Explication lineaire l aveu de lvm 1229707544

Aurore

Sujets

• adjectifs
• adjectifs qualificatifs

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• Publié par: kiff
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• Langue: Français

Extrait

Aujourd’hui, c'est un jour de fête donc Marianne vaàl’église oùelle se retrouve entourée de ce qui la fait rêver : « le beau monde » comme elle l’appelle. Elle se sentépiée, analysée, admirée. Et c'est en sortant tristement de ce monde pour rentrer chez elle, qu’elle tombe et qu’elle se retrouve chez le plus charmant jeune homme de l’église, qui en tombe littéralement amoureux. Marianne, bien que ravie, en est gênée et veut rentrer chez elle et c'est làle probl queème apparaîcomment se faire raccompagner en voulant cacher sont : identité? Marianne doit affronter les questions de Valville, elle essaye de les contourner le plus possible mais faceàl’insistance de Valville, elle cède. La scène que nous allonsétudier est justement celle de l’aveu. Cette scène est constituée de trois parties : début>l.7 : l’aveu ; l.8>24 :le quiproquo ; l.25>fin : le silence de Marianne.Nous allonsàtravers ce texte nous poser la question de savoir en quoi le silence peutêtre plus révélateur que la parole. <LECTURE> Nous verrons que l’aveu peutêtre un soulagement mais que parfois la parole peutêtre mal interprétée et que finalement ce qu’on ne dit pas peutêtre mieux compris faceà une attitude de silence.

- L’extraitcommence par du discours direct: «Il faudrait donc envoyer chez Mme Dutour » cet extrait commence donc directement par l’aveu de Marianne, cet aveu est clair mais intervient après un long silence de sa part, elle avait dit ses derniersmots 3 pages avant p102 oùelle feignait de ne pas vouloir rentrer chez elle en sa compagnie pour des questions d’image. Cette parole est donc presque inattendue pour Valville. - L’adverbe« naïqui suit est une favement »çon de confirmer par la bouche de la narratrice, c'estàla Marianne plus vieille, qu’elle n’avait pas song direédire que simplement « chez Mme Dutour » pourraitêtreéquivoque dans l’esprit de Valville car pour elle ce simple nom implique et connote toute la misère qui la caractérise. Elle ne réfléchit pasàce qu’elle dit car cela lui semble naturel, et la comparaison qui suit « … »est caractéristique de la spontanéitésa parole. Elle avoue deà causedes sentiments qui la troublent et la submergent. La métaphore « le torrent de sa tendresse et de la mienne» montre que ces mots luiéchappentà causede la force de ces sentiments, car le torrentévoque la force et la violence de la nature. - Lefait qu’elle utilise le pronom processif « la mienne » montre que son trouble n’est pas seulement dû auxsentiments que lui montre Valville mais qu’elle aussi en éprouve et c'estàcause de cette « tendresse » qu’elle se livre et se dévoile malgréla peur de montrer sa basse condition. - Leparagraphe suivant déet »+delabute par la conjonction de coordination « prévoilposition «à»+adverbe « enfin»+ le verbe « déclarée »,cette phrase montreà quel point cet aveu est un soulagement surtout avec l’adverbe « enfin » qui marque le fait qu’elle avait déjà essayé envain. Le pronom décette »ainsi quemonstratif « l’adjectif qualificatif «terrible »intensifié parl’adverbe «si »montreà quelpoint dans l’esprit de Marianne Mme Dutour a une image négative voire péjorative, car en fait elle est révélatrice d’elle-mêet same. Les deux syntagmes nominaux suivants « boutique et son enseigne» sont eux aussi dévalorisés car ils font partie de cette femme et la coordination permet de leur donner une teinte terrible. - Lamarque d’énonciation que constitue les parenthèses permetànarratrice de la préciser sa pensée, elle utilise la conjonction de coordination «car »àfins des explicatives.

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