEMENT de « l’ADAPTATEUR »
Jacques MELET : informaticien, chef de projet, retraité, je suis passionné par la recherche sur internet de livres anciens et rares, dont il est difficile de trouver des éditions papier (ou numériques) nouvelles, ainsi que par leur « adaptation » à la publication numérique. Je tire satisfaction de pouvoir ainsi les mettre à la disposition du plus grand nombre sous une présentation facile à lire. Mes publications sont consultables à l’adresse suivante (http://www.youscribe.com/melet-jacques/)
PREAMBULE
Il est presqu’impossible d’aborder la littérature Portugaise sans rencontrer des références au poème épiqueLa Lusiade (Os Lusiadas) et à son auteurCamoëns (Luís Vaz de Camões).
La France possède La Chanson de Roland et La Légende des Siècles, l’Italie Le Roland furieux et la Divine Comédie, l’Espagne Don Quichotte, les Romains L’Enéide, les grecs l’Iliade et l’Odyssée, et chacun des autres peuples possèdent certainement aussi de tels textes auxquels se rattache l’âme de ces peuples. La Lusiade, sommet de la littérature portugaise, est, dans le domaine des lettres, à la hauteur de l’exploit historique du Portugal, la découverte et la conquête des pays des épices, thème de ce très grand poème épique. La Lusiadele chef-d’œuvre de la littérature portugaise. est L’œuvre est conçue comme un poème épique à la manière classique, relatant les aventures de Vasco de Gama, qui ouvrit aux Portugais la route des Indes. Mais plus que le personnage de Vasco, les protagonistes de l’œuvre sont tous les navigateurs portugais qui explorèrent la route des épices. Le véritable protagoniste est le peuple portugais, les Lusitaniens, « os Lusiadas », comme l’indique le titre du poème. De fait, il est manifeste que, si Christophe Colomb, en cherchant à atteindre les Indes, a découvert les Amériques au nom des monarques espagnols, ce sont bien les Portugais qui les
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premiers ont développé la navigation « au long cours » dans leur acharnement à explorer et contourner l’Afrique pour atteindre ces Indes mirifiques, ensuite installer des comptoirs dans l’Extrême Orient : la péninsule d’Indochine, l’Indonésie, la Chine.
Si le Portugal n’a pas au final possédé un empire colonial comparable à ceux de l’Angleterre ou de la France, il n’en reste pas moins qu’il est la nation qui a fondé le premier grand empire colonial des « temps modernes ».
Le rattachement en 1580 du Royaume du Portugal au Royaume d’Espagne, puis le développement des empires coloniaux de l’Angleterre, des Pays-Bas et de la France, ont conduit au démembrement de l’empire colonial du Portugal.
Le tableau présenté ci-après, très succinct (et parfaitement arbitraire selon le goût du translateur), fait ressortir cette formidable accélération de l’Histoire au début de la Renaissance, mais surtout pour le Portugal dans sa contribution à l’élargissement du monde connu : il est difficile ne pas ressentir une certaine admiration pour ce pays et ce peuple, pourtant parmi les plus petits de l’Europe dans ces années 1400-1600.
1143 1249 1385 1420 1427 1433 1444 1455 1461 1469 1479 1481 1485 1488 1492 1492 1495
Alphonse Ier Reconquista Jean Ier Henri le navigateur Henri le navigateur Edouard Ier Henri le navigateur Gutenberg Louis XI Laurent de Médicis Ferdinand d’Aragon Jean II L’astrolabe Bartolomeu Dias Christophe Colomb Ferdinand d’Aragon Emmanuel Ier
PortugalPortugalPortugal Portugal Portugal Portugal Portugal France France Italie Espagne Portugal Portugal Portugal Espagne Espagne Portugal
Roi : traité de Zamora Première identité « portugaise » Roi découverte de l’île de Madère découverte des îles des Açores Roi découverte de l’île du Cap-Vert ère impression de la 1 bible Roi dirige la république de Florence Roi (avec Isabelle de Castille) Roi adaptation à la navigation maritime contourne le Cap de Bonne Espérance découverte des Amériques prise Grenade, fin de la Reconquista Roi
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1498 1498 1500 1500 1504 1506 1509 1513 1515 1515 1516 1516 1519 1521 1524 1525 1532 1534 1547 1547 1552 1553 1556 1557 1558 1570 1572 1574 1580
Vasco de Gama Louis XII Petrucci Cabral Alvares Michel Ange Léonard de Vinci Henri VIII Copernic François Ier More Thomas Charles Quint L’Arioste Raphael Jean III Vasco de Gama Camoëns Rabelais Jacques Cartier Henri II Edouard VI Ronsard Marie Ière Camoëns Sébastien Ier Elisabeth Ière Camoëns Camoëns Henri III Antoine Philippe I er
1581 Le Tasse 1589 Henri III 1589 Henri IV 1590 Shakespeare
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Portugal France Italie Portugal Italie Italie Angleterre Allemagne France Angleterre Espagne Italie Italie Portugal Portugal Portugal France France
France Angleterre France Angleterre France France Angleterre Portugal Portugal France Portugal Portugal Italie France France Angleterre
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arrivée aux Indes Roi Invention de l’imprimerie musicale Arrivée au Brésil David : sculpture La Joconde : peinture Roi traité sur le système héliocentrique Roi Utopia : littérature Roi Rolland furieux : littérature Portait de Laurent de Médicis : peinture Roi mort naissance Pantagruel : littérature Arrive à Terre-Neuve et au Québec Roi Roi Les Amours : littérature Reine exil aux Indes Roi Reine retour au Portugal La Lusiade : littérature Roi Prétendant au trône Renversé à la bataille d'Alcántara, Philippe II roi d’Espagne Réunion des royaumes et des colonies Jérusalem délivrée : littérature Assassinat Roi 1ère pièce de théâtre : littérature
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1596 Kepler 1609 Galilée 1610 Henri IV 1615 Cervantès 1616 Galilée 1640 Jean IV
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Allemagne Italie France Espagne Italie Portugal
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traité sur la structure de l’univers lunette astronomique Assassinat Don Quichotte : littérature le Pape censure de ses théories Roi : le Restaurateur
Aussi, il m’est apparu évident que ce poème, écrit juste après cette grande aventure, par un poète y ayant participé activement, ne pouvait que présenter, en plus de son intérêt littéraire, un grand intérêt historique.
J’ai eu la chance de trouver sur un site internet d’archives une traduction en français de ce poème, datée de 1776, appartenant à la Bibliothèque de l’Université du Michigan (USA), disponible en version numérisée en format image.
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Mais ce livre, une des premières traductions, a une présentation typographique (en particulier les « s » identiques aux « f ») et orthographique (en particuliers les mots à terminaison « ant » ou « ent » écrits sans le « t ») utilisée à cette date : la lecture d’un tel document demande un réel effort de « décodage » qui peut être lassant, voir rebutant, pour un lecteur qui n’est intéressé que par le sujet et le style.
J’ai donc pris la liberté, afin de le rendre plus facilement accessible au plus grand nombre, d’en faire une « adaptation en français moderne », avec des « aménagements rectificatifs purement techniques, en particulier typographiques ».
Le Lecteur remarquera certainement que cette édition de 1776 ne comporte aucune information au sujet du traducteur alors qu’il y est fait référence, (parfois de manière critique quand aux commentaires) à une édition de 1735 traduite par Duperron de Castera : dans la mesure du possible, cette édition antérieure et probablement la première jamais réalisée, la présente traduction étant probablement la deuxième, pourrait éventuellement faire également l’objet d’une adaptation numérique.
Il remarquera également les conflits entre les traducteurs-commentateurs sur l’interprétation et l’appréciation scientifico-esthétique de certains passages dans lesquels le Camoëns a laissé libre cours à son imagination poétique.
En avertissement d’un de mes écrits (Du Temps à l’Autre), je conseille au lecteur de ne pas laisser un tiers se glisser entre lui-même et l’œuvre et son auteur, en prétendant imposer sa propre interprétation-appréciation : je maintiens que l’interprétation et l’appréciation d’une œuvre d’art (ici un poème) est une action strictement personnelle qu’il appartient au seul lecteur de conduire, tout commentateur-glosateur étant, consciemment ou inconsciemment, soit un manipulateur, soit un affabulateur, soit un truqueur, soit un menteur.
Camoëns ayant suivi des études classiques et ayant beaucoup voyagé utilise beaucoup de références mythologiques, religieuses, historiques ou géographiques, dont la plus part sont peu ou mal connues : j’ai donc également pris la liberté d’insérer quelques commentaires supplémentaires (en italiques) directement dans le texte.
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Ce livre est présenté en un document numérique en formats de documents informatiques standardisés (.doc et .pdf) donc ·facile à lire sur des supports informatiques ·exploitable par des outils informatiques Afin de donner un sens complet à cette étude sur ce poème, je l’ai accompagné en préambule ·d’une biographie de Camoëns ·d’une présentation géographique et historique du Portugal jusqu’à l’époque dans laquelle il se situe Ces compléments ont été construits en utilisant largement les informations fournies par Wikipedia. Compte tenu de la destination à publication numérique, j’ai également décidé que les deux tomes de l’édition originale seront réunis en un seul document.
Le Lecteur constatera qu’au tome II, suite à un problème lors de la numérisation du document original  chant 6, l’illustration manque  chant 9, l’illustration et l’argument manquent, ces élément seront rajoutés dès que la source sera rectifié. Dans ce genre de travaux « d’adaptation », il est toujours possible, malheureusement et malgré un contrôle vigilant, que des erreurs subsistent : je prie (et remercie d’avance) le lecteur attentif d’être indulgent et, dans la mesure de ses possibilités, de me rapporter les points demandant à être rectifiés, par courriel à l’adresse :melet.jacques@neuf.fr.
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LUIS VAZ DE CAMÕES, DIT « LOUIS CAMOËNS »,
Auteur de poèmes dans la tradition médiévale (redondilhas) ou pastorale, de sonnets inspirés de la Renaissance italienne, et particulièrement de l’épopée nationale des Lusiades (publiée en 1572 mais peut-être déjà achevée en 1556), Camões est considéré comme le plus grand poète du Portugal et fait l’objet d’un culte de la part du peuple portugais en général, et de gens de lettres en particulier.
L’épopée des Lusiades est associée au renforcement du sentiment national portugais et a contribué à son essor. Son œuvre peut être comparé à celles de Virgile, Dante ou Shakespeare.
La date et le lieu de sa naissance sont incertains, mais on estime qu’il est né aux environs de 1525 à Constância, près de Santarém, d’une famille d’origine galicienne d’abord fixée à Chaves, à Vilar de Nantes, et ensuite à Coimbra, puis Lisbonne.
Son père était Simão Vaz de Camões et sa mère Ana de Sá Macedo. Par son père il serait descendant du troubadour galicien Vasco Pires de Camões, par sa mère, apparenté au navigateur Vasco de Gama.
Entre 1542 et 1545, il vécut à Lisbonne, délaissant les études pour fréquenter la cour de dom João III (le roi Jean III), où il se fit une renommée de poète. Il passa quelque temps à Coimbra où il semble avoir suivi les humanités, peut-être au monastère de Santa Cruz, où il avait un oncle prêtre, Dom Bénto de Camões. Cependant il n’a été retrouvé aucune trace d’un passage du poète à Coimbra, mais la culture raffinée qui ressort de ses écrits fait de la seule université du Portugal en ce temps-là l’endroit où il est le plus probable qu’il ait étudié.
Durant le règne de Jean III, la Renaissance s’imposa au Portugal. Des professeurs étrangers, influencés par les nouveaux courants, enseignaient à l’université de Coimbra et des boursiers portugais partaient étudier dans les meilleures écoles européennes. L’esprit de la Renaissance imprégna ainsi la culture portugaise, comme les autres cultures européennes. Les œuvres des auteurs classiques de l’Antiquité et des écrivains italiens de la Renaissance furent largement diffusées. Avec la littérature, était divulguée l’éthique de la Renaissance. La soif d’horizons nouveaux
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et l’importance accordée à l’expérience vécue comme source de connaissance s’opposaient à la culture dogmatique et livresque du Moyen Âge. Les découvertes géographiques offraient un vaste territoire à ces nouvelles aspirations. L’influence classique, l’élan novateur et un choix de vie étroitement lié à l’histoire du Portugal de l’époque se trouvent réunis en une personne : Luis Vaz de Camões. Lié à la maison du comte de Linhares, dom Francisco de Noronha, et peut-être précepteur de son fils dom António, il le suivit à Ceuta en 1549 où il resta jusqu’en 1551. Cela arrivait souvent dans la carrière militaire des jeunes, comme le rappelle l’élégieAquela que de amor descomedido. Dans un combat, une flèche l’éborgna : (...) Passant la longue mer, qui tant de fois Menace me fut de la vie chère ; Maintenant expérimentant la rare Furie de Mars qui sans attendre Dans les yeux voulut que je visse Et touchât son fruit acerbe, Et dans ce mien écu La peinture se verra de son infection.
De retour à Lisbonne, il ne tarda pas à renouer avec la vie de bohème. On lui prête plusieurs amours, non seulement avec des dames de la cour mais selon la légende, avec l’Infante en personne, Da Maria, sœur du Roi Dom Manuel Ier. Il serait tombé en disgrâce, au point d’être exilé à Constáncia. Il n’existe, cependant, pas le moindre fondement documentaire de cette histoire. Une autre légende lui attribue une vive passion pour une grande dame, la comtesse de Linhares, D. Violante de Andrade, ce qui l’aurait fait exiler à Santarém.
Ce qui est certain c’est que le jour du « Corpo de Deus » (Corps de Dieu) de 1552, il blessa au cours d’un combat un certain Gonçalo Borges. Arrêté, il fut libéré par lettre royale de rémission le 7 mars 1553, et s’embarqua pour servir aux Indes dans la flotte de Fernão Álvares Cabral, le 24 du même mois.
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Il resta quelque temps à Goa, puis fut exilé en 1556 à Macao, pour avoir censuré le vice-roi dans une satire. Ce serait là, dans une grotte qui porte aujourd’hui son nom, qu’il composa le poème qui l’a immortalisé, La Lusiade (ou Os Lusíadas), où il chante la gloire des Portugais(en latin lusitani), les exploits et les découvertes de Vasco de Gama. Au bout de cinq ans, rappelé de son exil, assailli par une tempête, il fit naufrage sur les côtes de la Cochinchine en retournant à Goa : Tu vois, par le Cambodge, le fleuve Mékong, (...) Celui-là recevra, placide et large, Dans ses bras les Chants humides Du triste et misérable naufrage, Échappés des bas fonds tourmentés, De la faim, des grands périls, quand L’injuste commandement sera exécuté, Sur celui dont la lyre sonore Sera plus fameuse que fortunée. (Chant X, 128 La Lusiade) Dans ce désastre, sauvant de manière héroïque le manuscrit de son poème déjà bien avancé, sa compagne Dinamene, célébrée dans de nombreux poèmes, serait morte.
De retour à Goa, avant août 1560, il demanda la protection du Vice-roi Dom Constantin de Bragance dans un long poème octosyllabique. Emprisonné pour dettes, il adressa une supplique en vers à son nouveau Vice-roi, Dom Francisco Coutinho, pour sa libération. En 1568 il retourna au Royaume, et fit escale dans l’île de Mozambique, où, deux ans plus tard, le chroniqueur Diogo do Couto, son ami, le rencontra comme il le racontera dans ses Décades (8ème), ajoutant que le poète était « si pauvre qu’il vivait des amis ». Il travaillait alors à la révision de son poème, et dans la composition du « Parnasse de Luis de Camões, avec poésie, philosophie et autres sciences », œuvre volée et jamais retrouvée. Diogo do Couto lui paya le reste du voyage jusqu’à Lisbonne, où Camões arriva en 1570. C’est en 1572 qu’il publia Les Lusiades.
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