1ème conférence-careme-st fçs de sales
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

1ème conférence-careme-st fçs de sales

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

1ème conférence-careme-st fçs de sales

Informations

Publié par
Nombre de lectures 63
Langue Français

Extrait

ère 1 conférencede Carême
Pendant le temps de l’Avent avant Noël, nous avons regardé les 2ères parties de l’Introduction à la vie dévotede saint François de Sales. Il traitait de l’oraison. Pour le carême, nous allons, en 5 conférences, regarder la suite qui nous parle du combat spirituel. Qu’est-ce que le combat spirituel ? On peut dire que la vie chrétienne est un chemin vers Dieu. Depuis le péché originel et depuis notre naissance, notre parcours est semé d’obstacles liés à notre nature déformée, à notre péché et à l’action du démon qui veut à tout prix nous empêcher de nous unir à Dieu totalement. Le combat que nous avons à mener consiste à persévérer pour avancer. Le Christ le premier a mené ce combat. A sa suite et avec Lui, nous entrons dans ce combat. Nous avons une part active à avoir dans ce combat. Il ne s’agit pas de combattre directement le vice mais d’user de toutes nos forces pour acquérir la vertu contraire au vice qui me détourne de Dieu. Comme les vertus sont connexes, quand l’une grandit, toutes les autres se fortifient aussi. Chp 1 & 2 : choisir une vertu à exercer. Saint François de Sales explique qu’il existe des vertus qui ont unusage presque universel,la douceur, la tempérance, l’honnêteté et l’humilité sont des vertus desquelles toutes les actions de notre vie doivent être teintes.Entre les exercices des vertus, nous devons préférer celui qui est plus conforme à notre devoir, et non pas celui qui est plus conforme à notre goût. Il faut préférer les vertus les plus excellentes et non pas les plus apparentes. Il est utile que chacun choisisse un exercice particulier de quelque vertu, non point pour abandonner les autres, mais pour tenir plus justement son esprit rangé et occupé. p.119 :S’il plaît à Dieu de nous élever jusqu’à ces perfections angéliques, nous serons aussi des bons anges, mais en attendant, exerçons nous simplement, humblement et dévotement aux petites vertus: patience, bonté, pénitence du cœur, humilité, obéissance, pauvreté, chasteté, douceur envers le prochain.Saint François de Sales qui adresse son ouvrage à Philothée, femme du monde, prend pour exemple la broderie. Ainsi ces âmes pieuses qui entreprennent quelque exercice particulier de dévotion, se servent de celui-ci comme d’un fonds pour leur broderie spirituelle, sur lequel elles pratiquent la variété de toutes les autres vertus.La pratique appliquée d’une vertu permet de tenir mieux toutes les autres vertus. Toute la volonté est ainsi fortifiée. Comme il advint à Job qui, s’exerçant particulièrement en la patience contre tant de tentations par lesquelles il fut agité, devint ainsi parfaitement saint et vertueux en toutes sortes de vertus. Reprise : A chacun de nous donc, de -déceler quel vertu nous manque le plus en général (en regardant quel péché est le plus fort en nous, quel est celui qui nous empêche le plus d’avancer vers Dieu) -mettre tout notre cœur à apprendre à vivre de cette vertu (qui nous fera développer en même temps toutes les autres). Chp 3 : la patience Nous allons maintenant balayer rapidement les conseils que saint François de Sales donne pour l’acquisition des vertus principales. Il faut bien saisir que le sens de ce terme a quelque peu glissé avec le temps. Nous limitons l’emploi du mot patience à celui qui supporte le temps en sachant attendre sans se plaindre de la durée des choses. Le sens plénier et profond de la patience est plus vaste. Le mot patience vient du verbe pâtir, qui a donné aussi le mot passion, celle du Christ. Car le Christ a assumé toutes sortes de souffrances, de contrariétés par amour pour les hommes, pour nous sauver. La patience est la vertu qui nous donne à nous aussi de persévérer dans la vie, dans les activités qui sont les nôtres, quelque soit les contrariétés, les peines, les souffrances rencontrées, sans que nous nous laissions aller au découragement, à la plainte.
Carême 2009– Conférence sur St François de Sales n° 1
1
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents